Communauté d’agglomération du Grand Angoulême

Angoulême (Grand)

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communauté d’agglomération de la Charente, associant 38 communes et 200 000 hab. (64 360 ha).

Angoulême (siège), Brie, Champniers, Fléac, Garat, Gond-Pontouvre, L’Isle-d’Espagnac, La Couronne, Linars, Magnac-sur-Touvre, Mornac, Mouthiers-sur-Boëme, Nersac, Puymoyen, Roullet-Saint-Estèphe, Ruelle-sur-Touvre, Saint-Michel, Saint-Yrieix-sur-Charente et Soyaux ont plus de 2 000 hab.

Balzac (1 370 Balzatois, 964 ha) est à 10 km NO d’Angoulême, dotée d’un château du 17e siècle où vécut l’écrivain Guez de Balzac, au bord de la Charente dont la commune occupe un méandre entre Vindelle et Saint-Yrieix. L’habitat s’égrène sur le coteau dominant la vallée de l’Argence, qui conflue avec la Charente à l’angle SE du finage. La Chapelle est un hameau à l’ouest, sur la rive gauche de la Charente, près du château de Balzac. Tout au nord, le coteau abrupt de Coursac (60 m de haut) marque la rive concave d’un autre méandre de la Charente. La commune avait 600 hab. en 1962; elle a gagné 100 hab. depuis 1999.

Vindelle (1 080 Vindellois, 1 093 ha), 12 km NNO d’Angoulême, occupe un grand lobe de méandre de rive droite de la Charente. L’église, des 10e au 12e s., est issue d’un prieuré. La commune n’a que 97 ha de vignes; transports Izaret (55 sal.). Elle a gagné 190 hab. depuis 1999.

Marsac (840 Marsacois, 1 334 ha), 17 km au NO d’Angoulême sur la rive droite de la Charente, commence aussi à sentir les effets de la proximité relative d’Angoulême (14 km); elle n’avait que 480 hab. en 1975 (800 au milieu du 19e s.) et a gagné 100 hab. depuis 1999. Elle participe au vignoble (125 ha); gros hameau de Lagroux au nord; la LGV et la D939 traversent le finage à l’ouest.

Asnières-sur-Nouère (1 240 Garobiers, 2 117 ha dont 358 de bois), 16 km ONO d’Angoulême, a 300 ha de vignes; travaux publics SNGTP (25 sal.). Le village est dans un vallon affluent de la Nouère à l’est; plusieurs hameaux complètent l’habitat, dont Neuillac au NO. La LGV traverse tout le finage à l’est; +200 hab. depuis 1999.

Saint-Saturnin (1 320 Saturniniens, 1 338 ha dont 243 de vignes), 10 km à l’ouest d’Angoulême, a une église classée du 12e s. et montre une maison où Calvin aurait écrit ses Commentaires. La commune n’avait pas 600 hab. en 1954 et croît modérément depuis; +140 hab. depuis 1999.

Trois-Palis (980 Tripaliciens, 422 ha), dans la plaine de la Charente rive droite, à 9 km à l’ouest d’Angoulême, a une jolie église romane classée du 12e s., et une chocolaterie réputée (Letuffe), mais peu de vignes; +290 hab. depuis 1999 (+42%). À côté, Linars est déjà en banlieue d’Angoulême.

Sireuil (1 200 Sireuillois, 1 001 ha), est au bord de la Charente à 15 km OSO d’Angoulême. La commune cultive 190 ha de vignes et a un institut médico-éducatif; carrière de pierre du groupe Rocamat (35 sal.). Le finage s’étend sur le plateau circonscrit dans un méandre de la Charente; un camping près du fleuve.

Claix (1 020 Claixois, 1 487 ha dont 548 de bois, 80 de vignes), 17 km au SO d’Angoulême, est dans les bois du revers de côte qui domine la plaine de Champagne. Plusieurs gouffres et grottes s’ouvrent dans le plateau, protégés au nord par la réserve des Meulières (32 ha); beurrerie Elvir (40 sal.), installations électriques Teleph Elec (25 sal.), Calcaires et diorites du Moulin du Roc (25 sal.). La LGV traverse le finage à l’est. La population a augmenté de 250 hab. depuis 1999 (+32%).

Plassac-Rouffiac (410 hab., 1 197 ha dont 150 de bois), 18 km SSO d’Angoulême, associe Plassac à l’ouest et Rouffiac à l’est; à Plassac se voit la belle église romane Saint-Cybard, classée, dont la façade présente trois étages d’arcatures; +80 hab. depuis 1999.

Voulgézac (260 Voulgézacais, 1 342 ha dont 369 de bois),18 km au sud d’Angoulême, est un petit village dont l’église romane du 12e s. est classée. Le finage s’étire du sud au nord, presque étranglé à la hauteur du hameau et du moulin de Nanteuillet dans la vallée de la Boëme; site de village préhistorique au NE; +50 hab. depuis 1999.

Vœuil-et-Giget (1 540 Vœuillois, 848 ha dont 313 de bois) est à 9 km au sud d’Angoulême. Vœuil est au fond de la vallée encaissée de la Charreau, qui vient de Torsac et aboutit à la Charente au ras d’Angoulême; Giget est sur le plateau au nord, au-dessus d’un vallon affluent des Eaux-Claires. L’habitat a colonisé tout le plateau aux abords de la D674. Vœuil fut Vadolio, «du côté du gué»; son nom fut mal écrit Vœnil en 1794, ce qui donna étrangement Vanille (Giget-en-Vanille) peu après… Elle a 70 hab. de plus qu’en 1999.

Torsac (800 Torsacois, 2 855 ha dont 1 246 de bois), 14 km SSE d’Angoulême, est sur le versant gauche du Charreau. Le village a une église à clocher roman octogonal, chapiteaux ornés et fresques, ainsi qu’un château des 14e et 17e auquel le 19e s. a rajouté quelques tours. En aval au NO, le hameau d’Andole se dédouble de part et d’autre du Charreau. Au nord, le finage est bordé par la vallée des Eaux-Claires; +60 hab. depuis 1999.

Dirac (1 550 Diracois, 2 929 ha dont 1 619 de bois, 56 de vignes), 10 km au SE d’Angoulême, a son village sur un petit promontoire dominant l’Anguienne au sud. Il a une église classée du 12e s. à clocher carré, dont la façade a cinq arcades et le portail quatre voussures, et dont les chapiteaux sont très ornés; plus deux tours de l’ancien château; des grottes dans la vallée de l’Anguienne, dont le cours limite le finage au nord, celui des Eaux-Claires le bornant au sud. Au SE, un dépôt de l’armée se dissimule dans la forêt de Dirac au bord de la route de Périgueux (D939). Un autre site d’habitat est à l’est autour de Roprie, sur le coteau dominant la vallée de l’Échelle. La commune n’avait que 580 hab. en 1968, mais la croissance ralentit (+170 hab. depuis 1999).

Dignac (1 340 Dignacois, 2 766 ha dont 1 348 de bois), 17 km SE d’Angoulême, a une église du 12e s. à peintures murales, restaurée au 19e s., et un jardin médiéval aménagé; château de la Tour du Breuil, des 14e-15e s., avec donjon. Le finage est aux sources de l’Échelle; il est traversé par la D939. La commune, qui n’est qu’à 18 km d’Angoulême, a nettement progressé depuis 1962 (800 hab.) mais le mouvement s’est très ralenti; +150 hab. depuis 1999.

Sers (880 Sersois, 1 417 ha dont 711 de bois), 16 km SE d’Angoulême, est sur le plateau accidenté, que traverse l’Échelle au SO. Dans un vallon affluent au sud, se cache le site préhistorique du Roc, orné de sculptures et gravures datées du Solutréen. Au village, église priorale des 12e et 15e s., à clocher roman, et chapelle rupestre creusée dans le rocher; à l’ouest, le Logis de Nanteuil est un château du 14e s. remanié au 17e, sur un promontoire dominant l’Échelle. La population a augmenté de 190 hab. depuis 1999 (+27%).

Vouzan (780 Vouzanais, 1 627 ha dont 798 de bois), 18 km ESE d’Angoulême, est une commune sans village, partagée entre plusieurs petits hameaux; côté ouest, le Vieux Vouzan conserve église et château (du 15e s., remanié ensuite), au centre le Nouveau Bourg a reçu la mairie; tout au NE, hameau de Mirande. La commune a 80 hab. de plus qu’en1999.

Bouëx (910 Bouëxois, 1 564 ha dont 549 de bois), 14 km ESE d’Angoulême sur le plateau entre Échelle et Bandiat, disperse ses maisons aux abords de la D4; château du 15e s., église du 12e. L’Échelle borde le finage à l’ouest; hameau de la Petitie au NE. Sa population progresse aussi depuis les 440 hab. de 1968 et a gagné 80 hab. depuis 1999, mais Bouëx a eu plus de 900 hab. en 1851.

Touvre (1 260 Tolvériens, 906 ha dont 399 de bois) est à 10 km ENE d’Angoulême. Le petit village est dans la vallée de l’Échelle, à l’endroit où l’on place traditionnellement la naissance de la Touvre, une puissante résurgence d’eaux infiltrées dans le karst de La Rochefoucauld, dont une partie vient du Bandiat et de la Tardoire et qui se marque aux deux sources du Diamant et du Bouillant. Un barrage retient un plan d’eau de 23 ha. Au sud-est, la commune contient une part de la forêt domaniale du Bois Blanc. L’habitat de banlieue d’Angoulême a colonisé le plateau au sud de la Touvre, les pentes des abords orientaux et un petit secteur à l’angle NO du finage. À l’est, s’étend la forêt domaniale de la Braconne. Touvre accueille une fabrique d’articles en caoutchouc Sidiac (Société industrielle des diverses applications du caoutchouc, 110 sal., groupe états-unien Zeon Chemicals), qui fait des mélanges de polymères. La population a progressé sensiblement de 1954 (470 hab.) à 1990, puis la croissance a nettement ralenti (+200 hab. depuis 1999).

Jauldes (800 Jauldois, 2 559 ha dont 736 de bois), 19 km NNE d’Angoulême, est au nord de Brie et son habitat se divise en quelques petits hameaux. La forêt de la Braconne occupe l’est du finage; au SE, gouffre dit Puits des Fragonnières; Trou de la Truie tout à l’est, la Grande Fosse à la limite SE (en partie à Brie); +170 hab. depuis 1999.


Angoulême

(44 630 Angoumoisins, 2 185 ha) est la préfecture du département de la Charente, au bord du fleuve Charente. La ville ancienne, établie sur un oppidum utilisé ensuite par les Romains sous le nom d’Iculisma, reste fermée par une longue ceinture de remparts et se divise en deux parties. Au nord, la citadelle primitive conserve un lacis de ruelles sur un éperon de plateau dominant la Charente, appelé le Plateau; s’y trouvent le vieux lycée et l’hôtel-Dieu, la cathédrale du 12e s. restaurée aux 17e et 19e, très décorée et dotée d’une grande façade sculptée, d’une voûte à trois coupoles et d’une haute tour-clocher de six étages très ajourée; le palais de justice et le marché, les musées des Beaux-arts et de la Résistance et de la déportation. Au sud de l’hôtel de ville du 19e s. qui fait la jonction, mais toujours dans l’enceinte, un quartier de rues en damier abrite préfecture et hôtel du département, théâtre, musée d’archéologie, hôtels bourgeois comme celui des Souchet (renaissance, 1530), dit de Saint-Simon.

Au pied de la citadelle en bordure de Charente, musée du papier sur le site de l’ancienne papeterie Bardoux-le Nil et Centre national de la bande dessinée et de l’image (CNBDI), à l’emplacement d’une ancienne abbaye devenue par la suite brasserie. Tous deux sont en bordure du Jardin vert, qui longe les murs au nord et à l’ouest, à la place des anciens fossés. La voie ferrée passe sous la vieille ville en tunnel. À l’ouest, le large lobe de méandre de la Charente, traversé par la rocade de la N10, est occupé par des habitats et par la ville industrielle.

Angoulême est devenue depuis 1974 et son premier salon la capitale française de la bande dessinée, héritage indirect de son ancienne spécialisation papetière; il s’y tient un festival annuel en janvier et le CNBDI a été inauguré en 1989 pour offrir des moyens de travail, de documentation et de formation; le «pôle image» Magélis est un parc d’attraction où s’élève la fusée Tintin de 53 m, reproduction du dessin d’Hergé dans Objectif Lune, avec musée et médiathèque; l’Espace Franquin, au nord-est de la vieille ville, offre de nombreux services.

La ville organise plusieurs autres festivals et rencontres: des musiques métisses (mai), compétition d’anciennes voitures de course sur les remparts en septembre, piano en Valois (octobre), Ludoland et gastronomades (novembre). Angoulême a quelques enseignements supérieurs dont un IUT de 5 départements et, tout près à La Couronne, l’École d’ingénieurs par l’apprentissage (EIA); une École régionale des Beaux-Arts; six collèges et sept lycées publics (dont un du bâtiment et un de l’image), deux collèges et deux lycées privés; centre hospitalier public, clinique Saint-Joseph (130 sal.); accueil d’enfants en difficulté par l’Association Père Le Bideau (415 sal.); maisons de retraite dont Orpea (55 sal.).

Le centre-ville conserve des grands magasins (Nouvelles Galeries 150 sal., Galeries Lafayette 100); vers l’extérieur ont pris place un hypermarché Leclerc (200 sal.) et des magasins spécialisés comme Castorama (110 sal.), plus magasins Intermarché (65 et 40 sal.) et Coop (30 sal.); Metro (30 sal.), France Tissus (40 sal.); négoce de quincaillerie CAC (55 sal.).

Parmi les services figurent les sociétés de logement de l’Opac (60 sal.) et du Foyer (95 sal.), le conseil et courtage Aon ACC (135 sal.), l’agence de voyages Sic (35 sal.); travail temporaire Adequat (95 sal.) et RMO (35 sal.), soutien aux entreprises Reunica (70 sal.), aide à domicile Adheo (30 sal.). Les transports publics de voyageurs (STGA) emploient 220 personnes. La BNP déclare 130 sal., la Banque de France 55, la Banque Populaire 35, HSBC 35; assurances CMF (45 sal.)

Angoulême reste également un lieu d’industrie; mais les successeurs de la tradition papetière sont en banlieue. La commune elle-même est le foyer de la maison Leroy-Somer, spécialiste de moteurs électriques, créée par Marcellin Leroy en 1919 et passée dans le groupe états-unien Emerson en 1989; Angoulême a trois établissements de la firme (590, 310 et 130 sal.), totalisant plus de 1 000 emplois. S’y ajoutent le matériel électrique Schneider Electric (450 sal.), les appareils d’éclairage de véhicules Luxor Lightning (110 sal., ex-Scintex; plastiques SELP (55 sal.), plastiques pour bâtiment Polybaie (55 sal.); viandes Sodiporc (50 sal.), charcuterie Doyen (30 sal.), studios de cinéma Blue Spirit (30 sal.).

Dans le bâtiment apparaissent aussi les installations électriques Eiffage (40 sal.) et Brunet (35 sal.); les nettoyages Onet (270) et Charente Services (60 sal.); fourniture de chaleur Dalkia (30 sal.); distribution d’électricité Enedis (35 sal.), travaux publics Eiffage (30 sal.), service des eaux Semea (45 sal.), et entreprises de bâtiment Léonard (45 sal.) et Meunier (40 sal.); transports Schenker (35 sal.), transports de gaz par conduites GRTGaz (100 sal.); La Poste (150 sal.).

Angoulême a trois «zones urbaines sensibles»: le grand ensemble de logements dit Ma Campagne au sud de la ville (5 400 hab.), Bel Air-Grand Font au NE du centre-ville (2 300 hab.), Basseau-Grande-Garenne à l’ouest (5 300 hab.). Angoulême a eu 20 000 hab. en 1846, 38 000 en 1900 et à peu près autant dans les années 1930, et sa population a crû jusqu’en 1962 (48 200 hab.) avant de diminuer au profit des banlieues; elle a baissé de 1 690 hab. depuis 1999. L’unité urbaine est de 103 700 hab., l’aire urbaine de 153 800 hab. L’arrondissement a 181 430 hab., 117 communes. La communauté d’agglomération du Grand Angoulême groupe 38 communes et 200 000 hab. (64 360 ha). Trois cantons portent le nom d’Angoulême; chacun comprend une partie de la commune et une commune voisine, successivement Fléac, L’Isle-d’Espagnac et Soyaux.


Brie

(4 330 Briauds, 3 405 ha dont 1 024 de bois) est une commune du département de la Charente, dans la communauté d’agglomération du Grand Angoulême, 13 km NNE d’Angoulême, juste au-delà de l’aérodrome d’Angoulême, qui empiète un peu sur la commune. Celle-ci s’étend largement à l’est dans la forêt de Braconne, en contrebas, où a été édifié le monument des fusillés — 16 résistants exécutés par les Allemands en 1943. Un vaste champ de tir nord-sud s’allonge dans la forêt (270 ha), muni au sud des installations du camp militaire de la Braconne. Au NE s’ouvre le gouffre karstique de la Grande Fosse. Le bourg est dans un vallon affluent de l’Argence. L’habitat se disperse sur le plateau, notamment au sud, et à l’est où il domine la Braconne. La N141 passe au SE, avec un échangeur. Brie a quelques commerces et ateliers et abrite le 515e RT (régiment du train). La population communale était de 1 000 hab. en 1968 (contre 2 100 en 1851) et augmente depuis, gagnant 890 hab. depuis 1999 (+26%).


Champniers

(5 460 Champniéraux, 4 529 ha dont 216 de bois, 58 de vignes) est une commune du département de la Charente, dans la communauté d’agglomération du Grand Angoulême. Le village originel est à 9 km NNE d’Angoulême, dans un vallon affluent de l’Argence. Il est doté d’une belle façade d’église romane saintongeaise, mais très restaurée dans les années 1860, et compte peu dans le peuplement; la pointe SO de la commune est à 4 km de la préfecture. L’Argence traverse le finage au NO puis le longe à l’ouest à partir du village d’Argence, qui barre sa vallée. Au SE, le village de Viville est dans la vallée du ruisseau de même nom, qui rejoint la Charente au Pontouvre. La mairie compte 63 «villages» dans le finage, qui inclut au NE l’aérodrome angoumois (dit d’Angoulême-Cognac, codes LFBU, ANG), doté d’une piste de 1 800 m et d’une de 750 m, d’écoles de pilotage d’avions de tourisme et d’hélicoptères, ainsi que d’une aérogare, qui a vu passer 14 300 passagers en 2000 et 2003 mais n’était plus qu’à 435 en 2013 puis est remontée à 2 400 en 2016, dont seulement 290 internationaux; le total des mouvements a été de 23 400, dont 200 commerciaux, 18 800 locaux (aéroclubs) et 4 400 en voyages privés. Le finage est traversé par la N10, qui a deux échangeurs, dont un gros au SO avec la N141 et la D910, assorti d’une zone d’activités de 140 ha.

Champniers est une commune surtout résidentielle et de service et son usine Leroy-Somer a fermé. Il s’y trouve néanmoins des ateliers: métalleries Troisel (65 sal.) et Lassort (25 sal.), cartonnerie Freller (50 sal.); fabriques de matériels aérauliques Jude (25 sal.), électriques Ex-Tech (25 sal.); travaux publics Smac (85 sal.). La commune abrite également de nombreux négoces et entrepôts, garages et dépannages; centre commercial avec Géant Casino de 12 000 m2 (150 sal.) et magasins spécialisés comme Decathlon (25 sal.), Brico Dépôt (60 sal.), Kitbois (40 sal.), Jardiland (20 sal.), Jardi Champniers (25 sal.), appareils ménagers Atipeek (30 sal.); Intermarché (45 sal.); négoces de matériel de levage Angoumoise de Manutention (20 sal.), de fournitures pour automobiles Talbot (20 sal.); transports Gallego (20 sal.). Champniers avait 4 500 hab. en 1831 et sa population a diminué ensuite, jusqu’à 2 300 en 1931; elle était encore à ce niveau en 1954 puis a entamé une croissance continue; +510 hab. depuis 1999.


Couronne (La)

(8 230 Couronnais, 2 882 ha dont 743 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Charente dans la communauté d’agglomération du Grand Angoulême, 6 km au SO de la préfecture. La ville conserve quelques traces d’une très grande abbatiale du 13e s. et du palais abbatial, qui lança la production de papier dans la petite vallée de la Boëme. La papeterie a donné naissance à un groupe industriel réputé pour ses spécialités élaborées, comme les enveloppes, et qui a créé une autre usine à Saint-Quentin (Aisne). L’usine de l’Abbaye continue à employer 750 personnes, mais elle s’est transférée à 3 km sur un nouveau site dans la commune voisine de Roullet-Saint-Estèphe. La société a été absorbée en 1997 par la Cepap (Compagnie européenne de papeterie), qui appartient à la firme espagnole Tompla.

La Couronne est aussi le siège de la grosse imprimerie IBB (Bachelier-Billaud, groupe Oxalis), qui emploie 400 personnes; cartonnerie Multi Packaging Solutions (125 sal.). La Seemi (Société d’étude d’équipement et de modernisation industrielle, 60 sal.), créée en 1964, fabrique du matériel de manutention pour papeteries. La Couronne a depuis longtemps une cimenterie du groupe Lafarge, mais réduite à 30 sal. en 2016; appareils de contrôle Ideatec (40 sal.), feutres Deschamps (45 sal.), matériel de criblage Sinex (30 sal.), chaudronnerie Lespinasse (25 sal.); installations électriques Cegelec (25 sal.), maçonneries Vivès (30 sal.) et Dagand (20 sal.).

La commune héberge un gros centre commercial Auchan (330 sal.) flanqué de magasins spécialisés comme Decathlon (40 sal.), Darty (25 sal.), Kiabi (25 sal.); supermarché Coop (35 sal.); informatique Nexeia (120 sal.). Elle a un centre hospitalier spécialisé; le château de l’Oisellerie (16e s.), au nord du bourg, est devenu un lycée agricole, avec centre de formation d’apprentis. La Couronne accueille en outre une maison familiale rurale, un institut médico-éducatif psychiatrique; hippodrome de la Tourelle à l’est, vers Angoulême, où le finage atteint la vallée des Eaux Claires; le Bois Brûlé est au sud du bourg sur le plateau; quelques vignes (91 ha). La voie ferrée de Paris et la N10 traversent le finage, la LGV le frôle à l’ouest. La Couronne a eu 3 500 hab. vers 1900, 5 100 en 1954 et a continué à croître, augmentant de 730 hab. depuis 1999. Un nouveau canton porte le nom de La Couronne; il réunit 4 communes et 15 600 hab.


Fléac

(3 900 Fléacois, 1 260 ha) est une commune de la Charente en banlieue ouest d’Angoulême sur la rive droite de la Charente, dans la communauté d’agglomération du Grand Angoulême, face au grand méandre d’Angoulême. Elle contient un gros poste d’interconnexion électrique au nord de la commune, et quelques ateliers: calculateurs et vibromètres aéronautiques Ecet (Européenne de Conception et d’études technologiques, 80 sal.), électromécanique Meggit (75 sal.), Papeteries Modernes d’Angoulême (40 sal.), charpentes MCCC (25 sal.), installations électriques Charentelec (30 sal.), transports Giraud (35 sal.); La Poste (170 sal.); 68 ha de vignes. La LGV Paris-Bordeaux passe au NO du finage, que la N141 traverse au nord. Fléac avait un millier d’habitants au cours des années 1930, 1 400 en 1968, et a doublé sa population depuis. La commune a encore gagné 860 hab. depuis 1999 (+28%).


Garat

(2 060 Garatois, 1 944 ha dont 538 de bois) est une commune de la Charente dans l’agglomération du dans la communauté d’agglomération du Grand Angoulême, 11 km ESE de la préfecture. Elle occupe le plateau entre Échelle et Anguienne; église du 12e s.; château de la Tranchade (14e et 17e) au-dessus de l’Anguienne, dotée d’un petit lac au SO; tuilerie de Niollet, travaux publics Garraud (50 sal.), La Poste (30 sal.). Le plateau est traversé au SO par la D939, qui a suscité de nombreux habitats, notamment au hameau de Sainte-Catherine, et attiré un golf. Garat avait 630 hab. en 1962 et s’est accrue de 530 hab. depuis 1999 (+35%).


Gond-Pontouvre

(6 180 Gondpontolviens, 745 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Charente dans la communauté d’agglomération du Grand Angoulême, en banlieue nord de la préfecture. La ville occupe la plaine de confluence de la Charente et de la Touvre et les collines encadrant la Touvre. Son finage, presque entièrement urbanisé, réunit plusieurs anciens villages des environs d’Angoulême, Le Gond au sud-ouest, Pontouvre au centre et, au nord de la Touvre, Roffit à l’ouest sur la rive gauche de la Charente, Le Treuil à l’est de la voie ferrée de Paris, et même le hameau de Chalonne tout au nord au bord de la Charente. La commune a un collège public et une clinique (50 sal.). Plusieurs usines y ont trouvé place: Leroy-Somer y a l’un de ses sites angoumois, fort de 380 emplois; Ideal Standard a pris la succession de Sanifrance, héritière de la fabrique de céramique sanitaire Porcher, mais l’effectif est passé de 260 sal. à 65 sal.; mécanique Technival (85 sal.), robinetterie Sanifirst (25 sal.), matériel d’imprimerie et gravure Sopelpa (45 sal.), matériel électrique Prefatec (20 sal.). Dans le bâtiment et les services aux entreprises, installations électriques Snee (190 sal.), couverture Belaud (25 sal.), maçonnerie Longeville (20 sal.), les travaux publics Scotpa (coopérative ouvrière, 75 sal.), l’informatique Avem (25 sal.), ingénierie Crevim (25 sal.); location de matériel Locatoumat (50 sal.), négoces de matériel de levage Manuchar (35 sal.), de matériel pour bâtiment (Mazeau, 40 sal.), de boissons (Angoulême Boissons, 45 sal.); blanchisserie Locatex (70 sal.); nettoyage Net Olus Charente (45 sal.); transports Maucœur (30 sal.), autocars de Maillard (25 sal.), plusieurs garages et autres sociétés de services; atelier protégé GRDTA (25 sal.); recyclage Sirmet (25 sal.).

La commune s’est d’abord nommée Lhoumeau puis Le Houmeau, Le Houmeau-Pontouvre, enfin Gond-Pontouvre en 1904, et parfois Le Gond-Pontouvre mais cette forme n’est pas officielle; l’Houmeau est en fait le quartier d’Angoulême proche de la commune, au sud-ouest. Elle avait 1 500 hab. en 1851, 3 000 en 1902, 5 000 en 1954 et sa population a culminé à 6 300 hab. en 1982. La population est plutôt stable depuis (+40 hab. depuis 1999). Un nouveau canton porte le nom de la commune; il lui associe trois autres communes (19 500 hab.).


Isle-d’Espagnac (L’)

(5 790 Spagnaciens, 595 ha) est une commune de la Charente dans la communauté d’agglomération du Grand Angoulême, en banlieue nord de la ville, entre Soyaux et Gond-Pontouvre, au sud de la Touvre. C’est l’une des banlieues les plus industrielles de l’agglomération, bien qu’elle ait connu des fermetures: usine d’appareillage électrique Schneider (ex-Télémécanique, 350 sal.); fabrique de matériel et équipements industriels Omia (180 sal.), verre plat Saint-Gobain (100 sal.); fonderie de fonte Safem (55 sal.); cartonnages MMP Packetis (110 sal.) et VG Angoulême (95 sal.); rédaction et imprimerie de la Charente Libre (115 sal.), informatique et impression de chèques Natel Monétique (45 sal.).

Dans les services et négoces, installations thermiques Garanka (35 sal.) et Visvivo (35 sal.), analyses et contrôles Apave (50 sal.); plusieurs négoces de matériaux et fournitures dont la plomberie Disque Bleu (30 sal.), la quincaillerie Clément (35 sal.), les fournitures pour automobiles Sefi (110 sal.); ingénieries IGS (70 sal.), Ingeliance (50 sal.), Trafi-Home (30 sal.); informatique AZI (40 sal.), Ivelem (20 sal.); centre d’appels Anteles (105 sal.); transports Solovi (30 sal.), BCMG (20 sal.); EDF-Enedis (115 sal.); travaux publics SNGC (40 sal.), nettoyages ISS (230 sal.), Libournaise (35 sal.); gardiennage Proteg (50 sal.). La ville a aussi deux cliniques, Sainte-Marie (170 sal., 125 lits) et la Source (90 sal., 50 lits), une maison de retraite (les Pivoines, 35 sal.). La commune n’avait que 1 000 hab. en 1900; elle est passée à 2 200 en 1954, 5 000 en 1980 et a gagné 680 hab. depuis 1999.


Linars

(2 160 Linarsais, 597 ha dont 78 de vignes) est une commune de la Charente dans la communauté d’agglomération du Grand Angoulême, 8 km à l’ouest de la ville sur la rive gauche de la Nouère près de son confluent avec la Charente; église romane classée (12e s.), restes gallo-romains. Au confluent, le moulin de Fleurac a été rénové, passant de la farine à la papeterie, et s’accompagne d’un petit musée de la papeterie. La LGV traverse le finage. Linars n’avait que 580 hab. en 1954 et s’est mise à croître surtout après 1970, passant à 1 700 hab. en 1975 et 2 000 en 1982, puis a plafonné, et même perdu 40 hab. depuis 1999. Linars est le bureau distributeur du nouveau canton du Val de Nouère.


Magnac-sur-Touvre

(3 170 Magnacois, 782 ha) est une commune de la Charente dans la communauté d’agglomération du Grand Angoulême, 6 km ENE de la ville sur la rive gauche de la Touvre; maçonnerie Louis (RBL, 45 sal.). Le finage comprend au sud le hameau de Bussac. La commune avait 1 800 hab. en 1900, 1 600 en 1926 et a crû jusqu’en 1982; puis la croissance a été limitée au profit du maintien d’espaces verts, et aussi en raison de la contraction de l’emploi industriel; la commune a néanmoins gagné 270 hab. après 1999.


Mornac

(2 240 Mornacois, 2 348 ha dont 1 300 de bois) est une commune de la Charente, dans la communauté d’agglomération du Grand Angoulême, 4 km à l’est de Ruelle-sur-Touvre et 11 km ENE d’Angoulême. Le village se tient dans un grand vallon qui débouche au SO sur la Touvre. L’habitat a progressé à la limite de la forêt de Braconne, où la cité Chabasse a été construite pour les cadres du camp américain qui fut installé à partir de 1952 sur 800 ha, occupa 4 000 personnes et stocka un millier de chars. De nombreuses entreprises se sont installées en forêt en utilisant les infrastructures de l’ancien camp américain, abandonné en 1967 et reconverti en parc d’activités.

L’usine Faurecia, ex-Silac Auto ex-Chaignaud, fabrique des éléments de garnitures pour intérieurs d’automobiles (110 sal.); atelier de mécanique SMOP (55 sal.); Charente Transports (65 sal.) et transports Bernon (35 sal.), maintenance Bachmann (20 sal.), recyclages Suez RV (120 sal.) et de déchets Azura (30 sal.). Au sud-est de la commune se tient le hameau du Quéroy sur le plateau calcaire; mais les grottes de ce nom sont un peu plus au sud dans la commune de Chazelles. Au sud du camp à la limite orientale du finage, les Trois Fosses est un site karstique réunissant en effet trois fosses profondes de tailles inégales, la principale étant au sud, à la limite de Pranzac. La commune avait 700 hab. en 1954, 1 250 en 1975; elle a encore gagné 320 hab. depuis 1999.


Mouthiers-sur-Boëme

(2 500 Monastériens, 3 471 ha dont 1 056 de bois, est une commune de la Charente dans la communauté d’agglomération du Grand Angoulême, 12 km SSO de la ville. Le bourg, «village de charme», est au fond de la vallée de la Boëme, qui s’épanouit juste en aval dans la Grande Prairie en sortant du plateau de l’Angoumois. Une caverne dans le talus de la côte et des sites de plateau ont donné des restes d’habitat et de retranchements préhistoriques; des gravures rupestres ont été trouvées dans la grotte dite de la Chaire à Calvin. Mouthiers, dont le nom vient d’un monastère et n’est «sur Boëme» que depuis 1894, a eu 1 600 hab. en 1846 et 1856 et s’était dépeuplée au-dessous de 1 300 hab. entre 1920 et 1970; sa population a augmenté jusqu’en 1990, passant les 2 000 vers 1985. Elle a gagné à nouveau 180 hab. après 1999. La commune a plusieurs manoirs dont la Foy (14-15e s. et 18e s.) et Rochandry, d’anciennes papeteries et une forge aux bâtiments classés, une gare sur la voie d’Angoulême à Bordeaux par Libourne; la fabrique de clôtures de fil de fer Lippi emploie 390 personnes. Au sud-ouest, hameau et forêt de Gersac, carrière. Des lotissements se sont établis sur le plateau au nord et à l’est. Tout au nord, le finage atteint la vallée du Charreau.


Nersac

(2 470 Nersacais, 924 ha) est une commune de la Charente dans la communauté d’agglomération du Grand Angoulême, 10 km OSO de la préfecture. Le centre ancien est au bord de la Charente, au confluent de la Boëme. Le finage s’étire le long de la rive gauche de la Charente. Nersac réunit plusieurs entreprises: celle des batteries Arts Energy (ex-Saft), la plus grande avec 330 salariés; deux fabriques de meubles, les cuisines Pyramides (190 sal.) et les cuisines Domoform (130 sal., groupe lillois Demeyère); plus des ateliers comme les peintures et aérosols Soppec (75), les emballages plastiques Picard (45), les aliments pour pisciculture Biomar (40 sal.); distribution de surgelés Toupargel (160 sal.); recyclage Sabatier (25 sal.). Nersac avait 1 200 hab. dans les années 1930 et a crû ensuite, jusqu’en 1990; sa population est stable depuis.


Puymoyen

(2 540 Puymoyenais, 726 ha) est une commune du département de la Charente dans la communauté d’agglomération du Grand Angoulême, 5 km SSE de la ville. Le site naturel d’une source des Eaux Claires, sur le versant gauche de la vallée, est bordé de hautes parois calcaires à grottes et habitats préhistoriques; rochers avec sites d’escalade. Le moulin du Verger, qui fonctionne depuis 1537, continue à fabriquer du papier et se visite comme un écomusée. Au nord-ouest sur le plateau, la D1000 a fixé une zone d’activités.

Le bourg a un établissement régional d’enseignement adapté et quelques entreprises: machines à conditionner les disques DVD (Esatec, 20 sal.); sachets de papier et carton A2C (35 sal.), transports Griset (70 sal.), négoce de matériaux Gautier (45 sal.), location de machines Sermat (95 sal.), installations électriques Chubb (65 sal.) et SNEE (30 sal.), peinture Nicoleau (35 sal.), fourniture de chaleur Engie Cofely (180 sal.). Puymoyen n’avait encore que 310 hab. en 1962 et a crû surtout après 1975. La population reste stable depuis 1999.


Roullet-Saint-Estèphe

(4 350 Roullet-Stéphanois, 4 150 ha dont 756 de bois et 218 de vignes) est une commune de la Charente dans la communauté d’agglomération du Grand Angoulême. Roullet est à 12 km SO de la préfecture sur la N10, Saint-Estèphe est 2 km à l’ouest. La commune résulte d’une fusion de 1972; Saint-Estèphe avait alors 440 hab., Roullet plus de 1 500; la population augmente depuis. Ainsi étendue, la commune cultive 221 ha de vignes mais participe aussi aux activités périurbaines d’Angoulême. Elle a reçu une base de distribution Intermarché (230 sal.), et une nouvelle usine de la papeterie de La Couronne, se substituant à celle de l’Abbaye (Cepap, 240 sal.); transports STIC (70 sal.), Vignaud (45 sal.) et TamTam (45 sal.), travaux publics Colas (75 sal.), négoces de matériaux LT Aqua (55 sal.) et VM (30 sal.), de bricolage Delta (20 sal.), de surgelés Thiriet (25 sal.), La Poste (70 sal.), un établissement de rééducation. Au nord, le finage atteint la rive gauche de la Charente; au sud se découvre le dolmen de la Boucharderie. Le bourg est le bureau distributeur du canton de Boëme-Échelle. La population a augmenté de 750 hab. depuis 1999 (+21%).


Ruelle-sur-Touvre

(7 520 Ruellois, 1 066 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Charente dans la communauté d’agglomération du Grand Angoulême, 7 km ENE de la préfecture. La ville se tient de part et d’autre de la Touvre, en un site depuis longtemps utilisé pour des moulins et des forges, et qui reçut en 1751, à l’initiative de Montalembert, des hauts-fourneaux et une forge à canons. Ce vieux site transformé fabrique des missiles pour la marine dans un chantier de Naval Group ex-Direction des constructions navales, (850 sal.). Les autres principaux employeurs sont la papeterie-cartonnerie Alamigeon (30 sal.), la maçonnerie CFC (25 sal.), la société de conseil Amkey (230 sal.), un Intermarché (35 sal.). La ville a un collège et un lycée professionnel publics, et une université populaire depuis 1902. Le finage est longé au nord par la N141 à quatre voies (sans accès) et son finage déborde au SO au sud de la Touvre dans le quartier des Seguins. L’habitat a gagné au NE, notamment dans le quartier des Riffauds. Ruelle n’est «sur Touvre» que depuis 1986; la commune a eu 1 500 hab. en 1851, 4 000 en 1901 et sa population a crû jusqu’en 1975 (8 100 hab.); elle a perdu près de 1 200 hab. ensuite, mais est restée stable depuis 1999. Ruelle est le bureau distributeur du canton de Touvre-et-Braconne.


Saint-Michel

(3 330 Saint-Michaéliens, 246 ha) est une commune de la Charente dans la communauté d’agglomération du Grand Angoulême, à la limite SO de la ville entre le Charraux et les Eaux Claires. Son petit finage, qui touche à une courbe de la Charente au NO, au débouché des deux rivières, est traversée par la voie ferrée vers Cognac, et accueille la fabrique de gélatines alimentaires et industrielles Rousselot (100 sal.), créée en 1891 et traitant à l’origine des peaux d’animaux, passée au groupe néerlandais Sobel après avoir été à Elf, Atochem puis Sanofi. La commune a aussi une usine des cartons ondulés du groupe Thioll (ex-Otor-Dauphine, 65 sal.) et la Caisse régionale de Crédit Mutuel (100 sal.). Elle a au SE, entre l’ex-N10 (D910) et la nouvelle (N10, avec échangeur), un centre hospitalier, un institut de convalescence pour enfants et un collège public. Le centre ancien s’orne d’une église classée du 12e s. Saint-Michel avait seulement 500 hab. vers 1850 et n’a cessé de croitre jusqu’en 1982 (3 200 hab.); après une baisse, elle a repris 310 hab. depuis 1999.


Saint-Yrieix-sur-Charente

(7 540 Arétiens, 1 465 ha dont 213 de bois) est une commune de la communauté d’agglomération du Grand Angoulême, en banlieue NNO de la préfecture sur la rive droite de la Charente. Son territoire occupe la plus grande partie du lobe de méandre de la Charente au nord d’Angoulême, face au confluent de la Touvre. Toutefois, il laisse à Angoulême le faubourg de Saint-Cybard et le cimetière de Bardines au SE, rive droite. Il est traversé par la déviation de la N10 qui sert de rocade à la préfecture, ainsi que par les routes vers Cognac (N141) et La Rochelle par Saint-Jean-d’Angély (D939). Une grande base de loisirs profite d’une ancienne gravière de 25 ha dans la plaine de la Charente; camping.

La ville, dotée d’un lycée privé, est surtout d’habitat résidentiel, mais a reçu quelques ateliers dont les articles de papeterie de l’IPC (Industrie papetière de la Charente, 75 sal.), l’imprimerie Publifix (40 sal.); cars Robon (30 sal.), transports TransCourse (45 sal.), TRC (40 sal.), Grimaud (30 sal.), travaux publics Eurovia (75 sal.), installations thermiques Allard (40 sal.) et Hervé Thermique (35 sal.), peinture Chapuzet (30 sal.); négoces de fruits Esnault (30 sal.), de matériaux BMSO (20 sal.); publicité Mediapost (65 sal.); maison de retraite médicale Themis les Lis (35 sal.). Le nom a été précisé et allongé en 1922; la commune a eu 1 500 hab. vers 1900, 3 000 en 1960, et a continué à croître; elle a gagné 910 hab. depuis 1999.


Soyaux

(9 980 Sojaldiciens, 1 276 ha dont 414 de bois est un ancien chef-lieu de canton de la Charente dans la communauté d’agglomération du Grand Angoulême, en banlieue sud-est de la préfecture, sur le plateau dominant au sud la vallée de l’Anguienne, que traverse un grand viaduc routier. L’axe de la banlieue est donné par la route de Périgueux (D939); la rocade SE d’Angoulême (D1000) fait le tour de la ville. À leur croisement a grandi la zone d’activités Croix-Blanche-Maison-Rouge. Au nord la rocade a suscité la zone des Rochers; à l’est dans les bois s’isole le hameau d’Antornac. Par sa population, c’est la troisième ville de Charente, et la première de la périphérie d’Angoulême; elle est récompensée pour son fleurissement (3 fleurs). L’abandon d’un camp d’entraînement par l’armée a permis d’édifier l’un des grands ensembles d’habitation de l’agglomération, dit le Champ de Manœuvre, au NO, reconnu zone urbaine sensible (4 600 hab.). La commune avait 2 000 hab. en 1931; elle est passée à 3 000 en 1962, puis a bondi à 6 600 en 1962, 12 700 en 1975, son maximum, avant de perdre des habitants, dont 800 depuis 1999.

Soyaux a des collèges et un lycée publics, une clinique (300 sal.); institut médico-éducatif, établissement de convalescence (35 sal.), maison de retraite (30 sal.); espace culturel Matisse. Soyaux est surtout résidentielle mais a reçu un centre commercial avec hypermarché Carrefour (200 sal.) et des magasins spécialisés comme Conforama (40 sal.) et Jardiland (25 sal.); distribution pharmaceutique Cerp (30 sal.) et Alliance (20 sal.); comptabilité Experts Conseils (50 sal.); publicité Adrexo (120 sal.).