Communauté de communes des Portes d’Ariège Pyrénées

Portes d’Ariège Pyrénées

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communauté de communes de l’Ariège, associant 34 communes, 38 800 hab. sur 41 500 ha. Le siège est à Pamiers; Mazères, Saint-Jean-du-Falga, Saverdun et La Tour-du-Crieu dépassent aussi 2 000 hab.

Bénagues (510 Bénaguais, 301 ha), 5 km au sud de Pamiers au pied du coteau dominant la rive gauche de l’Ariège, se signale par une usine hydroélectrique pour l’aciérie de Pamiers et un établissement pour handicapés (Adapei); la commune a 170 hab. de plus qu’en 1999 (+50%).

Arvigna (230 Arvignais, 860 ha dont 302 de bois), 13 km ESE de Pamiers, est au bas du versant gauche de la vallée du Douctouyre au bord de la D17. Le finage s’étend au SO dans les collines; +70 hab. depuis 1999 (+44%).

Les Issards (240 Issardens, 381 ha), 10 km ESE de Pamiers, est sur le bas coteau gauche du Douctouyre à son entrée dans la plaine de Pamiers. La D119 traverse le finage au nord; +50 hab. depuis 1999 (+26%).

Les Pujols (810 Pujolais, 1 318 ha dont 156 de bois), 8 km ESE de Pamiers, a son village sur le rebord d’une haute terrasse de la plaine de Pamiers, sur laquelle s’est établi l’aérodrome de Pamiers (code LFDJ), de classe C, qui a une piste bitumée de 1 300 m; aéroclub, école de pilotage, parachutisme et aviation d’affaires, au total 15 000 vols par an dont 3 000 voyages, pas de passagers commerciaux. À l’est, le finage atteint la vallée de l’Hers, juste en aval du confluent du Douctouyre et au-delà du hameau de Font Communal. La population a augmenté de 280 hab. depuis 1999 (+53%).

Saint-Amadou (250 Saint-Amadouens, 464 ha), 9 km à l’est de Pamiers, est au pied du talus de terrasse, haut de 50 m. Le finage s’étire vers le SO sur la terrasse et atteint le cours de l’Hers à l’est.

Ludiès (90 Ludéens, 187 ha), 10 km à l’est de Pamiers, se tient sur la terrasse; le finage n’atteint pas le cours de l’Hers. Elle n’avait que 50 hab. en 1999.

Le Carlaret (290 Carlaretois, 939 ha), 7 km NE de Pamiers, a un finage contourné, limité à la terrasse sauf une maigre queue dans la basse plaine, et qui contient au nord le village de la Bardaille, avec école et mairie. La population a doublé depuis 1999.

La Bastide-de-Lordat (290 Bastidiens, 597 ha), 9 km NE de Pamiers, est sur le rebord de la terrasse qui domine la plaine de l’Hers. La bastide aurait été fondée dans la première moitié du 13es. par le seigneur de Belpech et l’évêque de Toulouse et passée au 15e siècle au seigneur de Lordat. Le village actuel n’en a pas tout fait le plan habituel. La population a augmenté de 70 hab. (+32%).

Trémoulet (120 Trémouletois, 389 ha), 11 km NE de Pamiers, est au pied du talus de terrasse, dont le commandement n’est plus ici que de 20 m. L’Hers limite le finage à l’est.

Gaudiès (250 Gaudiésois, 1 041 ha), 13 km NE de Pamiers, est sur la rive gauche de l’Hers, avec le hameau de Pinet au SO au pied de la terrasse. Le finage monte à l’est sur les collines de la Piège et y envoie une queue sur 3 km le long de la limite de l’Aude, jusqu’à toucher la commune de Plagne. La commune a gagné 40 hab. depuis 1999.

Villeneuve-du-Paréage (790 Villeneuvois, 1 147 ha), 5 km NNE de Pamiers, a son finage dans la plaine, avec un village agrandi de lotissements et quelques vergers; +240 hab. depuis 1999 (+44%).

Le Vernet (700 Vernetais, 559 ha), 9 km au nord de Pamiers, est sur la rive droite de l’Ariège. Le finage monte à l’ouest sur les collines mais a sa plus grande partie dans la plaine à l’est, où il est traversé par la D820 (ex-N20) et la voie ferrée. La commune est le siège d’une coopérative agricole (Capa, Coopérative agricole des Plaines de l’Ariège) qui a 900 adhérents et 35 salariés sur place, 60 avec ses filiales locales; elle collecte annuellement 550 000 q de céréales, la moitié en maïs, et cherche à relancer la culture du pastel. Le village est surtout connu pour le camp de détention qui y avait été ouvert en 1918 pour recevoir des prisonniers de guerre. Devenu ensuite entrepôt militaire, il avait été rouvert en février 1939 pour accueillir des réfugiés espagnols, qui y furent jusqu’à 15 000 en juillet suivant, dans des conditions des plus pénibles. Il a servi pendant toute la guerre de camp de détention pour nombre de ces réfugiés, suspects aux autorités de Vichy, puis aux Allemands, et de bien d’autres, en grande partie déportés ensuite dans les camps de concentration allemands. Un musée-mémorial est proposé à la visite. Le Vernet a 150 hab. de plus qu’en 1999 (+27%).

Montaut (730 Montautois, 3 503 ha), 11 km NNE de Pamiers, est sur le bord d’une petite butte-témoin de la haute terrasse, isolée dans la plaine, au pied de laquelle passe l’A66; au nord-ouest est le domaine de Peyroulet (inscrit, 17e s. avec parc du 18e s.) qui a recueilli les cendres de Marc-Guillaume Vadier, député du Tiers État et créateur du département de l’Ariège. Montaut a gagné 130 hab. depuis 1999 (+22%). Son large finage contient plusieurs grands étangs de gravières; la N20 (D820) le limite à l’ouest; il occupe une bonne partie du centre de la plaine de Pamiers au SE.

Mazères et Saverdun occupent le nord de la plaine, à la limite de la Haute-Garonne.

Canté (210 Cantéens, 980 ha dont 242 de bois) est à 5 km NNO de Saverdun, au creux d’un vallon qui entame le rebord d’une ancienne terrasse de l’Ariège. Au NE, le finage atteint la D820 et la limite départementale; au SO, il monte sur les collines du Terrefort et y est également limitrophe de la Haute-Garonne.

Trois autres communes sont dans une situation comparable au nord, avec quelques nuances.

Labatut (180 Labatutais, 358 ha), 6 km NNO de Saverdun, s’arrête au NO à la voie ferrée, sans atteindre la D820; sa population a plus que doublé depuis 1999.

Lissac (250 Lissacois, 377 ha dont 140 de bois), 7 km NNO de Saverdun, a un finage plus réduit des deux côtés, et a gagné 60 hab. depuis 1999 (un tiers).

Saint-Quirc (380 Saint-Quircois, 375 ha), 9 km au NO de Saverdun, est au pied du coteau, et dessine une avancée en Haute-Garonne; installations de plomberie Amardeilh (45 sal.); la commune a 110 hab. de plus qu’en 1999 (+41%).

Les autres commues sont dans les collines du Terrefort.

Justiniac (50 Justiniacois, 456 ha), 9 km SO de Saverdun et 18 km NO de Pamiers, sans village, a un château à l’Oustalou. Le finage est à la limite de la Haute-Garonne.

Brie (220 Briençais, 706 ha), 6 km SO de Saverdun et 16 km NO de Pamiers, est au pied du versant gauche de l’Aure, qui traverse son finage, et a gagné 70 hab. depuis 1999 (+47%).

Esplas (110 Esplasiens, 764 ha), 9 km SO de Saverdun, a une esquisse de village sur une colline, avec un château. L’Aure borde le finage à l’est, le Latou au sud-ouest.

Saint-Martin-d’Oydes (240 Saint-Martinains, 1 164 ha), 15 km NO de Pamiers, est un village rond, sur un coude du Latou, jadis fortifié, doté d’une église du 11e s. à clocher fortifié, et d’un château du 12e s. remanié et aménagé où Tony Blair, Premier ministre britannique, avait ses habitudes estivales; château Labranche en aval au NO.

Unzent (120 Unzentois, 790 ha), 13 km NO de Pamiers, a un village de croupe; le finage est bordé à l’ouest par l’Aure, avec un petit lac collinaire.

Saint-Amans (47 Saint-Amaniens, 264 ha), 9 km NO de Pamiers, est sur une crête en limite de son finage.

Lescousse (80 hab., 848 ha), 13 km ONO de Pamiers, est sur une colline au SE de Saint-Martin-d’Oydes.

Saint-Michel (76 Saint-Micheliens, 592 ha dont 172 de bois), petite commune des collines 12 km à l’ouest de Pamiers, propose une Maison du Terrefort et un parc animalier.

Madière (200 Madiérans, 1 028 ha dont 150 de bois), 9 km à l’ouest de Pamiers, aligne ses maisons sur une croupe du Terrefort; une branche de l’Estrique borde le finage au sud.

Saint-Victor-Rouzaud (250 Saint-Victoriens, 1 277 ha dont 351 de bois), 8 km OSO de Pamiers, est sans village. Le finage est traversé par l’Estrique et monte au sud à 689 m. La commune a gagné 90 hab. (+56%) depuis 1999.

Escosse (420 Escossais, 1 483 ha dont 194 de bois), 8 km ONO de Pamiers, est dans la vallée de l’Estrique; +70 hab. depuis 1999.

Bézac (360 Bézacois, 835 ha dont 224 de bois), 6 km NE de Pamiers, est dans la vallée de l’Estrique et englobe son confluent avec l’Ariège; +130 hab. depuis 1999 (+52%).

Bonnac (750 Bonnacois, 963 ha dont 300 de bois), 6 km au nord de Pamiers, a son village juché sur un petit lobe de méandre de l’Ariège, rive gauche, et prolongé rive droite par le faubourg de Salvayre où passe la D820. Elle a une usine hydroélectrique, et un curieux château d’eau Second Empire carré, à l’allure de pigeonnier. La commune se partage entre collines du Terrefort et plaine de Pamiers; elle s’est accrue de 60 hab. depuis 1999.


Mazères

(3 960 Macériens, 4 404 ha) est une commune de l’Ariège dans l’intercommunalité des Portes d’Ariège Pyrénées, 16 km NNE de Pamiers. Elle est à la fois à la limite de la Haute-Garonne et de l’Aude, et traversée par l’Hers Vif. Le bourg est sur la rive gauche de la rivière; il s’agit d’une bastide de 1252, créée à proximité de la vieille abbaye cistercienne de Boulbonne en paréage entre les abbés et le comte de Foix. La place est devenue protestante au 16e s., et active dans le commerce du pastel. L’abbaye, comme le château des comtes de Foix, furent détruits, mais l’abbaye fut rebâtie aux 17e et 18e s.; il en reste de grands bâtiments.

Mazères a un plan quadrillé quasi parfait; elle est entourée d’un boulevard de ceinture en ellipse à l’emplacement des anciens remparts; maisons à colombage et halle; quelques maisons bourgeoises dont l’hôtel d’Ardouin de 1580, ancienne demeure de pastelliers, où a été aménagé un petit musée du Vieux Mazères. La ville a un collège public; une usine hydroélectrique a pris la place de l’ancien moulin abbatial.

Elle héberge un gros établissement industriel d’explosifs et artifices (Lacroix-Ruggieri, 350 sal.) sur 240 ha; fonderie de métaux légers Taramm (130 sal.), aéronautique Gardner ex-Mazères-Aviation (britannique, 180 sal.); fabrication d’articles de sports de la Ciat (Trigano, 75 sal.); transports et entreposage Denjean (100 sal.), SATTP (20 sal.), Pailhès (20 sal.), autocars Keolis (75 sal.); maison de retraite Korian (65 sal.).

Le finage s’étend dans la plaine, où s’isole au sud l’usine d’explosifs. La ville est desservie directement par l’A66 (aire de repos et échangeur n°2) qui la met à 47 km de Toulouse. Sa population a culminé à 3 800 hab. en 1861 puis a diminué jusqu’en 1975 (2 070 hab.); elle augmente depuis et a gagné 1 260 hab. après 1999 (+47%), un record en Ariège.


Pamiers

(16 580 Appaméens, 4 585 ha dont 505 de bois) est une sous-préfecture de l’Ariège, 24 km au nord de Foix. La ville s’est établie au pied des Pyrénées sur un ancien lobe de méandre de l’Ariège, recoupé ensuite par un canal, alors que la rivière coule à présent plus à l’ouest; de la sorte, le centre-ville est dans une île, dont la partie méridionale surélevée portait le vieux château, ce qui lui vaut son nom de butte du Castella, aménagée en promenade. L’occupation humaine du site est ancienne et la ville, sans doute Apamia à l’époque romaine, eut un évêché en 1295, de nombreux ordres religieux, et se vit transférer au 17e siècle la sénéchaussée d’une Foix déchue; mais la Révolution lui préféra Foix comme préfecture, mieux insérée dans la montagne et moins marquée par la puissance ecclésiastique.

L’horizon de Pamiers est rehaussé par les trois clochers très différents de la cathédrale (14e et 18e s., de style toulousain), de la tour des Cordeliers (16e s., octogonale) et d’une église du 14e s.; on voit aussi une vieille porte, des maisons anciennes, des restes de l’abbaye de Cailloup. Passé le temps des draps et des tanneries, le fer des Pyrénées et la force motrice valurent à la ville un début d’industrialisation moderne au 19e s., confirmé par l’arrivée du chemin de fer en 1861 et de l’électricité en 1900.

L’aciérie de Pamiers, fondée en 1817, fut longtemps son fleuron, passé par des propriétaires successifs (dont Commentry et Sidelor) jusqu’à Arcelor, puis Aubert-Duval et donc le groupe Eramet; elle emploie 1 070 personnes et a été réorganisée en direction de l’aéronautique, se dotant en 2006 d’une nouvelle presse de 40 000 tonnes dans la nouvelle filiale Airforge (100 sal.) qui fabrique des pièces de moteurs d’avions.

Les peintures Maestria déclarent 340 salariés en quatre établissements, plus des filiales MAP (30 sal.) et MAP Aero (120 sal.); Coloris Production (20 sal.) fabrique aussi des peintures. Dans d’autres domaines de production figurent les bétons SEACGF (50 sal.), et dans la mécanique Galy (40 sal.) et Lacoste (25 sal.); abattoirs SEAP (20 sal.). Dans le bâtiment et les services associés, installations électriques BV Scop (40 sal.) et SPIE (25 sal.), maçonnerie Bourdarios (45 sal.), ABCR (25 sal.), espaces verts Clarac (25 sal.); blanchisserie Midi-Pyrénées (50 sal.), nettoyage Alliance (100 sal.).

Dans le commerce et les autres services, deux Intermarché (145 et 50 sal.), MrBricolage (50 sal.), Conforama (25 sal.); négoce de matériel agricole Agrivision (130 sal.), restauration collective Crescendo (35 sal.); aide à domicile Pharma Dom (25 sal.) et Eychenne (25 sal.); garages; transports Subra (95 sal.) et Kirman (45 sal.), autocars SALT (25 sal.), ambulances Sannac (45 sal.); La Poste (105 sal.).

La ville, qui est la plus peuplée de l’Ariège, a deux collèges publics et deux privés, un lycée public et un privé, un établissement d’enseignement adapté; un lycée agricole avec formation pour adultes; centre hospitalier; parc nautique Neptunia. Pamiers héberge aussi le 1er RCP (régiment de chasseurs parachutistes) qui compte 1 200 personnes. La ville est le lieu natal du compositeur Gaston Fauré (1845).

Le finage est à moitié en plaine à l’est, dans les collines de Terrefort à l’ouest. Au nord dans la plaine, au passage de la voie ferrée, hameau de Trémège. Au NE, isolé dans la plaine, le quartier Beaumont a une grande caserne et des hangars. L’A66, et la N20 qui la relaie au sud, ont quatre accès dans la commune, et un péage au nord. À l’ouest, un appendice atteint la vallée de l’Estrique tout près du village d’Escosse.

La commune avait déjà plus de 6 000 hab. dans la première moitié du 19e s.; elle est passée à 12 000 en 1886, a perdu un peu ensuite puis repris dans l’entre-deux-guerres avec une pointe à 14 000 hab. en 1936; elle a retrouvé ce niveau en 1968 (14 600) avant de diminuer un peu; elle a augmenté de 1 570 hab. depuis 1999. L’arrondissement a 64 900 hab., 91 communes. Pamiers est le siège de la communauté des Portes d’Ariège Pyrénées (34 communes, 39 000 hab., 41 500 ha).

Les 2 cantons nouveaux au nom de Pamiers-1 et 2 ont 12 500 hab. (partie de Pamiers et 14 communes, à l’ouest) et 14 600 hab. (le reste de Pamiers et 7 communes, à l’est).


Saint-Jean-du-Falga

(3 020 Saint-Jeantais, 403 ha) est une commune de l’Ariège à 3 km au sud de Pamiers (Portes d’Ariège Pyrénées). Elle sur la route de Foix, sur la rive droite de l’Ariège; N20, voie ferrée, usine hydroélectrique. La commune n’avait que 430 hab. en 1954 et a crû vigoureusement ensuite; elle a encore gagné 680 hab. de 1999 (+29%). Elle a vu s’ouvrir en 2002 le nouvel hôpital intercommunal affecté à Pamiers et Foix, sous le nom de CHIVA (centre hospitalier du Val d’Ariège, 285 lits); un institut médico-éducatif; hypermarché Leclerc (160 sal.), négoce de matériel agricole Marchand (35 sal.), électroménager Sudimag (30 sal.).


Saverdun

(4 950 Saverdunois, 6 147 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Ariège, 18 km au nord de Pamiers dans la communauté des Portes d’Ariège Pyrénées. La ville est sur la rive gauche de l’Ariège, desservie par la voie ferrée Toulouse-Ariège et la N20. Point fort du comte de Foix, dont le nom évoque à la fois une butte fortifiée (dun) et une friche (saver), Saverdun fut châtellenie et a conservé quelques grandes maisons et un temple; elle a un collège public, un centre de congrès et un centre multimédias; nombreux commerces et services dont un Intermarché (55 sal.), quelques ateliers dont les métalleries Savco (35 sal.) et Lauralu (25 sal.) et la mécanique Premetec (20 sal.); gravières BGO (25 sal.); La Poste (35 sal.); maison de retraite. La ville est le bureau du nouveau canton des Portes d’Ariège (16 communes, 13 100 hab.).

Le grand finage se partage entre la plaine de l’Ariège à l’est et au nord, les petits plateaux d’anciennes terrasses de l’Ariège à l’ouest, les collines du Terrefort au SO. L’Aure y a son débouché et atteint la rive gauche de l’Ariège juste au nord de la ville. À l’est, près d’étangs de sablières, échangeur de la N20 (D820) et château de Larlenque. Sa population est restée relativement stable en deux siècles, entre un maximum de 4 300 hab. en 1851 et un minimum à 2 900 en 1931, suivi d’un maximum secondaire à 3 970 en 1975. Après une diminution, elle a regagné 1 180 hab. depuis 1999, soit +31%.


Tour-du-Crieu (La)

(3 240 Critouriens, 1 028 ha) est une commun de l’Ariège à 3 km ESE de Pamiers dans la communauté des Portes d’Ariège Pyrénées. Son territoire s’étend sur la terrasse de l’Ariège, longée par le Crieu, mais à l’écart de la rivière et du faisceau de circulation qui la longe; elle est surtout résidentielle. De 620 hab. en 1962, sa population est passée à plus de 2 000 en 1990 et s’est encore accrue de 1 200 hab. après 1999 (+59%).