Communauté de communes des Coteaux du Girou

Coteaux du Girou

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communauté de communes au NE de la Haute-Garonne, associant 18 communes et 20 900 hab. sur 21 800 ha. Le siège est à Gragnague. Lapeyrouse-Fossat, Montastruc-la-Conseillère et Verfeil ont plus de 2 000 hab.

Gragnague (1 820 Gragnaguais, 1 304 ha), 17 km NE de Toulouse sur la rive gauche du du Girou, 8 km ONO de Verfeil, près d’un accès à l’autoroute A68 (n°2), bénéficie de la croissance toulousaine et a un centre intercommunal de loisirs; château Degrès (18e s.) avec beau jardin, camping. La commune n’avait que 400 hab. en 1962 et s’est accrue de 370 hab. (+25%) depuis 1999.

Lavalette (750 Lavalettois, 1 375 ha), 5 km SSE de Gragnague, perche son village sur le coteau droit de la Sausse et déploie son finage dans les collines du Terrefort; la population a augmenté de150 hab. (un quart) depuis 1999.

Gauré (520 Gauréens, 1 347 ha), 7 km au sud de Verfeil, a son petit village sur une colline dominant le confluent de la Sausse et de son petit affluent le Louvayssac. Le reste de l’habitat se disperse dans les collines que traverse la Sausse. La population a peu évolué depuis 1999.

Saint-Pierre (260 Saint-Pierrains, 474 ha), 4 km au sud de Verfeil, n’a pas de village, mais des habitations dispersées sur le versant gauche du Girou; +40 hab. depuis 1999. Le nom était d’abord Saint-Martin-des-Pierres; il a été réduit avec l’absorption de Saint-Jean-des-Pierres en 1847, qui subsiste comme hameau au sud, au-dessus de la vallée de la Sausse; château d’Escalone au NO, avec jardin signalé dans un vallon boisé.

Saint-Marcel-Paulel (410 Marcellois, 710 ha), 3 km SE de Gragnague, disperse aussi ses maisons sur les collines au sud du Girou L’A680 borne le finage au nord le long du Girou, la D112 le traverse au SE. Paulel est une ancienne commune au SE, absorbée en 1835, dont le nom reste porté par un château au bord de la D112.

Bonrepos-Riquet (300 Riquétois, 569 ha), sur le haut du coteau droit du Girou à 5 km ONO de Verfeil, 4 km à l’est de Gragnague, a ajouté à son nom Riquet en 1921, pour rappeler l’existence du château que l’inventeur du Canal du Midi avait pu acheter et réaménager dans la commune avant même d’engager son grand œuvre; il est muni d’équipements hydrauliques et son parc et ses jardins se visitent. Le finage atteint au sud le Girou et l’A680, lac collinaire au nord; +50 hab. depuis 1999.

Saint-Jean-Lherm (380 Jeanlhermains, 792 ha), 4 km NNE de Gragnague, est dans les collines au nord du Girou, et jouxte Montastruc; +70 hab. depuis 1999.

Montpitol (400 Montpitolais, 596 ha), 6 km NE de Gragnague et 6 km au nord de Verfeil, dans les collines, partage avec Verfeil, au SE, le grand lac de barrage du Laragou (44 ha). La population a augmenté de 70 hab. après 1999.

Roquesérière (720 Roquesériérois, 1 064 ha), 9 km NNE de Gragnague, a un village en rond au-dessus d’un vallon qui descend vers le Tarn en entamant une ancienne terrasse. Le finage se limite au nord au talus de la terrasse, laissant au finage de Buzet le tronçon d’A84 qui le longe. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999.

Gémil (280 Gémilois, 281 ha), 6 km au nord de Gragnague, est une petite commune sur une seule colline, traversée par l’A68 et la D888, qui y ont un échangeur; +80 hab. depuis 1999 (+40%).

Paulhac (1 260 Paulhacois, 1 403 ha), 10 km NNO de Gragnague, a un gros village sur une colline à la limite du Terrefort, dominant au nord un lambeau d’ancienne terrasse du Tarn, que longe la forêt de Buzet; hameau de Lapeyre au SO. Sa population s’étoffe depuis les 380 hab. de 1962 et s’est accrue de 340 habitants depuis 1999 (+37%).

Montjoire (1 310 Montjoviens, 2 029 ha dont 261 de bois) a un village perché et ramassé sur une butte de la vieille terrasse du Tarn, à 13 km NNO de Gragnague. Au nord, le finage est dans la plaine du Tarn; au sud, dans les collines du Terrefort. La commune a plus que doublé sa population depuis 1954, et gagné 280 hab. depuis 1999 (+27%). Son nom évoque un mons Jovis sur un site où fut jadis un temple à Jupiter; un fort y fut ensuite fixé; gestion de spectacles ABCE (20 sal.).

Villariès (810 Villariessois, 733 ha), 17 km NO de Gragnague, a développé son habitat dans un vallon qui descend vers le Girou; musée archéologique au village. Le sud du finage est dans la vallée du Girou. La population a augmenté de 200 hab. depuis 1999 (+33%).

Bazus (570 Bazusiens, 613 ha), 11 km NO de Gragnague et 5 km au NO de Garidech, se tient sur le haut du versant droit du Girou. La commune a doublé sa population de 1970 à 1999; lac collinaire de 10 ha au NO.

Garidech (1 770 Garidechois, 711 ha), 4 km NO de Gragnague, avait un petit village sur le versant droit du Girou, au passage de la route de Toulouse à Albi (D888); clocher-mur à trois étages, restes d’une commanderie des hospitaliers. L’A68 passe tout près, suivant à peu près la limite orientale du finage; un gros échangeur relie les deux au nord, partagé avec Montastruc; il a suscité à Garidech une zone d’activités; tandis qu’au sud tout un vaste quartier de pavillons se développait dans la plaine du Girou. La commune accueille un Intermarché (55 sal.); assainissement Metge (35 sal.), nettoyage Vitalescence (30 sal.); travaux publics SCAM (110 sal.). La commune n’avait que 320 hab. en 1968, et a gagné 810 hab. depuis 1999 (+84%).


Lapeyrouse-Fossat

(2 850 Lapeyrousiens, 949 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans les Coteaux du Girou, 13 km NE de Toulouse. Elle résulte d’une fusion de 1833 entre Lapeyrouse à l’est et Le Fossat au sud-ouest. L’habitat est très éparpillé sur les collines de la partie méridionale; le finage atteint au nord le cours du Girou. La commune est surtout résidentielle, et n’avait pas 500 hab. en 1954, 900 en 1975. Elle a encore gagné 770 hab. depuis 1999 (+37%).


Montastruc-la-Conseillère

(3 460 Montastrucois, 1 549 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Garonne, 20 km au NE de Toulouse dans les Coteaux du Girou, sur une haute butte du Terrefort au-delà de la vallée du Girou. Le centre a quelques rues en damier et quelques belles maisons de brique; gare sur la voie ferrée d’Albi; collège public, lycée professionnel rural privé, centre médico-psycho-pédagogique; travaux publics Latieule (20 sal.), nettoyage Man (210 sal.), conseil 2I Portage (70 sal.), La Poste (30 sal.). L’A68 contourne le bourg par l’ouest, avec un échangeur au croisement de la D888, et la voie ferrée par le sud avec un tunnel à l’est.

La Conseillère était le nom d’un relais de poste sur la route de Toulouse, qui a été ajouté en 1890 pour distinguer la commune de ses homonymes; l’histoire locale officielle attribue ce nom au fait qu’une châtelaine, épouse d’un conseiller au parlement de Toulouse, eut son portrait longtemps exposé au relais, pour l’avoir refusé à un peintre un peu susceptible. La commune avait 800 hab. en 1936 et elle est entraînée dans l’expansion périurbaine toulousaine; elle a passé les 2 000 hab. en 1988 et continue de croître: elle a gagné 940 hab. depuis 1999 (+37%).


Verfeil

(3 630 Verfeillois, 4 123 ha dont 299 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Garonne dans l’arrondissement de Toulouse, 20 km ENE de la préfecture sur une colline du Terrefort au-dessus de la vallée du Girou, rive droite (Coteaux du Girou). C’est un ancien village fort, juché sur une crête de colline, dont il reste des portes et des ruines d’une citadelle du 12e s. Au SE, le manoir de Malaret a été habité par la comtesse de Ségur; ce qui justifie la présence d’un musée historique du vieux Verfeil et des Petites filles modèles, dont on montre les tombes supposées au cimetière, sur la D112 un peu au nord, à l’est du bourg. À la limite nord de la commune, partagé avec Montpitol, lac de barrage du Laragou (44 ha) dans la vallée de ce nom, qui rejoint le Girou à Garidech. À la limite orientale de la commune, lac de barrage collinaire de la Balerme (40 ha), partagé avec Teulat (Tarn). Une zone d’activités s’est établie au pied du bourg dans la vallée du Girou, desservie par le croisement D112, D20, A680. En amont, grand poste d’interconnexion électrique. La commune a un collège public; plats préparés Recape (20 sal.). Verfeil a eu plus de 2 400 hab. vers 1840, puis 1 400 dans les années 1930. Sa population croît depuis et a passé les 2 000 hab. en 1982; elle a gagné 1 090 hab. depuis 1999 (+43%).