Communauté d’agglomération Royan Atlantique

Royan Atlantique

'

Highslide JS

communauté d’agglomération de la Charente-Maritime (34 communes et 81 900 hab., 60 400 ha). En dépit de la révision des limites d’arrondissements, elle relève de celui de Rochefort pour la partie occidentale, de celui de Saintes pour la partie orientale. Ont plus de 2 000 hab. Royan, le siège, Arvert, Breuillet, Cozes, Étaules, Médis, Meschers-sur-Gironde, Saint-Georges-de-Didonne, Saint-Palais-sur-Mer, Saint-Sulpice-de-Royan, Saujon, Semussac, La Tremblade, Vaux-sur-Mer. En 2018, on peut y ajouter Les Mathes.

Cinq communes de moins de 2 000 hab. sont dans la presqu’île d’Arvert, entre la Gironde et la Seudre, au nord-ouest de la communauté.

Saint-Augustin (1 370 Saint-Augustiniens, 1 883 ha dont 850 de bois), 11 km au NO de Royan, est une commune enclavée, sans accès au littoral; son territoire est occupé au nord par un marais drainé et cultivé, tandis que la partie méridionale est dans les dunes boisées qui longent la Gironde. Tout l’habitat est au pied des dunes à l’est, en trois ensemble continus, le Bourg au NO avec cinq campings, un petit étang et la route vers les plages à travers les dunes; Charosson au centre (mairie, un camping), le Breuil au SE (un camping); maison de retraite (60 sal.); +500 hab. depuis 1999 (+57%).

Chaillevette (1 570 Chaillevetons, 1 003 ha dont 160 de bois) est à 15 km NNO de Royan, au bord même du marais de Seudre, avec un habitat très étalé; le château de la Petite Garenne y abrite une secte (Office culturel de Cluny); +460 hab. depuis 1999 (+58%).

Mornac-sur-Seudre (850 Mornaçons, 950 ha) 12 km au nord de Royan au bord du marais; inscrite parmi les «plus beaux villages de France» et les «villages de charme», la commune a une église en partie romane, avec un clocher à base elliptique, une halle ancienne, un château du 17e s., un petit temple protestant. De l’autre côté d’un petit golfe de marais au SE, hameau de Plordonnier; un camping; +200 hab. depuis 1999.

L’Éguille (910 Éguillais, 549 ha), 11 km NNE de Royan, occupe une presqu’île du marais de Seudre, entre chenal du Limon au sud et chenal de Dercie au nord, mais traversée par la route de Royan à Rochefort (D733); ancien port, château ruiné du 17e s. avec beau pigeonnier; +130 hab. depuis 1999.

L’arrondissement de Saintes comprend la partie orientale de Royan-Atlantique. Saujon, Médis, Semussac et Cozes en sont les communes les plus peuplées.

Un petit groupe de communes, vers l’intérieur, est proche de Saujon.

Sablonceaux (1 440 Sablonçonnais, 2 209 ha dont 217 de bois) est à 6 km au NNE de Saujon. Le petit village est accompagné, 800 m à l’est, par la haute silhouette de l’abbaye Notre-Dame, fondée en 1136; elle conserve des bâtiments du 13e s. et ultérieurs, avec de grandes coupoles sur la nef de l’église; en partie restaurée après 1966, elle abrite une communauté monastique du Chemin neuf, qui propose céramiques, biscuits et spectacles «son et lumière». Le dolmen de la Pierre Levée est au SO de la commune. Au SE, le gros hameau de Toulon est proche de Saujon. Des vignes sont cultivées au nord du finage (140 ha). La population (730 hab. en 1975) est en croissance et a gagné 410 hab. depuis 1999 (+40%).

Saint-Romain-de-Benet (1 730 Saint-Rominois, 3 278 ha dont 174 de bois), 7 km ENE de Saujon, a une église romane, restaurée au 19e s., issue d’un prieuré de Sablonceaux; butte du «Camp de César» à l’ouest, avec témoignages archéologiques; tour de Pirelongue au sud du bourg dans le bois de la Tour; un musée des alambics est ouvert à la distillerie Brillouet sous Pirelongue — la commune a 120 ha de vignes. La N150 et la voie ferrée vers Royan traversent le finage; hameau et butte de Vouillac au NO, hameau de Villeneuve à l’est, plusieurs autres au sud, dont Griffarin et Sauvajou. La population de la commune croît aussi un peu depuis 1975 (1 060 hab.), gagnant 330 hab. depuis 1999, mais elle fut de 1 850 hab. en 1851.

Corme-Écluse (1 130 Cormillons, 1 749 ha), 17 km ENE de Royan, 7 km SE de Saujon, a une église à façade saintongeaise et beau portail. La Seudre coule au nord du finage; +360 hab. depuis 1999 (+46%).

Le Chay (780 Chaytais, 1 201 ha) est à 12 km ENE de Royan, juste au SE de Saujon; 60 ha de vignes; +200 hab. depuis 1999.

Grézac (930 hab., 2 006 ha), 16 km à l’est de Royan, 3 km NNO de Cozes, a 150 ha de vignes et a gagné 330 hab. depuis 1999 (+55%).

Plus liées au littoral sont les communes les plus méridionales de la communauté.

Talmont-sur-Gironde (100 Talmonais, 444 ha), sur une très petite presqu’île de la rive de la Gironde à 16 km SE de Royan, est un des «plus beaux villages de France» et «village de charme», connu pour son église romane, d’origine bénédictine, perchée sur un rocher menacé par les eaux. Le petit village, Talmont tout court jusqu’en 1996, est une création du 13e s., qui a conservé quelques restes de remparts; ses ruelles donnent sur une petite conche abritée; musée historique du site. Au nord, l’étroit finage est occupé par le marais de la Cabane.

Arces (750 Arcillons, 2 174 ha), 18 km ESE de Royan entre Cozes et Talmont, s’appuie sur de basses collines; 60 ha de vignes; +180 hab. depuis 1999.

Épargnes (860 Épargnais., 2 340 ha dont 377 de bois), 24 km ESE de Royan, 6 km au SE de Cozes, cultive 400 ha de vignes. La D730 traverse le finage au NE; +110 hab. depuis 1999.

Barzan (480 Barzanais, 807 ha dont 143 de vignes), 21 km SE de Royan au SE de Talmont, dispose d’une plage (Chant-Dorat) et d’une corniche rocheuse; au NO du village non loin de Talmont, le site archéologique du Fâ vient de la cité romaine Novioregum; le nom est issu d’un fanum (temple) romain; théâtre antique au pied d’un moulin, thermes, fondations d’une grande villa, musée archéologique; deux maisons de retraite (25 sal. chacune), deux campings, 150 ha de vignes; +50 hab. depuis 1999.

Chenac-Saint-Seurin-d’Uzet (600 Chenacais, 2 023 ha dont 288 de bois) 25 km SE de Royan associe le village de Chenac à l’intérieur des terres sur le relief vers 55 m, et Saint-Seurin-d’Uzet sur le rivage (château). La fusion est de 1965. La commune marque plus nettement que Barzan le début du vignoble de rive droite de la Gironde, avec 370 ha de vignes. Au NO, le hameau et le port des Monards, partagés avec Barzan, sont au débouché de petites rivières, le Rambaud et le Chauvignon, qui ont dégagé une petite plaine à marais drainés. La commune a plusieurs fermes aquacoles et revendique le titre de capitale du caviar d’Aquitaine.

Mortagne-sur-Gironde (920 Mortagnais, 1 887 ha dont 248 de bois et 235 de vignes), 28 km SE de Royan près du rivage mais sur le relief vers 45 m, est un «village de charme»; deux campings. Des polders s’étalent au pied, laissant place toutefois à un port de plaisance de 205 places (la Rive); au SE sur le coteau, un ermitage monolithe daterait du 2e siècle. Au nord, des vignes et une partie de la forêt de Valleret, traversée par la D730. La commune a 60 hab. de moins qu’en 1999.

Boutenac-Touvent (230 Boutenacais, 311 ha) est au NE de Mortagne, 26 km SE de Royan, divisé en deux villages: Touvent sur la D730 au croisement de la D6 qui mène à Mortagne; Boutenac dans les collines au SE; 100 ha de vignes. Le nom était seulement Boutenac jusqu’en 1972, mais Touvent avait mieux profité de la route et la mairie s’y est déplacée.

Brie-sous-Mortagne (240 Briauds, 722 ha), au NE de Mortagne, 29 km SE de Royan sur la route de Bordeaux (D730), est une commune de l’intérieur mais abrite une fabrique de filets de pêche (Roudier, 35 sal.); quelques bois au nord.

Floirac (380 Floiracais, 1 602 ha dont 225 de bois), à 32 km SE de Royan à l’est de Mortagne, a un finage très allongé et contrasté. Le village éponyme est réduit à quelques maisons dans les collines. L’habitat principal est un peu au sud à Mageloup sur la D145, avec quelques vignes; au SO s’étalent des polders; vers le nord, le finage s’étire sur le plateau que traverse la D730, et porte de petits hameaux; 200 ha de vignes. Floirac avait 300 hb. en 1999; mais elle s’est agrandie en 2018 en susionnant avec Saint-Romain-sur-Gironde (60 Saint-Rominais, 316 ha), 33 km SE de Royan au SE de Mortagne, dont le village est au pied du coteau de Gironde, et dont le finage mord à peine sur le relief, l’essentiel étant dans les polders du Banc de Saint-Seurin. Le nom fut longtemps Saint-Romain-de-Beaumont. Sa forme actuelle est de 1956.


Arvert

(3 490 Arvertons, 2 622 ha) est une commune de la Charente-Maritime (Royan-Atlantique), 4 km au SE de La Tremblade. Le bourg est dans la petite plaine entre marais et forêt, mais le finage va au nord jusqu’à la Seudre dans un ensemble de parcs à huîtres; supermarché Coop (70 sal.) et magasins; établissement pour handicapés (centre d’aide par le travail) avec institut médico-éducatif de l’OIDR (50 sal.), maison de retraite Orpea (30 sal.); train touristique, trois campings. La D14 à quatre voies longe les marais au nord; hameau de Dirée à l’ouest. La commune a eu près de 2 800 hab. en 1866 et s’est dépeuplée ensuite, jusqu’à moins de 2 000 dans les années 1930. Depuis, la population augmente continûment, sans excès: Arvert n’est pas une station balnéaire et a relativement peu de résidences secondaires (230, contre 1 200 principales). Elle a gagné 530 hab. depuis 1999. La presqu’île d’Arvert est le nom donné à la contrée située entre les marais de la Seudre et la Gironde, ou du moins à son extrémité occidentale.


Breuillet

(2 910 Brévilletiens, 1 999 ha dont 398 de bois) est une commune de la Charente-Maritime (Royan-Atlantique), 9 km au NO de Royan, traversée par la D14. Son territoire a une étroite ouverture au nord, entre Chaillevette et Mornac, sur les parcs à huîtres de la Seudre; les marais de Saint-Augustin bordent le finage au sud-ouest, mettant un peu à part le hameau méridional de Taupignac. Elle n’avait que 850 hab. en 1962, moins de 1 100 en 1975, mais a été entraînée par la croissance de Royan; église romane saintongeaise, une maison de retraite (Orpea, 30 sal.), quatre campings; +680 hab. depuis 1999 (+30%).


Cozes

(2 180 Cozillons, 1 656 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Charente-Maritime dans l’arrondissement de Saintes (Royan-Atlantique), 17 km ESE de Royan, sur la route et la voie ferrée de Bordeaux, à 8 km de l’estuaire; un collège public et un privé, quelques petites entreprises, supermarché Coop (35 sal.), ambulances Fauconnet (45 sal.), travaux publics Albert (25 sal.), et maison de retraite Jardins d’Iroise (30 sal.); église romane restaurée à tour-porche. La population communale augmente depuis le creux des années 1930 vers 1 300 hab.; +310 hab. depuis 1999. Les paysages environnants sont assez aérés et viticoles — on évoque volontiers la «champagne de Cozes». Cozes appartient à la communauté Royan Atlantique.


Étaules

(2 460 Étaulais, 1 155 ha) est une commune de Charente-Maritime à 5 km au SE de La Tremblade sur la presqu’île d’Arvert (Royan-Atlantique). Elle a un petit port dans le marais de Seudre; le finage s’avance assez loin au sud-ouest dans le marais de Saint-Augustin, au bord duquel campe le hameau de l’Île d’Étaules. Au NE, une queue atteint la Seudre et ses marais ostréicoles au hameau d’Orivol. La commune accueille une œuvre de bienfaisance; camping, train touristique. Sa population croît surtout depuis 1975 (1 260 hab.); elle s’est accrue de près de 840 hab. depuis 1999, soit 52%.


Mathes (Les)

(2 000 Mathérons, 3 438 ha dont 2 083 de bois) est une commune de Charente-Maritime qui a son centre à 17 km au NO de Royan, au milieu de la presqu’île d'Arvert (Royan-Atlantique). Le village ancien et centre communal est à 5 km au sud de La Tremblade, mais le finage donne au SO sur la Gironde. De ce fait, elle dispose de la belle plage de la Palmyre, ainsi que de la vaste baie de Bonne Anse, qu’abrite à l’ouest le grand crochet de sables assez mobile qui prolonge la pointe de la Coubre, compris dans le finage communal. Quelques parcs à huîtres sont entretenus à Bonne Anse; les grands navires qui vont en Gironde passent tout près, pour profiter de la Grande Passe de l’Ouest. Le site de Palmyre (ou la Palmyre) est devenu un haut lieu touristique; l’urbanisation balnéaire se complète en effet d’un parc animalier et d’attractions (Faune tropicale, 55 sal.), d’un hippodrome (entraînement Macaire, 35 sal.) et de diverses installations ludiques, parc aquatique, Luna-Park, Cyclo-Trott, écoles de voile et de surf, village «médiéval» Palmyrosa, etc. Le zoo privé de la Palmyre, créé en 1967, occupe 50 salariés et se dit le premier de France avec ses 1 600 animaux et ses 700 000 à 800 000 visiteurs annuels. La forêt domaniale de la Coudre-la Tremblade à l’ouest, la forêt domaniale de Saint-Augustin-les Mathes à l’est, encadrent la Palmyre. La commune a plusieurs villages de vacances: Club Méditerranée de 26 ha et 400 chambres, VVF de 16 ha, 120 chalets et appartements, Village-club de 10 ha et 155 appartements; elle affiche 3 300 résidences secondaires, pour 660 principales. Elle n’avait que moins de 800 hab. en 1954 et sa population a augmenté surtout après 1975; elle a encore gagné 520 hab. depuis 1999 (+35%).


Médis

(2 930 Médisais, 2 346 ha dont 1 915 de bois) est une commune de la Charente-Maritime dans la communauté Royan-Atlantique, 5 km au SO de Saujon à mi-chemin de Royan sur la N150. Elle a eu 700 hab. vers 1930, un peu moins de 1 000 hab. en 1962, 1 500 en 1975 et elle a encore gagné 730 hab. depuis 1999 (+33%): elle participe à l’expansion de l’agglomération voisine. Ses principaux employeurs sont une fabrique d’emballages plastiques Surfilm (70 sal.), les produits en béton Propréso (Préfabriqués du Sud-Ouest, 55 sal.), les réseaux électriques Ineo (50 sal.), la distribution de matériaux VM (45 sal.); six campings. L’habitat s’étire vers le SE jusqu’au hameau de Musson. Au sud se déploie l’aérodrome de Royan (codes LFCY et RYN) qui a une piste bitumée de 1 250 m et une gazonnée de 1 000 m; aéroclub et parachutisme.


Meschers-sur-Gironde

(3 160 Michelais, 1 598 ha) est une commune de la Charente-Maritime dans la communauté Royan-Atlantique, 7 km SSE de Royan. Meschers est une station balnéaire, dans le prolongement même de sa voisine Saint-Georges-de-Didonne, et donc de Royan. La commune occupe une portion de côte rocheuse entre la plage de Suzac au nord et la pointe de Meschers au sud, échancrée par trois conches à plages (l’Arnèche, les Vergnes, les Nonnes); port de plaisance de 280 places et cercle nautique sous la pointe de Meschers, devant la large plage qui s’étend jusqu’à Talmont vers le sud-est. Sous le village dans la falaise, grottes et habitat troglodytique de Régulus (site municipal). Le finage est boisé au NO dans la forêt de Suzac, marécageux à l’est où la limite suit le cours de la Bordécille; hameau de Béloire au NE sur les basses collines. Le nom était Meschers simplement jusqu’en 1898. La commune avait alors à peu près 1 000 hab. et s’est abaissée à 820 vers 1930; elle a connu une croissance soutenue depuis 1950 et gagné 860 hab. depuis 1999 (+39%); elle a plus de résidences secondaires (1 600) que de principales (1 060); 14 campings, un Super U (25 sal.).


Royan

(19 050 Royannais, 1 930 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Charente-Maritime dans l’arrondissement de Rochefort (Royan-Atlantique), 40 km au sud de Rochefort sur la rive droite de la Gironde. La ville est face à la pointe de Grave à la sortie de l’estuaire, sur un site qui fut celui d’un village (Saint-Pierre) et d’un petit port de pêche, flanqué d’un château qui percevait un péage sur les navires entrant en Gironde. Elle devint citadelle, et place protestante, au cours d’une histoire un peu tumultueuse. La renaissance a tenu aux bains de mer: ce site de corniches rocheuses alternant avec des anses sableuses ou conches vit apparaître les premières cabanes de bains dès 1824, un casino dès 1845; la bourgeoisie bordelaise en fit un lieu de vacances et le développement fut actif durant toute la seconde moitié du 19e siècle et le début du 20e. Malheureusement, les troupes allemandes y résistèrent d’août 1944 à avril 1945 dans ce qui devint la «poche de Royan», bien que la ville ait été presque entièrement rasée par un bombardement allié en janvier 1945.

La reconstruction lui donna un plan et un style intéressants, une église en béton haute de 60 m et aux formes appréciées, avec de hautes voûtes et de beaux vitraux, plus un original marché en parapluie et un temple protestant. Le front de mer couronne la partie nord de la Grande Conche, où le port de plaisance offre 950 places, et se complète d’un centre marin, d’un auditorium, d’un palais des congrès; en arrière-plan au nord-est, les jardins du Monde ajoutent leur verdure. Au nord-ouest, la corniche de Pontaillac s’interpose entre la Grande Conche et la petite conche de Pontaillac; au sud-est, l’urbanisation balnéaire se poursuit dans Saint-Georges-de-Didonne.

La ville a deux collèges publics et un privé, quatre lycées publics dont trois professionnels (P et M. Curie, Champlain, de l’Atlantique); clinique Pasteur de 200 emplois, centre de thalassothérapie Thalazur (90 sal.), centre alcoologique Alpha (30 sal.), maisons de retraite (les Issambres, 60 sal., Orpea, 55 sal.). Le casino, du groupe L. Barrière, emploie une centaine de personnes; hôtels et restaurants, centre commercial Leclerc (370 sal.), supermarchés U (25 sal.) et Coop (50 sal.), Bricorama (50 sal.) et MrBricolage (40 sal.), jardinerie Art Vert (30 sal.), magasin Quadrasports (20 sal.), assurances Tolède (25 sal.), divers négoces dont CACC (quincaillerie, 25 sal.), entreprises de bâtiment dont plomberie Delage (25 sal.), matériaux DMS (35 sal.), gardiennage Alarmes Charentaises (55 sal.), nettoyage urbain Coved (80 sal.), travaux publics Eurovia (55 sal.) et Colas (40 sal.), constructions Pitel (50 sal.); entreprise aidée (40 sal.); La Poste (100 sal.).

Royan a 7 000 résidences secondaires pour 8 000 principales: un record sur la côte charentaise, du moins en nombre, pas en proportion. La population communale n’a atteint 3 000 hab. qu’en 1845, puis est montée à 8 300 en 1900, 12 200 en 1936. Elle a retrouvé ce nombre en 1954 puis a augmenté; elle a gagné 1 150 hab. depuis 1999. La communauté d’agglomération Royan-Atlantique, qui siège à Royan, rassemble 34 communes et 81 900 hab. (60 400 ha), tout ce qui est entre Seudre et Gironde; mais elle se partage entre les arrondissements de Rochefort et de Saintes. L’unité urbaine est de 31 200 hab., l’aire urbaine de 40 700 hab. Le nouveau canton de Royan a 3 communes (avec Saint-Georges-de-Didonne et Vaux-sur-Mer) et 26 600 hab.


Saint-Georges-de-Didonne

(5 480 Saint-Georgeais, 1 058 ha dont 198 de bois) est une commune de la Charente-Maritime, dans le prolongement de Royan vers le sud-est (Royan-Atlantique). L’un des hauts lieux de camping de la côte atlantique, elle s’est aussi couverte de villas. Elle affiche 5 500 résidences secondaires, pour 2 300 principales, ce qui la met en second rang en Charentes, juste derrière Royan; une dizaine de campings, dont la moitié au sud dans la forêt de Suzac; petit port de plaisance de 70 places de mouillage, villages de vacances. La côte inclut au nord une partie de la Grande Conche de Royan, puis le promontoire rocheux de la pointe de Vallières qui porte un ancien phare, et au sud plus de 3 km de plage le long de la conche de Saint-Georges, face à la Pointe de Grave. Tout au sud avance la pointe de Suzac, où est le Parc de l’Estuaire («pôle-nature» de 3,5 ha) et que borde la forêt.

La ville a un château du 18e s. avec chais, un parc-arboretum, un musée du vieux matériel agricole; polyclinique avec convalescence (SEMS, 150 sal.), et maisons de retraite (Medica, 45 sal.; Orpea, 35 sal.); une usine des robinets Presto emploie 110 personnes; supermarché Coop (35 sal.), publicité Adrexo (45 sal.), nettoyage Atlantique Services (85 sal.). Au centre de la commune, un axe de collines sépare deux petits marais au nord et à l’est et porte le quartier de Didonne — mais le château de ce nom est dans la commune voisine de Semussac. Au sud, quelques dunes portent la forêt de Suzac, jusqu’à la pointe de Suzac qui sépare la commune de sa voisine et associée Meschers. La commune avait seulement 900 hab. autour de 1850; elle a atteint 1 400 hab. en 1900, 2 000 en 1936, 3 400 en 1954 et a constamment crû depuis, gagnant 350 hab. après 1999.


Saint-Palais-sur-Mer

(3 990 Saint-Palaisiens, 1 569 ha dont 780 de bois) est une commune de la Charente-Maritime (Royan-Atlantique) à 5 km au NO de Royan sur la côte, et station balnéaire complémentaire de Royan, au fond d’une petite conche échancrant la corniche calcaire — sept conches échancrent la côte rocheuse. La longue plage de la Grande Côte est au nord-ouest. La ville a une maison de retraite (Orpea, 30 sal.), un centre de rééducation psychique; festival international d’art pyrotechnique; supermarché Coop (45 sal.). Elle enregistre plus de 4 000 résidences secondaires, pour 1 500 principales, une quinzaine de campings. Un phare permet aux navires de mer de prendre l’alignement de la Grande Passe de l’Ouest pour entrer en Gironde. La partie occidentale de la commune est dans les dunes couvertes par le bois des Combots; le golf de Royan y a été dessiné. Le nom de la commune viendrait de Palladius, qui fut évêque de Saintes; un ancien nom fut Bureau-les-Bains, à partir d’un poste de douanes. Le premier essor de la ville est des années 1920: la commune n’avait que 900 hab. avant 1910; elle a atteint 2 300 hab. en 1954 et n’avait guère que 2 400 hab. en 1982; une seconde croissance a été entamée alors. La commune a augmenté de 520 hab. depuis 1999.


Saint-Sulpice-de-Royan

(3 220 Saint-Sulpiciens, 2 081 ha dont 284 de bois) est une commune de la Charente-Maritime, 5 km au nord de Royan (Royan-Atlantique). Le village est en plaine, mais les villas de Royan empiètent sur la commune, qui n’avait pas 700 hab. en 1962, à peine 1 100 en 1975 et a crû comme une banlieue (+880 hab. depuis 1999, soit +38%), mais non comme une station: elle tourne le dos à la mer et a très peu de résidences secondaires. La D733 traverse le finage; elle est flanquée au sud d’une zone d’activités et du gros hameau de Jaffe, qui prolonge l’urbanisation de Royan. Vers l’est, lotissement des Maries. Au nord, le finage empiète un peu sur le marais de la Seudre; petit port de Fontbedeau, avec gare du chemin de fer touristique de La Tremblade à Saujon; viandes et salaisons Sororovisa (35 sal.), Intermarché (30 sal.).


Saujon

(7 320 Saujonnais, 1 807 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Charente-Maritime dans l’arrondissement de Saintes, 26 km OSO de Saintes au bord de la Seudre (Royan-Atlantique). Le bourg y tenait jadis le premier pont, ce qui contribua à y développer foires et marchés qui sont encore l’une de ses fonctions. La ville est essentiellement un centre de services et commerces; les principales entreprises sont en effet une maison de retraite (Orpea, 50 sal.), une clinique psychiatrique (40 sal.), un supermarché U (75 sal.) et un Intermarché (40 sal.); sérigraphie Smash (25 sal.); isolation Isoneuf (20 sal.), gardiennage Amo (30 sal.); transports JMP (20 sal.); La Poste (45 sal.).

Une station thermale créée dans les années 1860 s’est maintenue et rénovée, mais reste très petite — l’établissement thermal a une trentaine d’employés et il n’y a pas de casino, Royan est à moins de 10 km. Saujon a un collège public, deux campings et une base nautique, une gare, avec bifurcations; un train touristique évolue en saison entre Saujon et La Tremblade. Le finage, qui a peu de marais, est traversé par la N150. Saujon avait déjà 3 400 hab. à la fin du 19e s.; après un creux à moins de 3 000 dans les années 1920, la ville a entamé une lente croissance continue, passant les 4 000 hab. en 1972, les 5 000 vers 1995. Elle a gagné 1 810 hab. depuis 1999 (+34%). Le nouveau canton de Saujon a 9 communes et 20 500 hab.


Semussac

(2 380 Semussacais, 2 485 ha) est une commune de Charente-Maritime, 7 km à l’est de Royan sur la D730 (Royan-Atlantique). Le village est flanqué au nord par le hameau de la Valde et par le château de Didonne, du 18e s., issu de l’ancienne seigneurie locale dont le nom et un autre site sont conservés dans la commune voisine de Saint-Georges-de-Didonne; chais de cognac, musée agricole, parc et arboretum de 5 ha au château, qui appartient au groupe Uni-Cognac; production de melons, entreprise de matériel agricole (Guillot, 35 sal.). Trois campings à l’ouest sont voisins du marais de Chênaumoine, deux autres sont plus proches du village. La population a sensiblement augmenté, surtout après 1970: elle était de 700 hab. dans les années 1930, 900 en 1970 et s’est accrue de 940 hab. depuis 1999 (+65%).


Tremblade (La)

(4 550 Trembladais, 6 913 ha dont 4 820 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Charente-Maritime dans l’arrondissement de Rochefort, à 34 km au SO de celle-ci et à 23 km au NO de Royan (Royan-Atlantique). La ville est sur la presqu’île d’Arvert, au bord des marais de la Seudre à 6 km de la sortie de l’estuaire. Dotée d’un collège public, elle est surtout un centre ostréicole, pourvu de nombreuses petites entreprises, le plus souvent associées à cette activité; la principale est Mulot (40 sal.), qui fabrique des matériels en inox pour la conchyliculture et l’industrie agro-alimentaire; s’y ajoutent la vinaigrerie Fuchs (25 sal.), un supermarché Coop (25 sal.), comptabilité In Extenso (25 sal.), transports Guibert (20 sal.); La Poste (40 sal.).

Mais la commune est très étendue et occupe toute l’extrémité de la presqu’île; de ce fait, elle est touristique, balnéaire et forestière. Elle dispose d’un petit port de plaisance de 130 places, et de 2 350 résidences secondaires, presque autant que de principales (2 650) et huit campings. Elles sont surtout au nord-ouest, au bord du coureau, où Ronce-les-Bains est une station balnéaire dont les plages sont abritées et les eaux tranquilles; casino (25 sal.).

En revanche, toute la côte atlantique au sud de la pointe d’Arvert (ou Espagnole) est réputée pour ses courants et justement nommée Côte Sauvage; elle reste vide, et fréquentée par les amateurs de sports de glisse et de sensations fortes. La pointe du Galon d’Or fait saillie entre Ronce et la pointe d’Arvert. Tout au bout se trouve le phare de la Coubre, construit en 1905, haut de 58 m et qui offre 300 marches à l’ascension. Entre la Côte Sauvage et le bourg, s’étend un massif dunaire de 6 km de large, fixées par la forêt domaniale de la Coubre-la Tremblade et montant à 53 m aux Brisquettes; une route longe ce massif au nord et à l’ouest et donne accès au phare. La D728E traverse la Seudre à la Pointe du Mus de Loup par un long viaduc, longe Ronce-les-Bains et contourne la ville par l’ouest.

La commune avait 2 500 hab. dans la première moitié du 19e s. et sa population a augmenté de façon à peu près continue ensuite, atteignant 4 000 hab. en 1946 et 5 150 (sdc) en 1975, avant de perdre environ 500 hab. dès 1982, et encore 170 depuis 1999. Le nouveau canton de La Tremblade a 9 communes et 22 300 hab.


Vaux-sur-Mer

(3 860 Vauxois, 597 ha) est une commune de la Charente-Maritime, juste à l’ouest de Royan (Royan-Atlantique). Le bourg est à 1 500 m de la mer, où se sont bâtis le village balnéaire de Nausan, le lotissement de Malakoff et la promenade de la Corniche; Intermarché (125 sal.), service des eaux (Compagnie des Eaux de Royan, 100 sal., groupe Saur), nettoyage Pagès (45 sal.), produits de la mer. La commune eut une abbaye, fondée en 1075, dont il ne reste rien; au nord, hameau de Chantemerle; centre hospitalier de Royan. Elle a 4 000 résidences secondaires, deux fois plus que de principales, et 4 campings; peuplée d’à peine 500 hab. vers 1900, 630 en 1936, elle a crû à partir des années 1960 surtout, sous la poussée de Royan. Elle a encore gagné 310 hab. depuis 1999.