Communauté d’agglomération Mont-de-Marsan Agglomération

Mont-de-Marsan Agglomération

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communauté d’agglomération des Landes, 18 communes, 54 100 hab. sur 48 000 ha. Le siège est à Mont-de-Marsan. Hors de la ville, seule la commune de Saint-Pierre-du-Mont, au sud-ouest, en continuité avec l’urbanisation montoise, dépasse 2 000 hab.

Geloux (730 Gelouxois, 5 170 ha dont 4 222 de bois), 16 km NO de la préfecture, aux abords de la vallée du Geloux, qui vient du nord et rejoint la Midouze en aval de Mont-de-Marsan, est une commune forestière trouée de clairières cultivées, dotée d’une église inscrite du 13e s. et dont la population croît: elle a gagné 200 hab. depuis 1999, soit +38%. La D834 de Bordeaux à Mont-de-Marsan passe dans la partie orientale du finage.

Saint-Martin-d’Oney (1 430 Saint-Martinois, 3 440 ha dont 3 000 de bois) est à 13 km ONO de la préfecture, au sud de Geloux. Le village, sur la D38 et la voie ferrée de Morcenx, possède une église forte à deux tours carrées et crénelées, plus la scierie Midas (25 sal.). La commune est forestière, avec des clairières plus étendues au sud, où le finage va au-delà du cours de la Midouze. la population a augmenté de 480 hab. depuis 1999 (+51%).

Campet-et-Lamolère (410 Campétois, 1 897 ha dont 1 114 de bois) est juste à l’est de Saint-Martin d’Oney sur la D38, à 10 km ONO de Mont-de-Marsan. La commune est issue d’une fusion de 1823 entre Lamolère et Campet-et-Sainte-Croix; Sainte-Croix, réunie à Campet dans les années 1790, au SE de Campet, n’a pas laissé de trace. Les deux châteaux de Campet (17e s., inscrit) et de Lamolère sont près de la route, mais aux deux extrémités de la commune, respectivement à l’ouest et à l’est; +140 hab. depuis 1999 (+52%).

Uchacq-et-Parentis (610 Uchacquois, 3 858 ha dont 2 776 de bois), 6 km NO de Mont-de-Marsan, associe deux anciens villages éloignés l’un de l’autre: Uchacq, ramassé au sud sur la D834, au bord de l’Estrigon, dont l’église, reconstruite au 19e s., conserve un portail roman classé du 12e s.; Parentis, qui s’étire à 11 km au nord de la préfecture au NE du finage sur la D651. La fusion entre Parentis et Uchacq-et-Cezeron date de 1825; Cezeron, réunie à Uchacq dans les années 1790, était au nord d’Uchacq sur l’Estrigon, mais n’a pas laissé de trace. L’habitat se disperse dans de nombreuses clairières; Loubit est un gros hameau au sud-est, Birbe au nord-ouest a un hippodrome. La commune a gagné 100 hab. depuis 1999.

Saint-Avit (660 Saint-Avitois, 4 074 ha dont 4 000 de bois) est à 9 km au nord-est de la préfecture sur la rive gauche de la Douze; église inscrite du 11e s. avec tour de défense du 14e s. Son finage est traversé au sud et à l’est par la voie ferrée de Roquefort et la D932; la proximité de la ville lui apporte une certaine croissance (+110 hab. depuis 1999) et quelques entreprises: négoce de matériel aéronautique ALA (50 sal., italien), travaux publics Colas (60 sal.); pré-presse Visio Plus (20 sal.), réseaux pour fluides Boude (35 sal.). Une zone d’activités s’est installée au bord de la route au sud-ouest, à la limite de Mont-de-Marsan, dont elle contient le centre d’approvisionnement Scalandes des supermarchés Leclerc. Le château de Passiance est proche, au NO; le golf de Mont-de-Marsan a été aménagé à l’est du village, à Pessourdat; hippodrome au SO à Porteteny, annexe d’entraînement de celui de Mont-de-Marsan.

Lucbardez-et-Bargues (590 Lucbardéziens, 2 148 ha dont 1 670 de bois) est à 14 km au nord-est de la préfecture. Elle a une église romane isolée, et un petit canyon avec plusieurs étangs et cascades sur le ruisseau des Neuf Fontaines, qui s’achève par l’étang du Parguet juste avant son confluent avec la Douze; celle-ci borde la commune à l’ouest dans une vallée sinueuse faiblement encaissée. Le château de Bargues, à l’ouest du village, a un petit étang. La fusion de Lucbardez et de Bargues date de 1827. Voie ferrée, D932 et A65 traversent le finage au SE; peinture Locatelli (30 sal.). La population s’est accrue de 260 hab. depuis 1999 (+79%).

Bostens (200 Bostensois, 766 ha dont 556 de bois), 17 km NE de Mont-de-Marsan, 5 km à l’est de Lucbardez, est à la tête du ruisseau des Neuf Fontaines qui va vers la Douze; église classée à clocher carré; +50 hab. depuis 1999. Le faisceau de circulation traverse le finage au NO.

Pouydesseaux (950 Pouydessois, 3 409 ha dont 2 644 de bois), 18 km NE de Mont-de-Marsan, 8 km au sud de Roquefort, a une maison de la Chasse et un conservatoire de la nature au centre Jean Rostand, près du grand carrefour routier vers Mont-de-Marsan et vers Aire et Pau, où est un échangeur des D933 et 934. Le territoire communal, étiré du NO au SE, atteint à l’ouest la rive gauche de la Douze; il est traversé à l’ouest par la D 932 et la nouvelle autoroute A65, à l’est par la D934. La commune a gagné 310 hab. depuis 1999 (+48%).

Gaillères (630 Gaillerois, 1 404 ha dont 955 de bois), 13 km au NE de Mont-de-Marsan et qui a gagné 190 hab. depuis 1999 (+43%), est traversée par la D933 et l’A65, dont l’échangeur à péage est au NO du finage; mais l’aire de repos est sur le territoire de Lucbardez.

Bougue (780 Bouguais, 2 196 ha dont 1 609 de bois) est à 10 km à l’est de la préfecture; le village est au bord du Ludon juste avant son confluent avec le Midou, qui traverse le finage. La commune a un musée archéologique et de nouvelles arènes, où se déroule le Bolsin, épreuve de sélection de jeunes toreros créée en 1995; motte féodale de Castets, église inscrite des 12e et 14e s. à clocher-porche fortifié. Son territoire s’étend largement dans la forêt au nord du Midou, sur la rive droite duquel est le hameau d’Harpaillot, devant le confluent du Ludon; voie verte au sud. La population progresse depuis 1975, où elle n’était que de 300 hab.; elle a gagné 230 hab. depuis 1999 (+42%).

Laglorieuse (560 Glorieux, 1 159 ha dont 633 de bois), 8 km au sud-est de la préfecture, fut une station thermale; elle a gagné 110 hab. et accueille la menuiserie Loubéry (45 sal.).

Mazerolles (670 Mazerollais, 1 597 ha dont 1 032 de bois) est juste à l’est de Mont-de-Marsan, et a gagné 100 hab. depuis 1999; église inscrite du 13e s. Son territoire dépasse au nord la vallée du Midou et comprend deux champs de courses. La D932 fait une incursion dans la commune en contournant Mont-de-Marsan.

Bretagne-de-Marsan (1 570 Bretons, 1 293 ha dont 600 de bois) est un village à 6 km SSE de la préfecture, riche en maisons anciennes. La commune a un hôpital public de 34 lits au SO à Nouvielle, la partie aval du lac de barrage de Bascons, et une croissance soutenue: +630 hab. depuis 1999, soit +67%. D824 et voie ferrée traversent le finage; deux hameaux nouveaux au sud.

Benquet (1 770 Benquetois, 2 933 ha dont 1 036 de bois) est à 7 km au sud de Mont-de-Marsan; son habitat s’éparpille le long des routes. La voie rapide de Mont-de-Marsan à Orthez (D933) fixe la limite occidentale du finage, le long de la commune de Haut-Mauco, offrant à Benquet trois accès; métallerie ERM (Études réalisations montage, 25 sal.). La commune organise un festival de chant, et a gagné 420 hab. depuis 1999 (+31%). Un lac de barrage de 45 ha est au sud-ouest, dans la vallée du ruisseau de Saint-Christau; le finage atteint au sud la plaine de l’Adour et la D924.

Saint-Perdon (1 740 Saint-Perdonnais, 3 062 ha dont 1 921 de bois) est à 8 km OSO de la préfecture, sur la D824, voie rapide qui offre deux accès. Le village connu pour ses curieuses arènes de bois «à la landaise», offrant 2 360 places; scierie Lesbats (40 sal.), transports Cazaubon (100 sal.). Le finage est boisé au nord, où il atteint le cours de la Midouze. La commune a gagné 720 hab. depuis 1999, soit 71%.

Campagne (1 040 Campenois, 3 391 ha dont 2 140 de bois) est 4 km plus loin sur la route de Dax à quatre voies (D824) qui offre aussi deux accès. Sa population s’est accrue de 180 hab. après 1999.


Mont-de-Marsan

(32 520 Montois, 3 688 ha dont 1 160 de bois) est la préfecture des Landes. Bastide fortifiée créée en 1133, sous l’autorité du vicomte de Béarn, au confluent de la Douze et du Midou, qui forme en aval la Midouze, Mont-de-Marsan devint le chef-lieu du pays de Marsan et fut une ancienne tête de navigation, expédiant vins et eaux-de-vie d’Armagnac. Le centre se divise en une ancienne cité des pouvoirs entre Douze et Midou, qui conserve la préfecture, le palais de justice et l’hôtel du département, ainsi que le musée Despiau-Wlérick de peinture moderne figurative dans l’ancien donjon, et une ville marchande au sud du Midou, où sont les halles et l’hôtel de ville; au sud-ouest, les grandes arènes (7 500 places) ont été refaites en 1933.

La ville conserve des restes de remparts et un autre musée (histoire naturelle); parc animalier, hippodrome. L’urbanisation est contenue entre une grande rocade au sud, d’où partent quatre grandes voies, et l’aérodrome au nord, issu d’une piste de 1914, construit en 1932 et agrandi par l’armée allemande pendant la dernière guerre. De codes XMJ et LFBM, il a une piste de 3 600 m et son usage est militaire (BA 118), avec école de pilotage.

Peu étendu vers le sud-ouest où il laisse vite la place à Saint-Pierre-du-Mont, le territoire communal va plus loin vers le sud-est dans les quartiers de Beillet et Broca, vers l’est à Saint-Médard sur la rive gauche du Midou, Micarrère sur la rive droite où sont une zone industrielle et la maison d’arrêt isolée; et surtout vers le nord où Nonères, sur la Douze, accueille l’hôpital psychiatrique, et où sont, à la limite de la forêt, l’hippodrome et le grand aérodrome. Une demi-rocade entoure la moitié sud de la ville.

Mont-de-Marsan n’avait que 3 000 hab. au moment de sa promotion comme préfecture; elle a dépassé 10 000 hab. en 1881 mais a peu grandi ensuite (13 000 en 1936). Elle s’est mise à croître après la guerre, passant à 20 000 en 1962, 25 000 en 1973, et continue modérément sa progression (+290 hab. depuis 1999). Elle vit surtout de ses activités administratives et de service: centre d’aide par le travail, trois cliniques ou hôpitaux privés (100 lits), centre hospitalier public général (360 lits) et spécialisé, institution pour enfants; plusieurs lycées et collèges publics et privés, IUFM, IUT (matériaux, biologie, télécommunications). Elle a aussi un centre d’art contemporain, le parc public Jean Rameau créé en 1793, le parc animalier de Nahuques (23 ha) à l’est.

La ville a un solide équipement de commerces et négoces, où ressortent la centrale d’achats Scalandes du groupe des centres Leclerc (310 sal., en fait à Saint-Avit), un hypermarché Carrefour (160 sal.), magasins Intermarché (50 sal.), Super-U (30 sal.), Conforama (40 sal.), Point P (BMSO, 45 sal.), les négoces de matériel de chantier Van De Velde (100 sal.), de fournitures V2V (50 sal.), de viandes Bevimo (40 sal.), d’électricité Enedis-ERDF (65 sal.); comptabilité In Extenso (45 sal.), publicité Adrexo (45 sal.), nettoyages Multinet (90 sal.), Service Plus (75 sal.), Somap (45 sal.; autocars RDTL (85 sal.) et Sarro (35 sal.); transports Transdev (40 sal.) Discrètes, les industries sont surtout représentées par la Montoise de miroiterie (50 sal.), la scierie Montoise du Bois (65 sal.); fabrique de matériel agricole Otech (30 sal.), mécanique Vandel (30 sal.), bétons Alkern (60 sal.); installations électriques Sertelec (45 sal.), travaux publics Baptistan (60 sal.).

Mont-de-Marsan a deux institutions plus originales. Sa base militaire (BA 118) est devenue la première de l’armée de l’air française, avec le Centre d’expériences aériennes militaires depuis 1946, chargé de tester les matériaux nouveaux et la défense nucléaire, l’école des contrôleurs aériens et un centre de détection des aéronefs pour le quart sud-ouest de la France; le nombre de personnes travaillant sur le site est évalué à 3 000. La ville est aussi le siège du puissant groupe Maïsadour (céréales, aliments du bétail, foies gras et conserves Delpeyrat, etc.) qui emploie près de 1 000 personnes et dispose à 10 km au sud de tout un complexe dans la commune de Haut-Mauco (ci-après).

La communauté d’agglomération Mont-de-Marsan Agglomération groupe 18 communes et 54 100 hab. L’aire urbaine est évaluée à 59 500 hab., l’unité urbaine à 38 600 hab. L’arrondissement de Mont-de-Marsan a 180 400 hab., 178 communes; il occupe tout le nord et l’est du département, enveloppant celui de Dax, de la côte atlantique (Mimizan) à l’Adour (Aire); avec 604 800 ha, il est ainsi l’arrondissement le plus étendu de France métropolitaine. Deux nouveaux cantons portent le nom de Mont-de-Marsan; le premier associe 9 communes à une fraction de Mont-de-Marsan; le second, 8 communes à l’autre fraction.


Saint-Pierre-du-Mont

(9 890 Saint-Pierrois, 7 075 ha dont 1 527 de bois) est une commune des Landes dans la banlieue sud-ouest et dans l’agglomération de Mont-de-Marsan Agglomération. Surtout résidentielle, elle a un lycée général et un lycée professionnel privés, un collège public avec établissement régional d’enseignement adapté; clinique des Landes (130 sal.); grosse usine de conserves Delpeyrat (630 sal.); informatique Agi-Net (35 sal.) et IMP (20 sal.), négoce d’équipements d’automobiles AD Sarrat (65 sal.), magasin Super-U (20 sal.), atelier protégé SESSD (25 sal.).

La commune n’avait pas 1 000 habitants dans les années 1930; elle est passée à 2 000 en 1960, 6 000 en 1975 et croît encore: elle a gagné 2 370 hab. depuis 1999 (+31%). L’habitat est circonscrit par la rocade de Mont-de-Marsan, qui offre deux échangeurs; celui du sud-ouest s’accompagne d’une zone d’activités, celui du nord-ouest d’une base de loisirs avec deux étangs. Le finage est borné au nord-ouest par le cours de la Midouze et atteint à l’est la voie ferrée, au-delà des quartiers de l’Alma et du Pouy.