Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne

Causses et Vallée de la Dordogne

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communauté de communes du Lot, associant 79 communes, 45 600 hab. sur 130 000 ha. Souillac (siège), Gramat, Saint-Céré et Biars-sur-Cère dépassent 2 000 hab.

Un premier sous-ensemble se dessine au nord-ouest, autour de Souillac.

Gignac (670 Gignacois, 4 066 ha dont 2 029 de bois) est à 15 km au nord de Souillac sur le causse. Son vaste finage, à la fois limitrophe de la Dordogne et de la Corrèze, est piqueté de hameaux et s’étend à l’est jusqu’à l’autoroute A20 qui a un échangeur (n°54) avec péage, donnant accès à la D820 et à la D840, près du hameau des Genestes; petite zone d’activités; base autoroutière ASF (20 sal.). La voie ferrée Paris-Toulouse traverse le finage et y a une gare au nord, un tunnel de 400 m au sud. La commune a augmenté de 100 hab. depuis 1999.

Lachapelle-Auzac (810 Chapellais, 3 134 ha dont 1 828 de bois) juste au nord de Souillac, est une grande commune à plusieurs hameaux, dont le principal est en fait à Lamothe, à l’extrême sud en banlieue de Souillac, dans la petite et profonde vallée de la Borrèze qu’emprunte en viaduc la voie ferrée Paris-Toulouse, dotée au nord de plusieurs tunnels; le viaduc ferroviaire (ouvert en 1895, 574 m, 32 m de haut, a été reconstruit peu après avoir sauté en août 1944. L’A20 et la D820 traversent le finage. Lachapelle-Haute (mairie) est sur le plateau, au-dessus du gouffre de Blagour qui est dans la petite vallée du Blagour (élevage piscicole). La Chapelle-Basse est de l’autre côté de la D820. Plus à l’ouest, le hameau de Reyrevignes est l’héritier d’une ancienne commune, intégrée vers 1802; à proximité, golf de Souillac au Mas del Teil.

Lanzac (610 Lanzacais, 1 462 ha dont 647 de bois) est face à Souillac sur la rive gauche de la Dordogne, et traversée par la D820 dont un belvédère (avec table d’orientation) offre une des belles vues sur la Dordogne. L’habitat principal est au bas du versant gauche de la Dordogne, divisé entre plusieurs hameaux dont Lanzac sur la route, Laborie au SE, la Durantie plus en hauteur au NO. Au NO, le finage mord un peu sur la rive droite devant Souillac au Port de la Roumet, et contient rive gauche le gros hameau de Cieurac, ancienne commune intégrée en 1801; ramier du Pas de Raysse à l’ouest. La commune a 110 hab. de plus qu’en 1999.

Le Roc (220 Roucanels, 695 ha dont 359 de bois), 7 km SO de Souillac, a son village étiré au pied d’un vaste amphithéâtre d’ancien méandre de la Dordogne, doublé par le hameau de Félines plus près du fleuve. Le finage atteint à l’ouest le confluent du Tournefeuille, au SE la D820.

Nadaillac-de-Rouge (170 Nadaillacais, 773 ha dont 386 de bois), 10 km SO de Souillac, est sur les hauteurs au sud de la Dordogne, dont elle est séparée par le finage du Roc; château au village (15e au 18e s.), église classée du 15e. Le finage atteint à l’ouest le cours du Tournefeuille et donc la limite du département.

Masclat (360 Mascladais, 1 002 ha dont 389 de bois), 15 km SO de Souillac, en limite de département, a un village fait de plusieurs hameaux dans les basses collines; +60 hab. depuis 1999.

Lamothe-Fénelon (290 Lamothois, 1 399 ha dont 520 de bois), 12 km au SO de Souillac, fut le lieu de naissance de François Fénelon (1651) mais rien ne reste de l’ancien château de Fénelon. La commune se nommait à l’origine Lamothe-Massaut et a reçu son nouveau nom en 1801; un camping. Le village se tient sur un petit éperon de confluence du Tournefeuille et du vallon des Ardaillous rive droite; il a un étang avec petite base de loisirs sur le Tournefeuille, et une gare sur la ligne de Paris à Toulouse, qui emprunte la vallée du Tournefeuille. En amont dans la même vallée, hameau de Lamothe Haute. Le finage atteint à l’est la D820.

Loupiac (280 Loupiacais, 1 265 ha dont 583 de bois), 25 km au sud de Souillac, disperse ses habitats dans les basses collines, que traverse à l’est la D820. Le finage est limité à l’est par un vallon qu’emprunte l’A20, et sa pointe NE atteint le viaduc autoroutier sur la Dordogne. Un aérodrome privé est au nord-est (LF4624), avec une piste en herbe de 420 m, camping au nord. La commune a fait partie de Payrac entre 1801 et 1839.

Payrac (640 Payracois, 1 950 ha dont 753 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 16 km au sud de Souillac 15 km au NE de Gourdon sur la N20. C’est un petit village-centre en pays dépeuplé, qui propose un musée vivant de la meunerie; il est bien déchu depuis les 1 900 hab. de 1836, mais a un peu repris par rapport aux 450 hab. de 1982, et gagné 50 hab. depuis 1999. La commune a un hôtel de 50 chambres, trois campings (230 places) dont un de luxe (125 places) et plus de 200 résidences secondaires. Elle est traversée par la D820 qui passe au village, et au sud par la vallée du Tournefeuille. Elle atteint au NE l’A20. Son finage a intégré les communes de Camy et Loupiac vers 1801 puis Loupiac a repris son autonomie en 1839. Camy subsiste comme hameau au SO, aux abords du Tournefeuille.

Reilhaguet (140 Reilhaguetois, 1 596 ha dont 707 de bois) a un village de crête au SE de Payrac, 23 km SSE de Souillac. Le finage atteint à l’est la Combe de la Dame, qu’emprunte l’A20; +40 hab. depuis 1999.

Calès (170 Calésiens, 3 423 ha dont 1 848 de bois), 16 km SE de Souillac, est une commune du causse qui domine les gorges sinueuses de l’Ouysse à l’est et atteint à l’ouest la Combe de la Dame. Elle jouxte à l’est la commune de Rocamadour. Elle offre un moulin restauré du 14e s. (Counaguet), et en amont dans la vallée de l’Ouysse les deux grands gouffres de Saint-Sauveur (résurgence) et de Cabouy; deux hôtels.

Cinq communes se partagent les bords de la Dordogne et ont des atouts touristiques.

Lacave (280 Lacavois, 2 119 ha dont 899 de bois), 10 km SE de Souillac, se tient à la concavité d’un méandre de la Dordogne, rive gauche, au débouché de la profonde vallée de l’Ouysse. Les grottes, découvertes en 1902, sont justement célèbres par leurs concrétions, comme la colonne aux Pattes d’araignée, leurs lacs et l’abondance de salles, dont celle des Merveilles. En outre, le château de la Treyne, avec une tour carrée du 14e s. et des constructions du 18e s., avec parc et jardins, mais très restauré et devenu hôtellerie, se perche en aval du village. Sur le versant gauche de l’Ouysse, le hameau de Belcastel a un château spectaculaire, au-dessus d’un à-pic; mentionné dès 930, il a été souvent attaqué et il a été refait au 19e s. dans le style féodal, en tirant habilement parti des rochers. Entre les deux, hameau des Bertoux.

Lacave a aussi un parc préhistorique appelé Prehistologia, et une base nautique; atelier de couverture Estrade (20 sal.). Au NO, la commune contient un lobe de méandre où sont le hameau de Meyraguet et le château de la Treyne face à Pinsac où mène le pont de la D43. Au NE, le relief est plus proche de la Dordogne; au pied se tient le hameau du Bougayrou (ancienne commune intégrée vers 1795). Le finage comporte au sud une bonne part de causse, avec le hameau de Canteloube. La commune a trois hôtels (45 chambres) dont un de luxe (20 chambres), un camping (110 places).

Pinsac (790 Pinsagais, 1 969 ha dont 765 de bois), 6 km au SE de Souillac, est sur la rive droite de la Dordogne un peu en aval de Lacave. L’essentiel de l’habitat est dans la plaine de la Dordogne, que traverse l’A20 après un bref tunnel et avant le viaduc courbe sur le fleuve, ouvert en 2000 (1 070 m de long, 12 à 28 m de haut). Le village est vers l’amont, le hameau de Terregaye à l’aval à l’ouest, et divers lotissements ont pris place entre les deux. Le finage monte sur le relief au nord et à l’est, où il offre le belvédère des Rocs des Monges, face au Bougayrou de Lacave et se terminant au hameau de Blanzaguet. Il a deux excroissances sur la rive gauche de la Dordogne, l’un englobant l’île de la Borgne à la faveur d’un ancien tracé du fleuve, devant Blanzaguet; l’autre mordant sur le relief face à Pinsac, où est le hameau du Bastit au débouché d’un vallon. Le Bastit et Blanzaguet sont d’anciennes communes annexées vers 1802. Pinsac a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Saint-Sozy (480 Saint-Sozyens, 859 ha dont 249 de bois), 10 km ESE de Souillac, est un village au pied du coteau droit de la Dordogne. Son finage comprend une assez large plaine alluviale, et monte à l’ouest sur le plateau; camping.

Meyronne (290 Meyronnais, 804 ha dont 265 de bois), 12 km ESE de Souillac sur la rive gauche, est face à Saint-Sozy, au bout du pont de la D25; camping. Le finage contient une bonne part de plaine alluviale dans un méandre de la Dordogne, dominé au sud par le coteau abrupt et incurvé du Rocher Sainte-Marie (ruines d’un château). Une autre moitié s’étend sur le relief au sud; dans un vallon, hameau et gouffre du Limon.

Creysse (300 Creyssois, 951 ha dont 308 de bois), 13 km à l’est de Souillac, est sur la rive droite de la Dordogne, au centre d’une petite plaine issue du recoupement de méandres de la Dordogne, qui a abandonné le grand méandre de Creysse, l’un des beaux sites de la vallée. Le village est face au finage de Meyronne, mais ne lui est pas relié, la commune n’ayant aucun pont sur le fleuve. Juste à l’est, une grande noyeraie accueille une Station expérimentale de la Noix et le siège du Syndicat de Défense de la Noix et du Cerneau de Noix du Périgord. Le finage inclut au nord l’ancien coteau concave abandonné, dont l’exposition au sud lui vaut le nom de Caude Coste; au sommet, belvédère et site de vol libre du mont Marcou à 316 m; gouffre de las Aydes à la limite occidentale.

Martel anime un autre ensemble de communes à l’est de Souillac.

Martel (1 650 Martelais, 3 528 ha dont 1 066 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 14 km ENE de Souillac, 26 km NNO de Gramat et 36 km au SSE de Brive. La bourgade est située sur le plateau calcaire qui porte le nom de causse de Martel et qui occupe le nord-ouest du département. Elle fut une ville libre et fortifiée à partir de 1219, et une place marchande active. Les boulevards dessinent le tracé de l’enceinte disparue; le centre conserve des restes de remparts et sept tours dont une de 25 m du 14e s., une grande église gothique fortifiée du 15e s., de nombreuses maisons et hôtels particuliers du 14e au 16e s., un palais du 16e s., une halle de 1785.

Martel, qui a un collège public, accueille un Intermarché (35 sal.) et surtout une usine de plasturgie, fabriquant des étuis et bouchons pour cosmétiques et employant 180 personnes (Solev ou Lotoise d’Évaporation). Mais elle mise sur le tourisme, grâce à ses atouts urbains et périurbains. L’ensemble est «station verte de vacances» et figure parmi les «villages de charme»; quatre hôtels, deux campings, un quart de résidences secondaires. D’environ 2 000 hab. au début du 19e siècle, la population communale était tombée à 1 100 en 1936, 1180 en 1962; elle a repris jusqu’en 1975 puis s’est à peu près stabilisée; elle a gagné 120 hab. depuis 1999. Un nouveau canton a pour bureau et nom Martel (18 communes, 10 400 hab.).

Le finage approche de la rive droite de la Dordogne au château de Mirandol et au belvédère de Copeyre, face au cirque de Montvalent. Il l’atteint au hameau de Gluges, ancien port de la Dordogne, au pied d’un escarpement à grottes fortifiées dans lequel s’insère une église à demi-souterraine; pont de la D840 vers Montvalent et Rocamadour; hameaux de Loupchat au NE, Murel au NO, qui domine le vallon de la Doue, où est la source dite Œil de la Doue. Gluges, Murel et Loupchat sont d’anciennes paroisses intégrées vers 1800.

Martel offre aussi un parc animalier spécialisé (Reptiland), une serre exotique à orchidées, un labyrinthe végétal de maïs près de Gluges (Labyrinthus). Deux trains touristiques, dont un à vapeur, ont été remis en marche sur le tronçon de voie de Martel à Saint-Denis depuis 1997, reprenant le nom traditionnel de Truffadou, surnom ancien du train qui apportait au marché de Martel les «truffes» du haut pays, c’est-à-dire les pommes de terre, dont le nom occitan est truffo

Baladou (420 Baladins, 1 574 ha dont 524 de bois), 5 km OSO de Martel, est une commune d’habitat dispersé sur le causse troué de petites cuvettes (sotch) et traversé par la D803 et les traces de l’ancienne voie ferrée vers Souillac; hameaux de Pomié au sud, Bazalgues à l’ouest. Le finage atteint à l’est le haut de l’ancien méandre de Creysse près du mont Marcou. La population a augmenté de 100 hab. depuis 1999 (+30%).

Mayrac (260 Mayracois, 786 ha dont 173 de bois), à 8 km SO de Martel, 9 km à l’est de Souillac, a son village en haut du versant découpé de la Dordogne, dominé par le promontoire du Pouzadou; camping en contrebas. À l’ouest se distingue le hameau du Faget, avec un menhir à l’angle SO du finage (la Pierre Plantée). La commune, très tôt réunie à Saint-Sozy, n’a retrouvé son autonomie qu’en 1946, avec 260 hab.; elle a repris 50 hab. depuis 1999.

Cuzance (610 Cuzançois, 2 974 ha dont 1 211 de bois) et à 7 km NO de Martel sur le causse. Le finage est traversé à l’est par la D840, au NO par la D820 et l’A20, au-delà desquelles s’isole le hameau de Lacisque. Rignac est un autre hameau étoffé, au sud. Tout à l’est au bord de la D840, s’est développé le lotissement des Fontanelles près du petit hameau de Malastrèges. La commune s’est accrue de 230 hab. depuis 1999 (+61%).

Cressensac (640 Cressensacois, 2 304 ha dont 976 de bois), 15 km NO de Martel et 16 km NNE de Souillac, 22 km au sud de Brive, est limitrophe de la Corrèze. Son finage est frôlé à l’ouest par la voie ferrée Paris-Toulouse et traversé du nord au sud par l’ancienne N20 (D820) et l’A20, qui y a une aire de service (Pech Montat) avec une station Esso (35 sal.) au nord, un échangeur avec péage au sud. Le village est sur la D820; hameaux de Neyragues au NO, du Batut au sud. La commune a gagné 60 hab. depuis 1999.

Sarrazac (520 Sarrazacois, 1 838 ha dont 575 de bois), 14 km au nord de Martel, est aussi à la limite de la Corrèze et voisine de Turenne. Le petit village est caché à la tête du vallon de Rionet, vallon qui descend vers le Vignon au sud-est. Un peu à l’ouest sur le causse, le hameau de l’Hôpital Saint-Jean, aligné sur la D23, est plus peuplé. À l’est, le finage atteint le cours de la Tourmente, suivi par la voie ferrée de Brive à Aurillac et la D720.

Cazillac (440 Cazillacois, 1 902 ha dont 657 de bois) est 10 km au nord de Martel sur le rebord du causse; Cazillac même a quelques maisons sur une butte-témoin couronnée d’une tour ruinée, complété juste en face par le hameau de Lasvaux, qui a une église classée du 12e s. Le finage atteint le cours de la Tourmente au NE; il est bordé au sud par le vallon encaissé de la Doue. Au sud-est, les hameaux perchés de Murat et Paunac sont sur le rebord du causse au-dessus de la Doue; au sud-ouest, hameau de Maslafon et gros élevage de porcins aux Bories. La commune a gagné 90 hab. depuis 1999.

Cavagnac (470 Cavagnacois, 1 034 ha), 12 km NNE de Martel, a un petit village perché à l’extrémité d’un promontoire de collines effilé entre la vallée de la Tourmente à l’ouest et la plaine à l’est; au pied sont le hameau d’Aubiac, avec école et mairie, et, un peu plus loin sur la D96, le hameau d’Auriol; plus au nord sur un lambeau de plateau, hameaux de Montagnac, puis de Saint-Palavy, avec château. La commune est limitrophe de la Corrèze.

Les Quatre-Routes-du-Lot (610 Quatre-Routois, 280 ha), 10 km NNE de Martel, aux abords de la Tourmente, affluent de la Dordogne, était depuis longtemps un carrefour en rase campagne au croisement des voies vers Brive au NO, Martel et Souillac au SO, Saint-Céré au SE et le pays de Turenne au nord. La D720 (Brive-Saint-Céré) et la D96 (Souillac-Meyssac) s’y croisent. L’agglomération s’est étoffée avec l’apparition de la voie ferrée au début du 20e siècle, entraînant la création de la commune en 1912, avec 510 hab., à partir de fragments des quatre communes voisines, sous le nom des Quatre-Routes. La mention «du Lot» a été rajoutée en 1995. La Tourmente limite le finage au nord et conflue à la pointe orientale avec le Vignon qui vient du sud-ouest. La commune conserve une gare et un gros ensemble de la coopérative la Quercynoise (Caval), quelques petits ateliers; objets en bois, liège et vannerie Evoludis (30 sal.); une maison de retraite médicalisée (Marpa).

Strenquels (270 Strenquelois, 901 ha dont 231 de bois), 8 km NNE de Martel, a un habitat dispersé au pied du causse, dans un relief de basses collines. Au nord confluent le Rionet et la Doue, formant le Vignon. Plusieurs hameaux marquent la limite du causse, comme Ripane et la Roquette; le rebord du causse est plus net au SE, notamment à Bonard. Au nord, le petit hameau de Beyssac avait été joint à la commune vers 1800, puis en a été détaché lors de la formation des Quatre-Routes. La commune a gagné 40 hab. depuis 1999.

Condat (420 Condatais, 612 ha), 12 km NE de Marte, est, comme son nom l’indique, au confluent de la Tourmente et de la plaine drainée par le Lafondial qui vient du NNE —mais le Lafondial lui-même n’atteint la Tourmente qu’un peu plus au sud à Sant-Michel-de-Bannières. Le finage de plaine, limitrophe de la Corrèze, est rehaussé à l’est par une butte ronde isolée et boisée; deux campings; +70 hab. depuis 1999.

Saint-Michel-de-Bannières (340 Saint-Micheliers, 774 ha), 15 km NE de Martel, étend son finage de la Tourmente à l’ouest au Maumont à l’est; la D720 passe au village, qui est au centre; quelques reliefs d’un reste de causse au sud.

Saint-Denis-lès-Martel (340 Saint-Dyonésiens, 793 ha dont 152 de bois), 5 km à l’est de Martel, est au débouché de la vallée de la Tourmente dans celle de la Dordogne. Le village étire ses maisons au pied du coteau de la Dordogne et a une gare avec bifurcation ferroviaire sur les voies de Brive à Capdenac et Brive à Aurillac. Le finage monte sur le relief des deux côtés de la Tourmente, flanquée à l’est par les hameaux de Loulié (site de la fontaine d’Uxellodunum au pied du Puy d’Issolud) et Laguillal, et comprend une fraction de la plaine de la Dordogne. Il atteint au SE le site de pont de Pontou, avec étang, loisirs et base nautique. Au sud-ouest, une queue suit le pied du coteau jusqu’au beau château renaissance de Briance, rénové au 19e s. La commune a un village de vacances.

Vayrac (1 320 Vayracois, 1 633 ha dont 348 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 11 km ENE de Martel dans la plaine de rive droite de la Dordogne. La bourgade a une gare sur la voie de Brive à Aurillac, une fonderie d’aluminium Diace (95 sal., depuis 1977), un atelier de caoutchouc (Simeca, 20 sal.). Le musée d’Uxellodunum rappelle que le puy d’Issolud, promontoire à l’ouest de la commune, ancien oppidum truffé de souterrains et de galeries, avec vestiges archéologiques, est l’un des sites les plus vraisemblables de la mythique cité gauloise. Dans la plaine, où le Maumont devient la Sourdoire en longeant la Dordogne avant de l’atteindre à la limite de Saint-Denis, plusieurs campings et bases de loisirs avec plans d’eau sont autour des Granges de Mézels. Au sud-ouest, le finage déborde au sud du fleuve autour du gros hameau de Mézels, ancienne commune intégrée avant 1806, et monte sur le relief. La population communale était montée à plus de 2 000 hab. entre 1865 et 1890; elle a été très stable depuis 1960, puis a augmenté de 110 hab. après 1999.

Bétaille (1 010 Bétaillais, 1 399 ha dont 191 de bois), 14 km à l’est de Martel et 3 km ESE de Vayrac, a son village au pied du coteau de Dordogne, très bas et très adouci. Il a une gare. La commune contient plusieurs hameaux dans la plaine de la Dordogne, et une base de loisirs face à Carennac sur la rive. Au nord, il s’étend dans la plaine dégagée dans les marnes du Lias, où sont plusieurs hameaux et lieux-dits au nom de Ségala. Sa population a augmenté de 170 hab. depuis 1999. La commune est limitrophe de la Corrèze.

Le Causse de Gramat est celui qui offre les sites les plus spectaculaires. Gramat est à 30 km ESE de Souillac, 25 km SE de Martel.

Carennac (420 Carennacois, 1 900 ha dont 492 de bois), 22 km au nord de Gramat au pied d’un escarpement rocheux du coteau gauche de la Dordogne, est connue pour son gros château où vécut Fénelon et qui abrite le Centre d’interprétation du patrimoine et du pays d’art et d’histoire du Haut-Quercy. C’est aussi un beau village classé, aux maisons anciennes d’époque renaissance à poivrières et tourelles, et aux étroites ruelles, où subsistent les restes d’un prieuré clunisien: abbatiale du 12e s., cloître des 12e et 15e s. restauré au 20e, bâtiments des 15e-16e; musée lapidaire; musée des arômes; îles Calypso et de la Prade sur la Dordogne. Carennac est dans la liste des «plus beaux villages de France»; un hôtel, un camping (100 places), un tiers de résidences secondaires. Le finage pousse au NE une pointe sur la plaine de rive droite au hameau de la Cabrette, avec un pont; et une autre en aval incluant l’îlot de Mézels et Salgues, mais sans pont. Il s’étend largement au sud sur le causse, incluant au SE le gros hameau de Magnargues, ancienne paroisse, au sud de laquelle sont une série de gouffres; nombreux cloups sur le plateau. La population a augmenté de 50 hab. depuis 1999.

Floirac (270 Floiracois, 1 902 ha dont 705 de bois), 23 km NNO de Gramat,10 km au SE de Martel par la route (4 à vol d’oiseau), bénéficie du grand site de cingle du cirque de Montvalent au sud-ouest, au creux duquel se tient le hameau de Foussac; gare sur la voie vers Figeac. Le finage s’étend vers le sud-est sur le causse, où sont répertoriés plusieurs gouffres et plusieurs dolmens.

Montvalent (300 Montvalentais, 2 761 ha dont 1 001 de bois), 17 km NO de Gramat, est voisin de Creysse. Le village s’accroche au versant raide d’un petit cingle longé par la D840, alors que le cirque de Montvalent au NE est dans la commune de Floirac, et longé par la voie ferrée, qui fait une grande courbe autour du hameau de Veyssou sur le plateau. Au nord, une courbe de la Dordogne entoure le port de Gluges, où sont le pont de la D840, un château et un village de vacances à la Gabarre. Le finage s’étend largement sur le causse au sud, où il inclut au SE le gouffre de Roque de Cor; il atteint à l’ouest le coteau escarpé qui domine la plaine de Meyronne.

Miers (470 Miersois, 2 528 ha dont 340 de bois), 12 km au nord de Gramat, est une grande commune du causse. Le village est à peu près au centre du finage. Au NO, le quartier des Barrières et des Fieux a un site préhistorique, plusieurs dolmens dont la Pierre Levée, l’igue des Barrières. Au sud, dans la Combe Molière, sont la source Salmière, seule source thermale du Lot, avec un étang et l’établissement thermal dit de Miers-Alvignac, à la limite de cette dernière commune. L’eau, très laxative, est distribuée en pharmacie sous le nom de Miers-Alvignac. Miers a eu jusqu’à 1 350 hab. en 1856; elle en a regagné 60 depuis 1999.

Alvignac (760 Alvignacois, 1 305 ha), 9 km au NO de Gramat, est en fait devenue la cité thermale, avec les équipements hôteliers et même un casino de 20 sal., au groupe Partouche. La publicité invoque Alvignac «les eaux», «oasis du causse». La commune a eu un peu plus de 800 hab. autour de 1850; elle est restée autour de 500 hab. entre 1920 et 1990; elle gagné 170 hab. depuis 1999. Au NO, le finage inclut les restes de l’ancien camp militaire de Lacalm, dit aussi de Viroulou, partagé avec Rocamadour et bordé par la voie ferrée, ancien dépôt de munitions avec statut de base aérienne, fermé en 1997 puis passé en 2004 à la gendarmerie nationale; au SO, gouffre de Réveillon.

Padirac (180 Padiracois, 886 ha), 9 km NE de Gramat, est juste à l’est de Miers. Son gouffre a fait sa notoriété. C’est le plus grand puits des causses du Quercy; situé à 2 km au nord du village, il a 210 m de profondeur et un diamètre de 66 m. Découvert en 1889 par Martel, il a été très aménagé depuis: les visiteurs s’y enfoncent en ascenseur et peuvent profiter d’un restaurant troglodytique, de promenades en lac et rivière, etc.; il est même flanqué d’un zoo Tropicorama. Trois campings sont dans la commune.

Rocamadour (640 Amadouriens, 4 942 ha dont 1 242 de bois) est 10 km à l’ouest de Gramat. Son renom tient en partie à son site, en partie à un très ancien pèlerinage. Le village est accroché à une paroi abrupte de 150 m de haut dans la gorge creusée par l’Alzou, et exposée au sud. Il fut l’objet d’un pèlerinage marial précoce, dont la publicité fut assurée par les bénédictins de Tulle et qui eut son apogée du 12e au 14e siècle. Rocamadour reçoit annuellement un million et demi de visiteurs, ce qui en fait l’un des très grands sites français, mais tous ne sont pas des «pèlerins». C’est que le site s’est enrichi de nombreuses attractions.

Le village même offre des restes de remparts, une vieille porte et un grand escalier, de multiples sanctuaires. Il est doublé, 1 km au NE, par le village de l’Hospitalet, tout aussi perché mais qui bénéficie d’un carrefour, et de la grotte des Merveilles, découverte seulement en 1920. Aux environs, s’ajoutent un rocher des Aigles où l’on peut voir évoluer des rapaces dressés; une forêt des Singes où des macaques ont été acclimatés en 1974; une maison des Abeilles; un musée d’histoire; et même une «féérie du rail» et un musée du jouet ancien automobile… Plusieurs gouffres se cachent aux environs, comme celui de Poumayssen dans les gorges de l’Ouysse, suivis en aval par ceux de Cabouy et Saint-Sauveur dans la commune de Calès. Sur le plateau au sud, le Cloup est une dépression karstique ronde de 30 m de profondeur et 350 m de diamètre, avec un dolmen juste au sud. Au NO, s’accrochent les hameaux de la Gardelle et de la Fage et subsistent des ruines du château de Castel Giroux. Au nord de l’Hospitalet, hameau, igue et dolmen des Alix; plus loin au nord, au-delà du Bois des Alix, s’étale le hameau de Mayrinhac le Francal. Tout au nord-est, sont le château de la Rhue et des bâtiments de l’ancien camp militaire de Lacalm. À l’est, la voie ferrée de Brive à Figeac-Capdenac a une gare, dite de Rocamadour-Padirac. Elle est accompagnée par la D840 qui passe au hameau de Blanat; aux environs, gouffre du saut de la Pucelle, igues du Cloup et de la Mude, grotte de Roque Fumade et oppidum dans les hautes gorges de l’Alzou.

On a même fait reconnaître en 2000 une AOC de fromage de chèvre nommée rocamadour, qui porte sur 4 départements — le Lot principalement, un peu l’Aveyron, la Corrèze et la Dordogne. Tout cela a fait classer Rocamadour parmi les «villages de charme». La commune a eu 1 650 hab. en 1861 et s’est dépeuplée jusqu’en 1975. Elle a quelques commerçants et artisans, dont la menuiserie Delnaud (20 sal.); autocars Arcoutel (40 sal.). Une dizaine de campings s’éparpillent dans la commune.

Couzou (90 Couzounais, 2 172 ha dont 1 180 de bois), 9 km OSO de Gramat, est à 7 km au sud de Rocamadour sur le causse. Son finage englobe au NE le grand bois et la petite clairière du château de la Pannonie au NE, l’igue de Biau, et atteint l’Alzou au moulin du Saut; igue des Roques au NO du village.

Carlucet (230 Carlucetois, 3 370 ha dont 1 320 de bois), 14 km au SO de Gramat, est aux sources de l’Ouysse au creux d’un vallon; château la Comté au NO, plusieurs igues à l’est et au sud, où la D807 traverse le finage. Une extension du finage au NO atteint la Combe de la Dame, où passe l’A20. Carlucet a gagné 60 hab. depuis 1999 (+35%).

Le Bastit (160 Bastitois, 2 825 ha dont 1 151 de bois), 9 km au SO de Gramat sur la route de Cahors (D807), a aussi plusieurs igues, dont au SO celle de la Vierge, d’où l’on a exploré 200 m de galeries; +50 hab. depuis 1999 (+56%).

Rignac (280 Rignacois, 964 ha), 5 km au NO de Gramat, a été créée en 1892 à partir de Gramat avec 490 hab. et n’avait plus que 175 hab. en 1975, avant de reprendre un peu. Elle a une petite zone d’activités au SE à la limite de Gramat; électromécanique Vayrac AEM (30 sal.), au SO, hameau et château de Roumegouse, du 14e et surtout du 19e s., devenu hôtellerie.

Thégra (480 Thégratois, 1 282 ha), 6 km au NNE de Gramat, voisine de Padirac, a un château et un village de vacances; ingénierie ITHPP (40 sal.), camping. La commune a gagné 60 hab. depuis 1999.

Lavergne (470 Lavergnois, 882 ha), 4 km NNE de Gramat, est sur la D807; beau et original pigeonnier carré à encorbellement, jardin botanique et labyrinthe de troènes le Minotaure; maçonnerie Cadiergues (20 sal.); +40 hab. depuis 1999.

Bio (370 Biotois, 1 079 ha), 6 km à l’est de Gramat sur l’Alzou, est sur le causse dans un paysage bocager et vallonné. Son nom n’a rien à voir avec l’écologisme, mais probablement avec le biou (bœuf). Sa population a augmenté de 110 hab. depuis 1999 (+42%).

Saignes (80 Saignois, 355 ha), 10 km à l’est de Gramat, est une très petite commune à l’est de Bio.

Mayrinhac-Lentour (520 Mayrintourois, 1 557 ha dont 179 de bois), 9 km au NE de Gramat, est issue d’une fusion des années 1790. Au sud du village, le château de Lentour est juché sur une butte montant à 448 m. Au NO est la réserve naturelle du marais de Bonnefont, une intéressante roselière protégée (42 ha), longée par la D807; camping au NE. La commune a 70 hab. de plus qu’en 1999.

Un autre sous-ensemble correspond aux abords du Causse, où Saint-Céré est le principal bourg, 46 km à l’est de Souillac.

Saint-Jean-Lagineste (330 Ginestois, 1 266 ha) dont 396 de bois, 7 km SO de Saint-Céré, n’a été créée qu’en 1948, avec 290 hab., à partir de quatre communes dont Saint-Céré. La mairie est au hameau de Lagineste, proche de la très sinueuse D940. La population a augmenté de 70 hab. depuis 1999.

Saint-Vincent-du-Pendit (190 Saint-Vincentais, 924 ha dont 433 de bois), est 3 km au sud de Saint-Céré dans un vallon affluent de la Bave. Le relief monte à 628 m au SO dans les terrains granitiques du massif ancien.

Saint-Jean-Lespinasse (420 Jeannassiens, 599 ha), 3 km à l’ouest de Saint-Céré, espace ses maisons au bas du rebord du causse dans la vallée de la Bave; château de Montal à l’est, avec un golf. Le finage monte au sud sur le causse. Au nord, il pousse une pointe au-delà de la Bave le long de la D807.

Saint-Médard-de-Presque (210 Saint-Médardans, 529 ha), 4 km à l’ouest de Saint-Céré à l’ouest de Saint-Jean-Lespinasse, aussi vers le bas du talus, est connu pour la grande grotte de Presque, découverte plus haut en 1825 et riche de concrétions; château des 14e, 15e et 17e s., vaste point de vue de la corniche. Le finage, traversé par la D807, va un peu au sud sur le causse où sont quelques maisons, un gouffre, le bois de Presque et l’aérodrome LF4627 dit de Saint-Médard de Presque (piste en herbe de 550 m). Au nord, il atteint le cours de la Bave.

Autoire (370 Autoirois, 715 ha dont 146 de bois), 7 km à l’ouest de Saint-Céré, s’est établie plus haut, dans la plus belle des reculées échancrant le rebord du causse, terminée par le «cirque» d’Autoire où subsistent des ruines du château féodal dit des Anglais; le site est classé parmi les «plus beaux villages de France» et a 50 hab. de plus qu’en 1999. Au nord, le petit hameau de Segonzac domine la vallée de la Bave, où s’arrête le finage.

Loubressac (580 Loubressacois, 2 375 ha dont 551 de bois), 9 km à l’ouest de Saint-Céré; figure aussi parmi les «plus beaux villages de France», avec un village fortifié sur un promontoire du plateau caussenard, 8 km à l’ouest de Saint-Céré; château des 15e et 17e, restauré par l’historien de l’art Henri Lavedan; fromagerie Étoile du Quercy ex-Verdier (60 sal., groupe des fromageries de l’Étoile). La corniche du causse se poursuit vers l’ouest jusqu’aux hameaux perchés de la Poujade et de Lacam. Au sud, le causse est truffé de cryptodépressions karstiques (cloups); gouffre au Rouquet. La Bave limite le finage au nord, juste au pied du relief et juste avant son confluent avec la Dordogne. La population s’est accrue de 120 hab. depuis 1999 (+27%).,

Gintrac (110 Gintracois, 679 ha dont 296 de bois), 13 km ONO de Saint-Céré s’étage, se tient sur dans un petit vallon du rebord du causse, qui domine directement le coteau gauche de la Dordogne au-dessus du confluent de la Bave; château ruiné du Bastit sur un promontoire. Le finage a une petite part du causse boisé et troué de cloups au sud.

Tauriac (420 hab., 823 ha), 14 km ONO de Saint-Céré, est un village de la plaine de la Dordogne. Un ancien bras du fleuve offre un étang avec parc de loisirs et camping. Le finage contourné se limite à la plaine alluviale, partagée avec Puybrun; +80 hab. depuis 1999 (+24%).

Puybrun (1 000 Puybrunais, 436 ha), 12 km NO de Saint-Céré, fut une bastide de 1282, fondée en paréage par le roi et l’abbaye limousine de Dalon. Le village en a gardé un plan fort régulier au pied du coteau droit de la Dordogne, et un finage petit, partagé entre un demi-cercle de plaine contourné par la D803, et un volume de collines au nord; ponts sur la Dordogne à l’est. Le village a une gare sur la voie de Brive à Aurillac et a augmenté de 250 hab. (+33%) depuis 1999; ingénierie Thiot (30 sal.). La commune est limitrophe de la Corrèze.

Girac (390 Giracois, 440 ha), 10 km ONO de Saint-Céré, est dans la plaine de rive gauche de la Dordogne, que son finage sépare de Bretenoux et qui fixe la limite départementale, Liourdres, en face, étant en Corrèze. La D803 et la voie ferrée traversent la plaine à partir du pont de Mols, où sont un camping et une base nautique; menuiserie (Jauzac, 35 sal.). La commune a 40 hab. de plus qu’en 1999.

Prudhomat (730 Prudhomatois, 1 239 ha) est à 7 km ONO de Saint-Céré dans le périmètre circonscrit par la Dordogne et ses affluents de gauche la Cère et la Bave, dont les confluents sont dans la commune. Au centre, sur une butte au bout d’un massif de collines, se dressent le hameau et le château de Castelnau-Bretenoux. La seigneurie de Castelnau fut depuis les environs de l’an Mil une grande puissance régionale, rivale de celle de Turenne. Le château actuel, construit aux 14e et 15e s. et restauré au 20e s., de pierre blonde, forme un triangle borné par trois grosses tours rondes aux angles, plus trois tours plus petites au milieu des côtés, entourant un donjon carré de 60 m; il appartient à l’État et abrite en été des spectacles; Pierre Loti y logea. Il est flanqué d’une église abbatiale et la commune a plusieurs autres églises, ainsi qu’un vieux pont, et un camping au bord de la Cère. Sur le morceau de plateau à l’est de Castelnau se tient le hameau de Saint-Martin. L’habitat principal est toutefois à Bonneviole au pied du château, avec la mairie; le Mamoul rejoint le Céré juste en aval. Vers l’ouest, le finage contient une partie de la plaine de rive droite de la Dordogne dans l’île des Escouanes, jusqu’au ras de Tauriac. La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999.

Bretenoux (1 400 Bretenouviens, 569 ha), 7 km NO de Saint-Céré, est un ancien chef-lieu de canton, 53 km au NNO de Figeac. Situé sur la rive gauche de la Cère mais près du confluent avec la Dordogne, le village est une bastide de 1277, édifiée sous l’autorité du sire de Castelnau, sur un ancien site gallo-romain, d’abord sous le nom de Villafranca d’Orlienda. Il en conserve un plan quadrillé, une place à arcades, des maisons anciennes à colombages, et une vieille porte de ville. La commune s’affiche «station verte de vacances» avec collège public, établissement de convalescence, une menuiserie (Bex, 20 sal.), héritière d’un ancien atelier Sncf qui fabriquait des traverses en bois au sigle BX; La Poste (55 sal.), et une gare, un camping; une île sur la Cère. La commune a connu un premier maximum à 1 000 hab. en 1866, est descendue vers 820 hab. dans les années 1930 et a crû à nouveau entre 1950 et 1980, puis sa population s’est stabilisée; elle a augmenté de 120 hab. depuis 1999.

Biars-sur-Cère est juste au NE et son finage atteint en pointe le pont de la bastide.

Glanes (320 Glanois, 272 ha), juste à l’est de Bretenoux, est sur les collines au sud de la Cère, qui dominent Biars. La commune a une coopérative vinicole et bénéficie d’une minuscule appellation de vins de pays (8 producteurs); elle a 70 hab. de plus qu’en 1999 (+28%).

Cornac (360 Cornacois, 1 376 ha dont 575 de bois), 9 km au nord de Saint-Céré, est sur la rive gauche du Mamoul au nord de Bretenoux, juste à la limite du massif ancien qui se manifeste par le relief dominant du Pech du Village (330 m) et au sein duquel le finage projette une queue de 7 km jusqu’au petit hameau d’Aygueparses à 522 m, à la limite de Sousceyrac.

Saint-Michel-Loubéjou (420 hab., 525 ha), 4 km NO de Saint-Céré, est sur l’îlot de relief entre Cère et Bave, qui s’achève par la butte de Castelnau; plusieurs hameaux se perchent sur le relief, le principal étant Puymule au sud. Le finage dépasse un peu le cours de la Bave au SO; il est traversé par la D803 dans la plaine au NE. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999.

Belmont-Bretenoux (410 hab., 665 ha), 4 km au nord de Saint-Céré, est une petite commune au dessin contourné et d’habitat dispersé, dans les collines du Trias. Le finage atteint la plaine de la Bave au sud, après un étranglement: Le hameau central est plus au nord sur le relief, suivi à l’est par le hameau de Fontalba; +80 hab. depuis 1999.

Les autres communes sont sur la bordure du massif ancien, en Ségala.

Saint-Laurent-les-Tours (960 Saint-Laurentais, 1 084 ha dont 275 de bois) est juste au nord de Saint-Céré; la commune est sans village mais avec un habitat de banlieue fait de pavillons épars sur les collines du Trias qui dominent le site de Saint-Céré. La mention «les Tours» a été ajoutée en 1846: le point fort est bien le gros château qui domine Saint-Céré et la vallée de la Bave sur une haute butte. Il a des bases très anciennes et des structures carolingiennes, un donjon du 12e siècle de 28 m de haut et un autre du 14e de 40 m; acquis en 1948 par l’artiste Jean Lurçat (1892-1966), qui est enterré au village et avait activement participé à la Résistance dans le Lot, il abrite le musée de l’artiste. La commune a, au sud-ouest, une zone d’activités dans la plaine, et accueille plusieurs entreprises de l’agglomération de Saint-Céré, dont Fives Machining (machines-outils, 65 sal., naguère Rouchaud-Gendron), Avantis (mécanique, 50 sal.), un centre Leclerc (55 sal.); assurances Quatro (45 sal.); cars Delbos (25 sal.). Le reste du finage, vers le nord-est, s’étend assez loin sur les reliefs rubanés du massif ancien, déjà en Ségala où se tient le hameau de Crayssac, à 396 m. La population de Saint-Laurent était en nette augmentation depuis 1954, où elle était descendue à 300 hab., mais s’est stabilisée depuis 1999.

Saint-Paul-de-Vern (190 Saint-Pauliers, 1 084 ha dont 555 de bois), 5 km SE de Saint-Céré, est un petit village perché sur un promontoire du plateau ancien, au-dessus du profond vallon de Mellac qui descend vers la Bave. Celle-ci coule en gorge à la limite nord du finage et reçoit à l’est la Biarque, également en gorge et qui limite le finage à l’est. La commune a été créée en 1886 à partir de Saint-Céré, avec 510 hab., et s’est dépeuplée jusqu’en 1975.

Ladirat (100 Ladiratois, 893 ha dont 361 de bois), 12 km SE de Saint-Céré, est à l’est de Saint-Paul sur le massif ancien, entre les gorges de la Bave et la Biarque.

Latouille-Lentillac (240 Latillacois, 1 171ha dont 593 de bois), 7 km à l’est de Saint-Céré, a un village (Latouille) dispersé au fond de la vallée de la Bave tout à l’ouest de son finage. Celui-ci s’étire vers le NE sur le plateau du Ségala, où subsiste le hameau de Lentillac, et plus étroitement encore vers le SE le long de la Bave et de son petit affluent la Prézelle, tout aussi encaissé; tout au bout, s’isole le hameau de Malpuech à 590 m. La commune fut d’abord Lentillac; en 1891 elle a cédé le territoire de Lacam-d’Ourcel (juste à l’est, à présent dans la commune nouvelle de Sousceyrac-en-Quercy), et en 1893 elle a transféré la mairie à Latouille en modifiant son nom; camping au bord de la Bave.

Frayssinhes (180 Frayssinhésiens, 1 215 ha dont 489 de bois), 6 km NE de Saint-Céré, est un village du Ségala sur un plateau accidenté par des vallon affluents de la Bave, qui longe le finage au sud. Le village, au nord, est sur la D673; hameau de Lavalade au sud.

Estal (110 Estalois, 604 ha dont 281 de bois) est sur le massif ancien au nord de la queue de Cornac. L’habitat est partagé entre quatre hameaux dont Ussel au sud, dominant la vallée en gorge du Mamoul.

Gagnac-sur-Cère (720 Gagnacois, 1 283 ha dont 620 de bois) a son village près de la rive gauche de la Cère au NE de Biars C’est une ancienne châtellenie sur la route du sel et du bois vers Aurillac, qui dépendait de la vicomté de Turenne et qui est passée au roi de France avec elle en 1738. Le village ancien se tasse en rond dans l’ancienne citadelle, qu’il a néanmoins un peu débordée; un pont de 1887 permet d’accéder à la rive droite où se trouve le vieux port de Gagnac, qui marquait la sortie du massif ancien. Le finage monte à l’est sur le massif ancien, où se perchent deux petits hameaux. Il atteint à l’est sur la Cère le barrage de Laval-Brugales. Au NO, il se déploie sur le relief et dans la plaine au-delà de la Cère, atteignant la rive gauche de la Dordogne aux Champs de Moé et participant ainsi aux activités de Biars le long de la D940. Gagnac a augmenté de 50 hab. depuis 1999; elle a quelques petites entreprises, dont une fabrique de copeaux de chêne torréfiés destinés à la vinification (Arôbois), une conserverie (Le Traiteur du Val de Cère, 40 sal.).

Cahus (210 Cahussiens, 1 001 ha dont 598 de bois), 8 km NE de Biars, se tient sur le plateau du Ségala au nord de la Cère, seul petit bout de Xaintrie entrant dans le département du Lot et limité à l’ouest par le profond vallon d’Orgues, que suit la limite régionale. Le finage est empêché d’atteindre au sud la rive de la Dordogne par une longue queue de Laval, et n’atteint ainsi sa plaine qu’en pointe au Pont d’Orgues, débouché du ruisseau d’Orgues sous le hameau dispersé de ce nom.

Laval-de-Cère (320 Laval-de-Cérois, 798 ha dont 414 de bois), 19 km NNE de Saint-Céré, est à la sortie des gorges de la Cère, par où la rivière entre dans le département du Lot. Le village a de belles maisons anciennes, dont celle où naquit en 1809 le maréchal de Canrobert, et qui a été affectée à la poste en 1935; il a une gare et se mire dans le lac de barrage de Brugales, qui sert une usine hydroélectrique et qui a attiré un camping; une autre centrale est juste en amont, alimentée par la longue conduite venant de Lamativie et, bien au-delà, de Saint-Gérons (Cantal); mais elle est située, de justesse, à Marconelles sur le territoire de Camps-Saint-Mathurin-Léobazels (Corrèze). L’ancien site industriel de Firminy puis Pechiney, dont l’électrométallurgie a fermé en 1985, a accueilli quelques petites entreprises dont la principale est la tréfilerie d’aluminium Brown (60 sal.). La commune déborde sur la rive gauche, où s’est niché le château de Laborie, à hautes tours, qui appartint aux seigneurs de Merle; au pied, reste le souvenir de l’ancienne grosse usine des Tannins français, fermée en 1932. La commune de Laval-de-Cère n’a été créée qu’en 1928, par scission de Cahus. Son territoire se prolonge vers l’ouest par une longue queue au pied du versant droit de la Dordogne, sur 3 km, privant ainsi Cahus d’accès au fleuve. Une autre queue, tout au NE, remonte le ravin du Laneau.

Teyssieu (180 Teyssiolais, 1 363 ha dont 627 de bois), 13 km NE de Saint-Céré, est sur le plateau ancien du ségala au sud de Laval. Le village a une église ancienne et une tour de 40 m de haut et 8 m de côté. La vallée encaissée du Mamoul traverse le finage au SE, puis le borde au sud.

Sousceyrac-en-Quercy (1 410 hab.,14 030 ha dont 6 152 de bois ) est une commune nouvelle dont le territoire occupe tout l’est du territoire intercommunal. Elle a été formée en 2016 par la réunion des cinq communes de Sousceyrac, Calviac, Comiac, Lacam-d’Ourcet et Lamativie.

Sousceyrac (870 Sousceyracois, 5 764 ha dont 2 354 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 18 km ENE de Saint-Céré à 560 m. C’est un vieux village fortifié du Ségala, dont la grand rue se tient entre deux portes à tours carrées, avec des maisons anciennes du 11e aux 16e et 18e s. Une maison de retraite médicalisée est installée dans l’ancien couvent des ursulines. Aux environs, sentier botanique et forêt de la Luzette à l’est, château de Gruniac (14e-15e s.); camping. La commune a eu 2 100 hab. dans les années 1850 et n’a cessé de se dépeupler depuis; elle a perdu 140 hab. depuis 1999.

Calviac (140 Calviacois, 2 649 ha dont 1 096 de bois), 7 km NNE de Sousceyrac à 600 m, est sur la D3. Elle a un hôtel, un camping de luxe de 100 places. Un aérodrome privé (LF 4621), à l’est (Peyrebrune) dispose d’une piste de 600 m. Le bois de Pente est protégé comme zone d’intérêt floristique (znieff) pour quelques espèces végétales rares.

Lamativie (53 Mativiens, 1 282 ha dont 724 de bois), 11 km au nord de Sousceyrac à 566 m, donne au nord sur les gorges de la Cère, où le GR 652 permet d’apprécier la cascade du saut de Vieyres. La voie ferrée vers Aurillac y emprunte trois tunnels successifs. Une prise au fond des gorges, avec une conduite de 7 km, et le lac de barrage de Candes sur le plateau, alimentent la centrale de Laval-de-Cère. La commune, qui avait alors 400 hab., a été créée en 1845 à partir du territoire de Comiac et s’est vu attribuer tout le versant méridional des gorges. Le vallon en gorge d’Escalmels la séparait de Comiac.

Comiac (230 Comiacois, 2 927 ha dont 1 435 de bois), 9 km NNO de Sousceyrac, sur le plateau à 515 m, occupe le NO de la commune nouvelle. Son ancien territoire atteint la gorge de la Dordogne et inclut plusieurs hameaux, dont Boussac au nord, et les deux lacs de barrage successifs des Vergnes (2 ha, camping) et de Candes (13 ha) qui participent à l’alimentation de la centrale de Laval. Le finage s’arrête au-dessus des gorges tout en incluant la plus grande partie du plan d’eau du barrage de Candes.

Lacam d’Ourcet (110 hab., 1 408 ha dont 543 de bois), enfin, est à 5 km SO de Sousceyrac; la commune avait été détachée de Lentillac en 1891. L’ensemble de la nouvelle commune a 260 hab. de moins qu’en 1999.


Biars-sur-Cère

(2 170 Biarnais, 363 ha) est une commune du Lot à 10 km au nord de Saint-Céré dans la plaine de rive droite de la Cère, qui se confond ici avec celle de la Dordogne. Son finage se tient entre ces deux rivières. Le nom de la commune était simplement Biars avant 1934; la population n’était que de 400 hab. en 1900 puis est montée à 800 en 1954, 2 000 en 1990; elle a augmenté de 120 hab. depuis 1999.

Biars est dotée d’une gare sur la voie de Brive à Aurillac, et elle est devenue un haut lieu des confitures, avec les deux entreprises Andros (1 360 sal.) et Andros ex-Bouin-Materne (140 sal.), plus les bureaux du groupe (40 sal.). D’autres ateliers s’y sont établis: entremets et desserts Tradifrais (1600 sal.), fabrique de peintures et vernis SOB (55 sal.), mécanique CFM (25 sal.), constructions métalliques Acier Plus (35 sal.) et Mambert (20 sal.); centre commercial Leclerc (80 sal.), négoce de fruits et légumes Boy (25 sal.). Le bourg, dans la communauté Causses et Vallée de la Dordogne, est le bureau du nouveau canton Cère et Ségala.


Gramat

(3 650 Gramatois, 5 707 ha dont 1 741 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département du Lot dans l’arrondissement de Gourdon, 35 km ENE de Gourdon, et 35 km au NO de Figeac, 56 km NNE de Cahors, sur l’Alzou. La ville est desservie par la N140 et la voie ferrée de Brive à Figeac. Ce fut une baronnie, c’est un centre de services et une ville de foires au milieu de son Causse; hôpital local (20 lits), collèges public et privé. Elle a conservé quelques maisons anciennes et se place comme un bon centre de visites, à proximité de Rocamadour et Padirac. Dans la commune, s’offrent un hippodrome, un parc animalier (parc de vision de 40 ha et jardin botanique), les jardins du Grand Couvent, un centre aquatique récréatif; gouffres de Bèdes, des Besaces et des Vitarelles, plusieurs cloups remarquables dont le Roc d’Arène au SO, le Cloup de Rhodes et l’Aubrade au NO; igue de la Crousate au sud.

La commune accueille l’école de cynophilie et le groupe national d’investigation cynophile de la gendarmerie (GNICG), ainsi qu’un centre d’expertise et essais de la Délégation générale à l’armement (280 sal.). Gramat est également le siège de la coopérative d’abattage Capel (La Quercynoise), qui regroupe près de 200 producteurs de canards et foies gras; abattoir de Gramat (30 sal.) et viandes Destrel (45 sal.); plomberie LJS (25 sal.); un centre Leclerc (95 sal.); transports Cap Logistique (50 sal.), cars Quercy-Corrèze 40, La Poste 30. La ville a eu plus de 4 000 hab. entre 1860 et 1890, puis a perdu le territoire de Rignac et s’est abaissée à 2 650 en 1911, avant de reprendre un peu; elle a diminué de 60 hab. depuis 1999.

Gramat est membre de la communauté Causses et Vallée de la Dordogne. Le nouveau canton de Gramat a 17 communes et 8 600 hab.

Le Causse de Gramat est l’un des principaux causses du Quercy, le plus connu en raison de ses sites pittoresques, au sein desquels brillent Rocamadour et Padirac. Cela tient à sa profonde karstification, qui y a multiplié en surface les cloups (nom local des dolines, petites dépressions fermées, certaines très profondes, jusqu’à 50 ou 60 m), et en profondeur les igues, gouffres, cavernes et écoulements souterrains, dont le plus remarquable est celui de l’Ouysse, qui se perd à Thémines et ressort à l’ouest de Rocamadour à plus de 20 km en droite ligne, en passant quelque part au sud de Gramat.


Saint-Céré

(3 610 Saint-Céréens, 1 133 ha dont 242 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Lot dans l’arrondissement de Figeac, 44 km au nord de Figeac dans la vallée de la Bave, affluent de gauche de la Dordogne (Causses et Vallée de la Dordogne). C’est l’exemple même de la ville de contact à la périphérie du Massif Central, à l’ouverture d’un compartiment déprimé en contrebas du plateau du Ségala (vers 600 m) prolongé au sud par le Limargue, et sous le rebord oriental du causse de Gramat, qui y atteint 400 m. Installée au pied du château de Saint-Laurent, siège d’une châtellenie de la vicomté de Turenne, elle est depuis longtemps une place de marché.

La vieille ville dessine une ellipse dont les boulevards retracent l’enceinte disparue; la place du Mercadal (marché) y ouvre un bel espace orné de maisons à cornières. Saint-Céré conserve de nombreuses maisons à colombage, assorties de tours et de poivrières. Les bras de la Bave, aménagés en canaux par des Hollandais en 1611, et qui animaient des fabriques jadis, ont été recouverts à l’exception du principal, et la ville a très largement débordé vers le sud et en aval. Elle a un centre hospitalier (45 lits), un collège et un lycée publics; festival lyrique estival. Quelques entreprises y sont établies, dont la principale est Sermati (200 sal.), qui fait des machines d’assemblage pour de grandes firmes de l’automobile et de l’aéronautique; machines-outils Pioch (25 sal.), ingénierie mécanique Avantis (35 sal.); négoce de crèmerie Lodi (25 sal.), nettoyage Technet (20 sal.).

Une zone d’activités dite Actipôle a été aménagée en aval de la ville, en partie avec la commune de Saint-Laurent-les-Tours, où les ateliers sont plus nombreux. À l’ouest, sur les pentes du rebord du causse, trône le château renaissance de Montal, construit dans les années 1520 en pierre blonde de Carennac, muni de trois tours rondes et une carrée, avec escalier monumental et jardins, et restauré au 19e s.; un golf l’accompagne.

Saint-Céré est «station verte de vacances» et figure parmi les «villages de charme»; elle a quatre hôtels et un camping de 120 places. La population communale n’a qu’assez peu varié en deux siècles, avec un maximum à 4 400 hab. en 1851 et un minimum à 2 900 au début des années 1920; la population diminue un peu depuis 1875, où elle avait atteint 4 100 hab.; elle a diminué de 80 hab. depuis 1999. Saint-Céré eut son heure de gloire lorsque son papetier Pierre Poujade (1920-2003), élu municipal de droite, ancien des jeunesses doriotistes et des Compagnons de France vichystes, fonda un mouvement nommé UDCA (Union de défense des commerçants et artisans) qui prit un tour contestataire populiste à l’échelle nationale, et obtint 56 députés en 1956 sous le sigle UFF (Union et Fraternité Française); il ne se manifesta guère activement que de 1953 à 1958, mais Poujade fut nommé au Conseil économique et social de 1984 à 1999; le terme «poujadisme» lui a survécu.

Le nouveau canton de Saint-Céré a 18 communes et 9 800 hab.


Souillac

(3 750 Souillagais, 2 592 ha dont 1 357 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Lot dans l’arrondissement de Gourdon, 27 km au nord de Gourdon et 33 km au sud de Brive, sur la rive droite de la Dordogne au débouché de trois vallons. La ville tient à la fois une position de contact entre Quercy et Périgord, où la Dordogne sort du département du Lot; et un site de pont à la traversée de la Dordogne par la grande voie de circulation de Paris à Toulouse (N20, A20, voie ferrée). C’est ainsi une ville de marché, connue pour ses foires et ses négoces, mais dont les spécialités alimentaires ont à peu près disparu, dont Bizac en 2015.

L’une des plus grandes entreprises du Lot y est installée: Pivaudran, spécialiste du traitement de surfaces en métallurgie et d’emballages métalliques légers pour parfums et cosmétiques, avec 155 sal. (plus de 300 en 2006). Parmi les autres activités, agencement de magasins Sud-Ouest Étalages (20 sal.), surgelés Brake (Sysco, 120 sal.) et Toupargel (30 sal.); réseaux électriques Ineo (60 sal.), travaux publics Marcouly (20 sal.); La Poste (20 sal.); nettoyage Kali (50 sal.); hypermarché Leclerc (110 sal.).

La ville a un collège et un lycée publics, avec lycée hôtelier; musée de l’automate, parc aquatique Quercyland les Ondines, festival de jazz et label «station verte de vacances» avec dix hôtels (240 chambres), deux campings (500 places) dont un de luxe (260 places). La petite distillerie de la Vieille Prune propose un musée Louis Roque. Souillac conserve une abbatiale romane en croix latine du 12e s., lointaine héritière d’un premier monastère bénédictin du 7e s.; le pont sur la Dordogne date de 1822 et, dans les environs, la voie ferrée Paris-Toulouse a exigé de nombreux et hauts viaducs. Le finage est limité au sud par la Dordogne; il s’étend au NO et à l’est sur des hauteurs boisées; échangeur à péage de l’A20 à l’est. La ville a pour annexes les hameaux de Pressignac à l’ouest et de Blazy à l’est; en revanche, au nord, la commune de Lamothe-Auzac contient une partie de la population et des activités de l’agglomération. La population communale s’est bien maintenue au cours des deux derniers siècles, avec un maximum à 3 800 hab. en 1975 et un minimum à 2 500 autour de 1930; elle a diminué de 680 hab. depuis1999, dont la moitié par suite de la révision des «comptés à part» (-330 hab. dans la population municipale).

Souillac est le siège de la communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne. Le nouveau canton de Souillac a 18 communes et 10 500 hab.