Communauté d’agglomération Tulle Agglo

Tulle Agglo

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est le nom officiel de la communauté d’agglomération de Tulle; 45 communes, 44 200 hab., 86 800 ha. Seules Tulle, qui en est le siège, et sa voisine Naves, dépassent 2 000 hab.

Laguenne-sur-Avalouze (1 640 hab., 1 215 ha dont 498 de bois) est une commune nouvelle, créée en 2019 par fusion. Laguenne (1 420 Guennois, 701 ha dont 327 de bois) est un ancien chef-lieu du canton, juste au SE de Tulle, qui prolonge la ville en un site de confluences dans le vallon encaissé de la Ganette, qui y rejoint la Montane juste avant son confluent avec la Corrèze. Elle a un centre de formation agricole d’adultes et un centre commercial Auchan (110 sal.), un Super U (75 sal.); église inscrite du 12e s. Traversée par la N89, elle est à la tête d’un éventail de routes vers le sud, dont la N120 vers Aurillac. Le finage inclut au nord le gros hameau du Chambon sur un adret de la vallée de la Saint-Bonnette, où est un château. Sa population a augmenté des années 1920 (900 hab.) à 1975 (1 600 hab. sdc), et légèrement diminué depuis (-130 hab. depuis 1999).

Lagunne s’est jointe à Saint-Bonnet-Avalouze (230 Avalouziens, 514 ha dont 171 de bois), 8 km à l’est de Tulle, qui perche quelques maisons sur un éperon de confluence et de méandre au-dessus des vallées encaissées de la Saint-Bonnette et d’un vallon affluent; église inscrite des 13e et 16e s. Le village est sur la crête d’un petit éperon de confluence; un hameau de la Gare est un peu en amont en contrebas, proche du confluent de la Rondelle, mais la voie ferrée a depuis longtemps disparu. Le finage est étiré du NE au SO, où il touche au Chambon de Laguenne.

Sainte-Fortunade (1 890 Fortunadais dont 100 à part, 3 831 ha dont 1 601 de bois), à 450 m sur le plateau à 6 km au sud de Tulle sur la D940, a plusieurs châteaux, dont le château comtal des 14e-15e s., très restauré aux 18e et 19e s. et entouré d’un beau parc à orangerie, au village même, et le château de la Morguie (17e-18e s.) au nord-ouest, dominant la vallée très encaissée de la Corrèze au sud-ouest de Tulle, qui borde le finage au NO; une maison des pupilles de l’enseignement public (70 sal., IME Georges Pompier) à Lauthonie à l’est, une maison de retraite. La commune a gagné 70 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Sainte-Fortunade a 10 900 hab., 23 communes.

Le Chastang (380 Chastandous, 787 ha dont 223 de bois) est un petit village-rue à 13 km SSO de Tulle, à 500 m.

Cornil (1 380 Cornilois, 1 966 ha dont 876 de bois), à 10 km SO de Tulle, domine la rive gauche de la Corrèze des ruines de son château médiéval, sous lequel la D1089 passe en tunnel; centre de formation professionnelle pour adultes, hôpital gériatrique; mais sa population a diminué lentement depuis le maximum de 1 900 hab. en 1906, du moins jusqu’en 1999.

Saint-Hilaire-Peyroux (980 hab., 1 889 ha dont 585 de bois) est à 16 km au sud-ouest de Tulle, en un relief accidenté descendant vers la Corrèze, dont le cours fixe la limite est et sud du finage et joue avec la N89 (D1089) et la voie ferrée; gare d’Aubazine-Saint-Hilaire tout au sud; travaux publics de la Screg (30 sal.); la commune a gagné 170 hab. par rapport à 1999.

Chameyrat (1 600 Chameyracois, 1 895 ha dont 598 de bois) est à 9 km SO de Tille sur le plateau. Le village domine la vallée de la Corrèze au NE de Cornil; quelques ateliers, dont une scierie et une maçonnerie (Fernandes, 30 sal.). Au NE, outre le hameau de Chameyrat-Vieux, le plateau est proche de Tulle et les alentours du hameau de Poissac se sont peuplés de pavillons de part et d’autre de la D9; l’urbanisation a gagné le Puy de Laguillonie un peu à l’ouest. La population communale était de plus de 1 600 hab. en 1901, moins de 1 200 dans les années 1960 et elle a augmenté ensuite jusqu’en 1990 puis s’est stabilisée.

Favars (1 080 Favarois, 1 188 ha dont 366 de bois), 8 km à l’ouest de Tulle, traversée aussi par la D9, a reçu le gros centre d’appels Tellis Arvato (380 sal.) ex-Transcom Worldwide et s’est peuplée de pavillons dispersés; étang de Lachamp au NO, avec petite base de loisirs; menuiserie Pironte (20 sal.). La population a augmenté de 190 hab. depuis 1999.

Saint-Mexant (1 340 hab., 1 864 ha dont 467 de bois), 11 km ONO de Tulle à 400 m, a reçu sa part d’habitat suburbain. L’A89 traverse le nord du finage, mais sans accès. La population a augmenté de 280 hab. depuis 1999.

Saint-Germain-les-Vergnes (1 130 hab., 1 915 ha dont 356 de bois), 12 km à l’ouest de Tulle, fut un temps le terminus de l’A89 et en conserve un grand échangeur relié aux D984, D170 et D156, et à la proche A20. Sa population a gagné 260 hab. depuis 1999; parc de loisirs avec étang sous le château de Chadebec à l’ouest, étang avec camping à la limite occidentale du finage à Laval sous Lascaux; coopérative de la Maison de l’agriculteur (la Vie en Vert, 20 sal., ex-Sopelco) et viandes de volailles Quercynoise (20 sal.)

Chanteix (610 Chanteixois, 1 947 ha dont 462 de bois) est à 17 km ONO de Tulle à 390 m; église inscrite du 12e s.; +90 hab. depuis 1999.

Saint-Clément (1 360 Saint-Clémentois, 2 656 ha dont 611 de bois) est à 14 km NO de Tulle et a gagné 320 hab. depuis 1999 (+31%); chapelle inscrite du 12e s. au hameau des Plats au sud-ouest. L’A89 court au sud du finage, mais sans accès.

Lagraulière (1 120 hab., 3 075 ha dont 769 de bois), 19 km NO de Tulle à 440 m, a une belle église classée du 12e s. à sculptures, un camping près du village, et au nord-ouest le château de Blanchefort, issu du 12e s. mais reconstruit au 19e s.; la forêt de Blanchefort (190 ha) s’étend au SO. La commune s’est accrue de 180 hab. depuis 1999.

Seilhac (1 760 Seilhacois, 2 575 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 15 km NNO de Tulle à 500 m. Outre de nombreux petits hameaux, son habitat a deux noyaux. Le bourg est au pied et sur les pentes d’une butte montant à 520 m, près de l’embranchement des routes de Tulle vers Uzerche et vers le plateau de Millevaches; il a un collège public et un château des 13e, 16e et 19e s. Un peu au NO, l’étang de Bournazel (35 ha) est équipé d’une base de loisirs où se pratique le nautisme (camping de 150 places et de luxe), tandis que l’Étang Neuf (20 ha) juste au sud est réservé à la pêche; les deux ont attiré d’assez nombreux pavillons et quelques activités; matériel de levage CLM (45 sal.), magasin Super-U (50 sal.). Seilhac a 140 résidences secondaires (sur 1 000 logements). La population communale était de plus de 2 000 hab. entre 1880 et 1900, mais s’était abaissée à 1 200 hab. entre 1950 et 1970; elle augmente depuis, et a gagné 70 hab. depuis 1999.

Saint-Jal (650 Saint-Jalois, 2 655 ha dont 522 de bois), 22 km NO de Tulle, a une église inscrite du 15e s. et a gagné 40 hab. depuis 1999. Le finage a pour axe la petite vallée du Tron, affluent de gauche de la Vézère, nanti de deux étangs dont un avec base de loisirs et camping sous le village. La D1120 traverse le finage au sud. Tout à l’est, la commune est riveraine de l’étang de Bournazel et contient le château de ce nom; +40 hab. depuis 1999.

Pierrefitte (90 hab., 1 001 ha dont 338 de bois) est un tout petit village à 25 km NE de Tulle, 9 km à l’est d’Uzerche; le Rujoux coule au sud du finage, la Vézère le borde au nord et le confluent est à la pointe SO du finage.

Chamboulive (1 240 Chamboulivois, 4 680 ha dont 782 de bois), 24 km NNO de Tulle à 430 m, est un gros village centre sur la D940, dominé par son gros clocher-porche carré. la Madrange traverse le finage au nord, la Vézère le borde au NO; elles confluent au bord occidental de la commune à Raboux. La population a augmenté de 70 hab. depuis 1999.

Le Lonzac (810 Lonzacois, 3 597 ha dont 708 de bois) est un gros village qui s’étire sur la D940 à 29 km NNO de Tulle; camping. La Vézère longe le finage au NO, la Madrange le traverse au SE.

Beaumont (120 hab., 1 090 ha dont 405 de bois) est un petit village perché sur un éperon d’interfluve à 470 m, 26 km au nord de Tulle. Le finage est accidenté par la Vimbelle et ses vallons.

Saint-Augustin (430 Saint-Augustinois, 2 931 ha dont 909 de bois), 24 km NNE de Tulle et 9 km NNO de Corrèze, va au nord jusqu’au col du Bos, entre les deux plus hauts sommets des Monédières, et aux vallées du Madrange, affluent de la Vézère, et de la Vimbelle, qui rejoint la Corrèze entre Naves et Bar. Elle a un établissement de la firme A Novo pour les réparations de matériels électroniques (25 sal.), un centre d’appels Cosa (Coriolis, 120 sal.); petit laboratoire de recherche du groupe Pierre Fabre pour l’analyse des molécules et la culture de plantes médicinales (14 sal.); église inscrite (13e au 16e s.); étang de Ganezande au nord. Au-delà du hameau de Chauzeix, le finage dessine une longue queue vers le nord dans le massif des Monédières, bordée au NO par le cours de la Madrange et montant à près de 900 m près du Suc au May.

Saint-Salvadour (320 hab., 1 947 ha dont 737 de bois), 19 km au nord de Tulle à 470 m, a une église inscrite du 15e s. et dans son finage, au nord, le château de la Gente (14e s.). Près du village à l’ouest, base de loisirs et nautisme, camping sur le petit étang de Pré-Chaton. La Vimbelle borde le finage à l’est.

Orliac-de-Bar (290 hab., 1 497 ha dont 640 de bois) se tient sur une échine, 12 km au nord de Tulle, avec un petit château. Le finage occupe une longue crête entre les vallées de la Vimbelle à l’ouest et du Passadour à l’est, lequel débouche sur la Menaude avant son confluent avec la Vimbelle.

Bar (320 Barois, 2 082 ha dont 1 063 de bois), 11 km NNE de Tulle, est sur une crête étroite au-dessus d’un méandre de la Corrèze au sud, de la vallée de la Menaude juste au nord. Une usine hydroélectrique relevant de la manufacture d’armes de Tulle a été établie en 1918 sur la Corrèze juste en amont du village, alimentée par une canalisation qui vient du sud de la commune de Corrèze.

Corrèze (1 170 Corrèzois, 3 416 ha dont 1 399 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 19 km au NE de Tulle, sur la rive droite de la Corrèze, à 450 m. Ce fut une bourgade active et fortifiée, dans un site accidenté et pittoresque. On y voit deux portes anciennes et des restes des remparts, qui en font une «petite cité de caractère»; elle offre deux hôtels, deux campings (120 places), 210 résidences secondaires (un quart du parc). Elle a un collège et une maison de retraite du secteur public et une usine de la Compagnie générale de scierie, 70 sal.; transports Locatrans (55 sal.). Le relief monte à 626 m au NE (le Pisse-Chien). Le finage atteint au sud la N89 (D1089) et s’approche de la voie ferrée; un quartier de Corrèze-Gare s’y est développé, mais plus dans la commune de Saint-Priest-de-Gimal que dans celle de Corrèze. La population communale a décliné de 1962 (1 600 hab.) à 1990.

Vitrac-sur-Montane (270 hab., 2 724 ha dont 738 de bois), 22 km NE de Tulle, est un petit village à 580 m, avec une église classée du 12e et des 15e-16e s. Le finage s’étend au NO jusqu’à la vallée de la Corrèze, où est une petite centrale hydroélectrique sous Lavergne. Il est traversé au sud par l’A89 qui s’y dédouble, encadrant l’aire de service de la Corrèze et un Mémorial de la Résistance. Il frôle au sud la Gare d’Eyrein.

Eyrein (510 Eyreinais, 2 639 ha dont 938 de bois), à 550 m, 18 km NE de Tulle, est le seul village à se situer de l’autre côté du couloir de circulation, dont il bénéficie directement par le quartier de la Gare d’Eyrein, au NO du village; étang d’Eyrein à l’est. La Montane traverse le NO du finage. Une zone d’activités est apparue à l’angle NO aux Champs de Brach, dont la plate-forme logistique de la Montane. L’usine Borg Warner de Tulle (transmissions pour automobiles) s’est déplacée à Eyrein, et y compte 320 emplois.

Plusieurs petites entreprises se signalent, dont une coopérative forestière, les charpentes et menuiseries Polytech (65 sal.), une fabrique de savons et détergents (Eyrein-Industrie, 50 sal.), une métallerie Socofam (Corrézienne de fabrications métalliques, 25 sal.), les transports Eyrein-Colis (25 sal.).

Saint-Priest-de-Gimel (500 Sancto-Prixins, 1 768 ha dont 647 de bois) est à 14 km ENE de Tulle. Le très petit village, à l’est de Gimel, à 430 m, est au SO de son finage, avec un château et un camping de l’autre coté de la Gimelle, au bord de l’étang du Ruffaud. Mais l’essentiel de l’habitat est au nord, où a été implantée la gare de Corrèze près du hameau de la Saulière sur la N89 (D1089); emballages plastiques Tiag (45 sal.); constructions Martinié (20 sal.). L’A89 passe entre les deux, mais sans accès. La commune s’est accrue de 80 hab. depuis 1999. L’étang de Brach (25 ha) a une base de loisirs. Brach a donné son nom (tomme de Brach) à un fromage de brebis à croûte molle rouge, livré en cylindres de 600 g; certains fromages persillés portent le nom de bleu de Tulle.

Gimel-les-Cascades (790 Gimelois, 2 086 ha dont 1 102 de bois) est à 12 km ENE de Tulle à 494 m. Le village est sur un étroit promontoire de méandre de la Montane, dite aussi Gimelle; il a une église du 15e s. à riche décor et trésor et il est accompagné de sites pittoresques avec gouffre, ruines, parc Vuiller, arboretum de Chadon. Surtout, il bénéficie des trois cascades en chaîne de 45, 38 et 60 m de haut, qui furent le premier site classé de France, en 1912; mais la commune n’était encore que Gimel tout court jusqu’en 1974, date à laquelle on est passé de la «réclame» à la «publicité» qui en fait une «petite cité de caractère». Ces cascades sont celles que la Montane franchit au passage de la brusque dénivellation provoquée par la faille d’Argentat. La Montane, qui vient d’Eyrein au nord-est, court ensuite parallèlement à la Corrèze avant de la rejoindre à Tulle. Tout le nord de la commune de Gimel est occupé par le couloir de circulation qui associe N 89, voie ferrée et plus récemment l’autoroute A89, qui a un échangeur avec la D1089 ex-N89; transports de voyageurs Chèze (45 sal.). Près de l’échangeur à l’est, étang très contourné de Ruffaud (25 ha) avec bases de loisirs et nautique, et camping sur la rive sud à Saint-Priest. Vers le sud-ouest, une extension du finage atteint la vallée de la Corrèze sous le hameau de Fressinges; +130 hab. depuis 1999.

Les Angles-sur-Corrèze (110 hab., 473 ha dont 180 de bois), 7 km NNE de Tulle, sont une petite commune sans village sur les reliefs au sud de la Corrèze, traversés par l’A89 qui franchit la vallée en viaduc.

Chanac-les-Mines (530 Chanacois, 1 326 ha dont 731 de bois), juste à l’est de Tulle, occupe un élément de plateau bordé à l’ouest par la Montane encaissée; «les Mines» est un ajout de 1919: on y a exploité un gisement d’antimoine de 1875 à 1930; l’Antimoine est un lieu-dit au sud-ouest du centre villageois.

Saint-Martial-de-Gimel (490 Martialais, 2 404 ha dont 1 104 de bois), 14 km à l’est de Tulle et 5 km SSE de Gimel, est à 490 m sur la D26; autocars Faure Tourisme (55 sal.). Le finage lance une queue vers le NE autour des étangs de Maillerode, montant à 611 m au Puy de la Tourette.

Clergoux (420 Clergousiens, 1 611 ha dont 652 de bois), à 22 km ENE de Tulle à 540 m, sur la D978, est entourée d’étangs. Celui de la Prade au NO baigne le château de Sédières, médiéval et renaissance, restauré et superbe au milieu de ses jardins, au sein de la forêt domaniale de même nom; le conseil général de la Corrèze, auquel il appartient, en a fait un centre d’expositions et de festivals. Au NE, l’étang du Prévot, long de 2 km, accueille une base de loisirs et de nautisme. Au SO, étang de la Bonde; au SE, étang Ferrer, partagé avec Saint-Pardoux.

Saint-Pardoux-la-Croisille (180 hab., 1 636 ha dont 998 de bois), 24 km ESE de Tulle à 520 m, accueille au SE le barrage de la Valette sur le Doustre, qui retient un lac de 230 ha partagé avec Marcillac-la-Croisille (communauté de Ventadour); la D131 le traverse au NE, au pont de Lantourne.

Gumond (100 Gumontois, 987 ha dont 509 de bois) est un petit village à 26 km ESE de Tulle à 480 m, juste au-dessus de la vallée encaissée du Doustre, qui limite son finage à l’est; étang de Laborde au sud.

Gros-Chastang (180 Gros-Chastagniers, 1 337 ha dont 759 de bois), 30 km ESE de Tulle, étend son finage de l’autre coté du Doustre, jusqu’à atteindre à l’est la profonde vallée de la Dordogne élargie par le barrage du Chastang; mais celui-ci tient son nom d’un lieu-dit du plateau de Servières-le-Château (communauté de Xaintrie). Le Gros-Chastang portait déjà ce nom au 18e s., l’article ayant disparu au 19e; il a pour sens châtaignier.

La Roche-Canillac (150 hab., 302 ha dont 163 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 27 km ESE de la préfecture, sur un promontoire dominant les gorges du Doustre, à 450 m. Le village, «petite cité de caractère», a des maisons anciennes, une tour du 15e s. refaite par Viollet-le-Duc. Doté d’un tout petit finage, il n’a jamais été très peuplé, mais se tenait néanmoins au-dessus de 500 hab. entre 1870 et 1940.

Champagnac-la-Prune (170 hab.,1 327 ha dont 792 de bois), 25 km ESE de Tulle, est un bien petit village au SO de La Roche-Canillac, également au-dessus des gorges de la Doustre, qui limitent le finage à l’est.

Saint-Paul (220 Pauliniens, 1 410 ha dont 523 de bois), 20 km ESE de Tulle, est tout au nord de son finage au croisement des D29 et D26. Au SO s’enfonce la vallée de la Souvigne.

Espagnac (380 hab., 2 363 ha dont 906 de bois), 19 km ESE de Tulle à 500 m, est juste au nord de Saint-Paul. La commune est riche en étangs, dont celui de Taysse au nord (24 ha), avec village de vacances, baignade et camping, et à l’est celui de Combe Chave (12 ha), qui a également un village de vacances. L’ouest du finage, très contourné, donne sur la faille d’Argentat, où le château du Puy de Val (14-16e s.) couronne une butte au-dessus du confluent de la Saint-Bonnette et de la Rondelle.

Pandrignes (170 Pandrignois, 845 ha dont 374 de bois) est à 14 km ESE de Tulle, avec un village en fond de vallée; au-dessus, le hameau de Courtiat est à 495 m sur le plateau.

Ladignac-sur-Rondelles (420 hab., 1 018 ha dont 377 de bois) est un village de crête à 9 km ESE de Tulle; la Rondelle borde le finage à l’est, la D1120 (ex-N120) le traverse au SO.

Lagarde-Marc-la-Tour (1 000 hab., 2 814 ha dont 1 308 de bois) est une commune nouvelle, formée en janvier 2019 par fusion. Lagarde-Enval (840 Gardilloux, 2 155 ha dont 992 de bois) est à 11 km SSE de Tulle, à 500 m, sur un plateau aux larges horizons; +70 hab. depuis 1999. Marc-la-Tour (160 Marcantins, 659 ha dont 316 de bois), 11 km SE de Tulle, est à 460 m sur le plateau et étire son finage vers le SE, où subsiste un petit hameau Marc-le-Vieux.


Naves

(2 580 Navarois, 3 593 ha dont 1 138 de bois) est un ancien chef-lieu du canton de la Corrèze, 7 km au nord de Tulle, au-dessus du confluent de la Vimbelle et de la Corrèze. Elle est membre de la communauté d’agglomération de Tulle Agglo. La bourgade conserve une église à grand retable du 17e s., des restes gallo-romains au site de Tintignac, au nord du bourg; lycée agricole, ateliers de matériel agricole (Cartel Industrie, 40 sal.) et de sièges Bournas (Canapés Design, 20 sal.), charcuteries Badefort Solac (25 sal.); ingénierie électro-mécanique Scopelec (50 sal.). La Corrèze s’enfonce de 200 m à l’est et son cours limite le finage; gros échangeur de l’A89 et de la D1120 au nord de la ville. Au NO, la D1120 est accompagnée par une file de maisons formant le hameau de Soleilavoup; site archéologique des Arènes près de l’échangeur. Au SO, une queue du finage porte les hameaux de Peyrelevade et Chaunac et se termine en pointe au-dessus du confluent de la Céronne et du ruisseau de Chaunac encaissés. La population avait atteint 2 400 hab. en 1896; descendue à moins de 1 400 hab. (sdc) en 1968, elle est remontée jusqu’en 1990 et s’est accrue de 120 hab. après 1999. Le nouveau canton de Naves a 11 000 hab., 13 communes.


Tulle

(15 210 Tullistes, 2 444 ha dont 554 de bois) est la préfecture de la Corrèze. La ville étire ses maisons au fond de la vallée très encaissée de la Corrèze, sur plus de 3 km. Elle fut associée à l’origine à une abbaye, dont la cathédrale actuelle, surmontée d’un clocher de 73 m, était l’église; elle est flanquée d’un cloître du 13e s., et du musée de Tulle. Au nord, le vieux quartier de l’Enclos a conservé ses ruelles médiévales. L’autre monument principal est la belle maison de Loyac, qui date du 16e s.; l’ensemble fait une «ville de caractère». En aval de la ville, le site d’habitat et d’industrie s’élargit au vallon de la Céronne, qui vient du nord et débouche donc rive droite, où se trouve la Manufacture; la basse vallée de la Montane, qui vient de gauche, juste en face, se prolonge vers Laguenne. La gare est entre les deux confluents.

Bénéficiant de l’énergie hydraulique, Tulle reçut une manufacture d’armes pour la marine en 1690, qui devint royale en 1777, tout en développant l’artisanat de la dentelle — on parle encore du point de Tulle et des tulles. Plus peuplée que Brive en 1789, elle fut alors choisie comme préfecture. Elle l’est restée, bien que les rythmes de croissance des deux villes aient été très différents depuis, et que la hiérarchie se soit nettement inversée: Tulle est beaucoup plus centrale dans son département, mais le peuplement et les activités montagnardes se sont affaissés, et l’accès de la ville n’est pas des plus commodes.

Toutefois, Tulle bénéficie de ses fonctions administratives, et a été politiquement soutenue, en dépit des rivalités avec Brive. Même la dentelle y a été relancée en 1982, et fait l’objet désormais d’un festival international. Deux autres musées ont été ouverts, celui de la Manufacture d’armes et celui de la Résistance, qui rappelle notamment la rafle et l’exécution d’otages auxquelles s’est livrée la division SS Das Reich le 9 juin 1944, la veille du massacre d’Oradour.

La ville a deux départements d’Institut universitaire de technologie, en génie industriel et environnement, hygiène, sécurité; deux collèges et deux lycées publics, un collège privé, un centre hospitalier (300 lits) et une clinique (65 lits), un centre d’aide par le travail. La Poste déclare 460 sal., EDF 240 et ERDF 170, GDFSuez (Engie, 40 sal.) mais pour le département. La manufacture d’armes Nexter (ex-GIAT) emploie encore 150 salariés, mais en avait plus de 300 en 2005. Tulle a quelques ateliers, comme la mécanique Mecatep (30 sal.), l’imprimerie Maugein (30 sal.) et la fabrique des Accordéons de France (Maugein, 20 sal.).

Elle a surtout des entreprises de bâtiment dont Pouquet (maçonnerie, 50 sal.), Talamona-Rogard (finitions, 40 sal.), Mane et Vinatier (réseaux, 110 sal.), Vackier-Delbos (installations thermiques, 30 sal.), Lemaire (id., 25 sal.), Cegelec (installations électriques, 35 sal.), Rioux (35 sal., aménagements intérieurs), Teknibat (plâtrerie, 30 sal.), Equip Froid (aéraulique, 25 sal.), les travaux publics Eurovia (85 sal.) et Ineo (30 sal.).

Dans les commerces et services, hypermarché Leclerc (200 sal.), Intermarché (60 et 45 sal.), jardinerie Gamm Vert (30 sal.), magasin Les Briconautes (Obry, 25 sal.), Banque de France (25 sal.); aide à domicile JR (20 sal.), gardiennages Prosega (40 sal.) et Loomis (25 sal.), travail temporaire Adecco (85 sal.); transports par cars CFTA (60 sal.), ambulances Harmonie (35 sal.) et TulAmbul (35 sal.); France Telecom (55 sal.).

Les deux principaux pôles industriels sont en aval et en amont de la ville, mais les nouvelles zones d’activité s’en écartent, et le promontoire entre Corrèze et Montane s’est bâti, recevant notamment une cité administrative, un lycée et sur 17 ha le vaste CIGA (Centre d’instruction de gendarmes auxiliaires), devenu École de gendarmerie en 1993.

La population de Tulle a très peu changé en quantité depuis 1870; elle est passée par un maximum vers 20 000 hab. dans les années 1960 et a décliné depuis, perdant encore 1 720 hab. depuis 1999. La municipalité a changé plusieurs fois de majorité; prise par la droite en 1971, elle est passée à un maire communiste de 1977 à 1995, à nouveau à droite pour un mandat; elle a été conquise en 2001 par François Hollande, socialiste, qui avait été élu député 3 ans avant, et qui, devenu président du Conseil général, l’a laissée en 2008 à Bernard Combes, également socialiste, ancien instituteur, réélu en 2014.

La communauté d’agglomération Tulle Agglo a 44 200 hab., 86 800 ha pour 45 communes. L’unité urbaine Insee est donnée pour 22 400 hab., l’aire urbaine pour 31 900. L’arrondissement a 70 700 hab., 106 communes. Le nouveau canton de Tulle se limite à la commune.