Communauté d’agglomération Gaillac-Graulhet

Gaillac Graulhet Agglo

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communauté d’agglomération du Tarn, associant 63 communes et 72 000 hab., sur 119 500 ha. Le siège est à Técou. Brens, Briatexte, Coufouleux, Gaillac, Graulhet, Lagrave, Lisle-sur-Tarn et Rabastens ont plus de 2 000 hab.

Tout un ensemble de communes, au sud-est de Gaillac, disperse ses habitats dans les collines de Terrefort et accorde peu de place aux vignes.

Técou (990 Técounais, 1 940 ha dont 182 de bois), 9 km SSE de Gaillac, se distingue par sa grosse cave coopérative, la seule de la rive gauche du Tarn. Créée en 1954, elle vend environ 50 000 hl par an pour une centaine de producteurs et 850 ha. La commune cultive 100 ha de vignes (en recul). Le village est sur une petite butte au SE mais la population s’est accrue surtout le long de la D964 de Gaillac à Graulhet Le minimum avait été de 480 hab. en 1975; elle a augmenté de 340 hab. (+52%) depuis 1999.

Cadalen (1 560 Cadalenois, 4 041 ha dont 431 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Tarn dans l’arrondissement d’Albi, 19 km au SO d’Albi, 9 km au SE de Gaillac, sur une ancienne terrasse du Tarn; église du 14e s. La commune a 180 ha de vignes. Sa population est passée de 2 300 hab. en 1846 à 1 050 en 1975 et a un peu repris ensuite, gagnant 330 hab. depuis 1999.

Florentin (720 Florentinois, 1 262 ha dont 100 de vignes), 12 km à l’est de Gaillac et 12 km au SO d’Albi, sur la haute terrasse du Tarn, accueille un institut médico-éducatif des Papillons Blancs (70 sal.) et un golf d’Albi (fermé en 2016) au NE; sa population a augmenté de 100 hab. depuis 1999. La commune est voisine de Marssac et Lagrave, et traversée par l’A68 (sans accès).

Aussac (270 Aussacois, 606 ha), 14 km ESE de Gaillac, est sur une butte du Terrefort, dominant la vallée de la Saudronne; quelques vignes, +50 hab. depuis 1999.

Fénols (250 Fénolais, 600 ha), 17 km ESE de Gaillac, est dans les basses collines du Terrefort.

Lasgraisses (520 Lasgraïssois, 1 222 ha), 15 km SE de Gaillac et 8 km NE de Graulhet, est sur l’interfluve entre Tarn et Agout et au passage de la D84; l’Agros limite le finage au sud. La population a augmenté de 190 hab. depuis 1999 (+58%).

Labessière-Candeil (760 Labesserins, 2 198 ha dont 152 de bois), 18 km SE de Gaillac et 5 km au nord de Graulhet, a un finage en deux parties dans les collines, avec un étranglement au milieu, au passage de la vallée de l’Agros. Le village principal est à l’ouest sur une forte colline, avec le château de Serres sur une butte un peu au nord; Candeil était juste à l’ouest de La Bessière; la partie orientale a un habitat plus dispersé. La commune a gagné 70 hab. depuis 1999.

Busque (760 Busquois, 838 ha dont 186 de bois), 18 km SSE de Gaillac, 4 km NO de Graulhet, a un village proche de la vallée du Dadou, mais son finage n’atteint pas la rivière. Au SE, les quartiers de Valéry et des Condats ont accueilli de nombreux pavillons formant une annexe résidentielle de Graulhet. Le relief est bien plus accidenté à l’ouest. La population croît depuis les 240 hab. de 1962 et a augmenté de 160 hab. (+27%) depuis 1999.

Puybegon (660 Puybegonnais, 1 901 ha dont 319 de bois), 9 km ONO de Graulhet, perche son village sur une butte dans les collines qui donnent au sud sur le Dadou; plusieurs lacs collinaires. Au sud, le hameau de Larmès, au pied des collines dans la vallée du Dadou et sur la D631, a reçu un grand lotissement. La commune a gagné 160 hab. depuis 1999 (+32%).

Saint-Gauzens (850 Saint-Gauzinois, 1 842 ha dont 194 de bois) est à l’ouest de Briatexte, 7 km OSO de Graulhet. La mairie est à la limite de Briatexte avec quelques maisons éparses, proches du Dadou, qui traverse le finage. Celui-ci s’étend surtout au sud dans les collines. Au bord du Dadou à l’ouest, barrage avec centrale électrique près de l’église isolée de Saint-Pierre le Monestier. Au nord du Dadou dans la plaine, le hameau de la Baillé est l’habitat principal, avec l’école. Juste au nord de la Baillé et au-delà de la D631, le finage envoie une queue dans les collines du nord, où est notamment le petit hameau des Passets; +190 hab. depuis 1999 (+29%).

Parisot (980 Parisotains, 2 899 ha dont 488 de bois), 14 km SSO de Gaillac, a son village au bord des collines sur la terrasse du Tarn. Le finage se partage entre les collines de Terrefort au sud-est et la terrasse à l’ouest, où l’A68 passe au pied du talus de terrasse, que suit aussi la limite communale. La population a augmenté de 400 hab. (+69%) depuis 1999.

Peyrole (580 Peyrolais, 2 059 ha dont 436 de bois), 13 km au sud de Gaillac, 11 km NNO de Graulhet, a l’essentiel de son finage dans les collines de Terrefort, où il s’allonge en queue entre Busque et l’extrémité méridionale du finage de Cadalen. La mairie et l’école y sont presque seules au très petit hameau de Saint-Maurice au sud. Mais la plupart des maisons sont à présent sur un fragment de terrasse du Tarn à Fénols, auprès d’un lac de barrage de 25 ha. Le nombre d’habitants a augmenté de 270 (+87%) depuis 1999; la commune a 56 ha de vignes. L’A68 frôle la limite NO du finage au pied de la terrasse.

L’essentiel du vignoble de Gaillac est au nord du Tarn et sur la basse plaine de rive gauche.

Montans (1 430 Montanais, 3 243 ha dont 248 de bois), 5 km SSO de Gaillac au bord du Tarn sur la rive gauche, est l’une des principales communes viticoles du Tarn (280 ha) et s’est mise à croître après une longue phase de recul: elle avait près de 1 600 hab. en 1846; elle a gagné 340 hab. depuis 1999 (+31%). Le village est à un coude du Tarn à la limite NE du finage, lequel s’étend largement vers le sud-ouest où il longe la commune de Lisle-sur-Tarn. L’A68 le traverse tout au long et offre une double aire de repos décalée, dite à l’ouest de Sanbatan et des Issarts à l’est, du nom de deux domaines viticoles, avec un accès (n°8) proche de Lisle; musée archéologique dit Archéosite; boulangerie Atelier du Pain (35 sal.), constructions Cicem (20 sal.), transports Maurel (60 sal.), Crouzet (50 sal.) et Mestre (25 sal.).

Rivières (1 060 Riviérois, 957 ha), à 6 km à l’est en amont de Gaillac sur la rive droite du Tarn, est le site d’un barrage avec centrale électrique construit en 1951, haut de 23 m et retenant un lac de 306 ha et 26 Mm3, très étiré sur plusieurs kilomètres; centre de recherches biologiques de la RAGT (30 sal.). La commune a 330 hab. de plus qu’en 1999 (+45%). Le village de Rivières, proche du barrage, est petit; l’habitat est bien plus étoffé à l’est à Aiguelèze, qui a reçu les installations de sports et loisirs nautiques du Tarn élargi, un camping et un golf, et des pavillons épars.

Labastide-de-Lévis (930 Bastidois, 1 429 ha dont 84 de vignes), née d’une bastide précoce (12e s.), perche son village au-dessus de la plaine du Tarn à 10 km ENE de Gaillac. Elle est marquée par la présence et le rayonnement de sa cave coopérative, qui emploie 50 personnes et traite annuellement 90 000 hl dont 6 millions de cols en AOC et vin de pays, avec 300 coopérateurs et 1 500 ha de vignes; mais la commune elle-même a peu de vignes. Le finage s’étend surtout au nord sur les basses collines. La petite plaine du Tarn, au pied du village, est traversée par la D988 et la voie ferrée vers Albi, qui y traverse le Tarn; bétons Hermet (35 sal.). Sa population augmente un peu depuis les 650 hab. de 1950; elle a gagné 50 hab. après 1999.

Bernac (190 Bernacois, 554 ha), 15 km ENE de Gaillac, a un habitat très dispersé de part et d’autre de la petite vallée du Luzert, et peu de vignes.

Castanet (200 Castanetois, 721 ha), 17 km ENE de Gaillac, a un très petit village sur une colline, doublé à l’est par le hameau d’Alzieu, et 110 ha de vignes; élevage de porcins au NE à l’Herm.

Noailles (220 Noaillais, 1 159 ha dont 150 de bois), 18 km NE de Gaillac, cultive 100 ha de vignes. Le village est sur le versant droit de la Vère; église inscrite du 16e s.

Cestayrols (470 Cestayrolais, 1 703 ha dont 158 de bois), 14 km au NE de Gaillac, a un village rond au centre, et plusieurs hameaux; église fortifiée du 14e s. au Roumanou, un clocher à flèche du 16e s. à Lincargue au sud. La commune cultive 310 ha de vignes.

Fayssac (360 Fayssacois, 762 ha), 10 km NE de Gaillac, a un petit village perché, complété juste au nord par des lotissements, dont celui des Grèzes; la population a augmenté de 70 hab. depuis 1999, mais le vignoble s’est très réduit.

Senouillac (1 140 Senouillacois, 1 501 ha),6 km NE de Gaillac sur le rebord des collines dominant la plaine du Tarn, reste au contraire une grande commune viticole (590 ha). Le village est perché au-dessus de la plaine du Tarn, dans laquelle se sont multipliés les pavillons. Au SO, bifurcation ferroviaire de Gaillac vers Villefranche-de-Rouergue et Aurillac au nord, Albi à l’est. Au NO sur un promontoire, château de Mauriac (15e s.). Senouillac a gagné 280 hab. depuis 1999 (+32%).

Broze (120 Brozois, 402 ha), 5 km au nord de Gaillac, est une très petite commune, restée viticole (125 ha de vignes).

Montels (110 Montelois, 323 ha), 6 km au nord de Gaillac, juste au nord de Broze, a quelques maisons dispersées mais n’a presque plus de vignes.

Cahuzac-sur-Vère (1 170 Cahuzacois, 3 058 ha dont 280 de bois), 12 km NNE de Gaillac, a son village tassé en rond sur un modeste relief de la rive gauche de la Vère, sur la route de Gaillac à Cordes; camping. C’est la cinquième du Tarn par la surface en vignes (312 ha), et elle figure aussi parmi les «stations vertes de vacances»; machines-outils Infaco (100 sal.); un centre de convalescence; hôtellerie du château de Salettes sur un promontoire au sud. À l’est, la voie ferrée traverse le finage, passant en tunnel la crête entre Vère et Tarn, et frôle le gros hameau d’Arzac, qui est sur le versant droit de la Vère. La population diminuait lentement depuis le maximum de 1836 (1 800 hab.) mais a repris 120 hab. depuis 1999. La mention «sur Vère» est de 1856.

Un peu plus au nord, l’ancienne communauté Salvagnac-Grésigne groupe de petites communes dans un paysage de transition, avec des collines céréalières et moins de vignes.

Donnazac (80 donnazacois, 474 ha), 18 km NNE de Gaillac, a un petit village sur le bas plateau et 124 ha de vignes. La D92 passe à l’ouest, à la limite de Frausseilles.

Frausseilles (90 Frausseillais, 587 ha), 19 km NNE de Gaillac, n’a plus guère qu’une cinquantaine d’hectares de vignes, et un habitat dispersé.

Amarens (69 Amarensois, 488 ha), 20 km au nord de Gaillac, a au contraire un petit village, mais plus guère de vignes; château de Clayrac au NE dans un vallon descendant vers le Cérou.

Loubers (80 Loubersois, 423 ha), 22 km au nord de Gaillac, a une église inscrite du 15e s.

Alos (90 Alosiens, 632 ha), 20 km NNO de Gaillac, a un petit village perché et plus guère de vignes.

Andillac (120 Andillacois, 544 ha dont 77 de vignes), 12 km NNO de Gaillac, est traversée par un vallon affluent de la Vère, qui abrite le château du Cayla, où sont nés les écrivains Eugénie et Maurice de Guérin, respectivement en 1805 et 1810; parc et musée depuis 1937, colloques et manifestations annuelles au château.

Vieux (230 Vieuxois, 695 ha), 11 km NNO de Gaillac, a son village accroché sur le versant droit de la Vère, avec une grande église du 14e s. à fresques; un menhir au SO au bord de la Vère; camping au nord; 87 ha de vignes; +60 hab. depuis 1999.

Le Verdier (230 Verdiérois 954 ha), 12 km NNO de Gaillac, se perche sur un étroit promontoire de confluence du versant droit de la Vère; 110 ha de vignes.

Sainte-Cécile-du-Cayrou (120 Cayrousiens, 795 ha dont 200 de bois), 16 km NO de Gaillac, a un habitat dispersé sans village; le relief monte au NO en Grésigne; 88 ha de vignes.

Saint-Beauzile (130 Saint-Beauzilois, 923 ha dont 336 de bois), 17 km NNO de Gaillac, a un petit village au SE de son finage, qui monte au NO sur le rebord de la Grésigne jusqu’à 462 m.

Campagnac (150 Campagnacois, 743 ha dont 203 de bois), 19 km NNO de Gaillac, est la commune la plus viticole des environs, avec 206 ha de vignes. Le village est sur une croupe au passage de la D15, appuyé au nord par le hameau de Beaudinenq sur une autre colline; +40 hab. depuis 1999.

Itzac (160 Itzacois, 1 124 ha dont 439 de bois), 21 km NNO de Gaillac, a son village sur une butte, mais n’a plus guère de vignes; +50 hab. depuis 1999.

Tonnac (120 Tonnacois, 1 123 ha dont 369 de bois), 24 km NNO de Gaillac, atteint au nord le causse au promontoire de la Plane (523 m), devenu site de pylônes.

Le paysage s’accidente un peu au nord-ouest, aux abords de la Grésigne.

Castelnau-de-Montmiral (1 060 Montmiralais, 8 881 ha dont 4 889 de bois), 13 km NO de Gaillac, est un ancien chef-lieu de canton du Tarn, 29 km à l’ouest de la préfecture. Le village, perché au-dessus d’un vallon affluent de gauche de la Vère, a été créé comme forteresse vers 1222 et conserve une porte de ville, une place à couverts; il fait partie des «plus beaux villages de France» et des «villages de charme». La commune, très étendue, inclut la plus grande partie de la forêt de Grésigne; on y cultive 190 ha de vignes. Une petite réserve naturelle (45 ha) a été délimitée sur la butte de Montoulieu en forêt de Grésigne, au NO. Dans la vallée de la Vère au NO du bourg, étang (9 ha) avec base de loisirs, camping. La commune a eu plus de 3 000 hab. entre 1831 et 1865 et n’a pas cessé de se dépeupler jusqu’en 1999; elle a repris 150 hab. depuis.

Au NO et à la limite du Tarn-et--Garonne, Larroque et Puycelsi forment un couple de villages touristiques très appréciés dans la vallée encaissée de la Vère.

Larroque (170 Roucanels, 1 797 ha dont 962 de bois), 27 km NO de Gaillac, se tient au creux d’un amphithéâtre de méandre de la Vère, à mi-versant au-dessus de la D964. Son finage dessine une queue vers le NE, englobant le petit hameau de crête des Abriols à 415 m et, en contrebas, le site de l’ancienne verrerie des Issarts. La commune a gagné 40 hab. depuis 1999.

Puycelsi (450 Puycelsiens, 3 920 ha dont 1 951 de bois), 24 km NO de Gaillac, est au contraire perchée sur un haut promontoire en trapèze, dominant de 140 m le fond de vallée de la Vère, où passe la D964, et en soulane la vallée de la Vère. Il figure parmi les «plus beaux villages de France» et les «villages de charme»; il recevrait 80 000 visiteurs par an, a un hôtel et un camping, mais bien moins de résidences secondaires (150, 37% des logements) que Penne ou Bruniquel. Il offre des restes de remparts sur 800 m, de trois tours et de portes, de vieilles rues en escalier, des chapelles; maison du tourisme, parc d’attractions en «campement préhistorique», verger conservatoire; pont du 14e s. au pied, sur un ancien tracé de la Vère. Son nom s’est écrit Puycelci jusqu’en 2011 mais vient de changer son orthographe. Le finage, très étendu, contient plusieurs hameaux: Laval au pied du versant gauche de la Vère presque en face du village, avec camping; Lacapelle au SE sur un promontoire de versant gauche de la Vère; le groupe Gibilis-Sainte-Catherine sur une croupe au SO; château de Terride au sud, avec quelques vignes (60 ha dans la commune). Puycelsi a perdu 50 hab. depuis 1999.

Salvagnac (1 190 Salvagnacois, 3 341 ha dont 698 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Tarn, 20 km ONO de Gaillac dans le Terrefort du Tescou. La commune, jadis lieu de foires et marchés, a eu 1 900 hab. au milieu du 19e s. et sa population a diminué jusqu’en 1982; elle augmente un peu depuis, et a gagné 250 hab. depuis 1999 (+27%). Le finage est traversé par la vallée du Tescou, qu’emprunte la D999. Le village, bâti en rond, est perché au-dessus du vallon de la Rivierette, qui rejoint le Tescou juste au NO. Le finage s’étend plus au nord du Tescou qu’au sud; camping dans la vallée; lacs collinaires au sud.

La Sauzière-Saint-Jean (280 Sauzierains, 1 582 ha dont 447 de bois), 29 km ONO de Gaillac, a un finage en deux parties. Au nord du Tescounet, une partie d’axe est-ouest porte à l’ouest le hameau de la Sauzière (mairie) et ses annexes. Au sud du Tescou, une partie d’axe nord-sud porte de petits hameaux dont Saint-Jean et atteint au sud la vallée du Tescou et la D999. La commune s’est d’abord appelée Lasclottes et n’a pris son nom actuel qu’en 1903; las Clotes n’existe plus que comme ferme isolée au NE de Saint-Jean. La population a gagné 70 hab. depuis 1999 (un tiers).

Montdurausse (430 Montduraussois, 1 592 ha dont 287 de bois), 31 km ONO de Gaillac, a un finage très allongé d’est en ouest à la limite du département, avançant en Tarn-et-Garonne au sud de Monclar-de-Quercy et bordé au nord par la vallée du Tescounet. Le petit village est à l’ouest sur une longue colline. La population a augmenté de 180 hab. (+72%) depuis 1999.

Saint-Urcisse (210 Saint-Urcissiens, 1 205 ha dont 218 de bois), 28 km ONO de Gaillac, est également limitrophe du Tarn-et-Garonne à l’ouest. Son finage est borné au sud par la vallée du Tescou, que suit la D999. Le village est dans les collines du Terrefort au NE du finage, avec un château du 18e s. orné de beaux jardins.

Montgaillard (400 Montgaillardais, 1 495 ha), 25 km à l’ouest de Gaillac, est au sud de la vallée du Tescou, sauf une excroissance au NO, qui atteint la limite départementale; la commune a gagné 90 hab. depuis 1999 (29%).

Beauvais-sur-Tescou (340 Beauvaisois, 1 210 ha dont 187 de bois), 30 km à l’ouest de Gaillac, est limitrophe à la fois du Tarn-et-Garonne et de la Haute-Garonne. Le village est au pied du versant gauche du Tescou sur la D999 et le finage monte sur les collines au sud. La population a augmenté de 130 hab. depuis 1999 (+62%).

Tauriac (340 Tauriacois, 992 ha), 29 km OSO de Gaillac a son village sur un sommet du Terrefort du Tescou, au-dessus de la vallée du Souet qui descend vers le Tarn; +130 hab. (+63%)

Montvalen (240 Montvalénois, 1 173 ha dont 150 de bois), 32 km OSO de Gaillac, est limitrophe de la Haute-Garonne; le petit village couronne un promontoire de confluence du versant gauche du Souet au débouché de la Lise; plusieurs lacs collinaires; +80 hab. depuis 1999 (+50%).

Les autres communes, au sud-ouest, sont dans la mouvance de Rabastens.

Grazac (610 Grazacois, 3 202 ha dont 674 de bois), 24 km OSO de Gaillac, 6 km ONO de Rabastens, déploie son grand finage dans les collines du Terrefort, où se dispersent plusieurs petits lacs collinaires. La commune a été créée en 1832 à partir de Rabastens, avec plus de 1 000 hab. Le très petit village est sur une croupe vers le centre du finage, mais il a moins d’habitants que le hameau de Codel au SE, dans la vallée de Posse; celle-ci sert de limite orientale à la commune. La population croît depuis le minimum de 1975 (310 hab.) et a augmenté de 190 hab. depuis 1999 (+45%).

Roquemaure (450 Roquemauriens, 1 577 ha dont 241 de bois), 27 km OSO de Gaillac, 10 km à l’ouest de Rabastens, est limitrophe de la Haute-Garonne. La commune est dans les collines au nord de Bessières-sur-Tarn mais n’atteint pas le Tarn. Elle a gagné 150 hab. depuis 1999 (+50%).

Mézens (490 Mézensols, 590 ha), 23 km SO de Gaillac, est sur la rive droite du Tarn face à Saint-Sulpice, partagée entre plaine et collines; +180 hab. depuis 1999 (+58%).

Loupiac (420 Loupiacois; 1 082 ha), 14 km SO de Gaillac, est sur la rive gauche du Tarn à l’est de Coufouleux. La voie ferrée Toulouse-Gaillac traverse le finage et le Tarn au NO. Au sud, le finage est borné par l’A68 au pied du talus de la terrasse de Parisot; +140 hab. depuis 1999 (+50%).

Giroussens (1 530 Giroussinais, 4 167 ha dont 1 056 de bois, 120 de vignes), 20 km SO de Gaillac, 10 km NNO de Lavaur, a son village perché au-dessus du coteau droit de l’Agout, léché par la rivière à la faveur d’un coude; château, église inscrite du 15e s., musée (Maison de la céramique contemporaine). Le vaste finage s’étend dans la plaine de l’Agout au sud, sur les terrasses et collines au nord; au NO, forêt de Giroussens (700 ha). Au sud, beau parc floral des Martels et confluent de l’Agout et du Dadou; camping. Au SE près du Dadou et du carrefour D631-D87, aérodrome ULM de la Ramière (LF8153) avec piste de 450 m et aéroclub. La population a culminé à 2 000 hab. en 1856, puis baissé, et elle est restée stable de 1920 à 1999; elle a augmenté de 480 hab. depuis (+46%).


Brens

(2 370 Brensois, 2 279 ha dont 214 de vignes et 170 de bois) est une commune du Tarn dans la communauté de Gaillac Graulhet Agglo, sur la rive gauche du Tarn face à Gaillac, dont elle est l’unique banlieue et dont elle tient le gros échangeur avec l’A68; centre de formation et de promotion des maisons familiales rurales; travaux publics et transports Laclau (45 et 35 sal.), magasin Leclerc Drive (30 sal.). Le finage est limité au nord par le Tarn et s’étend d’est en ouest dans la plaine et sur les deux niveaux de terrasses, où sont 160 ha vignes. La population a crû de 640 hab. (+37%) depuis 1999.


Briatexte

(2 040 Briatextois, 1 500 ha dont 210 de bois) est une commune du Tarn, 7 km à l’ouest de Graulhet sur la rive gauche du Dadou. C’est une bastide de 1287 au plan en damier, traversée par la D631. Elle conserve deux établissements de tradition: la bonneterie Guille (articles chaussants en maille, 130 sal.), la pelleterie Rial (25 sal.); en outre, transports RSO (20 sal.). Le finage est en partie au nord du Dadou, mais s’étend davantage au sud jusqu’au cours de l’Assou, dominé par un haut coteau. La bourgade a crû depuis les 1 100 hab. des années 1930, mais subit une récession récente des activités dans les biens de consommation; elle a néanmoins gagné 330 hab. depuis 1999. Elle est membre de l’agglomération Gaillac Graulhet Agglo.


Coufouleux

(2 870 Coufouléens, 2 716 ha dont 100 de vignes), 17 km SO de Gaillac, est une commune du Tarn dans la communauté de Gaillac Graulhet Agglo, sur la rive gauche du Tarn juste face à Rabastens, dont elle complète l’agglomération. La commune va au SO jusqu’au confluent de l’Agout et du Tarn au ras de Saint-Sulpice, et en tire son nom. La voie ferrée Toulouse-Albi passe au village, l’autoroute A68 à la limite orientale du finage sur une ancienne terrasse du Tarn. Un échangeur a fixé le parc d’activités des Massies, où travaillent notamment la verrerie Sud-Ouest Flaconnages (40 sal.), l’atelier de mécanique de précision Frayssinet Aéro (75 sal.). La Poste déclare 45 agents (centre de tri aux Massies). La population communale croît depuis les années 1950, où elle était de 1 100 hab.; elle a gagné 800 habitants depuis 1999 (+39%).


Gaillac

(15 560 Gaillacois, 5 093 ha dont 301 de bois et 820 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton du Tarn, 22 km à l’OSO d’Albi sur la rive droite du Tarn. Associée à l’origine à une abbaye fondée en 972, la ville ancienne dessine un demi-cercle, appuyé en son diamètre sur la rive du Tarn. Le centre-ville a conservé des maisons bourgeoises, l’hôtel de ville est sur les boulevards; musée de l’abbaye et du compagnonnage, musée d’histoire naturelle Philadelphe Thomas; au sud, grand parc et château de Foucaud (1637) avec le musée des beaux-arts et un festival des Lanternes en hiver; château d’Hutaud avec parc.

La ville a un centre hospitalier (30 lits), un collège et un lycée publics et autant pour le privé. Outre ses fonctions de chef-lieu local, Gaillac a bénéficié de la renommée que son vignoble a lentement acquise, en dépit d’une éclipse due aux mauvais choix de replantation d’après phylloxéra; la commune elle-même est d’ailleurs la mieux dotée en vignes dans le département, à peu près à égalité avec Lisle, en dépit de sensibles réductions. Elle accueille une usine de pharmacie (200 sal.) et un institut de recherche (30 sal.) du groupe castrais Pierre Fabre, l’usine de plastiques Alphacan (80 sal.), quelques ateliers en mécanique (Bessède et Dupleix, 25 sal.), bois (meubles Delmas, 25 s.; palettes Pal France, 30 sal.); constructions Bulditec (25 sal.), aide à domicile Qual&Vie (45 sal.). Gaillac a un centre Leclerc de 230 salariés et des magasins Brico Dépôt (55 sal.), Intermarché (40 sal.) autocars Coulom (45 sal.) et Tarbus (45 sal.), transports Rizzo (130 sal.), Ambulances Gaillacoises (30 sal.); La Poste (55 sal.).

Un aérodrome (code LFDG) est installé au SO de la ville et dispose d’une piste bitumée de 1 500 m et d’un petit aéroport; aéroclub depuis 1932, formation et entraînement, vols de nuit. La ville fait partie de la communauté d’agglomération Gaillac Graulhet Agglo, forte de 63 communes et 72 000 hab. Elle a dépassé les 8 000 hab. dès 1836 puis s’est un peu dépeuplée (7 000 hab. en 1926) avant de croître à nouveau, assez régulièrement; elle a augmenté de 4 100 hab. depuis 1999 (+36%). Le nouveau canton de Gaillac a 3 communes, 17 400 hab.

Le vignoble de Gaillac bénéficie d’une AOC pour les blancs depuis 1938, à base de mauzac, len de l’el et quelques traces d’ondenc, complétés plus récemment par des sauvignons et muscadelles. L’AOC pour les rouges et rosés est plus récente (1970); la base locale est en duras et en brancol (fer servadou), mais les plants de syrah deviennent nombreux, avec des gamay depuis 2000. L’aire est divisée entre les terroirs du pays Cordais au nord, des Côtes ou Rive Droite au centre et de Rive gauche au sud, plus une annexe à l’est d’Albi autour de Cunac. Trois caves coopératives assurent plus de la moitié de la production: Labastide-de-Lévis, Rabastens et Técou. Une bouteille particulière, galbée, identifie les vins de Gaillac, dont le volume de production est de l’ordre de 100 000 hl/an en rouges et rosés et 30 000 en blancs et s’est diversifiée (avec rosé, doux, perlé, effervescent, prieur…). Le vignoble occupe environ 8 000 ha, mais 1 700 seulement sont en AOC, dont 30% en blancs. Plus de 2 000 viticulteurs sont vendeurs, dont environ 350 en AOC. Une Confrérie de la Dive Bouteille contribue à l’animation. Une surappellation «gaillac premières-côtes» a été admise en 1984 pour onze communes (vins blancs secs, mauzac dominant).


Graulhet

(12 840 Graulhetois, 5 675 ha dont 577 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Tarn dans l’arrondissement de Castres, 31 km au NO de celle-ci, 25 km au SO d’Albi, 18 km SE de Gaillac dans Gaillac Graulhet Agglo. La ville est dans la vallée du Dadou, affluent de l’Agout. Le nom se prononce comme Grauliet (par facilité Grohié) et jamais Graulé… Ville ancienne, Graulhet a reçu un nouvel élan quand Mazamet s’est mis à partir de 1851 à importer des peaux de moutons à délainer: la peau elle-même pouvait être valorisée par la mégisserie, et Graulhet sut saisir l’occasion en utilisant les eaux du Dadou, multipliant les ateliers et se faisant en ce domaine une solide réputation. Il ne reste cependant que de petites fabriques, dont Cuirs du Futur (55 sal., cuir extensible), Joqueviel et Cathala (35 sal.), Fourès (30 sal.), et une Maison des métiers du cuir.

La principale industrie est une fabrique de produits chimiques et gélatines Weishardt (175 sal.), installée dans les années 1930 à partir de Dijon pour utiliser la même matière première et assortie d’un négoce de 50 sal.; en outre, fabrique de produits chimiques pour cuir Stahl (40 sal.). Travaillent aussi à Graulhet une imprimerie Escourbiac (40 sal.), un atelier de mécanique Mecaform (35 sal.), les panneaux de bois Sofema (50 sal.); charcuterie-traiteur Viaue (40 sal.); des fabriques de bétons KPI (125 sal.), et Midi Préfa (20 sal.); constructions Maline (25 sal.), plâtrerie Massoutier (35 sal.), recyclage de déchets Atemax (20 sal.). Graulhet a un centre Leclerc (110 sal.) et un Intermarché (35 sal.); La Poste (55 sal.).

Le vieille ville est de petite taille, tassée sur la rive gauche du Dadou au creux d’une courbe accusée de la rivière, au confluent du Verdaussou (euphémisme pour un ancien Merdassou). Elle conserve un vieux pont, des maisons à colombage et des jardins sous le château de Grins; maison-musée des métiers du cuir, musée de la bière. L’urbanisation s’est étendue des deux côtés du Dadou, et vers l’amont sur les deux rives dans les quartiers de Ferra, la Venténayé et l’Albertarié. Graulhet bénéficie de deux lacs, celui de de Miquelou (8 ha) au SE dans la vallée du Verdaussou, un autre à l’ouest avec parcours sportif et camping sous la cité-jardin de Nabeillou. Elle a un hôpital-maison de retraite (18 lits médicaux), un collège public, un aérodrome au NE (code LFCQ) avec piste de 950 m et aéroclub, ULM et vol à voile. La commune avait 5 000 hab. en 1830, 8 400 en 1906 et sa population a augmenté jusqu’à 14 100 en 1975, mais baisse depuis; elle a diminué de 140 hab. par rapport à 1999. Le nouveau canton de Graulhet a 7 communes, 16 600 hab.


Lagrave

(2 170 Lagravois, 946 ha dont 128 de vignes) est une commune du Tarn, au bord du Tarn sur la rive gauche face à Aiguelèze, dans un coude du Tarn et au confluent de la Saudronne élargi par le barrage de Rivière, conserve un château et un musée archéologique dit Archéocrypte, qui a recueilli les trouvailles des fouilles du site archéologique mérovingien de Sainte-Sigolène. La croissance de la population est sensible depuis 1975 (630 hab.) et s’est élevée à 900 hab. (+71%) depuis 1999, au point que la commune a été choisie comme bureau distributeur d’un nouveau canton dit des Deux Rives (18 communes, 14 000 hab.); menuiserie métallique Foxal (25 sal.), plastiques Ideal PVC (20 sal.), services aux entreprises LS (70 sal.). Lagrave fait partie de Gaillac Graulhet Agglo.


Lisle-sur-Tarn

(4 720 Lislois, 8 656 ha dont 2 521 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Tarn dans l’arrondissement d’Albi, 10 km au SO de Gaillac sur la rive droite du Tarn (Gaillac Graulhet Agglo). C’est une bastide de 1229, avec une très grande place à couverts, maisons à colombages et un clocher toulousain de 40 m; musée Raymond Lafage, dessinateur né à Lisle en 1656 (et mort très jeune en 1684); jardins et terrasses fleuries du château de Lastours, qui est de 1848, avec un pigeonnier du 17e. La D988 et la voie ferrée longent la ville, dont le finage est limité à l’est par le Tarn; maison de retraite (55 sal.).

La commune compte 830 ha de vignes, autant que Gaillac. Elle inclut au nord un ensemble de collines du Terrefort du Tescou, traversé d’est en ouest par la vallée du Tescou, que suit la D999, et qui porte tout au nord la forêt de Sivens. Près du hameau de Saurs au NE au pied du relief, château de Gineste; au nord du bourg et également au pied du relief, château des Fortis. La commune a eu un peu plus de 5 000 hab. entre 1800 et 1840, s’est abaissée jusqu’à 3 200 en 1954 et augmente lentement depuis; elle s’est accrue de 970 hab. depuis 1999 (+26%). Le nom de Lisle a été complété en 1898; il n’y a pas d’île, mais la configuration du bord du Tarn au confluent du petit Robistou, servant de fossé, a pu en donner jadis l’image.


Rabastens

(5 730 Rabastinois, 6 629 ha dont 332 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Tarn, 18 km au SO de Gaillac sur la rive droite du Tarn, dans la communauté de Gaillac Graulhet Agglo. La ville a de notables restes des remparts; église gothique des 13e-14e s., musée d’art et d’histoire du pays Rabastinois, beau château de brique de Saint-Géry (14e et 17e-18e s.) au bord du Tarn en amont, à 4 km du bourg; petit lac des Auzerals avec site de loisirs.

Rabastens a un collège public et participe activement au vignoble tarnais (340 ha de vignes, cave coopérative); la cave, qui date de 1953, compte 240 coopérateurs (1 300 ha de vignes, 80 000 hl) et 25 employés; Intermarché (30 sal.), Carrefour (20 sal.).

Le finage est limité à l’est par le Tarn et s’étend loin vers le NO dans le Terrefort, mais il a perdu dès 1832 le territoire de Grazac. Il atteint au SO le confluent de l’Agout et le pont de Saint-Sulpice-la-Pointe. Coufouleux lui sert de faubourg sur la rive gauche. Au NE, château et hameau de Saint-Géry, avec pont ferroviaire. La commune comptait plus de 6 000 hab. au début du 19e s., et encore 4 700 en 1900 et a connu un minimum à 3 800 en 1982; sa population augmente depuis et a regagné 1 450 hab. après 1999 (+34%).