Communauté de communes Rhony, Vistre, Vidourle

Rhôny-Vistre-Vidourle

'

Highslide JS

communauté de communes du Gard, au sud-ouest, associant 10 communes et 26 000 hab. sur 8 130 ha. Le Rhôny étant un maigre ruisseau né à Nages en Vaunage et passant à Vergèze avant de se confondre avec le Vistre. Gallargues-le-Montueux (siège de la communauté), Aubais, Aigues-Vives (Gard), Codognan, Vergèze et Uchaud ont plus de 2 000 hab.

Mus (1 420 Mussois, 260ha dont 110 de vignes) est entre Vergèze et Aigues-Vives, et traversée par l’A9 et la voie ferrée; une petite queue au sud dépasse le canal du bas-Rhône et atteint la N113. La population a augmenté de 350 hab. depuis 1999. Elle n’était guère que de 300 hab. entre 1911 et 1962.

Vestric-et-Candiac (1 440 Vestriçois, 1 092 ha) est dans la plaine du Vistre à l’est de Vergèze entre Uchaud et la source Perrier des Bouillens. Elle a un collège privé au château de Candiac, isolé dans la partie méridionale de la commune. Le finage est traversé au nord par l’A9, la N113 et la voie ferrée, et se termine en pointe aux abords de Boissières. Au sud, il est plus viticole et traversé par la LGV. La commune n’avait que 190 hab. en 1936 puis est passée à 500 hab. en 1975, 1 000 en 1990, mais n’a gagné que 110 hab. après 1999; pépinières du groupe BRL (Compagnie du Bas-Rhône-Languedoc).

Boissières (560 Boissiérois, 333 ha dont 140 de «bois» et 116 de vignes) est une petite commune au nord de Vergèze, partagée entre la plaine viticole au nord et un bas plateau de garrigues au sud. Elle a un gros château carré à tours d’angle rondes; +80 hab. depuis 1999.

Nages-et-Solorgues (1 700 Nageois, 618 ha dont 120 de vignes), 12 km OSO de Nîmes à l’est de Calvisson, est connue pour son oppidum de Nages, qui domine le village principal, et comme éponyme de la Vaunage (val de Nages); elle a un musée local. Solorgues est un hameau au SE de Nages, également u pied du relief. La croissance récente est accusée et les pavillons ont colonisé la garrigue à l’est, en continuité avec ceux de Langlade. De 280 hab. en 1962, sa population est passée à 720 en 1982, 1 100 en 1990; elle s’est accrue de 380 hab. depuis 1999.


Aigues-Vives (Gard)

(3 320 Aigues-Vivois, 1 200 ha dont 220 de vignes et 200 de bois) est une commune du Gard dans la communauté Rhôny Vistre Vidourle, 20 km au SO de Nîmes, près d’un échangeur de l’A9 (n°26). Elle appartient à la conurbation de Vergèze et le bourg se trouve à l’abri des crues du Vidourle. Il n’en est toutefois pas de même, au-delà de la gare, pour la partie méridionale de la commune, qui s’intercale entre Gallargues et Codognan, que traverse la N113 et où se voient les vestiges d’une villa gallo-romaine, ainsi que l’étang de gravière du Mas Rouge. La commune a une assez grosse fabrique de produits agrochimiques Syngenta (groupe Novartis-Zeneca, ex-Ciba-Geigy, 150 sal.); fabrique de chaussures Mag (25 sal.); magasins Brico-Dépôt (90 sal.), Lidl (25 sal.). Aigues-Vives est un gros bourg depuis longtemps, qui approchait déjà de 2 000 hab. en 1901 et dont la croissance est restée modérée; la population augmente depuis 1962, où était devenue inférieure à 1 400 hab.; elle a gagné 970 hab. depuis 1999 (+41%).


Aubais

(2 740 Aubaisiens, 1 179 ha dont 130 de vignes) est une commune du Gard à 8 km ESE de Sommières, en Rhôny Vistre Vidourle. La limite SO de la commune suit le Vidourle, mais le village se tasse sur une petite butte à l’écart; site d’escalade des Falaises d’Aubais. La population dépassait 1 600 hab. au milieu du 19e s. et elle était descendue à 840 en 1954; elle augmente depuis et s’est accrue de quelque 470 hab. depuis 1999 (+23%); plastiques de bâtiment Saint-Laurent PVC (55 sal.).


Codognan

(2 470 Codognanais, 465 ha dont 100 de vignes) est une commune du Gard en Rhôny-Vistre-Vidourle, 2 km au sud de Vergèze, avec laquelle l’habitat est continu; éléments en béton SEAC Guiraud (35 sal.) magasin de maroquinerie Mochet Bury (30 sal.), transports Stranic (20 sal.). La N1123 traverse les habitats; au sud passe le canal d’irrigation du Bas-Rhône. La commune avait moins de 700 hab. dans les années 1930 et a progressé depuis, passant par 1 500 hab. en 1985; en pleine expansion, elle a gagné 510 hab. depuis 1999 (+26%).


Gallargues-le-Montueux

(3 750 Gallarguois, 1 089 ha dont 190 de vignes) est une commune du Gard en Rhôny-Vistre-Vidourle, 6 km au NO d’Aimargues, 5 km OSO de Vergèze. C’est un village perché sur le tracé de la Via Domitia; restes de pont romain sur le Vidourle. Le finage est traversé par l’A9, la voie ferrée vers Montpellier et la LGV, plus le canal du Bas-Rhône, et bordé au sud par la N113. La commune a une cave coopérative, une maison familiale rurale, une maison de convalescence (clinique les Oliviers, 50 sal.). Le Vidourle fixe la limite occidentale de son territoire, qui est aussi celle du département. La commune a eu 1 900 hab. en 1901, moins de 1 300 entre 1935 et 1956, et s’est peuplée surtout après 1980; elle a gagné 980 hab. entre 1999 et 2009, soit +42%.

Gallargues qui vit au rythme des voies de transport (deux échangeurs dont vastes péages de l’A9, 120 emplois de la société d’autoroutes ASF). Il a aussi une cartonnerie (Smurfit, 130 sal.), une imprimerie de journaux (Midi-Print, 65 sal.) et même de petites fabriques de bijoux (Clozeau, 30 sal.) et de vêtements techniques (Nausicaa Médical, 65 sal.), d’équipements de communication Systelcom (Axians, 25 sal.); production de chaleur Idex (35 sal.); installations électriques JP Elec (50 sal.); négoces d’articles médicaux Bastide Le Confort Médical (90 sal.), de cosmétiques Objectif Coiffure (65 sal.), de surgelés Alpagel (100 sal.), de volailles Farret (35 sal.), de cosmétiques Objectif Coifure (65 sal.); conseil CSP (45 sal.); transports Kuehne Nagel (55 sal.); nettoyage Seni (65 sal.), collecte de déchets Méditerranéenne de Nettoiement (Nicollin, 50 sal.).


Uchaud

(4 330 Uchaudois, 880 ha) est une commune du Gard dans la communauté de Rhôny-Vistre-Vidourle, 12 km au SO de Nîmes dans le couloir de circulation vers Montpellier; borne milliaire au NE, château de Villèle au SO; Institut théologique missionnaire; vastes pépinières du groupe BRL (Compagnie du Bas-Rhône-Languedoc) et siège de la holding japonaise de négoce de légumes Sakata, au domaine de Sablas. Uchaud a eu 1 300 hab. vers 1870, seulement 810 en 1936, et s’est mise à croître ensuite; elle a augmenté de 1 010 hab. depuis 1999 (+30%).


Vergèze

(5 120 Vergézois, 1 016 ha dont 260 de vignes) est une commune du Gard en Rhôny-Vistre-Vidourle, 17 km au SO de Nîmes au milieu du couloir de circulation vers Montpellier. L’activité et le peuplement de la ville sont largement liés à la présence de la source Perrier, à 2 km au SE du bourg. La firme Nestlé Waters y emploie 1 280 personnes (2 500 naguère), plus 145 dans la verrerie associée (OI); laboratoire de bio-analyse Adme (80 sal.), fabrique de matériel de chantier Unac (30 sal.), analyses et inspections Eurofins (60 sal.); transports Randon (45 sal.); supermarché U (55 sal.); collège public. La commune a eu 1 800 hab. en 1901, 1 500 en 1951, puis sa population a régulièrement augmenté, passant par 2 600 hab. en 1975; elle s’est encore accrue de 1 430 hab. depuis 1999 (+37%). Vergèze est le siège de la communauté de communes Rhôny-Vistre-Vidourle, qui réunit 10 communes et 26 000 hab.

La source Perrier. La source Perrier était nommée les Bouillens à cause des effets de bouillonnement de son gaz carbonique naturel. Connue des Romains, elle ne commence pourtant à être exploitée qu’à partir de 1863, sous la forme d’une station d’hydrothérapie sans grand succès. En 1888, son propriétaire, un négociant et propriétaire de Vergèze, s’associe au docteur Louis Perrier, alors directeur des thermes d’Euzet au SE d’Alès, qui devient le seul propriétaire en 1898. Il vend ensuite la source au Britannique John Harmsworth, héritier du groupe de presse Daily Mail-Daily Telegraph, qui crée la forme de la bouteille d’après ses massues indiennes, et obtient le fameux label «fournisseur de SM Georges V» dès 1905, ce qui lui permet de développer les ventes en Grande-Bretagne et surtout dans les colonies. La production annuelle passe à 10 millions de bouteilles en 1914, 18 en 1933. En 1946 la source, en déclin accusé à cause de la guerre et de l’abandon des marchés coloniaux, est rachetée par l’industriel français Georges Leven, alors simple agent de change; le produit devient un modèle de démarche publicitaire, la production monte à 130 millions de bouteilles par an en 1952 et se diversifie dans les boissons fruitées (Pschitt notamment). La verrerie est créée en 1973 et devient capable de livrer 120 000 bouteilles à l’heure. Première marque mondiale d’eaux minérales, Perrier atteint le milliard de bouteilles en 1990, juste avant d’avoir des problèmes en Amérique du Nord, dus à la découverte de traces de benzène qui obligent à détruire 280 millions de bouteilles.

C’est dans ces conditions que Nestlé acquiert la firme en 1992, en l’intégrant à Nestlé Waters, associée à d’autres eaux de table comme Vittel, Contrexéville et San Pellegrino. À partir de quoi ont commencé les problèmes de personnel, d’économies et de perspectives de réduction drastiques des emplois. L’usine de Vergèze a été réduite à moins de 1 500 salariés et ne livrerait que 600 000 bouteilles par salarié contre 2 millions ailleurs, tandis que le marché des bouteilles de verre est désormais concurrencé aux États-Unis par celui des bouteilles en plastique; la firme voudrait dépasser le rythme du milliard de bouteilles par an, et une production de 550 millions de bouteilles à la verrerie ( https://madparis.fr/francais/musees/musee-des-arts-decoratifs/dossiers-thematiques/marques-et-personnages/perrier et http://www.perrier.com).