Communauté de communes du Pays de Lalbenque-Limogne

Lalbenque-Limogne (Pays de)

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communauté de communes du Lot, associant 23 communes et 8 200 hab. sur 44 500 ha. Le siège est à Lalbenque. Aucune commune n’atteint 2 000 hab.

Lalbenque (1 720 Lalbenquois, 5 224 ha dont 1 592 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département du Lot dans l’arrondissement de Cahors, 18 km au SE de la préfecture, au milieu du causse de même nom. Le village a quelques restes gallo-romains, une église inscrite des 15e et 17e s. Il s’y tient le mardi après-midi un marché hebdomadaire de la truffe de décembre à mi-mars. De nombreux petits hameaux se dispersent sur le causse, surtout vers le sud-est; dolmen de la Pierre Levée près de Pélissié. Supérieure à 2 000 hab. entre 1845 et 1885, la population de la commune était tombée à 780 en 1982; elle augmente depuis et a même gagné 630 hab. depuis 1999, soit un taux élevé de 58%.

Belfort-du-Quercy (520 Belfortois, 3 619 ha dont 341 de bois) 10 km au sud de Lalbenque, est sur la crête d’interfluve entre les bassins du Lemboulas et de la Lère, et à la tête d’une commune au finage étendu dans le sens N-S, qui dessine une avancée dans le département du Tarn-et-Garonne. Au sud, où la table du causse disparaît, les vallons ont été équipés de très nombreux lacs collinaires et les versants garnis de vergers; négoce de fruits et légumes La Pinède (25 sal.). La mention du Quercy a été ajoutée en 1929 à Belfort, qui a gagné 40 hab. depuis 1999. La voie ferrée Paris-Toulouse traverse la commune au sud-ouest.

Montdoumerc (540 Montdoumerciens, 1 362 ha dont 203 de bois), à 7 km SSO de Lalbenque, près de la limite SE de son finage et du département, se perche sur un promontoire du causse, sur le site d’un ancien château fort au-dessus de la vallée du Léouré; conserverie-charcuterie (Catusse, 25 sal.); petit lac de Lartigue dans la vallée du Lemboulas, qui traverse le finage à l’ouest, suivie par la voie ferrée Paris-Toulouse et accompagnée par l’A20. Tout à l’ouest, le finage atteint la N20 (D82O). La commune a gagné 160 hab. depuis 1999 (+42%).

Belmont-Sainte-Foi (100 Belmontois, 901 ha dont 274 de bois), 9 km au sud-est de Lalbenque, est presque entièrement enclavée dans le Tarn-et-Garonne et partagée entre le causse au nord et les collines plus basses au sud.

Vaylats (320 Vaylatois, 2 637 ha dont 908 de bois), 9 km à l’est de Lalbenque, est une commune du causse, qui touche au sud à la limite départementale. La partie méridionale du finage est très boisée, le nord-ouest aussi, et le village s’entoure d’une sorte de clairière. L’extrême sud du finage est dans le camp de Caylus. La population a augmenté de 70 hab. depuis 1999.

Bach (180 Bachois, 2 102 ha dont 882 de bois), 12 km ENE de Lalbenque, est aussi dans une clairière du causse; bois de Couanac au nord et à l’est, site d’anciennes phosphatières dans le cloup d’Aural, avec écomusée et gouffre; au SE, puits et lavoir dans le roc à Escabasse. Au-delà vers le SE, après un étranglement, le finage possède une longue queue qui est en partie (150 ha) dans le camp de Caylus et atteint la limite du Tarn-et-Garonne.

Escamps (210 Escampois, 1 211 ha dont 636 de bois), 9 km ENE de Lalbenque, se tient aussi en clairière; +90 hab. depuis 1999 (+75%).

Cremps (370 Crempsois, 1 966 ha dont 1 170 de bois), 7 km NNE de Lalbenque, est tout à l’est de son finage, au-dessus du long vallon de la Valse qui le limite à l’est au nord, où il est suivi par la D911 et atteint le Lot à Arcambal. La population a augmenté de 90 hab. depuis 1999 (32 %).

Laburgade (370 Laburgadois, 1 257 ha dont 580 de bois), 6 km au nord de Lalbenque et 12 km SE de Cahors, est un village du causse, doublé au nord par le hameau de l’Escalier. À l’ouest, le vallon du Tréboulou marque la limite du finage. Il est emprunté par l’A20, qui y a une double aire de repos; maroquinerie de Lescalie (35 sal.). La commune a gagné 140 hab. depuis 1999 (+61%).

Flaujac-Poujols (770 Flaujacois, 1 264 ha) dont 606 de bois, 10 km NNO de Lalbenque et 8 km SE de Cahors, est à l’ouest du Tréboulou et voisine de Cahors; le nord-ouest du finage s’est peuplé de pavillons, autour du hameau de Vayrols et au Camp de Jammes, ainsi qu’au nord à Pissepourcel. La population a gagné 160 hab. depuis 1999 (+26%). La commune, réunie à Poujols dès les années 1790, s’est nommé seulement Flaujac jusqu’en 1918, puis Flaujac-Lalbenque, et a pris son nom actuel en 1924. Poujols n’apparaît pas dans les lieux-dits.

Aujols (370 Aujolais, 1 643 ha dont 974 de bois), 9 km au nord de Lalbenque, est un village du causse, dont le finage est bordé à l’est et au nord par la Combe de la Valse; +120 hab. depuis 1999 (+48%).

Esclauzels (230 Esclauzelois, 1 773 ha dont 1 194 de bois), 14 km NE de Lalbenque, a son village tout à l’est de son finage, et plusieurs hameaux dont le Mazet au SO; au nord, le finage atteint la rive gauche du Lot sur 1 000 m; +70 hab. depuis 1999 (+44%).

Berganty (120 Bergantynois, 698 ha dont 335 de bois), 19 km NE de Lalbenque, est tout à l’est de son petit finage sur une butte. Lapeyre au nord, dont il reste un hameau, et Farges au SO, dont ne reste qu’un toponyme, lui avaient été réunies dans les années 1790.

Concots (430 Concotois, 2 602 ha dont 1 649 de bois), 13 km NE de Lalbenque et 26 km ESE de Cahors, est sur la D911; le finage est bordé à l’ouest par la Combe de la Valse; quelques cloups avec petits étangs à l’est. La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999.

Crégols (80 Crégolais, 1 835 ha dont 1 106 de bois) est un tout petit village sur la rive gauche du Lot en amont de Saint-Cirq-Lapopie, considéré comme la tête de la navigation sur le Lot, avec port de plaisance et usine hydroélectrique sous un barrage; ancienne mine et grotte de l’Igue au sud. Au-delà, le finage étend deux queues sur le causse de Limogne vers le sud-ouest et vers le sud-est. Le Bournac débouche dans le Lot juste à l’ouest du village.

Cénevières (170 Cénéviérois, 1 569 ha dont 1 002 de bois), 7 km au NNO de Limogne, 30 km NE de Lalbenque, est au débouché du Girou sur la petite plaine de rive gauche du Lot. Le village est connu pour son beau château, très haut au bord du Lot, qui conserve un donjon du 13e s. et une aile renaissance du 16e, ainsi que de vastes salles décorées et une terrasse; réceptions. Un camping au bord du Lot, hameau des Granges à l’ouest dans une autre petite plaine; le finage s’étend sur le causse au sud; dolmen au Mas de Labat.

Saint-Martin-Labouval (190 Saint-Martivaliens, 1 349 ha dont 469 de bois), 28 km NE de Lalbenque, 11 km NNO de Limogne, est juste en face de Cénevières et la seule commune de l’intercommunalité sur la rive droite du Lot, dont le coteau est fort escarpé, notamment au-dessus du hameau de la Toulzanie à l’est (ancienne commune intégrée vers 1800) et au Camp du Cayre à l’ouest. La D 662 longe le Lot et la commune a quelques traces d’une ancienne voie ferrée, dont un pont sur le Lot. Le finage s’étend au nord jusqu’à la crête entre Lot et Célé; gouffre au Pech Poudrès.

Lugagnac (130 Lugagnacois, 1 581 ha dont 984 de bois), 3 km ONO de Limogne, a un finage étiré d’est en ouest, entre les vallons du Girou et du Bournac; camping au NO à Lalbrade.

Limogne-en-Quercy (780 Limognais, 3 231 ha dont 1 639 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 36 km ESE de Cahors sur la route de Villefranche-de-Rouergue, 24 km ENE de Lalbenque. La précision publicitaire «en Quercy» ne date que de 1970. La bourgade, «station verte de vacances», a des maisons anciennes et se distingue comme marché aux truffes;elle est traversée par la D911 et son habitat est très étalé; écomusée, deux campings, un dolmen au nord et un au sud du village; dolmens du Lac d’Aurié au NO, de Joncas et de Ferrières au SO, du Bosc au NE. Limogne a eu 1 500 hab. en 1861 et s’est dépeuplée jusqu’en 1968 (580 hab.), puis a lentement repris; elle a gagné 40 hab. depuis 1999.

Varaire (320 Varairois, 2 552 ha dont 1 413 de bois), 7 km au SO de Limogne, 17 km ENE de Lalbenque, cache dans la forêt au NO du village le domaine et le château de Couanac (16e s.), où sont organisées des chasses réputées. Un peu plus loin au nord, l’ancien parc d’attractions du Bois de la Font est devenu séminaire bouddhiste sur 14 ha, avec boutique, gite et restaurant. La commune a 40 hab. de plus qu’en 1999.

Saillac (170 hab., 1 628 ha dont 599 de bois), 15 km à l’est de Lalbenque, 10 km au sud de Limogne, est limitrophe du Tarn-et-Garonne. Le village s’éparpille à l’est, doublé au SO par le gros hameau de Jamblusse, qui fut intégré dans les années de 1790 avec Boutayrac au NO, dont il ne reste presque rien. Une petite fraction du finage au SO (45 ha) est dans le camp de Caylus. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999.

Beauregard (240 Beauregardais, 1 530 ha dont 487 de bois), 7 km au sud de Limogne, 23 km ENE de Lalbenque, fut une bastide abbatiale et en conserve vaguement le plan; elle a une halle du 14e s., et s’est accrue de 50 hab. depuis1999. La partie méridionale du finage, qui longe la limite départementale, est ouverte et cultivée; tout le reste, au nord, est un causse boisé avec de petites clairières; dolmen du Cormier au nord.

Vidaillac (170 Vidaillacois, 949 ha dont 149 de bois) est à 8 km SE de Limogne et également limitrophe du Tarn-et-Garonne; hameau du Puy Merle à l’est. Le finage est pourvu d’une queue vers le NO sur la route de Limogne.

Deux communes au SE de Limogne ont choisi d’adhérer à l’intercommunalité du Grand Villefranchois en Aveyron. Toutes deux sont limitrophes de l’Aveyron, Laramière l’étant aussi du Tarn-et-Garonne.

Laramière (360 Ramiérois, 2 208 ha dont 464 de bois), à 12 km de Limogne, 15 km à l’ouest de Villefranche-de-Rouergue, conserve quelques restes du 14e s. d’un prieuré établi en 1148; deux dolmens à l’ouest, dont celui de Marsigalliet; nombreux cloups et plusieurs igues; au nord, hameau de Loupiac et lac de Bannat (20 ha). Laramière a 90 hab. de plus qu’en 1999 (un tiers).

Promilhanes (230 Promilhanains, 1 455 ha dont 445 de bois), 6 km SE de Limogne et 19 km NNO de Villefranche, est traversée au nord par la D911; moulin à vent et hameau du Mas de la Brosse au NE; nombreux cloups; +50 hab. depuis 1999.