Communauté de communes Région Lézignanaise, Corbières et Minervois

Lézignanaise, Corbières et Minervois (Région)

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communauté de communes de l’Aude, associant 54 communes et 32 900 hab. sur 81 900 ha. Le siège est à Lézignan-Corbières, seule de plus de 2 000 hab.

Luc-sur-Orbieu (1 150 Lucquois, 988 ha), 4 km SE de Lézignan, cultive 560 ha de vignes; cave coopérative; négoce de produits chimiques Remon (BR, 30 sal.). L’Orbieu traverse tout le finage du SO au NE, l’A61 passe au sud, sans accès. À l’est, un parc de neuf éoliennes Repower (12 MW) a été installé en 2007 pour EDF; il a été augmenté en 2014 de cinq éoliennes Enercon (11,5 MW). La population a augmenté de 350 hab. depuis 1999 (+44%).

Ornaisons (1 220 Ornaisonnais, 1 080 ha dont 340 de vignes), est 7 km à l’est de Lézignan au confluent de l’Orbieu et de l’Aussou; vieux pont sur l’Orbieu, cave coopérative, domaine viticole hôtelier d’Hauterive avec une appellation particulière de vin de pays, étendue à 45 communes, surtout des Corbières. Une forte colline domine la plaine à l’est; +250 hab. depuis 1999 (+26%).

Cruscades (900 Cruscadels, 965 ha, 340 ha de vignes), 6 km ESE de Lézignan, est proche de la rive gauche de l’Orbieu, qui limite au sud son territoire, tandis que celui-ci est traversé au nord par la voie ferrée et la D6113 (ex-N113). Ella reçu en 2011 un parc éolien de 5 machines Enercon (11,5 MW) de la Compagnie du Vent. La population a bien plus que doublé depuis 1999 (325 hab.), augmentant de 177%!

Canet (1 760 Canétois, 1 404 ha dont 600 de vignes) est dans la plaine de l’Aude, 8 km ENE de Lézignan, 15 km ONO de Narbonne; cave coopérative. Le village est à l’est du finage, que traversent brièvement au SE la N113 et la voie ferrée, encadrant l’étang de gravière de la Femme Morte. L’Aude borne le finage au nord; sa rive droite s’orne d’un moulin fortifié du 13e s. La commune a reçu un autre parc éolien de 5 Enercon (11,5 MW) de la Compagnie du Vent, depuis 2012. La population s’est augmentée de 670 hab.(+61%) depuis 1999.

Paraza (630 Parazols, 947 ha dont 310 de vignes), 10 km NE de Lézignan, perche son village sur un relief longé au sud par le Canal du Midi. Plus au sud, l’Aude fixe la limite du finage. Des reliefs de collines avec garrigues accidentent le paysage au NO. Le village a un port de plaisance et une cave coopérative. Un château du 17e siècle avec domaine agricole de 120 ha, dont 65 ha en vignes d’AOC minervois, fut habité par Paul Riquet durant les travaux du canal. La commune a gagné 230 hab. depuis 1999 (+58%).

Roubia (520 Roubians, 738 ha), 7 km NE de Lézignan à l’extrême SO au bord du canal du Midi à 8 km OSO de Ginestas, conserve 280 ha de vignes avec une cave coopérative, et s’est accrue de 120 hab. depuis 1999 (+30%). Le village est sur la rive gauche du Canal du Midi. L’Aude borde le finage au sud. Au nord-ouest le finage atteint la limite départementale.

Trois autres communes sont limitrophes d’Olonzac (Hérault).

Argens-Minervois (350 Argenais, 459 ha, dont 75 de vignes), 5 km au nord de Lézignan, est aussi sur la rive gauche du Canal du Midi, avec un port aménagé et une cave coopérative. L’Aude dessine une grande courbe et borde le finage à l’ouest et au sud. Au nord au pied de reliefs, grand étang de régulation (26 ha) relié au canal.

Homps (590 Hompsois, 306 ha, 230 ha de vignes), 10 km NNO de Lézignan, dont le nom vient des ormes (ancienne forme Ulmos, a son village entre le Canal du Midi au nord, doté d’un porte de plaisance, et la D610 (la Minervoise) au sud. L’Aude limite le finage au sud, de nouvelles urbanisations sont apparues au NO, non loin du lac de Jouarres que frôle la limite communale; cave coopérative, constructions Fongaro (30 sal.).

Tourouzelle (470 Tourouzellais, 1 419 ha), 8 km NNO de Lézignan, cultive 680 ha de vignes, mais hors minervois; son nom évoque les coquelicots; chapelle romane, cave coopérative. Le finage, bordé au nord par l’Aude, est traversé par une barre de reliefs à la faveur d’un petit pli anticlinal en partie évidé, tranché à l’est par la cluse de l’Aude.

Castelnau-d’Aude (490 Castelnaudois, 738 ha dont 160 de bois), 9 km ONO de Lézignan, est un village rond sur un mamelon. L’Aude borde le finage à l’ouest et au nord; 260 ha de vignes, gros poste d’interconnexion électrique de la Gaudière au nord; +120 hab. depuis 1999.

Roquecourbe-Minervois (130 Roquecourbois, 362 ha), 13 km ONO de Lézignan, a son petit village sur la rive droite de l’Aube à un coude du fleuve; le finage s’étend en pointe vers le sud; 140 ha de vignes. Le nom était seulement Roquecourbe jusqu’en 1925.

Saint-Couat-d’Aude (420 Saint-Couatais, 538 ha), 14 km à l’ouest de Lézignan, 7 km ENE de Capendu, est au milieu de la plaine viticole et cultive 180 ha de vignes; cave coopérative; maçonnerie Gerkens (45 sal.); +80 hab. depuis 1999. Le finage est bordé à l’ouest par l’Aude, qui dessine un grand coude vers le nord à l’entrée de la commune. Au NE à la limite de Roquecourbe, un aérodrome ULM (LF1156) privé a une piste en herbe de 240 m.

Moux (710 Mouzois, 1 570 ha dont 650 de bois, 380 de vignes), 9 km OSO de Lézignan, qui se prononce Mouxe, associe les garrigues du sommet de l’Alaric et les grands vignobles de la plaine. Le village est encadré par l’autoroute A61 au sud, la N113 et la voie ferrée au nord, et a une cave coopérative. Au sud, le relief est marqué par la grande cassure nord-sud qui met fin à l’Alaric, où fait saillie le Roc Gris (418 m); le relief monte à 609 m à l’angle SO du finage (tour de guet). La population avait nettement dépassé 1 000 hab. entre 1880 et 1940 et a diminué ensuite, mais vient de reprendre 190 hab. depuis 1999 (+37%).

Fontcouverte (550 Fontcouvertois, 997 ha), 8 km OSO de Lézignan, est dans la plaine viticole, accidentée par quelques basses lignes de reliefs ouest-est dans le prolongement de l’Alaric. L’A61 passe non loin du village au nord et propose au NE une double aire de repos. La N113 et la voie ferrée sont au nord du finage; piscine et camping, 280 ha de vignes, +120 hab. depuis 1999 (+ un quart).

Montbrun-des-Corbières (310 Montbrunois, 1 061 ha), 8 km à l’ouest de Lézignan, a 390 ha de vignes; église romane des 11e et 13e s., ruines du château. Le nom n’était que Montbrun jusqu’en 1936.

Conilhac-Corbières (940 Conilhacais, 1 218 ha dont 438 de vignes), 4 km OSO de Lézignan, organise en novembre un festival de jazz renommé; elle a 220 ha de vignes. Le village est au pied de bas reliefs sur la D6113 (N113); la voie ferrée passe un peu au sud, l’autoroute à l’extrême sud. Au SE, la commune contient la moitié des terrains de l’aérodrome de Lézignan. La population s’est accrue de 330 hab. depuis 1999 (+54%). Conilhac et Escales partagent depuis 2003 un site de 10 éoliennes (7,5 MW, groupe Jeumont et Alpiq), dit du Cers, dont le doublement est prévu.

Escales (460 Escalois, 1 018 ha), 7 km ONO de Lézignan, cultive 550 ha de vignes, avec cave coopérative; église romane à trois absides, tour ruinée sur une butte; +120 hab. depuis 1999 (+35%). Le parc éolien du Cers est au sud-est.

Sept communes au SE de Lézignan sont aux confins des Corbières dans un petit monde de plaines viticoles entrecoupées de reliefs de garrigues peu élevés, n’atteignant pas 300 m.

Fabrezan (1 330 Fabrezanais, 2 862 ha dont 305 de bois, 960 de vignes), au bord de l’Orbieu au confluent de la Nielle, 10 km SO de Lézignan, a une vieille tour (12e s.) et un musée dédié à Charles Cros, qui y naquit en 1842. Une extension au SE contient le gros hameau de Villerouge-la-Crémade (église classée du 11e, château) qui donne sur la Plaine de la Prade. La commune a eu 2 300 hab. en 1881 et était descendue à 990 en 1982; elle regagne quelques habitants depuis, dont 230 depuis 1999. Fabrezan est le bureau du nouveau canton Les Corbières (54 communes, 16 100 hab.).

Ferrals-les-Corbières (1 200 Ferralais, 1 595 ha dont 420 de vignes) est à 8 km SSO de Lézignan. Le village est au bord de l’Orbieu, rive droite, doublé sur la rive gauche par le Faubourg, presque aussi peuplé; cave coopérative. La commune dépasse au sud le premier pli des Corbières. Elle a complété son nom en 1926; sa population a évolué comme celle de Fabrezan, avec un pic en 1881 (1 740 hab.) et un creux en 1982 (970 hab.), un gain de 190 hab. depuis 1999.

Boutenac (730 Boutenacois, 2 296 ha dont 815 de bois, 610 de vignes), 7 km SSE de Lézignan, a un relief un peu plus accusé, du moins au sud-ouest (bois de la Pinède, 273 m) et un musée de la faune et de la chasse au hameau de Gasparets (espace Octaviana) à l’est, proposant une vaste collection d’insectes. Gasparets a été réuni à Boutenac dans les années 1790. L’A61 mord un peu sur la pointe NE du territoire. La population a augmenté de 120 hab. depuis 1999.

Saint-André-de-Roquelongue (1 430 Saint-Andrélongois, 3 081 ha dont 668 de bois), 13 km SE de Lézignan, cultive 400 ha de vignes; cave coopérative. L’Aussoue traverse la pointe NO du finage, qui s’étend très loin vers le sud où sa forêt prolonge celle de Fontfroide. La population a gagné 590 hab. (+70%) depuis 1999.

Montséret (590 Montsérétais, 1 131 ha), 14 km SSE de Lézignan, exploite 470 ha de vignes et a gagné 180 hab. depuis 1999 (+44%); cave coopérative, musée archéologique et historique; il reste peu de ruines de l’ancien château perché au NE.

Thézan-des-Corbières (550 Thézanais, 2 638 ha), à l’extrême nord du canton 16 km au sud de Lézignan, cultive 460 ha de vignes et a une cave coopérative. Le vieux village est en rond; le nom de la commune nom a été allongé en 1970. Le dépeuplement, commencé en 1886 (1 000 hab.), semble enrayé depuis 1985.

Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse (760 Cabrerissais, 2 503 ha dont 926 de vignes), 17 km SSO de Lézignan, sur la rive droite de la Nielle, affluent de l’Orbieu, a une église classée, une cave coopérative entreprenante et une caserne de pompiers, un faubourg rive gauche; hôtellerie des Jardins de Saint-Benoît (55 sal.). Il existe une appellation de vin de pays des coteaux de la Cabrerisse depuis 1981. Tout à l’est se signale le gros château de Caraguilhes, avec un domaine de plus de 600 ha dont 135 de vignes, le reste en garrigue. Au sud-est, un beau cirque à corniche accusée entame le plateau calcaire et a plusieurs cavités dont le Trou de l’Ermite. Au SO, la Nielle entre en gorge dans le territoire en sortant de celui de Talairan. La commune a gagné 70 hab. depuis 1999; mais elle avait plus de 1 200 hab. en 1881.

Tout le reste du territoire intercommunal est dans les Corbières, divisé en petites communes le plus souvent très peu peuplées et aux finages accidentés. Une partie de ce territoire est dans la massif primaire de Mouthoumet.

Tournissan (280 Tournissanais, 1 153 ha), 19 km SSO de Lézignan, 8 km ESE de Lagrasse, a 170 ha de vignes. Le village est dans une petite plaine; au nord, le massif des Crémades se termine à l’ouest en proue de bateau à 312 m; +60 hab. depuis 1999.

Ribaute (290 Ribautais, 941 ha), 17 km SO de Lézignan, 4 km au NE de Lagrasse sur l’Orbieu, cultive 350 ha de vignes; cave coopérative, château Ardolou avec parc au NE; +60 hab. depuis 1999. Le relief s’accidente au sud, montant à 309 m au Mont Mija.

Camplong-d’Aude (360 Camplongeais, 1 228 ha dont 172 de bois), 14 km SO de Lézignan, 6 km au NE de Lagrasse, a 580 ha de vignes et une cave coopérative. L’Aude a été ajoutée au nom en 1933. Le finage est limité au sud par l’Orbieu, et monte au nord sur l’escarpement de faille de l’Alaric, à 527 m au Roc de l’Aigle, 609 m à l’angle NO de la commune au-dessus de la Combe d’Alaric.

Lagrasse (560 Lagrassiens, 3 220 ha dont 434 de vignes), est un ancien chef-lieu de canton de l’Aude, 40 km au SE de la préfecture, 20 km SO de Lézignan au bord de l’Orbieu. Le village est sans doute le plus fréquenté des Corbières, non seulement en raison de son abbaye installée dès le 8e siècle un peu à l’écart du bourg, et dont les restes demeurent imposants, mais aussi de ses restes de remparts et de ses maisons anciennes, de sa vénérable halle (14e s.) et de ses vieux ponts, de sa Maison du patrimoine. Il figure parmi les «plus beaux villages de Franc e» et dans les «villes et métiers d’art». C’est aussi un village du livre (Banquet annuel).

Le village est sur la rive droite de l’Orbieu au creux d’un grand amphithéâtre de méandre, l’abbaye sur la rive gauche, avec un jardin monastique apprécié. Le finage va au nord jusqu’au sommet de l’Alaric (600 m), qui offre une vue très étendue sur les garrigues et sur la plaine viticole et dont le profil est une figure connue de tous les familiers du Languedoc qui savent que, venant de l’est, on va quitter les paysages et les ciels méditerranéens; les ruines de la chapelle de Saint-Michel de Nahuze sont sur le dos de l’Alaric. À l’ouest de la commune, le relief est taillé en gorges sinueuses par le Sou, qui rejoint l’Orbieu juste en aval du bourg. Au-delà de l’étroit du Pont du Diable sur la D3 qui suit le fond des gorges, la commune contient une extension viticole dans la petite plaine du hameau de Villemagne. La population communale avait atteint 1 450 hab. en 1881; descendue à 700 en 1962, elle a peiné à conserver à peu près ce niveau depuis, perdant 80 hab. après 1999.

Saint-Pierre-des-Champs (190 Saint-Pierrans, 1 589 ha dont 212 de bois), 5 km au sud de Lagrasse, est sur la rive droite de l’Orbieu, qui traverse la commune en plusieurs méandres; 40 ha de vignes; +50 hab. depuis 1999. Le finage monte au sud sur la Serre de Blanes, où il atteint 542 m au Mont Major.

Talairan (470 Talairanais, 3 629 ha dont 568 de bois), 22 km SSO de Lézignan, est dans une petite plaine viticole, sur la D613; 520 ha de vignes, cave coopérative. Au SE, une longue queue du finage s’insinue entre Albas et Villerouge et atteint 630 m au Pech de Guillaumet, sur les terrains anciens du massif de Mouthoumet. Au NE, la Deille s’enfonce en gorge; une chapelle classée (13e-14e s.) au NE. La population a augmenté de 110 hab. depuis 1999.

Jonquières (61 Jonquiérois, 1 366 ha), 24 km SSO de Lézignan, est entre les vallées de la Deille à l’ouest et de son affluent le Rabet à l’est. Elle conserve 100 ha de vignes.

Coustouge (120 Coustougeois, 967 ha), 22 km au sud de Lézignan, est juste à l’est de Jonquières dans la vallée du Rabet et a aussi une centaine d’hectares de vignes en fond de vallée.

Albas (77 Albasois, 2 269 ha) est à 34 km SSO de Lézignan et 12 km ONO de Durban; 50 ha de vignes. Son petit village est perché sur un relief de barres parallèles à la limite du massif ancien de Mouthoumet. Au SO, le relief monte à 508 m à la Roque Blanche dans les terrains du Dévonien.

Cascastel-des-Corbières (230 Cascastellois, 1 538 ha dont 410 de vignes), 38 km SSO de Lézignan, 7 km à l’ouest de Durban, est dans la vallée de la Berre, a 300 ha de vignes et une cave coopérative renommée (90 vignerons, 500 ha en tout); restes d’un château des 11e et 17e-18e. Cascastel a eu 870 hab. en 1886 puis a cédé Villeneuve-les-Corbières en 1892, descendant alors à 420 hab.; elle a repris 30 hab. depuis son minimum de 1999. C’est seulement en 1951 qu’elle a ajouté les Corbières a son nom.

Quintillan (58 Quintillanais, 1 642 ha) dont 1 092 de bois), 44 km SSO de Lézignan et 13 km OSO de Durban, est entièrement dans le massif ancien; il lui reste 50 ha de vignes au sein d’un petit bassin qui est aux sources de la Berre. Le relief monte à 565 m au Pech de Caumilles au sud-ouest, sur le massif ancien.

Palairac (30 Palairacois, 1 793 ha dont 1 139 de bois), 40 km SSO de Lézignan, 29 km au sud de Lagrasse et 12 km au NNO de Tuchan, cache son village fleuri avec sentier botanique au fond d’une vallée du massif ancien, où s’insinue toutefois la D123. On y a extrait de l’argent, puis du fer encore au milieu du 19e s. L’altitude culmine au NE au Pech Guillaume (631 m) sur un élément de plateau en terrain dévonien.

Félines-Termenès (110 Félinais, 1 001 ha dont 450 de bois), 17 km au sud de Lagrasse, dont le nom évoque la poterie (latin figulina), fut siège de viguerie et exploita des mines; gorges, quelques ruines. Le petit village est dans la vallée du Libre, affluent de l’Orbieu.

Villerouge-Termenès (150 Villerougeais, 1 941 ha dont 488 de bois), 13 km au sud de Lagrasse, a allongé son nom en 1962. Elle a restauré son gros château féodal; il consacre une exposition au «dernier» cathare, Bélibaste (1280-1321), mort sur le bûcher; maladresse publicitaire ou humour noir, on y a aménagé une «rôtisserie médiévale».

Termes (35 Termois, 1 863 ha dont 709 de bois), 22 km SSO de Lagrasse, fut «ville» jusqu’au 17e s., donnant son nom au petit pays du Termenès. Son château fut un des «cinq fils de Carcassonne», mais il fut pris après un long siège en 1210 et finalement détruit au 17e s.; il a laissé peu de restes, sinon son superbe site défensif dans les gorges du Terminet. La commune avait 330 hab. en 1836, 110 un siècle après. Le relief monte à 608 m au sud au Nitable Roc, sur un crêt des terrains anciens.

Saint-Martin-des-Puits (28 Podomartinais, 694 ha), 10 km SO de Lagrasse, est sur un étroit promontoire de méandre de la vallée encaissée de l’Orbieu, qui traverse le finage, suivie par la D21.

Vignevieille (100 Vignevieillais, 1 672 ha dont 1 019 de bois), 18 km SO de Lagrasse, est sur la rive droite de l’Orbieu. Au NE, l’Orbieu s’enfonce en gorge juste après les ruines du château de Durfort, qui dominent un petit méandre de la rivière, dont le cours marque à peu près la limite du massif ancien. Au nord dans les terrains tertiaires, le relief atteint 697 m sur le rebord du plateau de Lacamp. La commune a abrité un maquis de la Résistance. Elle a eu 350 hab. en 1846, s’est dépeuplée jusque dans les années 1999 et a repris 25 hab. depuis.

Lairière (52 Lairiairois, 1 308 ha dont 633 de bois, 25 km SO de Lagrasse, a son village sur une croupe entre deux vallons descendant vers l’Orbieu, qui frôle la pointe SE du finage. Le relief monte à 878 m au SO au Milobre de Bouisse.

Bouisse (90 Bouissois, 2 544 ha dont 439 de bois), 30 km SO de Lagrasse, sur un plateau à 600 m, a un château quadrangulaire du 17e s. et commande trois issues, vers Limoux à l’ouest par le col de l’Homme mort (764 m, D129), vers Couiza au sud-ouest par le Rec de l’Aze puis Arques (D70) vers le SE et la vallée de Saint-Pancrasse (D129). Le relief s’y élève à 924 m à la limite occidentale.

Albières (120 Albiérois, 1 725 ha dont 1 106 de bois ), 34 km SO de Lagrasse, a son village à 500 m, au-dessus d’un vallon affluent de l’Orbieu. La D813 passe au bas du village et monte à l’ouest au col du Paradis (627 m), au-dessous duquel sont deux petits lacs du Paradis jumeaux. Le relief culmine au Pech à 822 m, au sud du col.

Lanet (51 Lanetois, 875 ha dont 419 de bois), 31 km SO de Lagrasse, est sur la rive droite de l’Orbieu, à un confluent et un coude de la rivière, qui s’enfonce en gorge à l’aval.

Montjoi (38 Montjoviens, 718 ha dont 367 de bois), 24 km SO de Lagrasse, est sur un promontoire du versant gauche de l’Orbieu à la sortie des gorges. Le finage se limite à peu près aux versants de l’Orbieu, tout en atteignant au NO le Milobre de Bouisse (878 m).

Salza (18 Salzanais, 834 ha), 33 km SO de Lagrasse, s’isole sur le plateau à l’est de Montjoi, à 560 m.

Mouthoumet (110 Mouthoumetais, 1 373 ha dont 262 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aude, 70 km au SE de Carcassonne par des routes sinueuses (28 km SO de Lagrasse, 43 km SO de Lézignan). C’était l’un des plus petits chefs-lieux de canton français, presque totalement dépeuplé, à 535 m d’altitude sur un plateau que traverse la D613, ancienne N613 de Narbonne à Ax-les-Thermes. Deux vallons descendent à l’ouest vers l’Orbieu. Il n’en a pas moins deux éléments, l’ancien village castral (le fort) et l’ancien faubourg (le barri). Il s’est doté d’une Maison des communes; une épicerie prend les commandes par Internet… Même, la population a cessé de décroître: elle était descendue de 150 habitants en 1946 à 70 en 1975 et elle est un peu remontée, gagnant même des habitants depuis 1999 (88 hab.); mais elle avait atteint 365 hab. en 1881.

Auriac (42 Auriacois, 2 093 ha dont 1 338 de bois, à 570 m), 11 km au SO de Mouthoumet, est dans un vallon affluent de droite de l’Orbieu, avec un château fort ruiné du 11e-12e s. L’Orbieu encaissé traverse la partie occidentale du finage, accueillant le hameau de Savignan au SO, le château de la Grave au nord, et la D74-212; grotte, anciennes mines. Le relief monte à 908 m à l’est, au Milobre de Massic. La commune a eu près de 300 hab. dans la première moitié du 19e siècle.

Laroque-de-Fa (160 Laroquois, 2 041 ha dont 685 de bois), 4 km à l’est de Mouthoumet, est à 470 m sur la D613 dans la vallée d’un Sou, dont les sources sont tout au SO du finage et qui rejoint l’Orbieu à Vieillevigne juste en amont du château de Durfort; nombreuses ruines. Le relief monte au sud à 871 m au Roc de Matefagine.

Davejean (120 Davejeannais, 1 336 ha dont 388 de bois), 22 km SSO de Lagrasse et 9 km à l’est de Mouthoumet, est dans un petit bassin à 400 m, tributaire du Libre, affluent de l’Orbieu. Le relief n’atteint pas 600 m.

Dernacueillette (45 Dernacueillettois, 775 ha), 30 km au sud de Lagrasse, est dans la vallée du Trogan; la commune culmine à 645 m à l’ouest.

Massac (31 Massacois, 1 189 ha dont 261 de bois), 33 km SSO de Lagrasse, est en amont de Dernacueillette dans la vallée du Torgan, qui a sa source au SO de la commune. Le finage va à l’ouest jusqu’au Milobre de Massac (908 m); restes de dolmens au NE sur la croupe de l’Arquette, dont la Table des Morts.


Lézignan-Corbières

(11 510 Lézignannais, 3 768 ha dont 412 de bois et 1 160 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aude dans l’arrondissement de Narbonne, 22 km à l’ouest de celle-ci. La ville est sur le tracé de la N113 et de la voie ferrée (gare). La commune est bordée au nord par le cours de l’Aude, au sud par celui de l’Orbieu. La ville a des promenades ombragées, des boulevards circulaires sur les anciens remparts; Musée de la Vigne et du vin, centre de rencontres culturelles dans le site historique de la maison Gibert; collège public, formation au bâtiment, lycée privé agricole; centre hospitalier (61 lits), centre médico-psycho-pédagogique, centre psychiatrique (33 lits); une pinède de 400 ha s’étend sur les collines voisines. Au sud-ouest, l’aérodrome (LFMZ), qui a deux pistes de 1 000 m dont une revêtue, est en grande partie sur le territoire de Conilhac-Corbières, près de l’échangeur autoroutier n°25.

Lézignan a ajouté Corbières à son nom en 1927; la commune avait 6 500 hab. en 1881 et s’est fortement dépeuplée pendant la crise du vignoble, puis a lentement repris après 1900, et a gagné 3 020 hab. depuis 1999 (36%). Elle est le siège de la communauté de communes de la Région Lézignanaise, Corbières et Minervois de 54 communes et 32 900 hab., et le bureau du nouveau canton Le Lézignanais (10 communes, 15 900 hab.).

La ville, qui a une zone industrielle et une zone artisanale, est le siège du distributeur de produits pétroliers Dyneff (80 sal. sur place); la firme a été créée en 1958 par A. Lecea, considéré comme la première fortune de la région, qui l’a vendue en 2006 à la firme roumaine Rompetrol, domiciliée à Amsterdam et dont le principal actionnaire est le kazakh KazMunayGaz (KMG); elle emploie en tout 410 personnes et dispose de 150 stations-service dans le Midi et la région lyonnaise, et importe par Port-la-Nouvelle.

Lézignan abrite aussi le groupement de transport Express Marée (150 sal.); plus quelques ateliers: fabriques de caravanes (mobil homes) O’Hara, du groupe Béneteau, depuis 2002 (Bio Habitat, 100 sal.), de gants de sécurité Espuna (65 sal.), de crèmes glacées de la Compagnie des Desserts-Pôle Sud (40 sal.), de matériel agricole Calvet (25 sal.); magasins Intermarché (105 sal.) et Carrefour (60 sal.), Bricomarché (25 sal.), négoces d’articles de ménage Elidis (20 sal.) et Tort (25 sal.); maçonnerie Lezi (25 sal.), transports DPD (45 sal.), Kuehne Nagel (30 sal.), Meditrans (30 sal.), MTA (25 sal.); nettoyage Puky (45 sal.); La Poste (125 sal.), distillerie; centre d’aide par le travail.