Communauté d’agglomération Le Muretain Agglo

Muretain Agglo (Le)

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communauté d’agglomération de la Haute-Garonne au sud-ouest de Toulouse, dont le territoire va jusqu’aux limites de la commune de Toulouse. Elle associe 26 communes et 118 500 hab., sur 32 000 ha; 17 d’entre elles ont plus de 2 000 hab.: Muret (siège), Eaunes, Le Fauga, Fonsorbes, Frouzins, Labarthe-sur-Lèze, Labastidette, Lavernose-Lacasse, Pinsaguel, Pins-Justaret, Portet-sur-Garonne, Roques, Roquettes, Saint-Lys, Saubens, Seysses.

Villate (930 Villatois, 182 ha), 6 km ENE de Muret, est une très petite commune dans la plaine de la Garonne et de l’Ariège, au NO de Labarthe-sur-Lèze; elle avait 590 hab. en 1999 (+58%).

Saint-Hilaire (1 180 Saint-Hilairiens, 633 ha) est sur le rebord de la terrasse que longe la Louge à 8 km SO de Muret; elle n’avait que 230 hab. en 1962 et en a gagné encore 470 depuis 1999 (+66%).

Lamasquère (1 450 Lamasquérois, 611 ha), sur la basse terrasse de l’autre côté du Touch à 7 km ONO de Muret, n’avait que 250 hab. en 1954; elle a gagné 700 hab. depuis 1999, soit +93%.

Saint-Clar-de-Rivière (1 360 Saint-Clarais, 1 007 ha) est sur le rebord de la haute terrasse à 11 km à l’ouest de Muret, dominant ainsi la vallée du Touch; elle n’avait que 320 hab. en 1962 et a augmenté de 480 hab. depuis 1999, soit un gain de 55%; plâtrerie Feliciano (20 sal.). Le nom était seulement Saint-Clar jusqu’en 1936.

Saiguède (810 Saiguédiens, 1 186 ha dont 221 de bois), 18 km ONO de Muret dans les collines de la haute terrasse, 4 km au NO de Saint-Lys, n’avait que 190 hab. en 1968 et a gagné 270 hab. depuis 1999 (+50%).

Bonrepos-sur-Aussonnelle (1 190 Bonreposiens, 1 017 ha dont 237 de bois), 4 km NNO de Saint-Lys, a doublé sa population depuis 1999 (590 hab.). La commune est limitrophe du Gers et a un finage accidenté par les restes de l’ancienne haute terrasse garonnaise.

Empeaux (250 Empeusiens, 456 ha), 9 km ONO de Saint-Lys; juste au nord de Saint-Thomas, limitrophe du Gers, a son village perché sur la bordure occidentale de la haute terrasse. À l’ouest, le finage est modelé dans les collines de molasse du bassin de la Save; +100 hab. depuis 1999 (+67%).

Saint-Thomas (580 Saint-Thomasains, 1 401 ha dont 224 de bois), 8 km à l’ouest de Saint-Lys, est dans la même position qu’Empeaux sur la haute terrasse, dont elle a toutefois une plus grande part à l’est. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999.

Bragayrac (330 Bragayracais, 825 ha), 7 km OSO de Saint-Lys sur la D632, est également limitrophe du Gers et partagée entre haute terrasse et collines molassiques; +80 hab. depuis 1999 (+32%).

Sabonnères (310 Sabonnériens, 1 230 ha), 9 km SO de Saint-Lys, au sud de Bragayrac, est dans une configuration semblable; +90 hab. depuis 1999 (+41%).


Eaunes

(6 200 Eaunois, 1 495 ha dont 200 de bois) est une commune de la Haute-Garonne au sud-est de Muret, membre de la communauté du Muretain. L’habitat y est dispersé parmi les collines et hautes terrasses qui forment la pointe du Terrefort de la Lèze entre les plaines de la Garonne et de l’Ariège. Le finage n’atteint pas tout à fait la Lèze à l’est. Une colline reste boisée au sud. Eaunes avait 400 hab. en 1962, 1 500 en 1975; sa population a augmenté de 2 750 hab. (+80%) depuis 1999 et l’habitat s’est dispersé en lotissements. La croissance a amené la commune à se chercher un noyau, notamment en s’équipant d’un centre socioculturel Hermès et d’une zac des Vignes, qui rappelle un passé viticole disparu, près de quelques restes d’une abbaye cistercienne en voie de restauration; magasin Super U (70 sal.), transports Lobex (30 sal.).


Fauga (Le)

(2 070 Faugatiens, 892 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans le Muretain. Le centre est sur la rive gauche de la Garonne à 6 km au sud de Muret. L’A64 et la voie ferrée traversent le finage, qui conserve au sud-ouest des étangs de gravières aux bords aménagés. La commune s’étend de l’autre côté de la Garonne où son finage a un petit lobe de méandre de plaine et monte sur les collines du Terrefort. Au NE subsiste sur 45 ha un ancien parc de stockage d’explosifs de la SNPE. La commune partage avec Mauzac des installations de l’Onera (souffleries) et le site expérimental d’étude du sol du Cesbio (Centre d’études spatiales de la biosphère) de Toulouse, en liaison avec l’Onera (75 sal.); boulangerie O Fournil Gourmand (30 sal.). La commune n’avait que 420 hab. en 1962, 1 110 en 1999 et a encore gagné 960 hab. depuis 1999 (+86%).


Fonsorbes

(12 000 Fonsorbais, 1 903 ha) est une commune de la Haute-Garonne en Muretain, 15 km ONO de Muret et 18 km OSO de Toulouse, au SO de Plaisance-du-Touch. Elle hérite d’une bastide de 1225, que dessert la D637. Le centre-ville est sur le rebord de la moyenne terrasse garonnaise, au-dessus de la vallée du Touch, dont le cours traverse le finage à l’est dans la plaine d’Esquiré; châteaux d’Esquiré au sud, Pogé sur le talus au nord, Cantelauze à l’extrême nord sur la terrasse.

Fonsorbes est surtout une ville résidentielle, dont la croissance a été spectaculaire: 750 hab. en 1962, 2 000 en 1975. Elle a encore augmenté de plus de 5 000 hab. depuis 1999, soit de +72%. Elle a un lycée et un collège publics, un hôpital spécialisé (AJH l’Oustal, 47 lits et Mas al Cantou, 40 lits); magasins Carrefour (75 sal.), Intermarché (45 sal.); nettoyage Elior (800 sal.); charcuterie Seigneurie (20 sal.), mécanique pour postes de carburants (Madic, 70 sal.), charpentes Tournée du Coq (25 sal.).


Frouzins

(9 090 Frouzinois, 791 ha) est une commune de la Haute-Garonne en Muretain, 6 km au nord de Muret sur le bord de la première terrasse, en continuité avec Villeneuve-Tolosane, et surtout résidentielle. Elle avait 680 hab. en 1962, 2 150 en 1975 et a encore gagné 3 120 hab. depuis 1999 (+53%); un collège public, deux maisons de retraite la Triade (70 sal.) et Sogemar (25 sal.), supermarché Carrefour (35 sal.). Plusieurs étangs de gravières sont à l’ouest autour du château de Monbel (parc); château des Demoiselles (18e s.) au nord.


Labarthe-sur-Lèze

(5 940 Labarthais, 1 043 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans le Muretain, 18 km au sud de Toulouse dans la plaine de l’Ariège, sur la rive gauche de la Lèze juste avant son confluent avec l’Ariège. La commune n’avait que 500 hab. en 1962, 1 700 en 1975; elle a gagné 1 280 hab. depuis 1999 (+27%) fabriques de vêtements de travail Paul Boyé (110 sal.), de climatiseurs SNDC (45 sal.); informatique Eole (45 sal.); travaux publics Colas (80 sal.), lignes électriques EC Fibre (20 sal.); Intermarché (50 sal.), maison de convalescence (Korian Val des Cygnes, 95 sal.). Le finage atteint le cours de l’Ariège au NE, à partir du confluent de la Lèze; il est traversé par la D820 (ex-N20), la D4 et la voie ferrée vers l’Ariège; zone d’activités des Agriès au NO. La mention «sur Lèze» est de 1899.


Labastidette

(2 540 Labastidettois, 627 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans le Muretain, 7 km à l’ouest de Muret, sur la principale terrasse de la Garonne. Elle n’avait que 250 hab. en 1962 et a gagné 1 190 hab. de puis1999 (+88%); château de la Serre à l’extrémité d’un reste de terrasse supérieure dominant la vallée du Touch et d’où descend le canal de Saint-Martory. Le finage est limité à l’ouest par le cours du Touch.


Lavernose-Lacasse

(3 040 Lavernosiens, 1 783 ha), commune de la Haute-Garonne en Muretain à 10 km SSO de Muret, au bord de la Louge sur la basse terrasse de la Garonne taillée en éperon de confluence par l’arrivée de la Louge dans la basse plaine; celle-ci a une centaine d’hectares d’étangs de gravières au bas de la terrasse et du village. La commune résulte d’une fusion de 1964 entre deux villages jointifs qui réunissaient alors quelque 880 hab. et sont sensibles à la croissance de l’agglomération toulousaine, bien que l’on y soit à 27 km du centre de Toulouse. Elle a gagné 1 070 hab. depuis 1999, soit +53%; Intermarché (40 sal.), ingénierie M3 Systems (30 sal.).


Muret

(25 960 Muretains, 5 784 ha dont 345 de bois) est une sous-préfecture de la Haute-Garonne, 20 km SSO de Toulouse sur la rive gauche de la Garonne. La ville est sur le grand faisceau de circulation de Toulouse vers les Pyrénées centrales et occidentales. Elle reste connue pour la défaite subie par les troupes toulousaines contre Simon de Montfort en 1213, qui marqua le début de l’intégration au royaume. Elle fut aussi le lieu de naissance de Clément Ader (en 1841), pionnier de l’aviation et inventeur de «l’avion», à la fois le mot et l’engin; grande église toulousaine du 14e s.

La ville a connu une rapide croissance sous l’impulsion de Toulouse; peuplée d’environ 4 000 hab. au 19e s. et jusqu’en 1940, elle avait 6 500 hab. en 1962 et déjà 15 000 en 1975. Elle a augmenté de 4 510 hab. depuis 1999 (+21%). Elle offre deux collèges publics et un privé, un lycée public; clinique d’Occitanie (420 sal., 170 lits) avec centre néphrologique (70 sal.), hôpital public local.

Muret accueille de nombreuses entreprises, dont les explosifs et artifices Lacroix (60 sal.), les laboratoires P. Fabre (cosmétiques, 190 sal.); fonderie de fonte Dechaumont (90 sal.), traitements de surfaces Mecaprotec (390 sal.), métallerie d’aluminium Sotralu (50 sal.), construction aéronautique Espace (75 sal.) et Rossi Aero (70 sal.), plastiques MPM (75 sal.) et Soplami (75 sal.).

Dans le bâtiment et le tertiaire, travaux publics Guintoli (160 sal.) et ETPM (45 sal.), installations électriques Murelec (50 sal.); collecte de déchets Oleo Recycling (40 sal.); transports de voyageurs Cap Pays Cathare (80 sal.); négoces de pièces d’automobiles Alliance Auto-Industrie (45 sal.), de pharmacie Isis (40 sal.); crèche Anna Services (65 sal.), aides à domicile; formation d’adultes LA Conseils (50 sal.); assurances Mutua (40 sal.); entreposage ID Logistics Santé (65 sal.); magasins Intermarché (85 et 40 sal.). EDF a 120 sal, Enedis 65, La Poste 105 sal., la SNCF 60.

Muret héberge aussi le 3e RMAT (régiment de matériel, 600 personnes) et, depuis 1966, une centrale pénitentiaire sur l’ancien domaine de Fourcq, à l’endroit même de la bataille de 1213 qui vit la victoire décisive de Simon de Monfort. La commune englobe une part des collines qui dominent la rive droite de la Garonne et prolongent le Terrefort du Volvestre; sur les terrasses garonnaises au bord de la Louge, elle contient aussi l’ancien village d’Ox. Au sud-ouest, étangs de gravières, haras, karting et aérodrome, partagé avec la commune de Lherm. Elle est le siège de la communauté Le Muretain Agglo (26 communes, 118 500 hab.). Le nouveau canton de Muret a 9 communes, 49 800 hab.


Pinsaguel

(2 820 Pinsaguelois, 520 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans le Muretain, à 11 km du centre de Toulouse, à la pointe de confluence de l’Ariège et de la Garonne (Muretain). Cette situation lui a valu dans le passé une belle renommée de lieu de pêche et de guinguettes: «N’en irem totis à Pinsaguel, pescar la sofia e lo gardel», «nous irons tous à Pinsaguel, pêcher la sophie (l’ablette) et le gardon», est un vieil air toulousain chanté sur l’air guerrier du Guillaume Tell de Rossini; château du 18e s. avec jardins. Les rives sont protégées dans la Réserve naturelle de la Confluence Garonne-Ariège (580 ha, depuis 2015), qui va du Vernet à Toulouse. La commune est sur le couloir de circulation vers l’Ariège, qui occupe trois ponts sur la Garonne (dont N20-D820 et voie ferrée); un autre est sur l’Ariège vers Lacroix-Falgarde. Elle a reçu de nombreuses petites entreprises; plats préparés Le Cantonnais (45 sal.), boucherie Bernard (30 sal.), Intermarché (45 sal.); constructions ISB (45 sal.), imprégnation du bois CMPH (25 sal.); nettoyage SNASO (45 sal.). Pinsaguel avait 780 hab. en 1962, déjà 1 800 en 1975; mais elle n’a gagné que 320 hab. depuis 1999.


Pins-Justaret

(4 460 Pins-Justaretois, 451 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans le Muretain, 18 km SSO de Toulouse dans la plaine de l’Ariège. Le finage est bordé à l’est par l’Ariège au sud de Pinsaguel. Justaret est tout au NE au bord de l’Ariège, Pins (mairie) au SO. La commune, traversée par la D820 (ex-N20) et la voie ferrée, a reçu d’assez nombreux ateliers et entrepôts, dont Ermic (Sterela, 100 sal., systèmes électroniques, notamment de comptages routiers), négoce de carrelages (20 sal.), supermarché Carrefour (25 sal.); services domestiques Une Aide pour chacun (45 sal.); collège public. La commune avait 320 hab. en 1954, à peine 1 000 hab. en 1975. Elle a gagné 510 hab. depuis 1999.


Portet-sur-Garonne

(9 840 Portésiens, 1 619 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Garonne, 9 km SSO du centre de Toulouse, mais dans l’agglomération du Muretain. Le vieux village est sur la rive gauche de la Garonne au confluent de l’Ariège. La commune est à la bifurcation des couloirs de circulation vers Muret et Tarbes d’un côté, vers l’Ariège de l’autre. Son finage comprend une extension sur la rive droite, avec une partie de plaine dans la Réserve du Confluent, la Maison du Parc, et même un secteur de collines de Terrefort entre Vieille-Toulouse et Lacroix-Falgarde. L’essentiel est toutefois dans la plaine et sur la basse terrasse de rive gauche, où il inclut au nord-ouest la moitié de l’aérodrome de Francazal.

De vastes surfaces sont affectées aux entrepôts, grands magasins et ateliers; gaz industriels Linde (190 sal.), menuiseries métalliques Distral (50 sal.), PMMA (45 sal.), Realco (40 sal.), grillages Espès (50 sal.); constructions La Façade garonnaise (40 sal.), bétons Parex (85 sal.) et Bonna-Sabla (60 sal.); installations électriques STTP (35 sal.) sal.) et thermiques Proxiserve (90 sal.), réseaux et canalisations SPIE (180 et 100 sal.) et Spac (50 sal.), travaux publics Malet (40 sal.), Aximum (35 sal.); ingénierie Fluides Services (55 sal.), transports Samat (210 sal.), Ateneo (35 sal.).

Portet a un gros centre commercial avec hypermarché Carrefour (470 sal.) et des magasins Castorama (120 sal.), Decathlon (95 sal.), Darty (70 sal.), Boulanger (60 sal.), Metro (60 sal.), Conforama (55 sal.), Cultura (45 sal.); négoces France-Boissons (50 sal.), Comptoir du Livre (40 sal.); nettoyage Ajnet (85 sal.), gardiennage Abris (35 sal.); recyclage Envie (90 sal.). France-Télécom (Orange) affiche 240 sal., La Poste 80.

Portet a un collège public, une petite halle de brique au centre de l’ancien village. La commune inclut au nord le quartier du Récébédou, ancienne cité d’accueil de fortune transformée plus tard en lotissement, encadré par l’hypermarché et par le marché de gros de Toulouse. Un musée de la Mémoire y a été ouvert. Portet («sur Garonne» depuis 1921) avait 870 hab. en 1906 et vers 1925, puis est passée à 2 000 hab. en 1946, 4 500 en 1962, 6 000 en 1975, elle a gagné 1 030 hab. depuis 1999 mais son territoire est pratiquement saturé.

Le nouveau canton de Portet-sur-Garonne a 12 communes, 44 100 hab.


Roques

(4 580 Roquois, 930 ha) est une commune de la Haute-Garonne à 14 km au SO de Toulouse sur la rive gauche de la Garonne et dans le grand couloir de circulation de Toulouse vers le sud-ouest, avec un complexe d’échangeurs routiers et autoroutiers à la divergence des voies vers Foix et vers Saint-Girons, Tarbes et Pau. La commune a de nombreux étangs de gravières au nord et à l’ouest. L’essentiel de l’habitat est entre la Garonne et la D817, les activités entre la D817 et la voie ferrée, longée par l’A64 équipée au SO d’une large gare de péage.

Les principales entreprises de production sont une fabrique de visserie Mecaero (310 sal., groupe Alcoa par Fairchild), Un ensemble commercial dit Horizon 2000 avec un hypermarché Leclerc (390 sal.) et les magasins Ikea (340 sal.), Leroy-Merlin (170 sal.), H&M (30 sal.), Zara (25 sal.); gardiennage privilège (55 sal.), garages; un camping. Roques n’avait que 330 hab. en 1926, 660 en 1954, et a passé les 2 000 en 1980; elle a encore gagné 1 550 hab. depuis 1999 (+52%). Elle appartient à la communauté du Muretain.


Roquettes

(4 160 Roquettois, 336 ha) est une commune de la Haute-Garonne, sur la rive droite de la Garonne face à Roques, 15 km au SO de Toulouse mais dans la communauté du Muretain. Résidentielle et gagnée par la périurbanisation, elle n’avait pas 170 hab. en 1954, et moins de 500 hab. en 1975. Elle a augmenté de 820 hab. depuis 1999 (+25%) et son petit finage est en passe d’être entièrement urbanisé, sauf près du château Beaucru à l’est, où sont quelques étangs de gravières.


Saint-Lys

(9 540 Saint-Lysiens, 2 130 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Garonne en Muretain, 15 km ONO de Muret et 24 km OSO de Toulouse sur la moyenne terrasse de la Garonne. Elle vient d’une bastide de 1280 au plan en damier, dotée d’une halle polygonale à arcades de 1852. Le centre, au SO du finage, est sur la rive droite de l’Ayguebelle, qui rejoint le Touch à l’angle NE. Plusieurs châteaux bourgeois se dispersent dans la commune; un moulin à vent restauré sert de lieu d’attraction et d’animation. Saint-Lys a un collège public, un institut médico-éducatif et un centre d’accueil pour handicapés (Rosine Bet, 50 places) aux Rossignols à l’ouest, deux maisons de retraite de la Sogemar (70 et 60 sal.); pose de panneaux solaires Mecoworks (35 sal.), Intermarché (65 sal.), supermarché Carrefour (55 sal.); La Poste (40 sal.).

Assez curieusement, Saint-Lys a hébergé pendant 50 ans une grande station de radio maritime pour l’information des navires, mais elle a cessé d’émettre en 1998; à la place se développe le parc d’activités de Genibrat, mais dans la commune voisine de Fontenilles juste à l’ouest. Saint-Lys avait 1 000 hab. dans les années 1930, puis sa population est montée à 1 800 en 1968, 3 500 en 1982 et poursuit sa progression. Elle a gagné 4 030 hab. depuis 1999, soit +73%.


Saubens

(2 250 Saubénois, 599 ha) est une commune de la Haute-Garonne en Muretain, sur la rive droite de la Garonne juste au NE de Muret. Le village ancien s'est agrandi de lotissements et a deux hameaux annexes récents au nord sur la rive (le Trouil), au sud-est dans la plaine près de Villatte (Sans Ombre). La commune est résidentielle et n'avait que 1 320 hab. en 1999: elle a donc crû de 70% en vingt ans.


Seysses

(8 910 Seyssois, 2 526 ha) est une commune de la Haute-Garonne en Muretain, 4 km au NO de Muret sur la première terrasse de la Garonne, résidentielle avec une zone d’activités. Seysses était déjà un village-centre assez étoffé au milieu du 20e siècle (1 200 hab. en 1946, 1 800 en 1962) avant de connaître la croissance périurbaine avec 3 100 hab. en 1975, et a encore augmenté de 3 100 hab. de plus qu’en 1999 (+53%).

La commune accueille la clinique psychiatrique du Château (100 sal.) et a reçu au sud-est une maison d’arrêt, mise en service en 2003 avec 600 places, qui se substitue à la vétuste prison de Toulouse (Saint-Michel) et jouxte le centre de détention de Muret, qui est en partie dans le territoire de Seysses; les services pénitentiaires Sodexo emploient 50 sal. Un grand étang de gravière (40 ha) est tout proche. Seysses a un Intermarché (100 sal.) et divers ateliers: constructions métalliques DL Garonne (40 sal.), portes automatiques Record (25 sal.); étanchéification Face Midi-Pyrénées (35 sal.), canalisations Midi Travaux Publics (65 sal.); nettoyages YS (40 sal.), Nickel (25 sal.) et Violette (20 sal.).