Communauté de communes du Pays de Saint-Yrieix

Saint-Yrieix (Pays de)

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communauté de communes au sud de la Haute-Vienne, associant neuf communes, 12 200 hab., sur 33 800 ha. Seule Saint-Yrieix-la-Perche, le siège, a plus de 2 000 hab.

Le Chalard (330 Peyrouliers, 1 242 ha dont 429 de bois), 8 km ONO de Saint-Yrieix, est une «petite cité de caractère» avec de belles maisons anciennes, un pont médiéval sur l’Isle, une église romane fortifiée dotée d’un riche mobilier, un ancien prieuré et un cimetière médiéval à sculptures; un camping. L’Isle, encaissée, limite le finage à l’est et au sud. À la pointe sud-ouest de la commune, la Cogema a mis en exploitation après 1988 les mines d’or de Bourneix, les seules actives en France, qui emploient encore 80 personnes; la commune s’est accrue de 80 hab. depuis 1999.

Ladignac-le-Long (1 180 Ladignacois, 4 721 ha dont 1 344 de bois), 12 km au NO de Saint-Yrieix à 413 m, a une église du 11e s. et des traces d’exploitations aurifères; étang avec camping juste au nord du village. Le finage atteint en pointe au sud le cours de l’Isle, aux mines d’or de Bourneix, et touche au NE aux tuileries de Puicheny; elle a gagné 80 hab. après 1999.

La Meyze (830 Meyzais, 2 811 ha dont 436 de bois), 12 km au nord de Saint-Yrieix, est un gros village pourvu d’une gare et proche de la source de l’Isle, sur laquelle a été aménagé un étang.

La Roche-l’Abeille (630 Rouchauds, 3 656 ha dont 987 de bois), 11 km NNE de Saint-Yrieix, a gagné 60 hab. depuis 1999. La commune conserve une église du 13e s. et un cimetière classé pour ses sculptures anciennes, un dolmen à l’est (la Pierre Levée); vergers au sud. Le village fut le lieu d’une sanglante bataille entre catholiques et protestants en juin 1569.

Coussac-Bonneval (1 350 Coussacois, 6 673 ha dont 1 690 de bois) est à 11 km de Saint-Yrieix. Elle a plusieurs monuments du 15e s.: le château ruiné, en carré à quatre tours; l’église; une lanterne des morts; camping, gare, petit terrain militaire à Chaufaille, atelier de la Manufacture limousine de clôtures (20 sal.). Elle fut nommée Coussac-Sans-Culottes en 1793. La Boucheuse traverse le finage au sud et reçoit la Valentine qui passe à l’est du village; nombreux hameaux, quelques vergers. La population communale a bien baissé depuis les 3 700 hab. des environs de 1900, et même les 2 500 de 1950; elle a encore diminué de 50 hab. depuis 1999.

Glandon (810 Glandonais, 2 747 ha dont 577 de bois), 4 km au SE de Saint-Yrieix, est la commune la plus méridionale de la Haute-Vienne, au contact de la Corrèze et de la Dordogne, et son finage s’étire le long de la limite du département, jusqu’au confluent de la Loue et de la Loubance. Elle a été séparée de Saint-Yrieix en 1902, avec 850 hab. Son finage touche au sud-est à la vallée encaissée de la Boucheuse, affluent de l’Auvézère; nombreux étangs sur le plateau; Intermarché (70 sal.).

Deux communes de la Corrèze, limitrophes, font partie de la communauté: Saint-Éloy-les-Tuileries (110 hab.) et Ségur-le-Château (190 hab.).


Saint-Yrieix-la-Perche

(7 220 Arédiens, 10 098 ha dont 2 911 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Vienne dans l’arrondissement de Limoges, 48 km au sud de la préfecture. C’est la commune la plus étendue du département. La ville est sur une butte au-dessus de la vallée de la Loue, affluent de l’Isle. Elle a commencé comme site gallo-romain au nom d’Attanum, puis accueillit un monastère fondé en 572 par Aredius, dont elle porte le nom déformé, et qui devint une forte puissance locale. Néanmoins, la l’expansion date de l’exploitation… de l’antimoine, puis du kaolin, au 18e s. Elle conserve le donjon carré du Plô (13e s.), la très grande collégiale gothique du Moustier, des hôtels du 18e s. sur la place de la Nation, ancien foirail. Un musée d’histoire de la ville et de la porcelaine a été ouvert hors de la ville aux Palloux vers le nord.

C’est à Saint-Yrieix qu’ont été découverts pour la première fois en 1768 les gisements de kaolin favorables à la production de porcelaine, à Marcognac à l’est de la ville. Propriété actuelle d’Imerys Tableware, la carrière n’emploie plus que 6 personnes; le site est sauvegardé. Non loin à la Seynie, la manufacture de porcelaine la Reine, fondée en 1775, a longtemps subsisté, flanquée de la cité ouvrière Jacques Boutard; mais elle a été fermée en 2007. D’autres porcelainiers, à la Faye à l’est de la ville, aux Palloux au nord près du plan d’eau d’Arfeuille, ont fermé respectivement en 2009 et 2011. Reste un négoce de porcelaines MPSamie (25 sal.). Au nord-est de la commune, une mine d’or fut exploitée à Lauriéras. Le finage est traversé par la voie ferrée de Limoges, qui continue vers Brive, et par la D704; zone artisanale du Bourdelas au nord, sur la D704.

Le plus gros employeur actuel est de loin l’imprimerie Fabrègue (310 sal.), qui dispose aussi du négoce de livres et papeterie Fabrègue Duo (70 sal.). Les madeleines Bijou comptent 150 salariés; charcuteries et plats cuisinés Laredy (50 sal.); scierie Arédienne de Clôtures (20 sal.); supermarché Casino (30 sal.), négoce de matériel agricole T3M (25 sal.); lignes électriques Darlavoix (55 sal.); travaux publics Meyzie (35 sal.), transports par autocars Villessot (70 sal.); aide à domicile Confiez-nous (20 sal.); La Poste (35 sal.). À Bourdelas, au nord de la commune, un gros marché aux bestiaux «d’intérêt régional» a été installé après 1980, sur 8,5 ha, avec une halle couverte de 10 000 m2 où s’échangent plus de 50 000 bovins par an, et toutes sortes d’autres animaux.

La ville a un collège, un lycée général public et un lycée professionnel agricole public à la Faye, avec centre de formation agricole d’adultes; un centre hospitalier de 75 lits. Le centre culturel conserve la Bible de Saint-Yrieix, précieux manuscrit enluminé du 11e s. Le plan d’eau d’Arfeuille (18 ha), au nord de la ville, est équipé pour les loisirs, avec base nautique et camping. Le nom de la ville a été complété en 1919; en 1902, elle s’était séparée de Glandon, devenue autonome avec 850 hab. Autrement, sa population n’a pas tellement changé depuis le milieu du 19e siècle: une lente érosion avait abouti à un léger creux en 1968, rattrapé depuis; mais elle a reperdu 570 hab. depuis 1999. La ville est le siège de la communauté de communes du Pays de Saint-Yrieix, qui réunit 9 communes, dont deux en Corrèze, et 12 200 hab., sur 33 800 ha. Le nouveau canton a 17 communes, 20 800 hab.