Communauté de communes Pays d’Uzès

Uzès (Pays d’)

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communauté de communes du Gard, associant 32 communes et 28 100 hab. sur 44 800 ha. Seules Uzès (siège) et Saint-Quentin-la-Poterie ont plus de 2 000 hab.

Saint-Maximin (740 Saint-Maximinois, 990 ha dont 511 de bois) est à 4 km SE d’Uzès sur le versant gauche de la vallée de l’Alzon, traversée par ma D981; +100 hab. depuis 1999.

Sanilhac-Sagriès (840 Sanigriésois dont 50 à part, 2 210 ha dont 325 de vignes), 7 km au sud d’Uzès, s’étend surtout en garrigue. Son finage inclut au sud un secteur des gorges du Gardon autour de la Baume. Sénilhac est au centre, dans la petite plaine drainée par le Rial vers l’Alzon; maison pour enfants en difficulté (institut de réédication), cave coopérative. Sagriès est au nord, près d’Uzès, au pied du versant droit du couloir de l’Alzon. Leur réunion est de 1814. La population n’a pas augmenté depuis 1999.

Blauzac (1 210 Blauzacois, 1 590 ha dont 420 de bois et garrigues), 7 km SSO d’Uzès, à la limite des garrigues et de la plaine du Gard, cultive 260 ha de vignes; elle a gagné 430 hab. depuis 1999 (+55%).

Bourdic (400 Bourdicois, 734 ha), 11 km SO d’Uzès, exploite 420 de vignes; cave coopérative; +130 hab. depuis 1999 (+48%). Le Bourdic, affluent du Gard, traverse le finage du nord au sud.

Arpaillargues-et-Aureillac (1 040 Arpaillargois, 1 367 ha dont 400 de bois, 290 de vignes), 4 km OSO d’Uzès, est issue d’une fusion de 1813; Aureilac est un hameau à l’ouest. La commune a un musée du train et du jouet et une entreprise de logiciels Berger-Levrault (65 sal.); un camping. Elle a gagné 240 hab. depuis 1999 (+30%).

Aubussargues (330 Aubussargois, 852 ha dont 178 de bois, 110 de vignes), 9 km à l’ouest d’Uzès, est sur le rebord sud d’un petit massif de garrigues, tranché par la vallée sinueuse et encaissée du Bourdic, qui rejoit le Gard à Roussan; +90 hab. depuis 1999.

Garrigues-Sainte-Eulalie (760 Garrigois, 1 000 ha), 10 km OSO d’Uzès cultive 320 ha de vignes. Garrigues est le village principal à l’est, longé par la D982. Sainte-Eulalie est plus à l’ouest, un peu au sud de la route, flanquée d’un gros élevage. Leur réunion est de 1814. La commune a 240 hab. de plus qu’en 1999 (+46%).

Moussac (1 470 Moussacois, 740 ha), 18 km OSO d’Uzès, est sur la rive gauche du Gard un peu en amont de Saint-Chaptes. Le village conserve une tour seigneuriale. Son finage déborde assez largement sur la plaine de rive droite du Gard, où il atteint la D936 au hameau de la Réglisserie, ancienne usine Haribo et site de Futurplast (emballages plastiques, 35 sal.), et frôle la voie ferrée et la voie rapide de Nîmes à Alès. La commune exploite 250 ha de vignes et accueille aussi les travaux publics Braja Vesigne (60 sal.). Sa population augmente lentement depuis 1926, où elle fut de 680 hab.; elle s’est accrue de 440 hab. depuis 1999 (+42%).

Saint-Dézéry (440 Saint-Dézéryens, 601 ha dont 180 de vignes) est à 15 km à l’ouest d’Uzès; +190 hab. depuis 1999 (+76%).

Collorgues (600 Collorgois, 927 ha dont 318 de boisn 150 de vignesà est 13 km à l’ouest d’Uzès; cave coopérative; +240 hab. depuis 1999 (+67%).

Foissac (410 Foissacois, 380 ha dont 220 de vignes), 11 km ONO d’Uzès, a son petit au bord de la D981, avec une cave coopérative, doublé au sud par le hameau du Mas du Pré, +140 hab. depuis 1999 (+52%).

Baron (360 Baronnais, 1 006 ha dont 460 de bois et 100 de vignes), 13 km ONO d’Uzès, est également traversée par la D981, qui passe par le hameau du Grand Chemin. Son finage est accidenté au nord et à l’ouest; hameau de Bézut au NO. Le Bourdic fixe la limite des finages de Foissac et de Baron; +130 hab. depuis 1999 (+57%).

Aigaliers (510 Aigaliérois, 2 806 ha dont 1 713 de bois et garrigues 100 de vignes), 10 km au NO d’Uzès, est la commune la plus étendue et la plus riche en incultes; mais sa population croît: elle n’était que de 220 hab. en 1968, et s’est encore augmentée de 120 hab. depuis 1999. Le petit village est sur la retombée méridionale du plateau de garrigues. Les hameaux de Gattigues au sud dans la plaine, et de Bourdiguet au nord dans un petit fossé au sein des garrigues, sont plus peuplés.

Serviers-et-Labaume (620 Serviérois, 1 222 ha dont 396 de bois), 6 km ONO d’Uzès, a un habitat double, fruit d’une fusion de. Serviers est au bord de la rivière des Seynes, qui y franchit une petite cluse dans une barre de relief, couronnée par l’ancien château; musée Tony Gonnet (peintre surréaliste parisien, 1909-2004) dans son ancienne résidence secondaire; nombreux pavillons pars. Labaume, moins peuplée, est au nord, également sur la rive gauche des Seynes mais à la sortie des gorges que la rivière a taillées dans la garrigue, assorties du petit étang du Gour de Conque. La rivière des Seynes rejoint l’Alzon à la sortie SE d’Uzès. La commune a 260 hab. de plus qu’en 1999 (+72%).

Montaren-et-Saint-Médiers (1 480 Montadiérois, 1 942 ha dont 746 de garrigues 120 de vignes), 4 km ONO d’Uzès, fait office de banlieue au nord-ouest, sur la route d’Alès (D981); maçonnerie (Laithier, 40 sal.), Intermarché (50 sal.); un château du 16e s. La commune résulte d’une fusion de 1815; Saint-Médiers est un hameau au nord, au pied des garrigues. Elle n’avait que 500 hab. en 1968; elle a gagné 220 hab. après 1999.

Belvézet (260 Belvézetiens, 2 286 ha dont 1 031 de bois), 12 km NNO d’Uzès, est une commune des Garrigues, dans une dépression en arc de cercle drainée par les Seynes. Le village, dominé par le Castélas ruiné, a de très belles maisons anciennes. À l’est du village sur le plateau, l’aérodrome d’Uzès (code LFNU), a une piste gazonnée de 1 060 m et un aéroclub aux activités multiples. Au nord du hameau du Puget, a été installée en 2017 une centrale photovoltaïque de 50 ha, 31 MW. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999.

Vallérargues (140 Vallérargois, 1 273 ha dont 2520 de bois), 17 km NNO d’Uzès, au nord de Belvézet, est dans une dépression du plateau des Garrigues, au passage de la D6 d’Alès à Bagnols.

Lussan (500 Lussanois, 4 692 ha dont 1 240 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Gard, 30 km à l’est d’Alès, 18 km NNO d’Uzès. Le village est perché et encore contenu dans ses anciens remparts, avec un château; il figure parmi les «villages de charme». Le château du Fan à côté, un peu à l’ouest; hameau d’Audabiac au SE. Les gorges des Concluses, sur le haut cours de l’Aiguillon, s’enfoncent dans les garrigues au NE, où se dresse le menhir de la Pierre Plantée et où se cachent plusieurs grottes, dont celles des Fées et des Huguenots, un oppidum et plusieurs sites pittoresques. Lussan a eu 1 100 hab. au 19e s., 500 dans les années 1930, et s’est dépeuplée jusqu’en 1968 (270 hab.), puis a repris un peu, et gagné 90 hab. depuis 1999, farique de cosmétiques Gravier (35 sal.). On appelle parfois plateau de Lussan les reliefs compliqués mais soutenus par des tables calcaires qui s’étendent à l’est d’Alès et au nord de l’Uzège.

Fons-sur-Lussan (250 Fonsois, 1 049 ha dont 219 de bois) est à 24 km NNO d’Uzès, juste au NO de Lussan; aven des Cartouses au NE; +70 hab. depuis 1999.

La Bruguière (340 Bruguiérois, 1 643 ha dont 309 de bois), 12 km au nord d’Uzès, est dans les Garrigues au SE de Lussan; elle a gagné 160 hab. depuis 1999 (+89%). Le finage mord au SO sur l’aérodrome d’Uzès; cave coopérative au village.

Fontarèches (270 Fontaréchois, 1 342ha dont 970 de bois), 14 km NNE d’Uzès, a un finage étiré du nord au sud à travers les reliefs des Garrigues; aven Napoléon au NE. La Tave y a sa source, la haute Veyre passe un peu au sud; +80 hab. depuis 1999.

Saint-Laurent-la-Vernède (700 Vernédois, 1 180 ha dont 558 de bois et 140 de vignes), 11 km NNE d’Uzès sur le plateau, a conservé un ensemble fortifié à quatre tours rondes et haut campanile carré de 32 m, financé en 1445 par les principales familles du village, ainsi que des services et des commerces; cave coopérative: dolmen au NE. La commune s’est accrue de 100 hab. depuis 1999.

La Bastide-d’Engras (200 Bastidains, 985 ha dont 442 de bois), 12 km NE d’Uzès, étire son village sur une crête des Garrigues, entre la Tave et la Veyre, celle-ci s’y perdant pour ne réapparaître qu’au Pin après 5 km; petit château au village, avens du Cros au sud.

Pougnadoresse (250 Pougnadoressois, 765 ha dont 136 de bois et 200 de vignes), 13 km NE d’Uzès, a son village sur la même crête que La Bastide, dans un paysage plus morcelé et plus viticole; cave coopérative; +80 hab. depuis 1999.

Vallabrix (430 Vallabrixois, 794 ha dont 439 de bois, 160 de vignes), 8 km NE d’Uzès, est au sud des deux précédentes et voisine de Saint-Quentin-la-Poterie. Elle a gagné 90 hab. après 1999.

Saint-Victor-des-Oules (310 Saint-Victoriens, 477 ha dont 127 de bois) est à 7 km ENE d’Uzès juste au sud de Vallabrix et à l’est de Saint-Quentin, en terrain accidenté; +90 hab. depuis 1999.

La Capelle-et-Masmolène (460 Capellénois, 2 445 ha dont 800 de bois, 240 de vignes), 12 km NNE d’Uzès, associe depuis 1812 deux proches villages autour d’une butte. Elle contient dans sa petite plaine centrale un étang naturel de surface très variable; ancienne mine de phosphate. Au nord, la gorge de la Veyre s’enfonce à la limite du finage du Pin. La population a augmenté de 80 hab. depuis 1999.

Saint-Hippolyte-de-Montaigu (260 Saint-Hippolytais, 405 ha) est à 7 km ENE d’Uzès sous le Mont Aigu (230 m), au bord de la plaine d’Uzès. Elle n’avait que 120 hab. en 1999.

Flaux (380 Flausois, 1 068 ha dont 715 de bois), 8 km à l’est d’Uzès, a son village dans un ample amphithéâtre qui ferme à l’est la plaine d’Uzès. Tout le reste du finage à l’est est sur le plateau de garrigues vide. La population a augmenté de 110 hab. depuis 1999.

Saint-Siffret (1 090 Saint-Siffretois, 1 128 ha dont 600 de bois, 170 de vignes), 5 km à l’est d’Uzès, a un village bien tassé sur une butte, entouré de nombreux pavillons dispersés dans la garrigue; tour du Moulin du Duc, cave coopérative, aviculture. La commune n’avait que 210 hab. en 1968 et en a encore gagné 280 deuis 1999 (+35%).


Saint-Quentin-la-Poterie

(3 110 Saint-Quentinois, 2 406 ha dont 839 de bois et 270 de vignes) est une commune du Gard dans le Pays d’Uzès, 5 km NNE d’Uzès; cave coopérative; musée de la poterie et maison des métiers de la céramique méditerranéenne, grand marché de poteries et label «ville et métiers d’art»; halle de Joseph Monier (inventeur du béton armé et natif du village); taille de pierres de l’Uzège (20 sal.). La commune a déjà eu plus de 2 000 hab. entre 1850 et 1900, mais était tombée à 1 250 vers 1950; elle augmente constamment depuis et s’est accrue de 330 hab. après 1999 et 2009.


Uzès

(8 860 Uzétiens, 2 541 ha dont 1 225 de bois et 120 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton du Gard dans l’arrondissement de Nîmes, 25 km au NNE de la préfecture, 35 km ESE d’Alès. La ville, ancien castrum Ucetia, se tient sur une butte au bord de la vallée de l’Alzon, à l’intérieur d’un boulevard presque circulaire. C’est une cité historique très visitée, classée parmi les «villes d’art» et annexée dans la liste des «villages de charme». À l’est, le long de la grande promenade des Marronniers, un premier ensemble monumental s’est formé autour de la cathédrale et du palais épiscopal, aménagé en grand musée des beaux-arts; la pièce la plus originale en est la haute tour Fenestrelle, un ancien campanile de la cathédrale en rond à cinq étages de fenêtres géminées.

Vers le sud, un reste de fortification tient le pavillon Jean Racine, au pied duquel s’étale le parc de la promenade qui porte aussi le nom de l’écrivain, honoré pour avoir passé 18 mois à Uzès. Vers le nord de la vieille ville se dressent l’hôtel de ville et le Duché, l’ancien château ducal nanti d’un donjon du 11e siècle d’où l’on a une très belle vue sur la ville entière, et des restes très remaniés avec façade renaissance et superstructures refaites d’après les dessins de Viollet-le-Duc; une crypte et la tour de l’horloge ajoutent à l’intérêt du centre, riche en beaux hôtels bourgeois de la période de prospérité industrielle des 17e et 18e siècles. Vers le sud-ouest s’ouvre la pittoresque place aux Herbes dont le marché est toujours très fréquenté.

Uzès s’est illustrée comme ville industrieuse et protestante depuis qu’évêque et duc à la fois passèrent à la religion réformée en 1543; mais l’activité avait considérablement décliné du milieu du 19e au milieu du 20e siècle, où elle apparaissait comme endormie. L’attrait des vieilles pierres au Midi et la fidélité de la bourgeoisie protestante l’ont fait renaître dans les années 1960, comme ville à la mode et méritant la visite. Les maisons ont été rénovées, les prix ont flambé comme en Luberon. L’animation est grande en été. Uzès propose un festival de la danse en juin, des Nuits musicales en juillet, son grand musée municipal, et même un musée du bonbon tenu par sa plus célèbre entreprise, celle de la réglisse Zan devenue Haribo; le moulin de Chalier, 4 km à l’ouest du centre, propose un musée 1900. Un golf est dans la plaine au SE au bord de l’Alzon. La ville a aussi des haras nationaux, un golf, le château Renaissance du mas de Mayac.

Si le premier employeur est l’hôpital général (550 sal.), la principale firme industrielle est de loin la confiserie Haribo (340 sal.), spécialiste de la réglisse et qui regroupe les vénérables marques Zan et Ricqlès, maintenant à un groupe allemand. S’y ajoutent une imprimerie Val d’Eure (35 sal.), un hypermarché Carrefour (140 sal.) et plusieurs entreprises de négoce dont les fournitures interentreprises Sedi (40 sal.) et Sodi (30 sal.) ainsi que Mr Bricolage (35 sal.); menuiserie Ghezzi (40 sal.), maçonnerie Laurent (30 sal.); aide à domicile Accolade (45 sal.); transports Transguy (40 sal.). et Uzétienne Vialat (35 sal.).

La ville était entrée dans le 19e siècle avec 6 300 hab.; elle en est sortie avec 4 900 hab. et n’en avait plus que 4 000 en 1936; puis la population a augmenté sensiblement; elle n’a cependant gagné que 470 hab. depuis 1999. Uzès est dotée d’un centre hospitalier au nord, et d’un hôpital psychiatrique départemental; d’une maison familiale rurale, de deux lycées et deux collèges publics, un collège privé. La ville est le siège de la communauté de communes du Pays d’Uzès (32 communes, 28 100 hab.). Le nouveau canton d’Uzès a 31 communes et 31 900 hab.