Communauté de communes du Pays de Trie et du Magnoac

Trie Magnoac (communauté de communes du Pays de Trie et du Magnoac)

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intercommunalité haut-pyrénéenne de 50 communes et 7 000 hab. (33 000 ha) siégeant à Trie-sur-Baïse. Aucune commune n’atteint 2 000 hab.

Trie-sur-Baïse (1 080 Triais, 1 120 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Hautes-Pyrénées dans l’arrondissement de Tarbes, 32 km ENE de la préfecture sur la D939. C’est une belle bastide de 1323 au plan en damier aussi classique que régulier, avec îlots de 44 m de côté, établie en fond de vallée sur la rive gauche de la Grande Baïse. Elle conserve une grande place à couverts, un clocher fortifié de 60 m de haut, une tour-porte et des restes d’enceinte. Trie est un très actif marché de porcelets (tous les mardis) et organise aussi des concours de gras; charcuterie Ader (25 sal.). Elle se veut «station verte de vacances» et a un collège public, un hippodrome. Le finage s’étire le long de la Baïse, qui reçoit au SE le Lizon, rive gauche. Vers l’est, il se limite au coteau de rive droite. Sa population est stable depuis 1950. Trie est le bureau du nouveau canton des Coteaux, qui ne compte pas moins de 77 communes, pour 12 000 hab.

Fontrailles (150 Fontraillais, 899 ha), 3 km NO de Trie, est une commune d’habitat dispersé sur le versant long de la Baïse, limitrophe du département du Gers.

Bernadets-Debat (110 Bernadetois, 877 ha dont 410 de bois), 7 km NO de Trie, également limitrophe du Gers, se tient sur la pouge qui domine à l’ouest le cours du Bouès.

Estampures (80 Estampurois, 556 ha), 11 km NO de Trie à la limite du Gers, occupe le versant doux du Bouès; le cours d’eau limite le finage à l’est.

Fréchède (50 Fréchédois, 543 ha dont 225 de bois), 13 km NO de Trie, aussi en limite de département, se réduit au bassin d’un petit affluent du Lurus; un lac collinaire en amont.

Mazerolles (110 Mazerollois, 633 ha), 10 km ONO de Trie, au sud d’Estampures, a comme elle son finage sur tout le versant long du Bouès.

Antin (120 Antinois, 746 ha dont 150 de bois), 8 km ONO de Trie, est dans la même situation qu’Estampures et Mazerolles mais avec un relief plus accidenté au SO et un lac collinaire de 15 ha.

Osmets (90 Osmetsiens, 488 ha dont 300 de bois), 11 km OSO de Trie sur la route de Tarbes (D632) et dans le vallon encaissé de l’Achelle qui donne sur l’Arros, a été le siège de la communauté de communes d’Astarac-Bigorre, qui s’est fondue ensuite dans celle de Trie en 2007. Les collines de part et d’autre sont vides et boisées.

Lubret-Saint-Luc (57 Lubrelucois, 561 ha dont 146 de bois), 7 km à l’ouest de Trie, au sud d’Antin, est comme elle sur le versant long du Bouès, accidenté et boisé à l’ouest.

Luby-Betmont (110 Lubymontois, 716 ha), 8 km OSO de Trie, est une autre commune du versant doux du Bouès mais avec un habitat de pouge échelonné: la mairie est au nord, Betmont un très petit hameau au sud; la réunion de Luby et Betmont est de 1852. Le finage déborde à l’ouest dans la vallée de l’Achelle.

Lamarque-Rustaing (55 Lamarquéens, 279 ha), 9 km SO de Trie, associe au versant doux du Bouès le versant raide oriental de l’Achelotte, affluent de droite de l’Achelle. Au SE, la commune contient le barrage qui retient le lac dit de Sère-Rustaing.

Sère-Rustaing (130 Sérais, 529 ha), 11 km SO de Trie, est dans la haute vallée du Bouès, dominée à l’ouest par une serre du plateau de Lannemezan montant à 453 m et bordée à l’ouest par la haute vallée étroite et encaissée de l’Achelle. Au NE, la commune a une bonne moitié du lac de barrage de 38 ha servant à l’irrigation des Coteaux de Gascogne.

Bugard (90 Bugardais, 532 ha), 9 km SSO de Trie, étire son finage du sud au nord entre le cours du Bouès à l’ouest et celui du Lizon à l’est; la moitié occidentale du finage est une longue serre du plateau de Lannemezan, qui domine au NO le lac de Sère-Rustaing, dont Bugard possède la rive orientale.

Bonnefont (360 Bonnefontois, 1 537 ha dont 320 de bois), 9 km au sud de Trie, a son village sur la rive gauche de la Baïse. Le finage atteint à l’ouest le cours du Lizon et, au sud-ouest, la rive orientale du lac-réservoir du Lizon; à l’est, il atteint le cours du Léoup et monte même sur son versant raide. Au centre, le versant raide de la Baïse se hausse en échine, bordée côté est par une file de petits hameaux dont la Hitte où subsistent cimetière et chapelle. Bonnefont a un foyer d’accueil médicalisé pour enfants (80 employés), et a gagné 40 hab. depuis 1999.

Lustar (120 Lustardais, 491 ha), 7 km SSO de Trie, a un habitat dispersé sur le haut du versant long de la Baïse; son finage va de la Baïse au Lizon à l’ouest.

Tournous-Darré (90 hab., 563 ha), 4 km au sud de Trie, a son village sur la rive gauche de la Baïse et un finage qui inclut à l’est le coteau raide de la Baïse et atteint à l’ouest le Lizon.

Villembits (120 hab., 525 ha), 7 km SO de Trie, n’a qu’un petit finage entre le Bouès et le Lizon, et un habitat assez dispersé sur le haut du versant long du Lizon.

Vidou (110 Vidousiens, 496 ha) est sur la pouge qui domine le Bouès, au passage de la D632. 5 km SO de Trie. Le finage s’étire vers l’est sur le long versant gauche de la Baïse, sans atteindre celle-ci; le Lizon borde le finage au SE.

Lalanne-Trie (110 hab., 492 ha) 3 km OSO de Trie, disperse ses maisons sur le versant long de la Baïse. Le finage, qui atteint le Bouès à l’ouest, se termine en pointe tout près de Trie, ce qui lui vaut de participer à sa zone artisanale; travaux publics et matériaux Pomès-Darré (45 et 25 sal.), Intermarché (30 sal.).

Lapeyre (100 Lapeyrais, 357 ha), juste à l’ouest de Trie, a un petit finage entre le Bouès et le milieu du versant long de la Baïse; château Bazillac à l’est.

Puydarrieux (220 hab., 1 399 ha dont 256 de bois), 5 km SSE de Trie, est le «mont des ruisseaux», ou peut-être mieux un mont de derrière, c’est-à-dire de l’ouest. Le site est l’héritier d’un ancien oppidum, que longe la D939. Le finage se déploie sur le versant long de la Baïsole mais n’a qu’une partie du versant raide de la Baïse au NO. Il englobe à l’est la plus grande partie du vaste lac-réservoir de Puydarrieux, établi en 1987 sur la Baïsole pour l’irrigation des coteaux de Gascogne, qui couvre 220 ha et peut retenir 14 Mm3; une réserve ornithologique y est préservée, avec hérons et grues cendrées. La commune a 50 hab. de moins qu’en 1999.

Sadournin (190 Sadourdinois, 1 241 ha dont 223 de bois), 3 km à l’est de Trie, va de la petite vallée du Buzos, affluent de droite de la Baïse, à l’ouest, au cours de la Baïsole à l’est. L’habitat est principalement sur la pouge.

Guizerix (130 Guizerixois, 720 ha dont 170 de bois), 8 km à l’est de Trie, est entre Baïsole et Petite Baïse et disperse ses maisons sur la pouge qui domine la Baïsole.

Puntous (190 Puntosais, 885 ha dont 209 de bois), 11 km ESE de Trie, se perche sur une butte entre Petite Baïse et Solle, qui confluent au nord du finage. La D632 traverse la butte et le village. Le finage, traversé par la Petite Baïse, s’étire vers l’ouest jusqu’à la Petite Baïse où il contient la forêt de Puntous.

Campuzan (170 Campuzanais, 662 ha dont 195 de bois), 9 km SE de Trie, n’occupe que la partie haute d’un versant doucement incliné vers la Petite Baïse mais domine la Baïsole, côté ouest, par un coteau escarpé dont le pied est baigné par le lac de Puydarrieux. Le village est au sud sur la pouge, la forêt de Campuzan est au nord, jouxtant celle de Puntous.

Hachan (40 Hachanais, 186 ha), 11 km ESE de Trie, n’a qu’un bien petit finage au bas du versant doux de la Petite Baïse (aussi Baïse Devant) et grimpe en partie sur son versant raide.

Barthe (16 Barthois, 135 ha), 13 km ESE de Trie, est sur la gauche de la Solle et tient une partie de son coteau oriental.

Organ (42 Organais, 273 ha), 15 km ESE de Trie, est dans la haute vallée de la Gèze, en terrain plutôt accidenté.

Betpouy (80 Betpouyens, 415 ha), 14 km ESE de Trie, s’étire sur une longue crête entre la Petite Baïse à l’ouest et la Solle à l’est.

Vieuzos (47 Vieuzosois, 493 ha dont 161 de bois), 15 km SE de Trie, est sur le versant gauche de la Solle. Son finage dépasse à l’ouest le cours de la Petite Baïse, qui longe le château de Haget; il monte à l’est sur le versant raide de la Solle.

Cizos (130 Cizosais, 761 ha), 18 km SE de Trie, 5 km SSO de Castelnau-Magnoac, est sur haut du versant long du Gers; mais son finage, limité à l’est par le Jouau, affluent de gauche du Gers, n’atteint pas celui-ci. La D929 traverse la plaine à l’est.

Caubous (45 Caubousois, 377 ha dont 130 de bois), 19 km SE de Trie, 7 km SSO de Castelnau, a un finage en arc de cercle longé par la Solle au SO et qui s’arrête au NE au milieu du versant long du Gers.

Laran (50 Laranais, 344 ha), 9 km SSO de Castelnau, a un finage étroit qui va de la Solle au SO au Gers au NE.

Gaussan (120 Gaussanais, 772 ha), 9 km au sud de Castelnau, a un habitat tout aussi dispersé que les précédentes, mais avec la mairie au NE, juste entre le Gers et la D929. Le finage monte à l’est sur le versant raide du Gers et atteint au SO le cours de la Solle.

Lassales (33 Lassalais, 252 ha), 11 km au sud de Castelnau, est au pied du coteau droit du Gers, qui occupe la moitié de son petit finage.

Monlong (110 Monlonais, 721 ha dont 227 de bois), 12 km SSO de Castelnau, est sur la D929 au pied d’une serre du Lannemezan que gravit la route. Le finage est étranglé à la traversée du Gers, puis s’étend vers le SE sur un rebord escarpé du plateau de Lannemezan, dominant le cours du Gers.

Monléon-Magnoac (680 Monléonnais, 1 966 ha dont 583 de bois), 6 km SSE de Castelnau, perché sur une étroite crête entre le Gers et son petit affluent local le Cier, fut un village fortifié, dont il reste une porte. Son finage s’allonge assez loin vers le sud, où il atteint 508 m aux abords du Lannemezan. Près de la source du Cier dans un vallon ombragé, la chapelle de Garaison y a été édifiée à la suite d’apparitions mariales en 1515; le site, un petit Lourdes au 17e siècle, est revenu à la mode sous le Second Empire mais a vite été supplanté par Lourdes elle-même; il reste un lieu discret de pèlerinages et, surtout, abrite un assez gros lycée-collège catholique en internat. À l’est, un autre vallon drainé par le Cier d’Arpajon naît aussi sur le plateau et conserve une longue file d’habitations; ce Cier conflue avec l’autre à la limite NE de la commune. Le canal de la Gimone suit la limite SE de la commune, qui coïncide avec la limite départementale à l’extrême sud-est. La population communale est tombée de 1 600 hab. en 1866 à 360 en 1999, puis vient de reprendre 60 habitants depuis 1999.

Aries-Espénan (70 Ariénanois, 955 ha) est à 4 km SE de Castelnau sur la rive gauche du Gers au sein d’un finage très étiré le long de celui-ci; Espenan est un lieu-dit tout au SO, avec un camping. La fusion des deux anciennes communes est de 1858.

Castelnau-Magnoac (810 Magnoacais, 1 256 ha) est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement de Tarbes, 24 km au NNE de Lannemezan, 16 km ESE de Trie. Le village se perche sur une butte entre les vallées du Gers à l’est et de son petit affluent la Gèze à l’ouest. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un ancien castelnau du 11e siècle. Il a une collégiale gothique du 15e s., des maisons à colombage; un aérodrome (code LFDQ) au SE, dans la plaine du Gers, avec une piste gazonnée de 750 m et un aéroclub. La D632 et la D929 se croisent un peu à l’est du village, où s’est développé le hameau de Carrole. Le finage s’étire vers le NNE le long de la D929; il n’atteint pas tout à fait le cours du Gers à l’est. Au pied de la butte côté nord, la commune partage avec Larroque le grand réservoir de Magnoac (73 ha), doté d’une digue en terre de 700 m. La population a beaucoup diminué depuis les 1 750 hab. de 1851, et constamment jusqu’en 1999.

Larroque (110 Larroquais, 689 ha), 3 km NO de Castelnau, se tient sur la pouge qui domine la Solle. La Solle limite le finage à l’ouest, la Gèze à l’est où elle est barrée par le réservoir de Magnoac. Le relief est accidenté au nord de la commune, à la limite du département du Gers.

Peyret-Saint-André (57 hab., 625 ha), 4 km au nord de Castelnau, est également limitrophe du Gers. L’habitat est tout dispersé sur le versant long de la Gèze, qui limite le finage au NE.

Sariac-Magnoac (160 hab.,1 093 ha dont 163 de bois), 4 km NE de Castelnau, est au bord du Gers, qui traverse tout le finage. Celui-ci touche au nord à la limite départementale et s’étend vers le sud-est à travers la haute vallée de l’Arrat de Derrière, montant jusqu’à la pouge entre les deux Arrat.

Casterets (13 Casteretais, 186 ha), 10 km ENE de Castelnau, n’a pas de village et son petit finage se partage entre le bas versant long de l’Arrat de Derrière et celui de l’Arrat de Devant, de part et d’autre d’un tronçon de versant raide boisé. La mairie est seule, à l’est.

Thermes-Magnoac (220 hab., 1 083 ha dont 185 de bois), 8 km à l’est de Castelnau, s’aligne sur la pouge entre Arrat de Devant et Gimone, sur le tracé de la D632 qui va de Toulouse à Tarbes par Boulogne-sur-Gesse et Trie-sur-Baïse. Le finage atteint la rive gauche de la Gimone juste à l’ouest de Boulogne-sur-Gesse; jardins de la Source et de la poterie Hillen au SE. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999. Elle est limitrophe de la Haute-Garonne. L’orthographe de son nom est fautive: il s’agit de Terme au sens de limite de contrée, correctement écrit avant un changement de nom intempestif obtenu en 1919 avec l’addition de Magnoac.

Betbèze (46 Betbezois, 345 ha), 7 km ESE de Castelnau, est une petite commune sur une crête, dotée à l’ouest d’une quasi-enclave au-delà de la D632, qui lui permet d’atteindre le pied du coteau oriental du Gers sous la chapelle de Saint-Brist; château au village, du 11e au 15e s., inscrit.

Devèze (67 Devèziens, 505 ha), 6 km SE de Castelnau, étire son finage du SO au NE de part et d’autre du Gers; le semblant de village est un peu à l’ouest du Gers, la D632 et le canal de l’Arrat traversent l’extrême nord du finage, celui-ci atteignant la source de l’Arrat de Derrière.

Lalanne (110 Lalannais, 656 ha), 10 km SE de Castelnau, est bordée à l’est par la Gimone, que suit aussi la limite de la Haute-Garonne. Le canal de l’Arrat court sur le relief à l’ouest.

Pouy (45 Puyadins, 192 ha),9 km SE de Castelnau, se juche sur un éperon dominant la vallée du Cier.

Villemur (58 Villemuriens, 371 ha),10 km SSE de Castelnau, est sur le versant raide dominant le Cier, mais son finage s’étire vers le sud et vers le NE tout le long de la rive gauche de la Gimone jusqu’à sa source. Le canal de la Gimone, qui prend ici le nom de canal de l’Arrat, traverse le finage.

Bazordan (110 Bazordanais, 922 ha dont 162 de bois), 12 km SSO de Castelnau, se trouve dans la vallée de la Gesse, limitrophe de la Haute-Garonne et déjà en Comminges.

Au SO, le relief monte à 493 m sur le plateau de Lannemezan, dont une serre terminale est suivie par le canal de la Gimone et de l’Arrat.