Communauté d’agglomération de Nîmes Métropole

Nîmes Métropole

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communauté d’agglomération du Gard, associant 39 communes, 256 600 hab., sur 79 100 ha. Quinze communs ont plus de 2 000 hab.: Nîmes (siège), Bernis, Bezouce, Bouillargues, Caissargues, Caveirac, La Calmette, Clarensac, Garons, Générac, Langlade, Manduel, Marguerittes, Milhaud, Poulx, Redessan, Rodilhan, Saint-Geniès-de-Malgoirès, Saint-Gilles.

Saint-Dionisy (1 030 Saint-Dionysiens, 342 ha), 15 km OSO de Nîmes, conserve une enceinte préhistorique de l’oppidum des Castels, sur une butte au sud du petit finage. Elle n’avait que 160 hab. en 1968, et elle a gagné 390 hab. depuis 1999 (+61%); supermarché Casino.

Saint-Côme-et-Maruéjols (780 Saint-Cômois, 1 301 ha dont 463 de bois et 160 de vignes), 16 km à l’ouest de Nîmes, se tient dans la plaine viiticole à l’ouest de Clarensac. Le site est dominé par l’oppidum de Mourressipe, butte avancée du coteau des Garrigues; cave coopérative, site de vol libre de Comes sur le coteau, aven de Clarensac au nord du village sur le plateau. Maruéjols, hamea de plaine à l’ouest, est issu d’une commune absorbée en 1811. La population s’est accrue de 200 hab. (+35%) depuis 1999.

Gajan (690 Gajanais, 1 091 ha dont 214 de bois 170 de vignes), 15 km ONO de Nîmes, est un village sur la voie ferrée d’Alès et des Cévennes, avec un finage en partie sur les Garrigues au sud-est et à l’est; +50 hab. depuis 1999 (+49%).

Saint-Mamert-du-Gard (1 650 Saint-Mamertois, 1 435 ha dont 200 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton du Gards, 16 km ONO de Nîmes dans les Garrigues; cave coopérative. La population du village a atteint un minimum à 385 hab. en 1975 et croît depuis; elle a augmenté de 540 hab. entre 1999 et 2009.

Fons (1 470 Fonsois, 928 ha dont 218 de bois 120 de vignes), 17 km ONO de Nîmes, a une gare sur la voie ferrée d’Alès et des Cévennes; musée des collections de Saturnin Garimond (naturaliste, 1914-1987). La population a presque doublé depuis 1999 (750 sal.).

Moulézan (640 Moulézanais 1 139 ha dont 556 de bois et 270 de vignes), 25 km ONO de Nîmes, est au pied du coteau NO des Garriges dans la plaine viticole; cave coopérative. À l’est dans la Garrigue, carrières des Lens, en partie d’origine gallo-romaine. La commune a gagné 240 hab. depuis 1999 (+60%).

Montagnac (220 Montagnacois, 868 ha dont 70 de vignes) est à 23km ONO de Nîmes au NE de Maulézon, se tient sur le rebord des Garrigues, au passage de la D907; coopérative vinicole dans la plaine; +80 hab. depuis 1999 (+57%).

Mauressargues (160 Mauressargois, 585 ha dont 285 de bois dont 70 de vignes) est à 26 km NO de Nîmes juste au pied du coteau des Garrigues, au NNE des précédentes; +70 hab. depuis 1999.

Domessargues (770 Domessarguois, 32 ha dont 462 de bois, 80 de vignes) est à 28 km NO de Nîmes, 20 km au sud d’Alès, juste au nord de Mauressargues et à l’est de Lédignan, dans un finage accidenté, avec une petite part de plaine viticole au sud-ouest. Elle a gagné 340 hab. depuis 1999 (+79%).

Sauzet (750 Sauzetiers, 670 ha dont 157 de bois, 120 de vignes ) est à 23 km NO de Nîmes, sur le rebord des reliefs qui dominent la plaine du Gard. Le finage s’étire vers l’est jusqu’au-delà de la rive gauche du Gard; il est traversé par la voie ferrée des Cévennes, la N106 et la D906. La commune a 190 hab. de plus qu’en 1999 (+34%).

Montignargues (620 Montignargais, 446 ha dont 80 de vignes), 20 km NO de Nîmes, s’accroche à une butte du rebord des reliefs dominant la plaine du Gard, au sud de Sauzet. La voie ferrée des Cévennes traverse le finage; +270 hab. depuis 1999 (+77%).

Saint-Baauzély (620 Beauzélyens, 500 ha dont 194 de bois 140 de vignes), 18 km NO de Nîmes, est dans un site comparable à celui de Montagnac au sud, et 2 km au nord de Fons; elle a une usine de volailles du groupe Duc (190 sal.) et a gagné 230 hab. depuis 1999(+59%).

La Rouvière (610 Roviérois, 790 ha), 19 km NO de Nîmes, est une commune de plaine, bordée à l’est par la voie rapide N106; château au village, 60 ha de vignes; +110 hab. depuis 1999.

Saint-Chaptes (1 890 Saint-Chaptois, 1 307 ha dont 200 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton du Gard, 21 km NNO de Nîmes. Le nom fut jadis Sainte-Agathe, ce qui a donné Sanch Agate puis Saint-Chattes. C’est un gros village à l’est du Gard. La commune a deux châteaux anciens remaniés, dont un à grosses tours au village, et des capitelles éparses; cave coopérative, commerces et services de base, La Poste (35 sal.), maison de retraite (25 sal.). La partie méridionale de la commune est dans la vallée du Gard et déborde sur la rive droite. La population augmente depuis un minimum à 650 hab. en 1975; elle a gagné 700 hab. depuis 1999 (+58%).

Dions (610 Dionsois, 1 132 ha dont 696 de bois et 110 de vignes), 15 km NNO de Nîmes, a son village sur le rebord des Garrigues juste au-dessus de la rive droite du Gard. Près du village sur le relief s’ouvre le gouffre des Espelugues. La commune a une cave coopérative et son finage s’étend en partie sur la rive gauche du Gard; au sud, il contient la terminaison NO du camp miitaire des Garrigues, sur environ 230 ha. La population s’est accrue de 80 hab. depuis 1999.

Sainte-Anastasie (1 700 Anastasiens, 4 364 ha dont 297 de bois), 16 km au nord de Nîmes, a son village sur la rive gauche du Gard à l’entrée de ses gorges dans la Garrigue. Le site est pittoresque aux environs, marqué par un méandre encaissé à pédoncule très étroit, qui porta l’oppidum de Castel Viel. Au NE, un pont traverse les gorges à l’emplacement de l’ancien prieuré de Saint-Nicolas-de-Campagnac, qui a quelques restes. Au sud, le finage jouxte celui de la commune de Nîmes et supporte une partie du camp militaire des Garrigues (environ 1 700 ha). Au nord dans la plaine de rive gauche, la commune cultive 540 ha de vignes et disperse ses mas et ses petits hameaux dans les garrigues. La croissance de la population est sensible depuis les 600 hab. du milieu du 20e siècle, et 420 hab. (+33%) s’y sont ajoutés après 1999.

Cabrières (1 640 Cabriérois, 1 476 ha dont 200 de vignes et 626 de bois) est à 14 km NE de Nîmes, au nord de Saint-Gervasy, entièrement dans les garrigues et à l’écart du faisceau de circulation; mais le village s’est entouré de pavillons. La commune n’avait que 240 hab. en 1968, contre plus de 500 un siècle et demi auparavant; elle a gagné 510 hab. depuis 1999 (+45%).

Saint-Gervasy (1 910 Saint-Gervasiens, 693 ha dont 151 de bois et 90 de vignes), 11 km NE de Nîmes, dans le prolongement de Marguerittes, est au pied du coteau du Garrigues sur le grand axe de circulation, son village en plaine entre l’A9 (sans accès) et la D6086, la voie ferrée passant un peu plus au sud. Le finage monte un peu sur le relief au nord et s’étend davantage au sud en plaine. La commune a connu une croissance accusée depuis 1960; elle était alors au-dessous de 400 hab., et n’en avait pas encore 800 en 1982; elle a augmenté de 420 hab. depuis 1999 (+28%)

Lédenon (1 560 Lédenonois, 1 944 ha dont 330 de vignes et 465 de bois), 18 km NE de Nîmes, a les restes d’un château et un circuit automobile dessiné dans la garrigue. La société Vilmorin y a une pépinière (70 sal.) et un ensemble de serres au SO dans la plaine, au Mas de Razac; négoce chimique Hydrapro (25 sal.). Au pied du coteau des Garigues, passent l’A9, la D6086 et la voie ferrée; villa solaire Gosselin au SE du village aurpès de la D6086, depuis 1976. La commune a gagné 420 hab. après 1999 (+37%).

Sernhac (1750 Sernhacois, 893 ha), 19 km NE de Nîmes juste au sud de Remoulins, est longée à l’est par le Gard. Le village est au pied du coteau des Garrigues un peu plus à l’ouest, longé par la voie ferrée le finage est traversé par l’autoroute A9 un peu au sud et porte 250 ha de vignes; camping au nord au bord du Gard. Sernhac a gagné 510 hab. depuis 1999 (+42%).


Bernis

(3 390 Bernissois, 1 280 ha dont 280 de bois, 120 de vignes) est une commune du Gard, dans l’agglomération de Nîmes Métropole, 10 km au SO de Nîmes dans le couloir de circulation vers Montpellier et sur la rive droite du Vistre. Bernis avait 620 hab. en 1954; elle a passé les 1 000 en 1968, les 2 000 en 1980, et poursuit sa croissance: elle a gagné 700 hab. depuis 1999 (+26%); fabrique d’éléments en plastique pour le bâtiment (Saint-Dizier, 25 sal.) et plusieurs petites entreprises dont les installations électriques Acec (25 sal.), transports Rave (35 sal.); supermarché Casino (25 sal.); maison de retraite les Opalines (40 sal.). La partie nord du finage est dans les garrigues à peu près vides; capitale signalée au NO.


Bezouce

(2 330 Bezouçois, 1 229 ha dont 260 de vignes) est une commune du Gard, 13 km ENE de Nîmes, dans l’agglomération de Nîmes Métropole. Le finage est traversé par l’A9, la N86 et les voies ferrées; il s’étend surtout en plaine, mais mord un peu au nord sur les garrigues; le bourg est à leur contact. La commune, résidentielle, n’avait que 540 hab. en 1954, et a crû surtout après 1975; elle a gagné 360 hab. depuis 1999; travaux publics Loximat (20 sal.), camping.


Bouillargues

(6 470 Bouillargais, 1 577 ha dont 280 de vignes) est un ancien chef-lieu du canton du Gard, 7 km au SE de Nîmes et dans l’agglomération de Nîmes Métropole; a jardinerie et aménagements paysagers Maniebat (CMEVE, 115 sal.), informatique Abtel (30 sal.); collège public, clinique la Camargue (40 sal.). De son vaste finage originel sont sorties en 1836 Garons, en 1904 Caisssargues et en 1961 Rodilhan. Aussi la population a-t-elle fluctué: 2 400 hab. en 1806, 2 900 en 1876, un creux vers 1 500 entre 1920 et 1960, puis une nette augmentation qui se poursuit (+1 140 hab. depuis 1999, +21%).


Caissargues

(4 040 Caissargais, 802 ha dont 360 de vignes) est une commune du Gard dans l’agglomération de Nîmes Métropole, 5 km SSE de la préfecture. La commune, créée en 1904 à partir du finage de Bouillargues, touche à la ville de Nîmes et a reçu son principal stade de sports (football). Caissargues n’avait que 500 hab. entre sa création et 1954; la croissance est principalement des années 1970: 800 hab. en 1968, 3 300 en 1982; elle s’est ralentie depuis mais continue; la commune a gagné 650 hab. depuis 19999. L’habitat est concentré au NO du finage. Celui-ci s’étire vers le sud de part et d’autre de la route de Saint-Gilles et de l’A54, qui offre une double aire de repos. Au SE, il atteint l’aéroport de Nîmes-Arles-Camargue.

Caissargues a attiré quelques établissements comme la fabrique de peintures Antico (25 sal.), les analyses Apave (40 sal.), Enedis (40 sal.), GRDF (30 sal.), l’ingénierie Ogap (40 sal.); magasins Intermarché (40 sal.), Metro Cash & Carry (80 sal.); négoces de matériel médical Bastide (160 sal.), de fournitures TFE (35 sal.), de surgelés Argel (40 sal.), nettoyages Onet (330 sal.), ECS (160 sal.), Drôme DSN, 50 sal.); installations électriques Tissot (20 sal.).


Calmette (La)

(2 160 Calmettois, 1 110 ha), commune du département du Gard dans l’agglomération de Nîmes Métropole, 13 km au NO de la préfecture sur la route d’Alès. Elle a un supermarchés Casino (50 sal.) et Lidl (30 sal.). Le vieux village est parfaitement rond, il s’est développé alentour, au passage de route d’Alès (D114) à présent doublée par la N106, qui offre un échangeur au NO. Le finage monte un peu sur les Garrigues au sud; il n’atteint qu’en pointe la rive droite du Gard, au NE. La commune connaît une forte croissance récente du périurbain nîmois: elle avait moins de 600 hab. en 1954, 710 hab. en 1975; elle a gagné 500 hab. depuis 1999 (+30%).


Caveirac

(4 230 Caveiracois, 1 520 ha dont 701 de bois) est une commune du Gard dans l’agglomération de Nîmes Métropole, 8 km à l’ouest de la préfecture dans une petite plaine au sein des garrigues; château du 17e s. (mairie) avec parc de Le Nôtre; Intermarché (90 sal.), transports Translittoral (20 sal.). Le finage s’étend largement au nord dans les garrigues, où des lotissements sont appaus près de la D999 dans les angles NE et NO du finage. Caveirac avait environ 700 hab. dans la première moitié du 20e siècle et a crû à partir de 1970, passant les 2 000 hab. dès 1984; elle a ajouté 1 0600 hab. depuis 1999, soit +33%.


Clarensac

(4 380 Clarensacois, 1 449 ha dont 120 de vignes et 477 de bois) est une commune du Gard dans l’agglomération de Nîmes Métropole, 13 km à l’ouest de la préfecture au pied des Garrigues, qui occupent tout le nord du finage; un collège public. La commune avait eu 1 200 hab. au début du 19e s. mais était descendue à moins de 600 dès les années 1880. Elle est surtout résidentielle et sa population augmente depuis le minimum de 530 hab. en 1968, passant par 1 600 hab. en 1982 et ajoutant encore 1 670 hab. après 1999, donc +62%.


Garons

(4 890 Garonnais, 1 228 ha dont 310 de vignes) est une commune du Gard dans l’agglomération de Nîmes Métropole, 9 km SSE de la préfecture. Située dans la plaine au sud de Nîmes, elle en a reçu des équipements, notamment un échangeur sur l’A54 vers Arles et les installations de l’aérodrome de Nîmes, dont l’essentiel est cependant sur le territoire de Saint-Gilles. Elle abrite, notamment dans la zone d’activités dite Aéropôle, une série d’établissements du suburbain nîmois; Nestlé Waters Services (60 sal.), fabrique de cartonnages Suclo-Xface (20 sal.); négoces de quincaillerie Tréfilaction (70 sal.), de fruits et légumes Hmong (35 sal.) et de textiles Philtex (25 sal.), transports et entrepôts Geodis (50 sal.) et ID (25 sal.); travaux publics Cofex (30 sal.) et réseaux électriques Santerne (45 sal.); maçonneries Sogea (25 sal.) et Girard (20 sal.); ingénierie Cereco (25 sal.); maison de retraite Residalya (75 sal.). L’aérodrome a eu d’abord, et conserve, une fonction militaire; la base d’aéronautique navale, installée en 1961, occupe 1 500 personnes. La zone aéroportuaire compte en outre 800 emplois dans 20 entreprises.

L’aéroport, rebaptisé Nîmes-Arles-Camargue-Cévennes (codes FNI et LFTW), est mixte (civil et militaire) mais sous autorité militaire; il dispose d’une piste de 2 440 m et s’étend sur 75 ha. Il a toutefois perdu les liaisons régulières avec Paris, en partie à cause de la concurrence du TGV; Ryanair assure des liaisons avec les Îles Britanniques. Au total, le trafic n’est guère que de 215 000 passagers depuis le retrait d’Air-France et l’échec d’Air-Littoral, presque totalement en vols internationaux à bas tarif, alors que les vols Nîmes-Paris se montaient encore à 162 000 en 2001. Environ 24 000 mouvements civils ont été enregistrés en 2017, dont 1 700 commerciaux, 6 800 voyages privés, 17 000 locaux (aéroclubs). La commune, détachée de Bouillargues en 1835, avait un millier d’habitants autour de 1900, 620 seulement en 1954; la croissance a été rapide entre 1965 et 1990; le nombre des habitants s’est encore accru de 1 140 depuis 1999 (+30%).


Générac

(4 130 Généracois, 2 426 ha dont 759 de vignes et vergers) est une commune du Gard dans l’agglomération de Nîmes Métropole, 12 km au SO de la préfecture et 10 km au NO de Saint-Gilles. Le burg est ans la plaine, entouré de de vignes et d’arbres fruitiers. Au sud, le finage s’accidente de petites buttes qui annoncent les Costières. Le bourg a une gare sur la voie de Nîmes au Grau-du-Roi; entrepôts Delanchy (60 sal.) et Frigo Transports du même groupe (45 sal.), transports Berthaud (45 sal.). Générac avait eu plus de 2 000 hab. autour de 1900 puis sa population s’était abaissée à 1 650 en 1962; elle a crû assez vigoureusement depuis, ajoutant encore 880 hab. depuis 1999 (+27%).


Langlade

(2 230 Langladois, 900 ha dont 625 de bois, ou plutôt de garrigues) est une commune du Gard dans l’agglomération de Nîmes Métropole, 12 km OSO de la préfecture, partagée entre plaine au nord et plateau des garrigues au sud. Sa population est nettement entraînée dans le périurbain nîmois: elle n’avait pas 300 hab. en 1954 et a dépassé le millier en 1980; elle s’est accrue de 350 hab. depuis 1999 (+19%).


Manduel

(6 850 Manduellois, 2 646 ha dont 520 de vignes et vergers) est une commune du Gard dans l’agglomération de Nîmes Métropole, 11 km ESE de la préfecture dans la plaine viticole et arboricole; borne milliaire, petit supermarché, gare et interconnexion de la voie ferrée vers Beaucaire et de la LGV, dont elle fut un temps le terminus; transports Bert (45 sal.) et Gente (25 sal.), Intermarché (30 sal.). Le domaine viticole de Campuget, au SE du bourg, emploie 30 personnes; le canal des Costières traverse le finage. La commune a eu plus de 2 000 hab. au milieu du 19e s., 1 300 seulement en 1954, et a crû fortement depuis, dont de 1 010 hab. après 1999.


Marguerittes

(8 750 Marguerittois, 2 529 ha dont 308 de bois et 125 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton du Gard, dans l’agglomération de Nîmes Métropole, 8 km ENE de la préfecture. Cette grosse banlieue à la sortie de Nîmes vers le Rhône et la Provence a une zone d’activités, plusieurs petits établissements de service, commerce et stockage, travaux publics, magasins Intermarché (45 sal.) et Lidl (35 sal.), Royal Canin Distribution (25 sal.), négoce de matériaux Sika (30 sal.); autocars STDG (20 sal.), aire de service de l’autoroute avec Autogrill (25 sal.) et Argedis (25 sal.); services aux entreprises LS (40 sal.); La Poste (45 sal.); maison familiale rurale; collège public; centre de formation de la Chambre de commerce; travaux publics Colas (40 sal.), Loximat (25 sal.) et Solatrag (20 sal.), installations électriques Bouygues (45 sal.), collecte d’ordures Suez RV (25 sal.), gardiennage Delta (25 sal.). Le territoire est un peu accidenté au nord dans les Garrigues, en plaine au sud; il est traversé par l’A9 et la D6086 (échangeur n°25 à l’ouest) et par la voie ferrée, et drainé par le Vistre. Sa population, qui dépassa 2 300 hab. en 1806, était descendue à 1 400 à la fin des années 1930; elle a augmenté dès 1950, accélérant le mouvement au cours des années 1980; avant de le ralentir: elle ne s’est accrue que de 380 hab après 1999.


Milhaud

(5 810 Milhaudois, 1 825 ha dont 325 de bois et 150 de vignes) est une commune du Gard dans l’agglomération de Nîmes Métropole, 7 km au SO de la préfecture sur la N113, munie d’un contournement. Son territoire, traversé par tout le couloir de circulation entre Nîmes et Montpellier, va des garrigues au nord à la plaine du Vistre au sud, où sa pointe est traversée par la LGV. L’A9 y propose une double aire de repos. Il abrite plusieurs petites entreprises de commerce, un collège public et un lycée professionnel, une maison de retraite (Jardins Médicis, 45 sal.); magasin Intermarché (75 sal.), surgelés Thiriet (25 sal.); travaux publics Sols Méditerranée (25 sal.), négoce de matériaux Comat (20 sal.). Milhaud a eu 1 600 hab. au milieu du 19e s., 1 100 à 1 200 dans les années 1930-1950 puis sa population a augmenté au rythme des banlieues de Nîmes; elle a encore gagné 850 hab. depuis 1999.


Nîmes

(154 200 Nîmois, 16 185 ha dont 5 900 de bois et garrigues, 660 de vignes) est la préfecture du département du Gard, 50 km à l’ENE de Montpellier. Nîmes est une ville vénérable, classée parmi les «villes et pays d’art et d’histoire». Elle fut un chef-lieu des Volques Arécomiques, qui la nommèrent d’après leur dieu Nemeto, traduit Nemausus en latin. Elle devint une solide cité gallo-romaine, étape majeure sur la Via Domitia; elle y reçut une colonie de légionnaires retour d’Égypte, ce qui lui procura pour emblème un crocodile, qui demeure son fétiche. La proximité relative du Rhône et une bourgeoisie devenue majoritairement protestante lui valurent de participer assez activement à l’industrie de l’époque moderne, bien plus en tous cas que les autres grandes villes languedociennes, notamment dans le textile: on nomme encore denim en Amérique les toiles qui ont servi à confectionner les jeans.

La richesse relative de sa bourgeoisie, plus entreprenante et moins robine que celle de Montpellier, ses relations étroites avec Lyon et avec Paris, en ont fait une ville bien équipée, notamment dans les commerces de haut niveau, et réputée «branchée» du côté des adultes, sans le côté «jeunes» et étudiant de sa rivale. Elle a investi dans l’art, les fêtes et les équipements culturels, tout en devant traverser de dures périodes de crises et de reconversions des emplois.

Nîmes a conservé de superbes restes de son passé romain. La vieille ville se tient, comme Montpellier, dans un Écusson à l’intérieur des boulevards qui ont repris le tracé de l’enceinte médiévale; on y a retrouvé quelques axes de la ville romaine, mais très modifiés, au point que, si le cardo a été à peu près identifié, le decumanus ne l’est guère. À la pointe méridionale de l’Écusson, se tiennent les arènes romaines, probablement de la fin du premier siècle de notre ère, une vaste ellipse de 133 m sur 101, siège des grandes férias taurines de printemps et d’automne depuis 1952. Elles donnent sur une grande esplanade ornée en son centre de la fontaine Pradier (19e siècle) que prolonge vers la gare, en direction du sud, l’avenue Feuchères. Le palais de justice est proche des arènes, la préfecture est au sud vers la gare, dans les quartiers du 19e siècle.

L’angle nord-est de l’Écusson est fixé par la porte romaine d’Auguste, dont subsistent les ruines. L’angle nord-ouest est tenu par la célèbre Maison Carrée, un temple romain plus rectangulaire que carré, qui date des toutes premières années de notre ère. Elle est accompagnée depuis 1993 par le Carré d’Art, œuvre de Norman Foster, musée d’art contemporain consacré aux expositions et rencontres; l’opéra du 19e siècle est tout près. À l’intérieur de ce triangle, la vieille ville contient, dans un dédale de rues piétonnes, la cathédrale et le palais épiscopal, les halles, l’hôtel de ville, les musées d’archéologie et histoire naturelle et du Vieux Nîmes, et un nombre respectable de beaux hôtels bourgeois.

Hors de l’Écusson, vers le nord-ouest, un canal mène aux Jardins de la Fontaine, héritage gallo-romain transformé au 18e siècle en un parc d’agrément. C’est là que parvenaient les eaux de l’aqueduc du Pont du Gard; le Castellas, découvert assez récemment, servait de réservoir de distribution générale et se raccorde à des restes de l’enceinte romaine. Le Jardin est en pente, sur le talus du plateau des Garrigues. Il contient en bas le temple de Diane, en haut la tour Magne, octogonale, sans doute de quelques années plus vieille que notre ère et qui faisait partie de l’enceinte romaine. On sait qu’elle a inspiré le plus célèbre distique holorime en français, attribué à Victor Hugo mais qui serait du professeur genevois Marc Monnier (1829-1885): «Gal, amant de la reine, alla, tour magnanime, Galamment de l’arène à la tour Magne à Nîmes». Des Jardins part vers le sud la longue et large avenue Jean Jaurès; des projets en feraient un axe majeur de l’urbanisme futur, prolongé dans la plaine jusqu’à Caissergues et à l’aéroport.

L’espace urbanisé est dissymétrique, à cheval sur les Garrigues au nord, la plaine de la Vistre au sud; cette disposition présente des risques connus en cas de très fortes pluies, comme l’ont montré les inondations du 3octobre 1988, le centre-ville étant au pied même des reliefs. Le finage communal est très étendu sur les Garrigues, et fort loin d’être entièrement habité; de vastes surfaces sont encore attribuées à un camp militaire vers le NE, un terrain de golf au NO de la ville; les lotissements de villas se développent. Le côté sud est très différent. Il concentre dans la plaine de la Vistrenque les circulations de transit du grand couloir languedocien, le gros échangeur de raccordement de l’A 9 et de l’A 54 vers Arles et Marseille, deux zones d’activités à l’ouest et à l’est, le parc aquatique (Aquatropic) et le stade à l’ouest, l’aérodrome de tourisme et loisirs de Courbessac à l’est, près des triages ferroviaires. Au-delà du Vistre, la commune envoie vers le sud, au-delà à l’ouest de Caissergues, une extension qui se termine près de l’aéroport de Garons, est traversée par la LGV et contient quelques châteaux bourgeois et un autre golf.

Plusieurs «zones urbaines sensibles» ont été identifiées: à l’est le Chemin bas d’Avignon, au NE le Mas de Mingue, et surtout à l’ouest le grand ensemble de Pissevin-Valdegour, juché dans les années 1960 sur les collines au nord de la Vistrenque, qui a obtenu un statut de zone franche urbaine. La croissance de la population nîmoise est sensible, quoique inférieure à celle de Montpellier. Nîmes avait déjà 80 000 hab. en 1901 (Montpellier 76 000 seulement), 94 000 en 1936 (Montpellier 91 000); elle est passée à 100 000 en 1962 (Montpellier déjà à 119 000), a sauté à 123 000 en 1968 avec l’arrivée des rapatriés, 128 000 en 1975 (mais Montpellier est alors à 191 000), puis a décliné un moment, avant de reprendre une croissance affirmée; elle aurait gagné 16 460 hab. depuis 1999.

S’agissant de territoires communaux très vastes, cette divergence tient en partie à la différence de nature des activités: Nîmes plus industrielle au 19e siècle, affrontant des crises après 1950, et manquant du soutien des fonctions administratives et de commandement de niveau régional, ou de l’université. C’est plus tard que les universités montpelliéraines ont accordé à Nîmes quelques filiales: arts au fort Vauban (600 étudiants, avec IUP des arts et de la culture, Nîmes ayant aussi une active Écoles des Beaux-Arts), droit-économie, lettres-langues, psychologie, sciences sur le site des Carmes (biotechnologies, déchets, information) et un IUT de 5 départements. L’ensemble représente environ 4 000 étudiants, dont un millier pour l’IUT. La commune dispose en outre de 9 lycées et 12 collèges publics, 3 lycées et 7 collèges privés.

Elle ne manque pas de ressources festives et culturelles: grandes fêtes taurines attirant jusqu’au tout-Paris, festival de Nîmes en juillet, festivals Nîmes Culture (avec France-Culture), Rire en scène, O Crépuscules (cinéma), Rock junior. Elle propose six musées: beaux-arts, art contemporain, histoire naturelle, archéologie, Vieux Nîmes, culture taurine, planétarium, musée hors les murs (œuvres d’art dans la ville), plus une Cité des métiers. Nîmes est très bien reliée à Paris par le TGV en moins de trois heures, intégralement sur ligne à grande vitesse, mais a perdu ses liaisons aériennes; l’aéroport Nîmes-Arles-Camargue, si ambitieux soit son nouveau nom, n’a plus de relations qu’avec les Îles britanniques par Ryanair, et subventionnées (v. Garons).

Les principaux employeurs du secteur tertiaire sont comme ailleurs ceux du centre hospitalier (5 000 personnes, 800 lits) et des cliniques (6 établissements, 1 200 salariés, 620 lits) dont l’hôpital privé des Franciscaines (410 sal.), les polycliniques du Grand Sud (440 sal.) et Kenval (250 sal.), la clinique des Sophoras (80 sal.) et Nephrocare (60 sal.), des administrations (2 000 sal. à la mairie). Nîmes abrite également plusieurs unités de l’armée: la 6e BLB (brigade légère blindée, au total 6 000 personnes), le 2e REI (régiment étranger d’infanterie) qui lui est rattaché, le 4e RMAT (régiment du matériel).

Le commerce est très actif; Nîmes accueille notamment un Géant Casino de 220 sal., deux Carrefour de 300 et 230 sal. et un Carrefour Market de 60 sal., un Auchan (210 sal.), un Leclerc (170 sal.) et deux Intermarché (75 et 80 sal), plus VDI (piles et batteries, 240 sal.), Castorama (160 sal.), Leroy-Merlin (160 sal.), Decathlon (120 sal.), Monoprix (50 sal.), Cultura (55 sal.), Boulanger (50 sal., électroménager), Truffaut (50 sal., jardinerie); des négoces de plomberie FIC (140 sal.), de métaux Baurès (50 sal.), de fruits et légumes Pomona (160 sal.), de boissons (J. Boubée-Caves de Saint-Romain, 130 sal.), de surgelés Argel (50 sal.), de vaisselle Le Goff (75 sal.), de pharmacie Cerp (65 sal.); base de distribution du groupe Carrefour (290 sal.); entreposage ID (120 sal.), conditionnement Primaphot (180 sal.), transports Calberson (60 sal.).

La société d’aménagement BRL (Compagnie du Bas-Rhône-Languedoc) additionne 330 salariés, EDF 600 et Enedis 170, Engie 65, la Sncf 1 130 mais tous ne sont pas à Nîmes même; les transports urbains Keolis emploient 420 personnes et les transports départementaux Les Lignes du Gard 240; un marché-gare fonctionne pour les produits périssables. La banque et l’assurance sont étoffées avec notamment le Crédit agricole (250 salariés), la Caisse d’Épargne (230 sal.) et la Banque Populaire (170 sal.), la BNP (70 sal.), la Banque de France (55 sal.); assurances Axa-Iard (120 sal.), Sada (130 sal.); informatique GFI (60 sa.), Solware (55 sal.); ingénierie Cykleo (75 sal.); aide à domicile Domusvi (70 sal.) et Bien à la Maison (55 sal.); le club sportif Nîmes Olympique affiche 50 sal.; hôtel Vatel (SEHR, 120 sal.) et Novotel (55 sal.), restauration collective Sodexho (180 sal.) et SHCB (160 sal.).

Dans le bâtiment et les services associés, se signalent la gestion immobilière Un Toit pour Tous (65 sal.); les réseaux et installations électriques EEE (Omexom, 180 sal.), SPIE (65 sal.), Santerne (50 sal.); les constructions Eiffage (55 sal.) et les travaux publics Eiffage (120 sal.), Méridionale du Bâtiment (90 sal.), Eurovia (80 sal.); traitement des eaux Saur (170 sal.); sécurité Brinks (55 sal.) et Sud Gardiennage (130 sal.), nettoyages Immo Clean (320 sal.), Sud Services (135sal.), Aber Azur (130 sal.), C Propre (55 sal.), Océan (70 sal.), blanchisserie MAJ (Elis, 140 sal.), collecte de déchets Nicollin (130 sal.) et SITA (95 sal.); publicité Dauphin (Clear Channel,110 sal.), Adrexo (100 sal.) et Mediapost (100 sal.).

Finalement il ne reste aujourd’hui que peu de chose dans l’industrie: les appareils médico-chirurgicaux Winncare (110 sal.) et Cézanne (100 sal.), de radiologie Apelem (70 sal.); la conserverie de fruits et confitures Saint-Mamet (150 sal.); éditions Maxilivres (50 sal.); laboratoires de recherche Phutocontrol (90 sal.) et Monsanto (50 sal.), analyses médicales Bioaxiome (100 sal.). Il est vrai que quelques établissements sont dans les communes de banlieue.

La communauté d’agglomération Nîmes Métropole associe 39 communes, 256 400 hab. L’unité urbaine Insee est donnée pour 184 800 hab. (9 communes), l’aire urbaine pour 266 600 (50 communes, 77 600 ha). L’arrondissement de Nîmes compte 180 communes et 554 600 hab. Les quatre nouveaux cantons de Nîmes ne divisent que la commune.


Poulx

3 950 hab. (Poulxois), 1 190 ha, commune du département du Gard dans Nîmes Métropole, 11 km NE de Nîmes. C’est une commune résidentielle des Garrigues, avec un aquarium tropical et une boulangerie industrielle (Marguerittoise, 20 sal.), une maison de retraite (20 sal.). Le finage atteint au nord la gorge du Gardon et contient à l'ouest une part du camp militaire des Garrigues. La croissance est spectaculaire: Poulx n’avait que 120 hab. en 1954, 720 en 1982. Elle a encore gagné 650 hab. depuis 1999 (+20%).


Redessan

(4 180 Redessanais, 1 577 ha dont 720 de vignes,) est une commune du Gard dans l’agglomération de Nîmes Métropole, 12 km à l’est de la préfecture près de la route de Beaucaire, dans la plaine cultivée; supermarché Casino (25 sal.). La commune avait 1 100 hab. environ entre 1880 et 1960, et sa population augmente depuis 1970 surtout: elle s’est accrue de 1 280 hab. depuis 1999 (+44%).


Rodilhan

(3 090 Rodilhanais, 469 ha) est une commune du Gard dans l’agglomération de Nîmes Métropole, 7 km au SE de la préfecture; lycée professionnel agricole et centre de formation agricole (CFPPA), cave coopérative, négoce de matériaux Bianucci (20 sal.). La D999 rectiligne fixe la limite nord du finage et le sépare de la grande zone d’activités de Grézan qui relève de Nîmes. La commune a été détachée de Bouillargues en 1961. Elle avait alors 350 hab. et sa croissance a été rapide sous l’effet de la périurbanisation nîmoise: 1 000 hab. en 1968, 2 000 en 1985. Elle a gagné 350 hab. après 1999. La commune est surtout résidentielle.


Saint-Geniès-de-Malgoirès

(3 020 Médiogozins, 1 154 ha dont 430 de bois et 270 de vignes) est une commune du Gard dans l’agglomération de Nîmes Métropole, 12 km au NO de la préfecture. Elle a une gare sur la voie de Nîmes à Alès, un collège public et une cave coopérative; imprimerie d’étiquettes Adesa (50 sal.), quelques ateliers, un Intermarché (25 sal.). Le finage monte sur les garrigues à l’ouest et n’atteint qu’en pointe la rive droite du Gard au NE. La commune a une population croissante depuis un long palier à 1 000 hab. de 1891 à 1960, a augmenté de 1 050 hab. depuis 1999 (+56%).


Saint-Gilles

(13 720 Saint-Gillois, 15 373 ha dont 3 390 de vignes et vergers et 532 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Gard dans l’agglomération de Nîmes Métropole, 20 km au SSE de la préfecture. Traversée par le canal de Sète au Rhône et le canal d’irrigation du Bas-Rhône-Languedoc, la commune se divise en deux parties distinctes. Au nord, les collines des Costières portent vignes et garrigues, et même, tout au bout, l’aéroport de Nîmes-Garons. Au sud, la commune borde le Petit Rhône et s’étend dans les marais et les étangs de Camargue (étang de Scamandre, marais de la Fosse). En bordure du Rhône sont quelques mas, et l’écluse moderne de Saint-Gilles qui met en communication le canal et le Petit Rhône. La ville a un collège public, un centre de traitement de toxicomanies (50 places).

Au nord de la ville, le grand ensemble Sabatot a été classé «zone urbaine sensible». Près de l’aéroport, sont des ateliers de construction aéronautique par Sabena Technics (ex-TAT Industries (310 sal.) et Aviation Défense Service (45 sal.) depuis 1982, et les services aéroportuaires Edeis (55 sal.). La commune abrite aussi une base logistique du groupe Carrefour (300 sal.), les grands vergers Riou (40 sal.), Christian Bois (50) et Frédéric Bois (35), la coopérative agricole Sud-Céréales (60 sal.), le domaine agricole du Puech Rouge (55 sal.) et une distillerie (Deulep, 35 sal.); un Intermarché (50 sal.), Lidl (20 sal.), négoce d’articles médicaux Bastide (35 sal.); transports par cars des Rapides de Camargue (35 sal.); conseil Corallis (25 sal.); spectacles Events (20 sal.); traitement des eaux Veolia (45 sal.) La SICA des Costières d’Estagel, réunissant les vergers et les vignes de la famille Bois, venue en 1980 de la vallée de l’Eyrieux en Ardèche, et disposant de 500 ha en trois entreprises distinctes, fournit 15 000 t de fruits par an (pêches, nectarines, abricots) et emploie 160 permanents (jadis 400), et jusqu’à 1 500 personnes en saison (13 millions d’euros par an dont près de la moitié à l’exportation, marques Estagel et Princesse). L’Onivins dispose de grosses capacités de stockage d’alcool. La distillerie Deulep a été rachetée par le groupe champenois Cristal-Union en 2005 et pourrait être agrandie pour la production de carburant.

Saint-Gilles s’est nommée Saint-Gilles-les-Boucheries jusqu’en 1837. Elle a eu assez constamment entre 5 000 et 6 000 hab. de 1800 à 1960, puis a vu sa population croître ensuite sensiblement, et dépasser les 10 000 hab. en 1984; elle s’est accrue de 1 520 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Saint-Gilles a 9 communes, 36 200 hab.