Communauté de communes de Charente Limousine

Charente Limousine (pays de la)

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intercommunalité de la Charente dont le siège est à Confolens. La plus étendue de Charente, elle associe les anciennes communautés de communes de Haute-Charente et du Confolentais et 4 autres communes, soit au total 60 communes; 37 000 hab., 143 500 ha. Outre Confolens, Terres-de-Haute-Charente et Chasseneuil-sur-Bonnieure ont plus de 2 000 hab.

Esse (520 Essois, 3 037 ha dont 307 de bois), dont le village est à 4 km NE de Confolens, occupe le plateau granitique entre Confolens et Saint-Germain, bordé à l’ouest par la Vienne et au nord par l’Issoire; au village, église romane, musée des Ostensions et de la religion populaire. Dans la commune se dispersent l’étang des Sèches, le domaine de cervidés de Longueville, le petit château Guyon (17e s.), le grand château classé de Villevert (19e s.), le menhir du Repaire (Pierre-Fixe).

Lessac (560 Lessacois, 3 414 ha dont 501 de bois), 7 km au nord de Confolens, est limitrophe de la Vienne et traversée par la Vienne. Au SE, elle inclut le hameau de Sainte-Radegonde, face à Saint-Germain, et le dolmen de Sainte-Madeleine sur l’île de ce nom. La D951 franchit la Vienne et dessine une grande courbe vers Confolens; grand bois des Vieilles Forêts (280 ha) à l’ouest, plusieurs étangs.

Abzac (490 Abzacais, 3 335 ha dont 568 de bois), 14 km au NNE de Confolens, est également limitrophe de la Vienne; château renaissance de Serre au nord du village, château de la Fayolle au SO (fin du 15e s., avec donjon du 13e et très remanié au 18e s.), ainsi que plusieurs anciennes tuileries classées. Au NE, hameau de Chardat et un étang avec petite base de loisirs; forêt de Monette au SE. La commune a perdu 70 hab. depuis 1999.

Oradour-Fanais (400 Radounos, 2 641 ha), à 18 km de Confolens, est à la limite de la Vienne et de la Haute-Vienne; église classée du 11e s; +50 hab. depuis 1999.

Brillac (670 Brillachons, 4 241 ha dont 544 de bois) est à 11 km NE de Confolens sur le plateau dominant l’Issoire, laquelle traverse le finage d’est en ouest et y reçoit la Marchadoine et la Courrière rive gauche. La commune a un village de vacances et une maison de retraite; une tour reste de l’ancien château; vieux pont sur l’Issoire. Le finage est limitrophe de la Haute-Vienne.

Lesterps (500 Lesterrois, 3 603 ha dont 316 de bois), 12 km à l’est de Confolens, dont le nom évoque un essart, a une grosse église à haut clocher-porche en granite, du 11e siècle, et des maisons anciennes; maison-musée du Patrimoine. Au sud, un parc de 7 éoliennes Vestas (14 MW) de 2011 est partagé avec Saulgond (groupe Ondulia). Le finage, traversé par la Courrière et la Marchadoine au NE, est limitrophe de la Haute-Vienne. La population a diminué de 120 hab. depuis 1999.

Saint-Christophe (350 Saint-Christophoriens, 2 365 ha dont 343 de bois), 19 km à l’est de Confolens, limitrophe de la Haute-Vienne, traversée par la Marchadaine au nord, a plusieurs étangs et hameaux dans un paysage bocager.

Montrollet (310 Montrolletois, 2 222 ha dont 784 de bois), 24 km ESE de Confolens, aux sources de la Marchadaine, est également une commune du massif ancien, limitrophe de la Haute-Vienne et d’habitat dispersé avec nombreux bois et étangs; le relief monte à 366 m au Rocher aux Oiseaux (NE de Montrollet).

Brigueuil (1 100 Brigueuillois, 4 707 ha dont 1 397 de bois), 22 km ESE de Confolens, fut un village fortifié, et un chef-lieu de canton jusqu’en 1880. Il reste à ce «village de charme» deux portes, une tour ronde, la base d’un donjon carré et des maisons anciennes; fabrique d’appareils de contrôle Micro Contrôle (100 sal.); papeterie-cartonnerie Artedist (50 sal). La population communale a beaucoup diminué depuis les 2 200 hab. de 1820-1830, mais semble manifester une très légère reprise depuis 1980 et a gagné 60 hab. après 1999. Le finage est à la limite du département et englobe à l’est la forêt de Brigueil, aux nombreux étangs.

Saulgond (530 hab., 2 736 ha dont 229 de bois), 13 km SE de Confolens, a un paysage très bocager mais moins boisé que les précédentes; au nord, trois des sept éoliennes du parc partagé avec Lesterps; +70 hab. depuis 1999.

Saint-Maurice-des-Lions (910 Saint-Mauriçois, 5 008 ha dont 406 de bois), 7 km SE de Confolens, a son village sur la D948 et un habitat très dispersé dans un vaste finage traversé par le Goire, qui atteint la Vienne à Confolens; briqueterie Terreal (30 sal.).

Ansac-sur-Vienne (860 Ansacois, 3 079 ha dont 800 de bois), juste au sud de Confolens sur la rive gauche de la Vienne, complète la petite agglomération; transports Belair (30 sal.), vélorail et D951.

Manot (570 Manotais, 2 034 ha dont 403 de bois), 10 km en amont de Confolens sur la rive gauche de la Vienne, a un beau portail d’église romane; village de vacances, vélorail.

Ambernac (370 Ambernacois 3 005 ha dont 793 de bois), 15 km au SO de Confolens, est traversée par la haute Charente, que rejoint le Brailloux. Le finage s’étend sur les terrains sédimentaires de bordure du Massif Central; on y a exploité jadis un peu de plomb argentifère à la limite du massif ancien; château de Praisnaud (18e s.). La population a baissé de 60 hab. depuis 1999.

Saint-Laurent-de-Céris (790 Saint-Laurentais, 2 989 ha dont 603 ha) est à 22 km SO de Confolens; agencement de magasins Dutrieux (35 sal.).

Le Vieux-Cérier (140 Vixérois, 965 ha), 25 km OSO de Confolens, est au bord de l’Argent; une longue queue au nord atteint la vallée de l’Or.

Le Grand-Madieu (180 Madieusains, 840 ha dont 181 de bois), 25 km SO de Confolens, a une église du 12e s. et, tout au sud, un ancien viaduc ferroviaire à la traversée de la Sonnette.

Parzac (140 Parzacois, 1 138 ha dont 217 de bois), 28 km SO de Confolens, est dans un vallon affluent de la Sonnette, qui traverse le sud du finage et que domine le hameau de Tierse.

Beaulieu-sur-Sonnette (220 Belusois, 1 029 ha dont 313 de bois), 31 km SO de Confolens, est sur le versant droit de la Sonnette.

Turgon (90 Turgonnais, 726 ha dont 201 de bois) est sur le plateau, 29 km OSO de Confolens.

Chassiecq (150 Chassiecquois, 1 306 ha), 32 km OSO de Confolens, n’a qu’un petit village de plateau; à l’ouest, le hameau de Biarge est plus étoffé.

Champagne-Mouton (910 Champenois, 2 259 ha dont 668 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 25 km à l’ouest de Confolens. Le village est sur la rive gauche de la vallée encaissée de l’Argent, qui conflue un peu en aval avec l’Or et forme ainsi l’Argent-Or (ou Argentor); un collège public, commerces et services, un atelier de serrurerie (La Croisée, 100 sal.) et emballages en bois (ST Bois, 25 sal.); beau portail d’église, châteaux du 16e et du 17e s. (Juyers). La population communale fluctue un peu mais à peu près au même niveau depuis 1960; elle avait atteint 1 300 hab. en 1851, 1 500 en 1906; elle a baissé de 90 hab. depuis 1999. Les environs sont dans l’aire des Brandes, sur l’argile à silex.

Vieux-Ruffec (110 Vieux-Ruffecois, 1 275 ha dont 418 de bois) est à 4 km NO de Champagne-Mouton, sans village.

Le Bouchage (160 Boucharants, 1 643 ha dont 359 de bois), 26 km ONO de Confolens, est sans vrai village; son finage, traversé par la Lizonne, est à la limite de la Vienne.

Benest (330 Benestois, 2 110 ha dont 312 de bois), 20 km ONO de Confolens est également limitrophe de la Vienne. La Charente, dont la vallée est dominée par les châteaux de la Borderie et d’Ordières (14e-15e s.), traverse le finage au nord-est. Le village a des restes de tourelles d’un ancien prieuré, une église à tour romane. Il eut son temps de célébrité dans la fabrication des ponnes, cuves de terre cuite où se faisaient les lessives et qui ne servent plus que de bacs à fleurs. La commune a perdu 60 hab. depuis 1999.

Saint-Coutant (220 Saint-Coutantais, 1 940 ha dont 513 de bois), 20 km à l’ouest de Confolens, est à la source de l’Or et traversée par la D740, au bord de laquelle le minuscule Bourg Neuf abrite la mairie; au NO, il ne reste guère que l’église (13e s.) du village ancien.

Alloue (510 Allousiens, 4 654 ha dont 775 de bois) est 14 km à l’ouest de Confolens. Le village est sur la rive droite de la Charente. la commune est surtout connue par le domaine de la Vergne, au bord de la Charente un peu au sud du village, légué par l’actrice Maria Casarès et devenu une Maison des Comédiens, ou Maison Maria Casarès, avec expositions et festival de théâtre en juillet; beau portail de l’église romane issue d’un prieuré; château du Pavillon (17e s.). À l’est, la commune touche au massif ancien, qui porte le bois des Signes; on y a exploité jadis un peu de plomb argentifère, et même d’or. La commune a 60 hab. de moins qu’en 1999.

Pleuville (360 Pleuvillois, 3 363 ha dont 582 de bois), 18 km NO de Confolens, dessine une avancée dans le département de la Vienne, qui l’entoure sur trois côtés et dont la D148 traverse tout au nord le finage. Au sud, le Transon est un affluent de droite de la Charente, au bord duquel se tient le château de Gorce; nombreux étangs à l’est, aux abords du massif ancien.

Épenède (200 Épenédois, 1 562 ha), 13 km NO de Confolens, a une église du 12e s. et touche aussi à la limite départementale au NE; le Transon fixe la limite SO du finage.

Hiesse (250 Hiessois, 2 475 ha dont 323 de bois), 9 km NO de Confolens, est au bord du Clain. Le finage, qui touche au nord à la limite de la Vienne, est limité à l’est par la D948 tandis que la D740 joue avec la limite méridionale; à l’ouest, parc animalier de l’Age Vieille.

Chasseneuil-sur-Bonnieure est le principal bourg au sud-ouest de la Charente Limousine.

Deux communes voisines forment la pointe occidentale du territoire intercommunal, Les Pins (480 Pinusiens, 2 106 ha dont 684 de bois) et Saint-Mary (350 Mariussois, 2 186 ha dont 872 de bois), au nord et au sud de la Bonnieure, la première contenant le bois de Bel-Air, la seconde la forêt de Quatre-Vaux. La population des Pins a augmenté de 70 hab. depuis 1999, celle de Saint-Mary a peu changé.

Lussac (300 Lussacais, 1 170 ha dont 227 de bois) est à 5 km NNE de Chasseneuil, au passage de la D951.

Saint-Claud (1 080 Saint-Claudais, 2 675 ha dont 575 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 23 km au SO de Confolens, 9 km NNE de Chasseneuil sur le plateau au-dessus de la vallée du Son; église fortifiée, avec une crypte du 15e s.; centre d’aide par le travail de l’Adapei, charpentes ABC (20 sal.), meunerie Centre Atlantique (25 sal.). La D951 traverse le finage à l’est du bourg. La commune a eu plus de 2 000 hab. dans la première moitié du 19e s., 1 800 en 1900; elle est au niveau actuel depuis 1950.

Nieuil (950 hab., 2 390 ha dont 530 de bois) est à 3 km SE de Saint-Claud, 9 km NE de Chasseneuil. Au SE, la N141 passe par le hameau de Fontafie, qui fut avec Roumazières l’un des premiers sites d’extraction de l’argile pour les tuileries. Nieuil a un grand château récent (19e s.) néorenaissance au bord du Son, transformé en hôtellerie de luxe, sur le site d’un ancien pavillon de chasse royal du 16e s.

Suaux (410 hab., 1 193 ha dont 1958 de bois), 6 km NE de Chasseneuil, est sur la D141. Le finage est bordé au sud par la vallée de la Bonnieure, et traversé par la voie ferrée Angoulême-Limoges; vestiges gallo-romains au SE au-dessus de la Bonnieure; +50 hab. depuis 1999.

Cherves-Châtelars (410 hab., 3 068 ha dont 618 de bois), 9 km à l’est de Chasseneuil et également en limite de massif ancien, a un lac de barrage de 12 ha dans la vallée de la Croutelle, affluent de la Bonnieure. Au village, une église romane à coupole; au hameau du Châtelars, perché aux abords du confluent, château du 15e s. à tours en poivrière; la scierie Joslet occupe une cinquantaine de personnes et a un autre atelier à Chasseneuil-sur-Bonnieure. La population a diminué de 40 hab. depuis 1999.

Vitrac-Saint-Vincent (530 hab., 2 207 ha dont 473 de bois), 5 km SE de Chasseneuil, est dans la vallée du Rivallon, qui rejoint la Bonnieure juste en aval de Chasseneuil.

Montembœuf (680 Montembelviens, 1 605 ha dont 302 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 11 km ESE de Chasseneuil et 19 km à l’est de La Rochefoucauld, 41 km ENE d’Angoulême, au bord même du massif ancien. Le village est un peu isolé, sur une butte à 270 m, mais doté d’un collège public et d’un village de vacances; les Pépinières charentaises emploient 95 personnes. Le finage est creusé par les têtes du Rivallon à l’ouest, de la Croutelle au NE. La commune a dépassé 1 300 hab. entre 1865 et 1880 et sa population était déjà tombée à 900 hab. en 1936; elle décline encore un peu.

Mazerolles (320 Mazerollais, 1 745 ha dont 537 de bois) est à 13 km SE de Chasseneuil sur le plateau, près de la source de la Bellonne qui est un peu au sud sous le hameau de l’Arbre; au nord, hameau de Puyponchet.

Le Lindois (350 hab., 1 795 ha dont 443 de bois) est à 16 km SE de Chasseneuil sur le plateau; église à mur-pignon du 14e s., classée; étangs, base de loisirs et camping.

Roussines (280 Roussins, 1 608 ha dont 511 de bois), 30 km SE de Chasseneuil, la commune la plus méridionale de la Charente Limousine, est bordée à l’est par la vallée encaissée de la Tardoire, qui fixe la limite départementale; la commune est à la fois limitrophe de la Haute-Vienne et de la Dordogne.

Dans la partie sud-est de la Charente Limousine, les deux communes voisines de Chabanais et Exideuil se partagent les fonctions de services.

Chabanais (1 740 Chabanois, 1 501 ha) est un ancien chef-lieu de canton à 19 km SSE de Confolens sur la rive gauche de la Vienne, à 60 km NE d’Angoulême sur la D941, et à 48 km à l’ouest de Limoges. La commune est dotée d’un collège public et, au NE, de l’arboretum du Chêne-Vert; supermarché U (40 sal.), appareillages électriques Legrand (130 sal.), ingénierie Proj’Elect (20 sal.), camping sur la rive droite. La voie ferrée d’Angoulême à Limoges passe dans le bourg. La voie rapide N141 traverse le finage au sud mais sans accès. Le Graine coule au sud et rejoint la Vienne au village, juste en aval. La commune a connu son maximum de population en 1968-1975, avec 2 440 hab.; sa population baisse depuis; elle a perdu 260 hab. depuis 1999.

Exideuil (1 050 Exideuillais, 2 056 ha dont 313 de bois), à 17 km SSE de Confolens, sur la rive gauche de la Vienne en aval de Chabanais, est un petit site industriel, où résistent deux papeteries-cartonneries spécialisées dans le carton ondulé: Lamirande (220 sal., au groupe espagnol Saica, Cellulose d’Aragon) et SFFP devenue Safpo (Société ouvrière française des papiers ondulés), qui emploie 200 personnes (groupe alsacien Rossmann); de petits ateliers de coffrets et boîtes en carton se sont installés auprès. Exideuil est sur la voie ferrée d’Angoulême à Limoges et fait aussi du commerce des viandes. Le village a un château du 17e s. et une église priorale du 12e s., et propose à la Pentecôte un festival des chants et musiques du monde. Au sud passe la N141. De l’autre côté de la Vienne, hameau de Coldebouye et camping. La population est stable; elle atteignait 1 400 hab. vers 1900.

Chirac (770 Chiracois, 3 433 ha dont 524 de bois) est à 4 km NNE d’Exideuil. Son finage est bordé par la Vienne à l’ouest, et atteint sa rive droite au SE entre Exideuil et Chabanais; chapelle classée du 14e au cimetière, château de l’Age (16e) à l’ouest au-dessus de la Vienne.

Chabrac (570 hab., 2 240 ha) est à 7 km au nord de Chabanais, 12 km SE de Confolens sur la D948; la commune a gagné 100 hab. depuis 1999.

Étagnac (990 Étagnacois, 2 923 ha dont 640 de bois), 6 km ENE de Chabanais,17 km SE de Confolens, s’orne de l’étang de la Féculerie, avec base de loisirs et modélisme, et du château de Rochebrune, une ancienne forteresse à douves, avec des remaniements renaissance. La commune est limitrophe de la Haute-Vienne, touchant au SE au bourg limousin de Saillat et, au sud, à la Vienne; scierie et fabrique d’emballages en bois Destampes (85 sal.), transports Lachèze (30 sal.) et Bouyat (25 sal.). La voie rapide N141 traverse le finage au sud et offre deux échangeurs avec la D941, qui passe plus près du village. Étagnac a eu 1 600 hab. en 1851 mais sa population est à peu près stabilisée depuis 1960.

Chassenon (900 Chassenonais, 2 348 ha dont 467 de bois), 5 km au SE de Chabanais, est sur le site de l’ancienne Cassinomagus, le marché aux chênes, assorti d’un sanctuaire gallo-romain du 2e siècle; il en reste des thermes, bien dégagés, et des éléments de théâtre et de temple; les constructions utilisent une pierre noire, sorte de brèche issue de la transformation des roches du socle sous l’impact d’une météorite géante. Celle-ci est tombée au jurassique (il y a 170 à 200 millions d’années). Le cratère, effacé depuis par l’érosion, devait avoir une dizaine de kilomètres de diamètre. Une exposition permanente sur le sujet se tient à Rochechouart (Haute-Vienne) dont l’emplacement est inclus dans le cratère, comme celui de Chassenon. Le finage, limitrophe de la Haute-Vienne, est bordé au sud par la vallée de la Graine.

Pressignac (370 Pressignacois, 2 815 ha dont 797 de bois), dont le village est à 6 km SSE de Chabanais et dont le finage est également limitrophe de la Haute-Vienne, dispose au sud-ouest de la rive droite du lac de barrage de Lavaud sur la Charente, aménagée en plages; base pour voiliers, camping et village de vacances. Le lac s’étend sur 225 ha. Au sud-est, le hameau de Valette a été retenu comme point d’impact probable de la météorite de Chassenon-Rochechouart. La population a diminué de 90 hab. depuis 1999.

Saint-Quentin-sur-Charente (210 hab., 1 439 ha dont 231 de bois), 7 km au sud d’Exideuil, est sur le versant droit de la Charente; au SE a été édifié sur celle-ci en 1989 le barrage de Lavaud, en terre, de 15 m de haut, qui retient 10 Mm3 sous un plan d’eau de 225 ha, mais dont une petite partie seulement est dans la commune.

Verneuil (100 Verneuillois, 770 ha), 14 km au sud de Chabanais, limitrophe de la Haute-Vienne, toucha au nord au lac de Lavaud.

Sauvagnac (60 hab., 724 ha dont 212 de bois) est un tout petit village à 18 km SSO de Chabanais, aussi en limite de département.

Massignac (400 hab., 2 393 ha dont 367 de bois), 14 km SSO de Chabanais, touche au SE à la Haute-Vienne; la Moulde y est barrée par une série de quatre étangs de barrage, trois en amont au SO, un en aval qui est la partie amont du grand lac de Mas Chaban; parc de loisirs au nord, dolmen de Thauzac à l’ouest, château des Étangs au sud avec hôtellerie, village de vacances au sud.

Lésignac-Durand (190 hab., 1 974 ha dont 243 de bois), 11 km SSO d’Exideuil, contient la plus grande partie du lac de barrage du Mas Chaban sur la Moulde (180 ha, mis en eau en 2000) et son observatoire ornithologique; château de la Redortière au SO. À l’est, la commune atteint le plan d’eau de Lavaud. Le lac du Mas Chaban, qui peut contenir 14 Mm3 (dont 12,7 utiles) derrière une digue de 22 m, a été muni d’un déstratificateur qui brasse les eaux afin d’homogénéiser leur température et leur oxygénation et d’éviter un excès de soutirage d’eau froide déversée dans le fleuve, ou un risque d’eutrophisation.

Mouzon (140 Mouzonnais, 1 062 ha) est 12 km SSO d’Exideuil, à l’ouest de Lésignac.


Chasseneuil-sur-Bonnieure

(3 320 Chasseneuillais, 3 334 ha dont 697 de bois) est une commune de la Charente, 32 km au NE d’Angoulême dans la Charente Limousine, sur la N141 et la voie ferrée d’Angoulême à Limoges; gare. Le bourg a un collège public, un château du 17e siècle. Sur le plateau à l’orée de la forêt de Chasseneuil (270 ha), à l’ouest du bourg, un mémorial de la Résistance abrite plus de 2 000 sépultures.

La petite ville a des ateliers et des négoces; panneaux de bois Toubois (90 sal.), scierie et industrie du bois (Joslet, 50 sal.), sièges Dumaine (20 sal.); briqueterie Terreal (30 sal.), réseaux électriques Allez (45 sal.); un magasin Intermarché (35 sal.), jardinerie Monplaisir (45 sal.); négoces d’appareils sanitaires (PB & M Aquitaine) et de matériel de bricolage avec le siège de la société Desvaux-Weldom, 120 emplois. Le nom de la commune a été précisé et donc allongé en 1962; sa population s’est tenue entre 2 200 et 2 500 hab. de 1850 à 1950 puis a un peu augmenté, culminant à 2 900 en 1982; après un fléchissement, elle a repris 200 hab. depuis 1999. La ville est le bureau distributeur du canton de Charente-Bonnieure.


Confolens

(2 870 Confolentais, 1 896 ha) est une sous-préfecture du département de la Charente, 65 km au NE de la préfecture sur l’éperon de confluence de la Vienne et du Goire, qui lui vaut son nom. La ville est située sur le socle ancien, très près de sa bordure, et fut ainsi un centre d’échanges dans une situation très caractéristique. Devenue chef-lieu de comté, à peu près à égale distance de Limoges, Poitiers et Angoulême, elle fut très active dans les foires, puis dans la tannerie. Mais, située un peu à l’écart des grands axes, et dans l’angle mort des trois métropoles, elle n’a pas ensuite renouvelé ses activités.

Son centre a conservé une allure médiévale, avec maisons anciennes et ruelles, le donjon carré et la porte du château (12e-13e s.); église à portail gothique, chapelle d’un ancien établissement des hospitaliers, hôtel de ville dans un bel hôtel du 17e s. Sur la Vienne, le Vieux Pont a été sans cesse remanié depuis le 14e siècle mais conserve une silhouette basse et trapue; il mène au quartier de rive gauche, Saint-Barthélemy, également riche en maisons anciennes et hôtels bourgeois, autour d’une église romane; un pont de 1849 à larges arches double le Vieux pont en amont; dans la vallée du Goire, un moulin à huile a été rénové. La ville a acquis une renommée grâce au Festival international des musiques et danses du monde, qui se tient à la mi-aôut depuis 1958.

Confolens a un hôpital, un lycée polyvalent public, un collège public et un privé, un institut médico-éducatif, un Intermarché (45 sal.). Deux usines: appareillages électriques Legrand (190 sal.), en extension de la base limousine de la firme; fonderie d’aluminium et bronze Socometa (Confolentaise de métallurgie, 70 sal.); viandes Demont (50 sal.), reliure et façonnage de catalogues, surtout de tissus (Raimbault, 35 sal.); transports Géron (35 sal.). Confolens reste l’une des très petites sous-préfectures de France et la commune n’a jamais dépassé 3 200 hab., oscillant autour des 3 000 depuis près de deux siècles. Elle a perdu 290 hab. depuis 1999.

Confolens a fusionné en 2016 avec Saint-Germain-de-Confolens (70 Saint-Germinotis, 467 ha), 5 km en aval de Confolens, «village de charme» juché sur le promontoire de confluence de la Vienne et de l’Issoire, dont les plans d’eau sont élargis par le barrage de Jousseau à Millac (Vienne). Le village porte les ruines de l’ancien château, dont deux grosses tours rondes; son église romane fut la chapelle du château. On voit aussi des restes de tanneries et de maisons anciennes à colombage, comme la maison du Sabotier; un dolmen sur la rive gauche. Un barrage sur l’Issoire procure un vaste plan d’eau, partagé avec Esse.

Confolens est le siège de la communauté de communes de la Charente Limousine: 64 communes, 37 000 hab., 143 500 ha, et le bureau distributeur du nouveau canton Charente-Vienne. L’arrondissement a 72 100 hab., 150 communes.


Terres-de-Haute-Charente

(4 110 hab., 8 662 ha dont 1 455 dde bois) est une commune nouvelle, créée en 2019 dans la communauté de Charente Limousine. Elle réunit quatre communes à Roumazières-Loubert (2 540 Roumaziérois, 4 659 ha dont 1 018 de bois) qui est à 20 km SSO de Confolens, 45 km au NE d’Angoulême. La commune s’était déjà étendue par une suite de fusions. Elle se situe au contact du massif ancien et des terrains sédimentaires. Elle est traversée par la Charente, à un endroit où celle-ci s’approche de la Vienne à moins de 3 km. Roumazières est au sud du finage, à l’ouest de la Charente; Loubert au nord, à l’est du fleuve. Celle-ci fut d’abord Loubert; puis en 1961 Loubert-Madieu, mais Madieu avait été absorbée dès 1845; peuplée de 1 600 hab., elle s’est agrandie en 1970 de Chantrezac (320 hab.) qui est au nord-ouest, au bord de la Charente face au hameau de Villars, passant à 1 600 hab. et fusionnant avec Roumazières (1 100 hab.) également en 1970, doublant presque sa population, et prenant alors le nom de Roumazières-Loubert.

Elle bénéficie de la N141 et de la voie ferrée d’Angoulême à Limoges, à l’endroit de la bifurcation qui menait à Confolens. Aux Quatre-Vents, où passe la route et où se trouve la gare, deux grosses tuileries exploitent les argiles du Lias au bord même du socle ancien: Terreal, ex-TBF et jadis Tuiles Lambert, y emploie 590 personnes; Monier (ex-Lafarge-Couverture) y occupe 250 salariés. La petite agglomération a des allures de cité ouvrière, inhabituelles en Charente limousine; elle s’étend au nord-ouest dans les lotissements de la Pièce de l’Étang et du Petit Madieu. La mairie est à la Pièce de l’Étang. Mais l’emploi se resserre et la commune perd des habitants, et encore 290 hab. depuis 1999.

Elle conserve cependant un collège public, deux supermarchés Intermarché (40 sal.) et Coop (25 sal.); maison de retraite médicale Rouma-Geront (30 sal.): son avenir est en partie celui d’un centre local de services. Un vélorail a été ouvert de Roumazières à Confolens, empruntant le viaduc de Laplaud. Juste au sud de Roumazières, deux étangs partagent une base de loisirs. Au sud-est de la commune, dominant la vallée encaissée de la Charente, le château de Peyras montre un beau mobilier du 15e s.; fêtes historiques annuelles. Le château de Chambes est au bord de la Charente, proche de Loubert, dont le village est minuscule.

Genouillac (620 Genouillacois, 1 459 ha), à 13 km ENE de Chasseneuil, est traversée par la Bonnieure et engagée dans le massif ancien. Au NO, le quartier des Jarriges est longé par la voie ferrée Angoulême-Limoges et proche de la N141; ateliers de tonnellerie, charpentes CBST (45 sal.), carrière de calcaires et diorites (25 sal.), gros élevage de moutons à Beauregard.

Mazières (110 hab., 587 ha), 12 km ENE de Chasseneuil, est traversée par la Bonnieure et comprend au nord le hameau de Chichiat; camping.

Suris (260 Surisiens, 1 108 ha) est au confluent de la Charente et de la Moulde, 6 km SO d’Exideuil; fabrique de meubles Delias (130 sal.).

La Péruse (580 Pérusois, 852 ha) 6 km à l’ouest d’Exideuil, 18 km SSO de Confolens, a une entreprise de carrières des Calcaires et diorites du Moulin du Roc (60 sal.), proche des usines de Roumazières-Loubert, et une maison familiale rurale. La N141 traverse le finage au nord du village très étiré; la Charente le borde au sud et à l’ouest.