Communauté de communes Piège Lauragais Malepère

Piège-Lauragais-Malepère

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communauté de communes de l’Aude associant 38 communes et 15 800 hab. sur 47 300 ha. Le siège est à Bram, seule commune de plus de 2 000 hab. avec Montréal. Son territoire dessine un croissant de l’Ariège à la Montagne Noire, bordant au sud le territoire de la communauté de Castelnaudary, et associant des terroirs très différents.

Carlipa (340 Carlipais, 526 ha), 10 km au nord de Bram, est une commune du Carladès, bordée à l’est par le Lampy; 100 ha de vignes, +90 hab. depuis 1999 (+36%).

Cenne-Monestiés (410 Cennois, 776 ha), 13 km au nord de Bram, est dans la vallée du Lampy sur la couverture du massif de la Montagne Noire; institut médico-éducatif. Cenne est une ancienne bastide des années 1150, qui a conservé son plan en damier sur la rive droite du Lampy; elle a été réunie en 1810 à Monestiès, d’origine plus ancienne mais qui n’a pas laissé de trace. La commune a gagné 90 hab. depuis 1999 (+28%).

Villespy (360 Villespyndis, 638 ha), 11 km NNO de Bram, est à la limite du Cabardès au bord du Tenten; hameau de Villesplas et château de la Bastide au sud.

Villepinte (1 340 Villepintois, 1 540 ha), 7 km NO de Bram, 12 km ESE de Castelnaudary dans la plaine, sert de village-relais sur la route de Castelnaudary à Carcassonne (D6113). Sa population, qui a dépassé 1 200 hab. au 19e s., remonte depuis un creux autour de 750 hab. entre 1926 et 1975, et a encore gagné 260 hab. après 1999. Le finage est traversé au sud par le Canal du Midi; sa limite méridionale est fixée par l’ancienne voie romaine d’Aquitaine.

Pexiora (1 250 Pexioranais, 1 316 ha), 7 km ONO de Bram dans la plaine, est un village ancien qui conserve des traces de ses enceintes; le nom vient de Podium Superianum. Il est traversé par l’ancienne voie d’Aquitaine (D33 actuelle) et la voie ferrée (gare). L’A61 traverse la commune au sud, le Canal du Midi au NE; la reprise démographique esquissée après 1990 se poursuit (+330 hab. depuis 1999, soit +40%) mais la commune n’a pas encore retrouvé les 1 300 hab. du milieu du 19e s.

Villasavary (1 250 Villasavariens, 3 308 ha), 7 km au SO de Bram, reste un village agricole céréalier au pied de la côte du Lauragais; la communauté de communes a installé sur celle-ci au hameau de Besplas un centre de loisirs bien équipé. L’A61 et la voie ferrée traversent le finage tout au nord. Villasavary avait 2 000 hab. en 1806, 1 600 en 1906, et sa population a décliné jusqu’en 1990 (760 hab.); elle reprend depuis et a gagné 360 hab. après 1999 (+40%).

Villesiscle (390 Villesiclois, 546 ha), 2 km SO de Bram, est un petit village de plaine; l’autoroute longe la limite nord du finage, et y a un échangeur, dont le péage est sur le territoire de Bram; quelques vignes et vergers; +110 hab. depuis 1999 (+39%).

Villeneuve-lès-Montréal (300 Villenovains, 220 ha dont 47 de vignes), 10 km au sud de Bram est un petit village de colline, dont la population a plus que doublé depuis 1999 (120 hab.); étang au village, 30 ha de vignes.

La Force (220 Forcelais, 460 ha), 7 km SSO de Bram, est un village rond au bord de la D119; fabrique de matériel agricole Lapeyre (40 sal.).

Lasserre-de-Prouille (270 Lasserrais, 416 ha), 9 km SSO de Bram sur une colline, a 110 ha de vignes et une cave coopérative au bord de la D623 qui traverse le finage du NO au SE. Le nom était seulement Lasserre jusqu’en 1933; +60 hab. depuis 1999.

Brézilhac (180 Brézilhacais, 682ha), 11 km SSO de Bram, perche son village sur une butte; 160 ha de vignes, +60 hab. depuis 1999. Le relief atteint à l’ouest la côte du Lauragais au SE de Fanjeaux.

Ferran (110 Ferranois, 586 ha), 13 km SSO de Bram, a aussi un village rond perché.

Fenouillet-du-Razès (90 Fenouilletois, 722 ha), village rond sur une butte, a un finage en deux parties séparées par les hauteurs du Pech de Mu (431 m) qui soulignent la côte du Lauragais. La mention du Razès dans le nom est de 1933.

Fanjeaux (920 Fanjuvéens, 2 549 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 32 km à l’ouest de la préfecture, 10 km SO de Bram. Le village est perché au sommet de la côte qui marque la limite des Terreforts céréaliers au-dessus des basses collines du Razès et du pays de Bram. Cette position dominante (à 349 m), apparemment appréciée aussi des Romains qui la dédièrent à Jupiter en la nommant Fanum Jovis, en fit une bourgade forte. De son passé lui viennent quelques maisons à colombage, des halles du 16e s.

C’est à son pied, au carrefour des routes, que s’est installé en 1215 le monastère de Prouille (ou Prouilhe), illustré par Dominique Guzman (saint Dominique) et ses luttes contre les hérésies régionales; un centre de recherche historique dominicain y fonctionne. Le finage s’étire vers le NE au-delà de Prouille, incluant le château des Homs dans la plaine. Le nom de Prouilhe sert à désigner une appellation de vin de pays étendue à 44 communes du Lauragais et du Razès; la commune a 130 ha de vignes dans la plaine. Fanjeaux, chef-lieu déchu, avait plus de 2 000 hab. au début du 19e s., 1 300 au début du 20e; sa population, stabilisée depuis les années 1960, a augmenté de 70 hab. après 1999.

Laurac (180 Lauracois, 1 158 ha), 14 km OSO de Bram, 8 km au NO de Fanjeaux, perche son village en rond sur une butte du front de côte du Lauragais. C’est le lieu éponyme du Lauragais, qui en fut le chef-lieu seigneurial. L’Hers Mort y a sa source. La commune avait 620 hab. au début du 19e s.; elle a repris 50 hab. depuis 1999.

Fonters-du-Razès (80 Fonterais, 1 215 ha dont 183 de bois), 18 km OSO de Bram, au NO de Laurac, est traversée par l’Hers Mort.

Saint-Amans (66 Saint-Amanais, 816 ha), 22 km OSO de Bram et 20 km SSO de Castelnaudary, a quelques maisons et un château sur une colline entre deux vallons affluents de l’Hers Mort; deux anciens moulins à vent.

La Cassaigne (190 Cassaignois, 1 213 ha), 12 km OSO de Bram au NO de Fanjeaux, est dans un petit bassin qui accidente la côte du Lauragais; son village est sur un modeste promontoire.

Orsans (100 Orsanais, 994 ha), 15 km SO de Bram en Lauragais, a un petit village sur le versant droit de la Vixiège, qui traverse le finage du SE au NO. La D119 passe un peu au sud, traversant du NE au SO; deux lacs collinaires.

Hounoux (140 Honosais, 762 ha), 18 km SO de Bram, perche son village sur la côte du Lauragais face à l’est. Son finage a une partie basse au pied de la côte, une partie haute à l’ouest que traverse la Vixiège, près de ses sources; +40 hab. depuis 1999.

Saint-Gaudéric (110 Saint-Gaudéricois, 1 113 ha dont 211 de bois), 20 km SO de Bram à l’ouest d’Hounoux, n’a qu’un très petit village dans les collines de la Piège orientale, limitrophe de l’Ariège.

La partie occidentale du territoire intercommunal a pour village-centre Belpech et confine au département de l’Ariège.

Plavilla (120 Plavillais, 1 240 ha), 22 km SO de Bram en limite de département, a un habitat dispersé sans village dans un paysage relativement accidenté.

Saint-Julien-de-Briola (90 Saint-Julions, 1 131 ha), 19 km SO de Bram, a un petit village en hauteur, assorti en contrebas d’un lac collinaire de 3 ha. Le finage est bordé au NE par la Vixiège; tout près, l’aérodrome ULM de Beaugaillars (LF1158), privé, a une piste en herbe de 600 m.

Cazalrenoux (90 Cazalrenoussiens, 1 335 ha dont 214 de bois), 18 km OSO de Bram, a un village rond au sein de collines très morcelées, au nord de la Vixiège dont la plaine forme la partie méridionale du finage.

Generville (62 Genervillois, 1 021 ha dont 293 de bois), 20 km OSO de Bram, a son petit village au fond du vallon des Martinats, affluent de droite de la Vixiège.

Gaja-la-Selve (150 Gajanais, 1 138 ha dont 385 de bois), 26 km OSO de Bram, 16 km à l’ouest de Fanjeaux, a un village rond perché sur une colline du versant droit de la Vixiège; bois de la Selve au NO, dit aussi Forêt Royale.

Ribouisse (110 Ribouissais, 1 021 ha), 25 km OSO de Bram, est sur le versant gauche de la Vixiège à la hauteur de Gaja. Le finage s’étend au sud.

Cahuzac (34 Cahuzacois, 304 ha), 10 km à l’est de Belpech, se perche sur le versant droit de la Vixiège.

Pech-Luna (78 Lunapodiens, 657 ha), 28 km OSO de Bram, 9 km ENE de Belpech, est dans les collines entre Vixiège et Hers Mort, à l’écart des deux vallées et au nord de son finage, que traverse la D625; lac collinaire sous le château des Pesquiès. La commune a absorbé dans les années 1790 Fajac-la-Selve, au sud, dont reste le château de Fajac.

Saint-Sernin (38 Saint-Serninais, 653 ha), 8 km NE de Belpech, est un peu perdu dans les collines à la limite de Pech-Luna et de Belpech.

Pécharic-et-le-Py (27 Pécharicois, 577 ha), 9 km à l’est de Belpech, perche quelques maisons sur le versant droit de la Vixiège; le Py est un reste de hameau un peu au nord dans un vallon affluent. Leur fusion est aussi des années 1790.

Les communes suivantes sont à la limite de l’Ariège.

Lafage (80 Lafageois, 1 271 ha), 29 km OSO de Bram, 11 km ESE de Belpech, est également sur le versant gauche de la Vixiège, à l’ouest de Ribouisse et face à Cahuzac.

Villautou (63 Villautorais, 597 ha), 10 km SE de Belpech, est dans les collines au sud de la Vixiège, dont le cours borne le finage au nord.

Plaigne (120 Plaignois, 1 319 ha), 7 km ESE de Belpech, a son village construit en rond sur le versant gauche de la Vixiège. Le finage contient une petite partie au nord de la vallée.

Belpech (1 290 Bellopodiens, 4 246 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aude dans l’arrondissement de Carcassonne, 58 km à l’ouest de celle-ci, 41 km OSO de Bram sur la Vixiège juste en amont du confluent avec l’Hers Vif. Le village, au bord de la plaine de l’Ariège, est surtout attiré par Toulouse, voire Pamiers au plus près (16 km), et tourne quelque peu le dos à l’Aude. On y célèbre le foie gras, avec marchés et fêtes; beau clocher et portail roman. Belpech a eu plus de 2 000 hab. tout au long du 19e siècle et sa population a diminué jusqu’au minimum de 1982 (1 080 hab. sdc); elle a légèrement repris depuis, et gagné 130 hab. depuis 1999.

Le large finage, orné de plusieurs lacs collinaires dont un de 8 ha, englobe au nord l’ancien village de la Bastide-de-Couloumat, au sud celui de Tresmèzes, et à l’ouest dans la plaine, sur la rive gauche de l’Hers, le hameau de Marty; au-delà, le finage dépasse même la petite vallée de l’Etsaut. Le site de Garnac au-dessus du confluent, au Pech-Vieil, qui fut celui d’un oppidum gaulois, avait reçu un château seigneurial qui avait donné son nom à la contrée (Garnaguès); il n’en reste rien, sauf un nom oublié et momentanément exhumé: la commune fut le siège d’une communauté de neuf communes du Garnaguès et de la Piège, qui n’avait pas 2 000 hab. et a dû fusionner en 2015.

Molandier (240 Molandierais, 1 984 ha) 7 km NO de Belpech, est la commune la plus occidentale de l’intercommunalité Piège, Lauragais, Malpère. Le village, au plan de bastide bien carré; est au pied du coteau de l’Hers Vif; église inscrite du 14e s. Le finage est en partie dans la plaine, où il mord un peu sur la rive gauche de l’Hers, en plus grande partie dans les collines au nord et à l’est.


Bram

(3 510 Bramais, 1 772 ha) est une commune du département de l’Aude, 21 km à l’ouest de Carcassonne, dans la plaine où passent toutes les circulations (routes, autoroute, voie ferrée, canal du Midi). La ville, relais entre Carcassonne et Castelnaudary, bénéficie d’un notable échangeur autoroutier, d’une gare et d’un port de plaisance. Elle marque le début du vignoble méditerranéen au contact du Lauragais céréalier et, pour cette raison, est plus tournée vers Carcassonne; mais elle ne cultive elle-même que 50 ha de vignes. Mentionné d’abord sous le nom latin d’Eburomagus (le marché de l’if), le bourg servit d’étape marchande sur la route de Toulouse, puis fut abondamment fortifié: on a compté jusqu’à 4 enceintes successives, qui lui donnent son intéressante forme circulaire à cinq anneaux concentriques de maisons autour de sa place centrale; exposition d’archéologie permanente.

Bram héberge la grosse coopérative agricole Aude-Coop (240 sal.) assortie d’industries alimentaires; petites fabriques d’huiles BioOccitane (25sal.) et de produits chimiques alimentaires Nexira (20 sal.), transports Vidal (55 sal.), Bergère (55 sal.), Distrifraich (40 sal.); négoce de crèmerie Bioplanète Moog (45 sal.), de poissonnerie Méricq (20 sal.); travaux publics Aude TP (30 sal.); centre médico-psycho-pédagogique, centre de convalescence de Sainte-Gemme au nord au-delà du canal, maison de retraite Frontenac (Korian, 65 sal.); un collège public. Le finage est traversé par le Fresquel et la voie romaine d’Aquitaine, et a des étangs de sablières épars; l’A61 longe la limite au sud, avec une aire de repos. La population de la ville a passé les 2 000 hab. dans les années 1930, les 3 000 vers la fin des années 1990; elle a augmenté de 420 hab. après 1999. Bram est le chef-lieu de la communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère (38 communes, 15 800 hab.) et le bureau du nouveau canton La Piège au Razès, 72 communes, 20 100 hab.


Montréal

(2 090 Montréalais, 5 503 ha dont 785 de bois, 430 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aude, 15 km à l’ouest de Carcassonne en Piège-Lauragais-Malepère. Le village, «station verte de vacances» dans les collines de la Malepère, domine un environnement agricole dans lequel la vigne de qualité a fait des progrès; centre d’aide par le travail, lycée privé; cave de l’Uccoar (25 sal.); imprimerie Aset (35 sal.). La commune a eu 3 500 hab. au 19e siècle, encore plus de 2 500 en 1906; sa population a décru jusqu’en 1990 (1 500 hab. sdc) et remonte depuis; elle a gagné 260 hab. après 1999. Le grand finage se partage entre les collines de la Malepère au sud et la plaine au nord, où l’ancienne voie romaine d’Aquitaine fixe la limite du finage. Le Canal du Midi traverse l’angle nord-est du finage, recoupant le tracé de la voie romaine au Pont du Diable; l’A61 passe un peu au sud, sans accès; étangs de gravières au NO aux abords de Bram. Le relief est plus accidenté et boisé au SE. Montréal est le bureau du nouveau canton La Malepère à la Montagne Noire (27 communes, 17 200 hab.).

L’Uccoar de Montréal. Montréal est à l’origine de l’UCCOAR, Union des coopératives de l’Ouest Audois et du Razès, devenue une très grande entreprise produisant 45 millions de bouteilles et 10 millions de «briques» par an plus 800 000 hl en vrac, avec une usine de conditionnement à Montréal. Ses deux piliers sont la cave coopérative du Razès à Routier et celle de la Malepère à Arzens; elle dispose du domaine expérimental de Cazes à Alairac, du château d’accueil hôtelier de Samary à Caux-et-Sauzens et d’un nouveau siège sur la zone industrielle de Salvaza près de l’aérodrome de Carcassonne, d’une cave-vitrine sur l’A9 à Clermont-l’Hérault, et a même investi à l’étranger (1 000 ha de vignes à Saint-Domingue). L’Uccoar a été absorbée en 2012 par la coopérative narbonnaise du Val d’Orbieu, l’ensemble ayant pris en 2015 le nom de Vinadeis (420 salariés, 17 000 ha de vignes en Languedoc, 45 domaines et châteaux, 11 coopératives), avec siège à Narbonne.