Communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord

Isle-Loue-Auvézère en Périgord

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communauté de communes au NE de la Dordogne, inscrite comme communauté du Pays de Lanouaille en janvier 2017 et rebaptisée en juillet 2017, le siège étant transféré à Payzac. Aucune commune n’atteint 2 000 hab.

Payzac (1 000 Payzacois, 4 772 ha dont 1 410 de bois), 7 km à l’est de Lanouaille, est limitrophe de la Haute-Vienne et de la Corrèze. Son finage, qui comprend des hameaux dispersés, est partagé entre le bassin de la Loue au NO et de l’Auvézère à l’est, la vallée de celle-ci traversant le NE du finage, où elle reçoit la Boucheuse rive droite, et où se remarque le pont de Laveyra (13e-15e s.). Le village est à la limite sud du finage, sur la D715, avec une église du 12e. Au SE, le site de Vaux conserve une ancienne papeterie, restaurée pour la visite, et des granges ovales du 18e s.; écomusée, camping; maison de retraite (30 sal.). Le village a plusieurs petites entreprises, surtout agro-alimentaires (canards, porcs); +40 hab. depuis 1999.

Savignac-Lédrier (730 Savignacois, 2 690 ha dont 670 de bois), 7 km ESE de Lanouaille, a été précédemment le siège de la communauté. Le petit village de Savignac est tout au SE, sur le plateau qui domine l’Auvézère; une ancienne forge sur la rivière en contrebas y a été restaurée (écomusée). Le finage s’étend surtout au nord de la rivière. Au NE, la Chapelle est un gros hameau qui jouxte Payzac; plusieurs autres hameaux se dispersent, dont las Brugnas et le Breuil au centre-sud, Miremont tout à l’ouest sur la Haute-Loue, avec des étangs. L’école est à Payzac. Lédrier est un qualificatif ancien, que certains mettent en relation avec le lierre ou le sorbier.

Lanouaille (1 030 hab., 2 378 ha dont 634 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Dordogne, à 51 km SE de Nontron dans le Périgord Vert, sur le massif ancien, au-dessus de la vallée de la Loue. Il est au carrefour des D704 et 707 et au centre d’un petit pays rappelant le Nontronnais mais un peu plus écarté, où l’on élève des bovins et qui fonde sa publicité sur la pomme golden. Il a un collège public, une maison-musée de la Pomme d’Or, un élevage de cervidés et autruches à la Gautherie. La vallée encaissée de la Loue borde le finage à l’ouest; vergers, carrière, hameau du Puy au SE. La Haute-Loue traverse le finage au sud-est et rejoint la Loue à l’angle SO. La population de la commune a diminué depuis les 1 800 hab. de 1900, mais aurait repris 40 hab. après 1999; lignes électriques Helcom (30 sal.).

Génis (470 Génissois, 2 592 ha dont 851 de bois), 12 km au sud de Lanouaille, est traversée par l’Auvézère encaissée, au bord de laquelle se remarque au NE le moulin de Pervendoux (16e s.). Le village est sur le plateau au sud des gorges; la commune a perdu 40 hab. depuis 1999.

Salagnac (800 Salagnacois, 908 ha dont 404 de bois), 15 km SSE de Lanouaille, a reçu à l’est la cité sanitaire Clairvivre dans la forêt domaniale de Born, près de l’étang de Born (16 ha), à la limite de la Corrèze. Salagnac, dont la population sdc a beaucoup fluctué et qui n’avait que 230 hab. en 1931, pour 1 200 en 1954, 1 100 en 1975, a encore perdu 100 hab. depuis 1999; vergers Pont Labance (25 sal.). Clairvivre avait été pensée comme «cité idéale» et quelque peu utopique après la première guerre mondiale pour les anciens combattants, en particulier les blessés du poumon. Lancée par Albert Delsuc et le docteur R.-H. Hazemann et financée par l’État, elle fut réalisée en 1933 sur les plans de l’architecte Pierre Forestier, avec F. Duprat comme paysagiste. Composée de quelque 170 bâtiments où pouvaient vivre les familles, elle comptait sanatorium et hôpital et de nombreux éléments culturels et de loisirs, sa propre centrale et un parc fleuri. Elle accueillit des réfugiés alsaciens pendant la dernière guerre. Passée depuis sous le statut d’établissement public départemental (Epad), elle compte aussi un centre d’aide par le travail et un centre de rééducation professionnelle, et se place comme lieu d’accueil et de loisirs, offrant une trentaine de pavillons aux vacanciers. Elle représente une agglomération de 220 logements sur 137 ha, avec de nombreux services, pouvant accueillir plusieurs centaines de personnes. Cf. P. Moreau, Clairvivre, une ville à la campagne. Paris: Ed. du Linteau, 2002.

Saint-Mesmin (320 Saint-Mesminois, 2 958 ha), 10 km SE de Lanouaille, est juchée sur un promontoire des gorges de l’Auvézère et propose un relais-nature; son finage est des deux côtés, mais surtout étendu au SE où il est limitrophe de la Corrèze, et creusé par le ruisseau de la Forge, qui conflue avec l’Auvézère au SO et s’orne de deux étangs. Au NE, site de loisirs et point de vue du Puy des Ages.

Saint-Cyr-les-Champagnes (250 Saint-Cyriens, 1 581 ha dont 209 de bois) est 15 km à l’est de Lanouaille et au SE de Payzac, en limite de la Corrèze; église du 11e s.

Angoisse (620 Angoissais, 2 313 ha dont 578 de bois) est à 4 km au nord de Lanouaille sur la D704. Le château de Rouffiac, refait au 19e s., est à l’est; un barrage sur la Haute-Loue retient juste en aval un lac de 40 ha avec base de loisirs et nautisme et un camping. la commune a augmenté de 40 hab. depuis 1999.

Sarlande (430 Sarlandais, 3 474 ha dont 1 294 de bois), 8 km NNO de Lanouaille, double son village par le hameau voisin du Queyrol; église du 12e s. La Loue limite le finage au NE, où il atteint la limite de la Haute-Vienne, puis au sud-est. Le Lavaud coule au NO en direction de l’Isle. Une extension au NE contient au bord de la D704 la grande pommeraie de la Meynie (100 ha, marque Meylim), à l’origine de l’introduction de la Golden en Limousin à partir de 1958.

Sarrazac (380 Sarrazacois, 2 989 ha dont 959 de bois), 14 km NO de Lanouaille, est dans un petit cirque débouchant sur la vallée du Roulet, affluent du Lavaud dont les sinuosités limitent le finage au sud, et qui conflue avec l’Isle au SO du finage; pommeraies au hameau de Freyssignac au NO, au-dessus de l’Isle encaissée.

Saint-Sulpice-d’Excideuil (340 Saint Sulpiçois, 1 972 ha dont 459 de bois), 12 km à l’ouest de Lanouaille, étire son finage du sud au nord de part et d’autre de la D707 et jusqu’à la vallée du Lavaud. Le village est dans la moitié sud, relayé tout au sud par les hameaux de Prémilhac et des Valettes; au nord sont d’autres hameaux, dont Boueix et Boueysseix. Le manoir d’Igonie (15e-16e) est juste au sud du village, qui a une église du 12e s. La commune fut Sulpice-le-Calcaire sous la Révolution…

Dussac (410 Dussacois, 2 026 ha dont 341 de bois), 5 km à l’ouest de Lanouaille, est bordée à l’est par la Loue et a des pommeraies dispersées; château médiéval au village; exploitation forestière Rousseau (50 sal.).

Clermont-d’Excideuil (240 Clermontois, 999 ha dont 253 de bois) est à 10 km OSO de Lanouaille, 3 km au nord d’Excideuil sur un relief dominant la petite vallée encaissée du Pontillou; espaces verts Duconge Pereira (25 sal.).

Saint-Médard-d’Excideuil (550 hab., 1 835 ha dont 577 de bois), qui jouxte Excideuil juste en amont, 9 km SO de Lanouaille, abrite la fabrique Repetto (60 sal.), qui s’est spécialisée dans les chaussons de danse et reste dynamique après sa reprise en 1999 par J.-M. Gaucher. La Loue traverse le finage, et le village est au sud-ouest de la commune, sur son versant gauche et près de la D705. Au SE, une extension englobe le hameau de Fayolle, entouré de petits vergers; on y voit la tour (médiévale) des Charreaux. Au NE sur une butte dominant la Loue, les châteaux d’Essendiéras (16e et 19e s.), dans un domaine de 350 ha (reconverti des pommeraies vers l’hôtellerie de loisirs par ses propriétaires néerlandais), y furent des propriétés de l’industriel et financier Sylvain Floirat (1899-1993) après avoir été celles d’André Maurois. La commune a 80 hab. de moins qu’en 1999.

Preyssac-d’Excideuil (170 Preyssacois, 338 ha), à 8 km SSO de Lanouaille et 5 km à l’est d’Excideuil, n’a qu’une petite fraction de plateau, traversée par la D704; église du 13e s., imprimerie de l’Éperon (60 sal.), sur le site d’une ancienne gare.

Anlhiac (280 Anlhiacois, 1 186 ha dont 347 de bois), 11 km au sud de Lanouaille, traversée aussi par la D704, est longée au sud par l’Auvézère.

Cherveix-Cubas (590 hab., 1 496 ha dont 226 de bois), 14 km SSO de Lanouaille, est traversée par l’Auvézère, dont la vallée s’élargit à la sortie du massif ancien. Cubas est sur la D704 au NE, Cherveix un peu en aval; église du 12e, lanterne des morts. Leur réunion est de 1829 et avait aussi réuni Saint-Martial-Laborie au SO, dont le hameau subsiste dans la plaine de rive gauche de l’Auvézère.

Saint-Raphaël (100 Raphaëlois, 713 ha dont 345 de bois) est à 7 km SSE d’Excideuil; 13 km SO de Lanouaille sur une crête.

Excideuil (1 220 Excideuillais, 502 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Dordogne dans l’arrondissement de Périgueux à 34 km NE de la ville, 11 km SO de Lanouaille dans la vallée élargie de la Loue, à sa sortie du massif ancien, sur son versant droit au débouché du Pontillou. Le nom, d’origine gauloise, n’est pas élucidé, mais semble être de la famille des Uxellodunum et autres Ussel, désignant un site protégé en hauteur. Ruines médiévales (château fort des 11e et 16e s.), halle et vieilles maisons bourgeoises témoignent d’un gros bourg de marchands, jadis riche. Excideuil fut le pays de Bugeaud, qui possédait de nombreuses métairies sur le plateau de Lanouaille. Le bourg a un hôpital local (10 lits), un lycée général et un collège publics, une petite fonderie (plaques de cheminée) et divers ateliers, dont certains continuent une tradition de travail du cuir. Excideuil est aussi le terminus du vélorail du Périgord Vert. Au sud-est, une extension du finage inclut les hameaux de Sarconnat sur le versant gauche, de Saint-Martin sur le plateau (ancienne commune Saint-Martin-la-Roche réunie en 1823), avec colonie de vacances. La population de la commune diminue lentement depuis le 19e s. (2 400 hab. en 1886); elle s’est abaissée de 170 hab. depuis 1999. Excideuil est le bureau distributeur du nouveau canton Isle, Loue, Auvézère (29 communes, 14 800 hab., 55 600 ha).

Saint-Martial-d’Albarède (480 Albarédiens, 1 028 ha dont 462 de bois); 2 km SO d’Excideuil, est sur la rive droite de la Loue; le village est doublé rive gauche par le faubourg des Forges. La commune a gagné 60 hab. depuis 1999; supermarché U (40 sal.).

Saint-Pantaly-d’Excideuil (150 Saint-Pantaléoniens, 846 ha dont 378 de bois), 4 km SO d’Excideuil, est juste en aval de Saint-Martial sur la même rive, et comme elle sur la D705. Au sud, les deux finages atteignent la crête qui sépare les bassins de la Loue et de l’Auvézère.

Saint-Germain-des-Prés (530 Germinois, 1 901 ha dont 545 de bois), 6 km à l’ouest d’Excideuil, a son village au confluent du Merdanson et du Ravillou, affluent de droite de la Loue; vélorail du Périgord Vert, colonie de vacances. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999.

Saint-Jory-las-Bloux (250 Lasblouxjoriens, 1 694 ha dont 853 de bois) est à 12 km ONO d’Excideuil. Une partie du finage au NE est dans les collines, où se tient le petit village; une autre au SO est traversée par la vallée élargie de l’Isle et contient tout au sud le hameau des Maisons, qui accueille une menuiserie Bernier (cercueils, 50 sal.). Entre les deux se faufile le vélorail.

Coulaures (840 Coulaurois, 2 887 ha dont 1 361 de bois), 8 km OSO d’Excideuil, est sur un bas relief au confluent de l’Isle et de la Loue; lycée professionnel public des métiers du bâtiment (Le Chardeuil, au bord de l’Isle et de la D705 à l’ouest); ferme expérimentale d’Antissac au NO et château de Glane (15e et 17e s.) dans la vallée de l’Isle. Au SE, le finage s’élargit, contient les châteaux de la Reille (16e) et de la Cousse (14e et 16e) et atteint la crête Loue-Auvézère au-delà du hameau de Serveillac. La commune avait atteint 1 400 hab. vers 1880.

Mayac (350 Mayacois, 1 128 ha dont 552 de bois), 13 km SO d’Excideuil, est traversée par la vallée de l’Isle et la D705. Le très petit village est sur la rive gauche, mais plusieurs hameaux de la vallée sont plus peuplés, ainsi que celui des Banchereaux, qui domine le coteau de rive droite; +40 hab. depuis 1999.

Trois communes forment l’extrémité sud-occidentale de la communauté Isle-Loue-Auvézère.

Cubjac-Auvézère-Val-d’Ans (1 100 hab., 4 006 ha dont 1 091 de bois) est une commune nouvelle créée en 2017, 20 km au SO d’Excideuil. Elle réunit Cubjac (740 Cubjacois, 2 062 ha dont 1 167 de bois) sur la rive droite de l’Auvézère; La Boissière-d’Ans (220 Boissièriens, 833 ha dont 371 de bois) qui est en amont, rive gauche; Saint-Pantaly-d’Ans (140 Saint-Pantaléons, 1 061 ha dont 553 de bois) encore en amont mais rive droite. L’Auvézère reçoit à gauche la Blâme à La Boissière, au site de la Forge d’Ans. Un peu en amont rive gauche, depuis une fusion de 1824, le hameau de Saint-Pardoux-d’Ans était dans la commune de Saint-Pantaly. Tous ces noms sont issus d’une ancienne seigneurie d’Ans, qui relevait de la vicomté de Limoges mais appartint longtemps à l’évêque d’Angoulême, et dont viennent aussi Sainte-Eulalie-d’Ans, Les Granges-d’Ans et Badefols-d’Ans (Terrassonnais).

Brouchaud (230 Brouchaudois, 1 194 ha dont 567 de bois), 20 km SSO d’Excideuil, est un très petit village sur la rive droite de la Blâme, au confluent de la Soue, environné de hameaux plus peuplés comme la Meyssélie au SE, la Gilardie au NO, Saint-Just au NE.

Saint-Vincent-sur-l’Isle (300 Saint Vincentais, 998 ha dont 604 de bois) est à 19 km d’Excideuil, 30 km SO de Lanouaille sur la rive gauche de l’Isle au NO de Cubjac, seule à la relier à la communauté de communes; +100 hab. depuis 1999.