Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup

Pic Saint-Loup (communauté de communes du Grand)

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groupement intercommunal de l’Hérault au nord de Montpellier, siégeant à Saint-Mathieu-de-Tréviers et rassemblant 36 communes (45 000 hab., 57 520 ha), dont Saint-Gély-du-Fesc, Saint-Clément-de-Rivière, Teyran, Les Matelles, Saint-Martin-de-Londres et Vailhauquès, qui dépassent 2 000 hab. Elle a rassemblé en 2010 les anciennes communautés du Pic Saint-Loup, de la Séranne et de l’Orthus. Le Pic Saint-Loup est un haut crêt dissymétrique dominant le paysage des garrigues au nord de Montpellier, d’où il est bien visible et où il monte à 658 m et fait face au puissant escarpement de l’Hortus (ou Orthus). Il fait un peu figure de montagne sacrée au nord de Montpellier, ce pourquoi il a été choisi comme élément fédérateur des composantes de l’intercommunalité.

Tout au nord-ouest, à la limite du Gard, trois communes sont établies entre Séranne et Buèges, à l’ombre de châteaux plus ou moins ruinés.

Saint-André-de-Buèges (41 hab., 1 526 ha dont 1 140 de bois), 30 km ONO de Saint-Mathieu-de-Tréviers, est la plus septentrionale. Elle n’a pas de village, seulement quelques mas dispersés. La Séranne y culmine à 942 m au Roc Blanc.

Saint-Jean-de-Buèges (190 hab., 1 690 ha dont 650 de bois), 33 km ONO de Saint-Mathieu-de-Tréviers, est la plus peuplée, avec une Maison de pays (caveau-dégustation) et une cave coopérative de 8 000 hl, 60 ha de vignes et vergers. On fait de l’escalade près du village au-dessus de la Buèges, sur le Roc de Tras Castel. Saint-Jean avait eu 650 hab. en 1876 et seulement 115 en 1968; mais elle n’a presque rien gagné depuis 1999.

Pégairolles-de-Buèges (47 hab., 1 355 ha dont 486 de bois), 37 km à l’ouest de Saint-Mathieu-de-Tréviers, est le plus méridional. Son village est perché sur un promontoire. La Buèges y a sa source officielle, bien que le vallon de la Font-Basse prolonge sa vallée vers l’amont au sud-ouest. Le beau cirque de la Séranne domine le village au NO, montant à 782 m à la Peyre Martine.

Causse-de-la-Selle (380 Caussenards, 4 519 ha dont 3 621 de bois), 28 km ONO de Saint-Mathieu-de-Tréviers, jouxte au SE les trois communes de la Buèges, et d’ailleurs atteint au nord le cours de la rivière, jusqu’à son confluent avec l’Hérault, qui borde tout le finage à l’est. Le village campe sur un petit plateau également nommé causse de la Selle, où la garrigue fait un peu de place à d’excellents vignobles, mais pas en grandes surfaces. Elle a gagné 80 hab. depuis 1999.

Saint-Martin-de-Londres est la commune la plus peuplée du pays de Londres. Au nord du territoire intercommunal et à l’est du cours de l’Hérault, le pays de Londres a une originale figure de causse. Il a attiré des nouveaux résidants, en particulier des Allemands, qui en font comme un micro-Luberon et ont permis de ranimer ou d’inventer des spécialités agricoles et des boutiques pour touristes; la population résidante s’est remise à croître, modérément. L’origine du nom de Londres reste inconnue; la forme ancienne, au début du 11e siècle, était Dunderas, Dundras, ce qui pourrait renvoyer soit à un terme préceltique, soit à la racine dun, au sens de lieu fortifié., , et a dépassé 2 000 hab.

Mas-de-Londres (660 Maslondrais, 1 906 ha dont 432 de bois), 14 km à l’ouest de Saint-Mathieu-de-Tréviers, a plus que doublé sa population depuis 1999 (280 hab.) La commune à au nord-est un aérodrome (code LFNL) dit de Saint-Martin-de-Londres, au pied du pic Saint-Loup, avec une piste en herbe de 600 m, où se pratique le vol à voile (CCVM du Pic Saint-Loup) grâce aux fortes ascendances dues au relief; on cultive encore une centaine d’hectares de vignes, mais la garrigue occupe 1 100 ha.

Notre-Dame-de-Londres (490 Londrins, 2 815 ha dont 1 256 de bois), 15 km NO de Saint-Mathieu-de-Tréviers, a une cave coopérative (100 ha de vignes), une église classée des 11e-12e s., un château du 12e et du 15e s. restauré, avec parc; une entreprise de transports (Pascal, 40 emplois). La commune a gagné 80 hab. depuis 1999.

Viols-le-Fort (1 230 Violains, 1 673 ha dont 1 212 de bois), 20 km ONO de Saint-Mathieu-de-Tréviers, est plus étoffé, a gagné 370 hab. (+43%) depuis 1999 et possède quelques commerces, un atelier de meubles d’art (D. Imbert, 20 sal.). Le village reste abrité derrière ses remparts, mais il est entré dans l’aire résidentielle montpelliéraine. Le finage compte 1 100 ha de garrigues, 350 de bois et taillis, quelques vignes; on y trouve des dolmens.

Viols-en-Laval (210 Violois, 1 603 ha dont 1 148 de bois), 16 km OSO de Saint-Mathieu-de-Tréviers, n’a guère de centre mais le château de Cambous (16e s.) y est associé à un ancien village préhistorique assez bien réaménagé, avec base de loisirs et musée; transports Record (30 sal.). Le terrain militaire de Viols-en-Laval s’étend sur 1850 ha avec vaste champ de tir, dont la moitié dans la commune, le reste à Mas-de-Londres et Saint-Martin-de-Londres.

Cazevieille (190 Cazeviellains, 1 621 ha dont 707 de bois), 11 km à l’ouest de Saint-Mathieu-de-Tréviers, assure l’accès au Pic Saint-Loup (658 m), dont l’ascension est un rite et offre un panorama superbe. Cazevieille a 70 hab. de plus qu’en 1999.

Rouet (62 hab., 2 477 ha dont 1 930 de bois et garrigues), 10 km NO de Saint-Mathieu-de-Tréviers, à l’est de Notre-Dame-de-Londres, a un maigre habitat très dispersé sur le causse, largement occupé par les bois de la Baume au nord et du Patus au sud; plusieurs dolmens dont celui de Lamalou à la source actuelle du ruisseau de ce nom, château du Rouet. Le finage s’achève au sud-est par le superbe escarpement de l’Orthus.

Ferrières-les-Verreries (57 Ferriérains, 1 742 ha dont 1 202 de bois), 22 km NNO de Saint-Mathieu-de-Tréviers, limitrophe du Gard, n’a guère conservé de son passé verrier que l’ancien atelier de Couloubrines juste au nord du village; au SE, grotte de Gorniès, dolmen, ancien four à chaux. Les Verreries ont été ajoutées au nom en 1918.

Un ensemble de communes au nord-est du causse de Londres se déploie dans le relief accidenté des Garrigues montpelliéraines, associant de petites plaines viticoles et des collines vides.

Claret (1 550 Claretains, 2 827 ha dont 1 990 de bois) et un chef-lieu de canton, 31 km au nord de la préfecture 13 km NNE de Saint-Mathieu-de-Tréviers. C’est une commune des garrigues, limitrophe du département du Gard, au relief animé. Le village se tasse au centre d’un bassin dominé par l’escarpement ouest-est de la crête de la Taillade (420 m), mais s’entoure de nombreuses villas; un village préhistorique a été dégagé au rocher du Causse, à la pointe d’un éperon barré de l’Orthus. Le village a un label «ville et métiers d’art» en raison du passé verrier des environs et le département a balisé un «chemin des verriers», mais sans grand succès et la verrerie d’art a fermé.

Claret a une église du 12e s., des grottes, une cave coopérative avec distillerie et cultive 300 ha de vignes, pour 1 700 de garrigues et 300 de bois; plusieurs domaines viticoles produisent des vins réputés, en AOC coteaux-du-languedoc et pic-saint-loup, une originale distillerie de cade (genévrier); électronique Omicron (50 sal.). La population croît depuis le minimum des années 1960 (470 hab.), et a gagné 470 hab. depuis 1999, soit 44%.

Lauret (610 hab., 667 ha), 9 km au nord de Saint-Mathieu-de-Tréviers, se tapit au pied des hauts escarpements du causse de Londres, où le rocher du Causse monte à 408 m. La commune a 200 ha de vignes, avec quelques domaines viticoles de qualité, dont celui de Cazeneuve. Lauret fut un temps (1836-1868) réunie à Sauteyrargues; elle n’avait jamais dépassé 210 hab. avant 1990, mais croît assez rapidement depuis 1980: elle n’avait alors que 150 hab. et encore gagné 180 hab. après 1999 (+42%).

Valflaunès (780 hab. contre, 2 104 ha), 4 km au nord de Saint-Mathieu-de-Tréviers, accueille des Montpelliérains et développe ses vignobles de cru, notamment dans les domaines de Valcyre (vins de pays sur cépage cabernet), Lancyre (AOC pic-saint-loup) et de l’Hortus (55 ha, «vignobles et signatures», 400 000 bouteilles/an). La limite occidentale de la commune passe au sommet du pic Saint-Loup et suit toute la crête de l’Hortus, ce qui lui donne évidemment un site spectaculaire et lui permet de culminer à 658 m; 490 ha de vignes sont cultivés, en partie en AOC coteaux-du-languedoc ou coteaux-du-languedoc-pic-saint-loup, tandis que 900 ha de garrigues et 400 de bois occupent les versants. Sur l’Orthus, se voient encore les ruines, pas très accessibles, du château de Viviourès (13e-14e s.). La commune avait 250 hab. en 1975; elle s’est accrue de 110 hab. depuis 1999.

Sauteyrargues (410 hab., 1 276 ha dont 735 de bois), 10 km NNE de Saint-Mathieu-de-Tréviers, est voisine des trois communes précédentes à l’est, et atteint la limite du Gard au nord. Elle a deux églises classées et un centre de loisirs, un peu moins d’une centaine d’hectares de vignes, et 110 hab. de plus qu’en 1999 (+37%).

Vacquières (600 Vacquiérois, 1 474 ha dont 873 de bois et 356 de vignes), 12 km NE de Saint-Mathieu-de-Tréviers, à l’est de Sauteyrargues, est bornée par la limite départementale au nord et à l’est. On continue à y fêter au printemps les vaches dont son nom est issu, mais la vigne (350 ha) compte bien davantage. Au sud-ouest du finage, le parc de loisirs Le Duc, aménagé par un Hollandais pour des Hollandais en pleine garrigue, et dont toute la publicité est en néerlandais, propose 172 habitations sur 55 ha et peut accueillir 1 200 personnes. La commune a 900 ha de garrigues et 150 de bois. Elle a plus que doublé sa population depuis les 290 hab. de 1999.

Fontanès (350 Fontanais, 818 ha dont 313 de bois), 6 km NE de Saint-Mathieu-de-Tréviers, a un village petit, mais complété au sud-ouest par le lotissement du Mas de Fontan Saint-Loup et s’est accrue de 140 hab. depuis 1999 (+67%); 90 ha de vignes.

Saint-Bauzille-de-Montmel (1 040 Saint-Bauzillois, 2 152 ha dont 150 de vignes et 1 400 de bois et garrigues), 9 km à l’est de Saint-Mathieu-de-Tréviers et 20 km au NNE de Montpellier, s’organise autour du vigoureux pech des Mourgues (251 m), couronné de corniches rocheuses et qui conserve quelques ruines de l’ancien couvent des Mourgues (ou «moinesses»); hameau et lotissement de Favas à l’est. La population s’est accrue de 300 hab. (+41%) depuis 1999.

Buzignargues (330 Buzignarguais, 461 ha dont 194 de bois), 13 km à l’est de Saint-Mathieu-de-Tréviers, à la limite du Gard, est longée au nord et à l’est par la Bénovie. Elle a augmenté de 130 hab. (+65%) depuis 1999 et a une centaine d’hectares de vignes.

Saint-Hilaire-de-Beauvoir (420 hab., 469 ha), 15 km à l’est de Saint-Mathieu-de-Tréviers, a 110 ha de vignes, et 140 hab. de plus qu’en 1999 (+50%).

Saint-Jean-de-Cornies (730 hab., 311 ha), 16 km ESE de Saint-Mathieu-de-Tréviers, 21 km NE de Montpellier, est une petite commune résidentielle, qui s’est couverte de pavillons; elle n’avait que 54 hab. en 1975, et a encore a gagné 250 hab. (+52%) depuis 1999.

Sainte-Croix-de-Quintillargues (890 Quintillarguois, 622 ha dont 388 de bois), 4 km à l’est de Saint-Mathieu-de-Tréviers, est à la source de la Bénovie et a quelques vignes; grosse butte de la Suque à l’est, avec tour de guet; +350 hab. depuis 1999 (+65%).

Guzargues (530 Guzarguois, 1 173 ha), 8 km SE de Saint-Mathieu-de-Tréviers, à la source de la Salaison, a 180 hab. de plus qu’en 1999 (+51%) et un habitat de pavillons, avec toutefois 120 ha de vignes; domaine de Figaret au sud.

Assas (1 560 Assadins, 1 911 ha dont 452 de bois et 260 de vignes), 10 km SSE de Saint-Mathieu-de-Tréviers et 12 km au nord de Montpellier, reste marquée par son château du 18e s., édifié sur les ruines de l’ancien château fort, et qui possède une collection d’instruments de musique anciens. Elle a aussi une cave coopérative (40 000 hl). Le nord de la commune est en bois et garrigues, le sud viticole; l’entre-deux s’est couvert de pavillons dispersés. Assas n’avait que 300 à 400 hab. entre 1900 et 1970, puis s’est peuplée de villas et a encore gagné 240 hab. après 1999; transports Mat Power (40 sal.).

Saint-Vincent-de-Barbeyrargues (670 Vincenots, 224 ha), 9 km SSE de Saint-Mathieu-de-Tréviers, est une petite commune résidentielle; ancien oppidum de Garaste au sud, déchetterie au NO; 40 ha de vignes. La commune n’avait que 90 hab. en 1954; elle a encore gagné 100 hab. depuis 1999.

Le Triadou (400 Triadounains, 630 ha dont 229 de bois), 3 km au sud de Saint-Mathieu-de-Tréviers, a 140 ha de vignes. Le village est très petit, et n’avait que 70 hab. de 1830 à 1954; mais il s’est entouré de pavillons, et a encore gagné 60 hab. depuis 1999; pont roman à l’ouest. Le nom évoque un lieu de tri de troupeaux rassemblés pour la transhumance au pied des montagnes.

Saint-Jean-de-Cuculles (480 Cucullois, 909 ha dont 720 de bois), 3 km SO de Saint-Mathieu-de-Tréviers au sud du pic, profite d’un site escarpé et soigne ses fêtes annuelles des santons et ses ventes de vins aux enchères; site d’accrobranche, terrain de jeu du tambourin. La commune a 160 ha de vignes (AOC coteaux-du-languedoc et pic-saint-loup), 400 ha de garrigues et 200 de bois. Elle n’avait pas 110 hab. dans les années 1960 et croît depuis; elle a gagné 120 hab. depuis 1999 (+33%). Le nom est formé sur la racine oronymique cuc (sommet saillant): le finage monte en pointe au Pic Saint-Loup au NO.

Murles (310 Murlois, 2 406 ha dont 336 de bois), 18 km SO de Saint-Mathieu-de-Tréviers, a un grand finage dont l’essentiel est en garrigue sous le nom de Bois de Valène. L’habitat se disperse dans un petit bassin, tout au sud-ouest; +70 hab. depuis 1999.

Combaillaux (1 480 Combaillaulencs, 906 ha dont 200 de vignes et vergers), 17 km SO de Saint-Mathieu-de-Tréviers, 12 km au NO de Montpellier, n’avait guère que 150 hab. en 1975 et a encore gagné 180 hab. après 1999. La Mosson traverse le finage au sud; domaine de l’Oulivie au NE (olivette et production d’huile d’olive, hébergement); au nord, carrières de la Madeleine (35 sal.).


Matelles (Les) 

(2 060 Matellois, 1 681 ha dont 1 098 de bois et garrigues et 150 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton de l’Hérault, 16 km au NO de Montpellier (Grand Pic Saint-Loup). Ancien village fort des Garrigues montpelliéraines, et ancien chef-lieu du «bailliage de la République de Montferrand» au 13e s., le village a eu jadis un statut de ville. En grande partie détruit en 1622 par les troupes huguenotes de Rohan, il conserve néanmoins des vieux murs et un réseau compliqué de belles maisons anciennes à escaliers extérieurs. Un centre d’études préhistoriques et un musée de la préhistoire se sont nourris de découvertes dans des grottes près du bourg. Si la commune a été largement dépassée par quelques voisines au cours de la croissance périurbaine montpelliéraine, elle n’en garde pas moins un équipement correct en services, et a également participé à cette croissance: elle n’avait que 320 hab. en 1962 (490 en 1901); elle a encore gagné 610 hab. depuis 1999 (+42%); distribution d’eau Saur (Cise, 20 sal.); couvent et maison de retraite Notre-Dame-des-Champs au NE. La D986 traverse la commune au SO.


Saint-Clément-de-Rivière

(5 060 Clémentois, 1 273 ha dont 231 de bois) est une commune de l’Hérault dans la communauté du Pic Saint-Loup, 9 km NNO de Montpellier. Cette commune des garrigues est maintenant l’un des éléments de la banlieue résidentielle de Montpellier, sans doute le plus riche par ses villas et la composition de sa population. Le territoire communal, très étiré du nord au sud, est divisé en deux ensembles par un étranglement que franchit la Lironde.

La partie méridionale, au ras de la commune de Montpellier et à l’ouest de Montferrier, longée à l’ouest par la voie rapide D986, contient un grand ensemble commercial dominé par l’hypermarché Carrefour (410 emplois), avec un Castorama (140 sal.) et un Darty (25 sal.) et flanqué de lotissements; s’y trouvent aussi le «campus de Bissy» (Esarc) pour l’enseignement commercial privé (groupe Cefire, 65 emplois) et, plus isolée, la clinique psychiatrique de la Lironde (130 emplois, 100 lits). La partie septentrionale, dans les garrigues, est plus résidentielle, en multiples lotissements arborés, avec une maison de retraite (40 sal.) et le minicentre villageois du Boulidou doté de quelques commerces, complété par un ensemble de petites maisons jointives «à la Port-Grimaud» conçu par F. Spoerry.

À la limite nord du finage, se sont établis un collège public puis une nouvelle zone d’activités dite Saint-Sauveur, partagée avec Saint-Gély et Les Matelles, qui comprend un lycée polyvalent, un centre sportif et équestre UCPA, une clinique de rééducation de 80 emplois (Ster, 90 sal.), les cliniques Clinea (psychiatrique, 120 sal.), Saint-Sauveur (45 sal.) et du Pic Saint-Loup (80 sal.). Près de là, la source du Lez, résurgence au fond d’un cirque dans le plateau calcaire, alimentait un aqueduc vers Montpellier; les eaux sont encore captées, mais passent par une grosse canalisation; coopérative fruitière dans la plaine du Lez.

La commune a ajouté en 1985 à son nom celui de la Rivière, dénomination ancienne de la large vallée du Lez. Elle n’avait que 170 hab. en 1962, 240 en 1970 et s’est alors couverte de lotissements, montant à 4 200 hab. en 1990. L’expansion se poursuit modérément, la commune n’a gagné que 370 hab. depuis 1999.


Saint-Gély-du-Fesc

(10 050 Saint-Gillois, 1 651 ha dont 376 de bois) est une commune de l’Hérault dans la communauté du Pic Saint-Loup, 11 km au NNO de Montpellier sur la route vers Ganges et Mende. La commune, qui est la plus peuplée de la banlieue nord de Montpellier, s’étire du sud au nord parmi les collines qui sont au pied du plateau des garrigues, dont elle n’a qu’un bout de talus; le fisc, ou fesc, désigne ici une propriété ecclésiastique à redevances. Un petit centre ancien, près de la route de Ganges, a été submergé par de nombreuses extensions, dont la plus récente est la zac des Vautes. Tous les commerces et services de base sont présents, avec un collège public, une cave coopérative (13 000 hl), une maison de retraite. La ville est flanquée de zones d’activités Sud et Nord (3 et 2 ha), de la zone industrielle du Rouergas (5 ha); golf de Coulondres à l’est, et parc avec animaux forestiers. La commune a 700 ha de garrigues et 90 ha de vignes (dont AOC coteaux-du-languedoc et pic-saint-loup).

La commune a beaucoup d’entreprises de type périurbain, mais rien qui soit de taille même moyenne: les principales sont une confiserie Auzier-Chabernac (dragées, 35 sal.), l’imprimerie ImpAct (45 sal.); Intermarché (100 sal.); aide à domicile Quiétude (40 sal.) et 2Clean (30 sal.), service des eaux Saur (45 sal.), La Poste (110 sal.); plusieurs maisons de retraite dont Korian (45 sal.). Elle est le siège de la Coopérative d’électricité dite de Saint-Martin-de-Londres, qui exploite l’hydrocentrale du moulin de Bertrand sur l’Hérault, et ravitaille les communes des environs (55 emplois). La population de la commune était seulement de 500 à 600 hab. entre 1870 et 1962; elle est rapidement montée ensuite, gagnant encore 1 700 hab. (28%) au cours des années 1990, et encore 2 310 hab. (+30%) depuis 1999.

Le nouveau canton de Saint-Gély-du-Fesc a 20 communes, 39 800 hab.


Saint-Martin-de-Londres

(2 750 Saint-Martinois, 3 820 ha dont 2 096 de bois et garrigues) est un ancien chef-lieu de canton de l’Hérault, 25 km NO de la préfecture, dans la communauté du Pic Saint-Loup. C’est un ancien bourg fortifié, très apprécié, centre du pays de Londres, qui a conservé de très belles maisons anciennes, et une église romane à trois absides en forme de trèfle, héritière d’un prieuré du 11e s., autour d’une charmante petite place de la Fontaine. La commune avait eu plus de 1 000 hab. au milieu du 19e s., à peine 620 en 1954; sa population a augmenté surtout après 1980 et s’est accrue de 850 hab. (+50%) depuis 1999.

L’habitat est sorti largement des limites du bourg et se complète désormais de plusieurs lotissements, en partie habités par des personnes travaillant à Montpellier; commerces de base et artisans, maison de retraite, cave coopérative de 48 000 hl (130 ha cultivés dans la commune, sans AOC). Le finage se partage entre le plateau des garrigues, qui atteint 487 m, et un fossé tectonique dont le plancher est vers 200 m et qui est drainé vers l’Hérault par le Lamalou. Celui-ci s’encaisse dans le calcaire aux sites spectaculaires de la gorge des Arcs, avec arche naturelle et gourgs. Un barrage avec station hydroélectrique a été établi au moulin de Bertrand sur l’Hérault; il appartient à la Coopérative d’électricité de Saint-Martin-de-Londres (à Saint-Gély-du-Fesc), qui fournit le courant aux communes des banlieues nord de Montpellier.


Saint-Mathieu-de-Tréviers

(4 840 Trévisois, 2 192 ha) est une commune du département de l’Hérault, 18 km au nord de Montpellier. La commune est au pied de l’Hortus et du Pic Saint-Loup, dont elle inclut la crête orientale qui porte les ruines du château de Montferrand. Le site de Lebous a livré une enceinte préhistorique du 3e millénaire avant notre ère. L’ancien village est sur une butte, à l’ouest de l’agglomération et à l’écart de la route. La plus grande partie de la croissance s’est faite au profit de Tréviers («trois voies»), sur la route des Cévennes. La cave coopérative de 69 000 hl a fédéré celles de Valflaunès et de Notre-Dame-de-Londres et réunit 330 adhérents cultivant un millier d’hectares dans 21 communes (une vingtaine de salariés).

La commune a un collège public, une Maison des artistes avec exposition d’arts plastiques, la Maison de la communauté de communes du Pic Saint-Loup; zone commerciale et zone industrielle avec plusieurs entreprises d’électronique et de maintenance Coméca (80 sal.), Cofidur ex-Matthelec (25 sal.), Atrel (40 sal.), équipements d’emballage Balea (40 sal.), métallerie Cannon (25 sal.); informatique Isimedia (35 sal.) et Isiasoft, travaux publics Sonerm (30 sal.).

La commune inclut deux lacs de barrage, celui du Jeantou au nord et celui de Cécélès à l’est, qui sert aux sports nautiques; elle compte 700 ha de bois et taillis et autant de garrigues; 270 ha de vignes sont cultivés (dont AOC coteaux-du-languedoc et pic-saint-loup). On y trouve également une communauté de dominicaines (les Tourelles), une maison de retraite, un foyer pour enfants, un centre de réadaptation et soins respiratoires, un centre de loisirs; et un atelier de reproduction in vitro de bananiers, issu des recherches du Cirad de Montpellier dont il est une filiale (Vitropic, 20 sal.); un Intermarché (55 sal.), une maison de retraite (35 sal.).

La commune est le siège de la communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup, qui groupe 33 communes (41 200 hab.), et bénéficie à Saint-Mathieu d’un moderne hôtel de la communauté. La population communale a été d’environ 550 hab. entre 1900 et 1950, 570 en 1968; elle a fortement augmenté ensuite, moins que dans les communes du même canton plus proches de Montpellier mais avec continuité; 1 080 hab. s’y sont ajoutés depuis 1999 (+29%).


Teyran

(4 710 Teyrannais, 1 004 ha) est une commune de l’Hérault, 10 km NNE de Montpellier, mais dans la communauté du Pic Saint-Loup, sur les collines de garrigues; on y cultive encore 240 ha de vignes et il reste environ 250 ha de garrigues. Le site de fouilles de Montbeyre la Cadoule s’accompagne d’une exposition. La commune a quelques entreprises périurbaines comme les installations électriques Travesset (20 sal.), et une petite fabrique de fanions, dossards et autres supports textiles Oriflam (30 sal.); Teyran Agri Services (30 sal.), cave des Vignerons de Cabrie (25 sal.). Teyran n’avait que 480 hab. en 1962, 920 en 1975, et a crû très vite ensuite; l’accroissement depuis 1999 se serait toutefois limité à 420 hab.


Vailhauquès

(2 630 Vailhauquois, 1 612 ha dont 160 de vignes et 800 ha de bois et garrigues), est une commune de l’Hérault dans le Grand Pic Saint-Loup, 18 km au nord-ouest de Montpellier. Le village fut jadis connu pour un sévère bagne d’enfants (1853-1884) dont Marie Rouanet a romancé l’histoire (Les Enfants du bagne, 1992). La commune est à présent une banlieue résidentielle des garrigues, où se sont multipliés les lotissements dans un petit fossé tectonique au pied d’un vigoureux talus de faille que couronne le bois de Nasse; électronique Eloane (55 sal.), maçonnerie Tourangelle (45 sal.). La commune organise en juillet un festival de théâtre. La population a augmenté de 710 hab. depuis 1999 (+37%).