Communauté de communes Spelunca-Liamone

Spelunca-Liamone

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communauté de communes de l’ouest de la Corse, associant 33 communes et 7 600 hab. sur 91 740 ha, soit à peine 8 hab./km2. Le siège est à Vico. Aucune commune n’atteint 2 000 hab.

Vico (Vicu) (920 Vicolais, 5 213 ha) est un ancien chef-lieu de canton (Deux-Sorru), 31 km au NNE d’Ajaccio. Juché à 400 m, le bourg domine la vallée du Liamone à l’est, il est doublé en face sur le versant d’ombrée de son vallon par le hameau de Nesa; collège; camping, centre sportif UCPA; un couvent assure retraites et hébergement. Il fut jadis évêché, et sous-préfecture. Une piève de Vico existait au 16e s. Son territoire s’est agrandi de celui d’Appricciani en 1852, dont le village est au sud-ouest, à 454 m. La commune s’étire sur 16 km, atteignant le littoral au fond du golfe de Sagone; la D 70 lui sert d’axe, du col Saint-Roch (740 m) au golfe de Sagone. Elle occupe ainsi une grande partie du bassin du petit fleuve de Sagone, le reste étant à Balogna. Sur la côte, elle inclut la punta di Trio, la tour et l’anse de Sagone, les restes de l’ancienne cathédrale Sant’Appiano, et des lotissements balnéaires formant l’agglomération de Sagone, dotée d’une mairie annexe et d’un port permettant des promenades en bateau vers Cargèse et le golfe de Porto. Nombreux oliviers et châtaigniers; un collège public, La Poste (25 sal.), maçonnerie Staa (25 sal.). La population est stable depuis 1999.

Balogna (150 Balognais, 2 775 ha dont 2 187 de bois), 4 km NO de Vico, a son petit village en soulane à 473 m, aux sources du petit fleuve de Sagone; son finage monte à 1 131 m à l’ouest au Capu di Calazzu. Une source d’eau tiède, non exploitée.

Cargèse (Carghjese) (1 340 Cargésiens, 4 599 ha dont 2 154 de bois) est à 26 km OSO de Vico, 46 km NNO d’Ajaccio. La bourgade se serre sur un promontoire rocheux à l’extrémité nord-occidentale du golfe de Sagone, mais espace aussi ses maisons jusqu’au rivage de sa marina au sud, et dans la petite plaine au Nord. Son histoire originale est célèbre dans l’île: il a été le lieu de fixation d’une colonie de Grecs orthodoxes du Péloponnèse, environ 730 personnes qui fuyaient les Turcs; après de nombreuses tergiversations des autorités religieuses et politiques, ils ont fini par être accueillis en 1676 dans les villages de la petite piève voisine de Paomia où ils ont peuplé plusieurs hameaux, avant de choisir finalement le site de Cargèse. La contrée ne les a pas très bien accueillis, au point qu’ils ont dû partir vers Ajaccio en 1732, jusqu’à ce que l’insistance du comte de Marbeuf aboutisse à une refondation de la colonie à Cargèse en 1774. Les Grecs formaient alors un peu plus de 100 familles, qui ont été à nouveau attaquées en 1793.

C’est un passé déjà lointain, et depuis les habitants se sont un peu mêlés, ou au moins juxtaposés: Cargèse est un point d’attraction touristique, et un même prêtre fait le service de l’église orthodoxe et de l’église catholique qui coexistent au village. Un port de plaisance a été aménagé, la route d’Ajaccio à Porto (D81) passe par Cargèse. Un village du Club Méditerranée a été installé sur 13 ha. Cargèse héberge aussi un Institut d’études scientifiques. La population a augmenté de 340 hab. depuis 1999 (+34 %).

La commune incorpore au sud-est l’ancienne piève de Paomia, qui compte deux très petits hameaux en hauteur, Rondulinu et Pancone, et la grotte de Molendinu sur le rivage près de la pointe des Moines et de Portu Monaghi, ainsi que les deux plages de Capizollu (monument aux Grecs) et de Stagnoli accessibles par la D81. Plus près de Cargèse à l’est s’ouvre la belle petite conque de Ménasina, qui dispose d’une plage, s’est peuplée et a reçu un village de vacances. Trois presqu’îles avancent en mer sur la côte occidentale: la pointe de Cargèse même, au sud; au-delà du petit mais profond golfe de Peru (plage), la pointe étroite et allongée d’Omigna, qui porte une ancienne tour génoise et abrite une réserve naturelle du Conservatoire du littoral sur 76 ha; puis, au-delà du golfe de Chiuni, au fond duquel se tient le village du Club Méditerranée, la pointe et la tour d’Orchinu. Le finage de Cargèse atteint à l’est 696 m au capu di Bagliu. Cargèse est le bureau du nouveau canton Sevi-Sorru-Cinarca.

Piana (480 Pianais, 6 263 ha dont 1 907 de bois), 44 km NO de Vico en Corse-du-Sud, 71 km au nord d’Ajaccio et 20 km au nord de Cargèse par la D81, est un ancien chef-lieu du canton. Le village est en hauteur, à 450 m. Il dispose au nord de la petite marine de Ficajola (Ficaghiola) sur le golfe de Porto, accessible par une route de 4 km et qui a une plage et quelques pêcheurs. À l’ouest, il propose la plage de sable d’Arone, très fréquentée mais au bout d’une route étroite de 11 km. Le finage, étendu, occupe tout le rivage méridional du golfe de Porto, qui se termine en pointe par la presqu’île du cap Rouge (capu Rossu), que surmonte la tour génoise de Turghiu. Au sud, la commune dispose encore de quatre anses (dont Palu, Arone et Topiti), séparées par des pointes vigoureuses (l’Ancisa, Tuselli). Le point culminant est à l’est, à la tête de Veau (capu di u Vitellu), à 1 331 m. Le village lui-même est de granite gris; il organise en avril une foire au brocciu. Il est l’un des deux seuls de Corse à être classés dans les «plus beaux villages de France», avec Sant’Antonino; mais il le doit certainement en partie à la réputation des Calanques (Calanche) de Piana, au NE du bourg; il ne s’agit point là de calanques au sens méditerranéen habituel, mais d’un spectaculaire ensemble de pinacles rocheux, rouges et aux formes contournées, taillés par l’érosion dans le granite; le site, traversé par la D81, est classé dans le patrimoine mondial de l’Unesco.

Ota (550 hab., 3 816 ha), 33 km NO de Vico, est une commune littorale au fond du golfe de Porto. Elle a pour axe la vallée de la rivière de Porto et détient son embouchure, site de Porto. Le village d’Ota est perché à 340 m à l’intérieur, au-dessus de la rive droite du petit fleuve, que traverse juste au sud la passerelle de Pinello. À l’extrémité orientale, en amont d’un pont génois, commencent les gorges de Spelunca. Les sommets environnants dépassent partout 1 000 m, atteignant 1 293 m au capu d’Ortu, au SO vers Piana (panorama sur les Calanche de Piana, escalade), et 1 331 m au capu di u Vitellu («tête de Veau»), non loin, partagé avec Piana, et encore 1 282 m au nord (Capu a Vetta). Porto est évidemment le lieu le plus connu de la commune, éclipsant le vieux village: il comporte un village à 1 100 m de la mer, flanqué de quatre campings. L’ancienne marine est devenue une station balnéaire très fréquentée en été, accueillante à la navigation de plaisance bien qu’elle n’offre qu’un simple mouillage, avec hôtels, centre de plongée et aquarium, supérette Sopodi (20 sal.); tour classée de 1549, excursions en bateau vers Girolata et Scandola. Les environs portent de nombreux eucalyptus. La population a augmenté de 100 hab. depuis 1999 (+22 %).

Osani (100 hab., 5 153 ha dont 4 158 de bois), 57 km NO de Vico, tout à l’ouest sur la côte du golfe de Porto, a été créée en 1864 à partir d’Ota et Evisa. Bornée au nord par la limite départementale, elle englobe à l’ouest toute la réserve naturelle très protégée de la presqu’île de Scandola (1 689 ha, depuis 1975), avec une tour génoise à Elbo sur la côte nord et le site remarquable de l’île de Gargali (aussi Gargalo u Gargalu, 20 ha, montant à 129 m), qui porte phare et tour génoise et que prolonge au sud l’îlot de Garganellu.

Le reste de la côte, très découpée, oppose le golfe de Girolata, lui-même vaste anfractuosité du golfe de Porto, au puissant promontoire du mont Senino (619 m) dont la forme en pyramide, les roches de porphyres rouges et les falaises font l’un des grands sites de Corse. Il est juste à l’ouest du petit village, qui est perché à 203 m, sous le col de la Bocca a Croce (270 m) qu’emprunte la D81. Au SE de la commune, le littoral septentrional du golfe de Porto dessine trois petites anses; celle de Gradelle, accessible depuis Osani, sert de marine au village. Un autre hameau, Curzu, est juché à 260 m près de la route à l’extrémité orientale de la commune. L’altitude maximale du territoire communal est de 927 m (punta Salisei), au NE à la limite départementale. Une mine de charbon a été exploitée sans grand succès tout près du village d’Osani.

Au nord-ouest, Girolata est un hameau balnéaire avec port de plaisance et fortin génois, inaccessible par la route mais très fréquenté par les bateaux et point de départ du GR Tra Mare e Monte. Un peu à l’est, la petite crique de Tuara est également visitée. Une réserve naturelle du Conservatoire du littoral (91 ha) est partagée avec Partinello.

Partinello (Partinellu) (100 hab., 1 866 ha dont 364 de bois), 48 km NO de Vico, est à l’est d’Osani, avec un village à 250 m sur la D81, complété juste au sud par les hameaux de Vetriccia et Vignale. La commune a été créée en 1864 à partir d’Ota et Evisa. Son territoire englobe la partie NE du rivage du golfe de Porto, quasi désert à l’exception des deux minuscules plages de galets de Caspiu et de Bussaghia, toutes deux aux limites de la commune et accessibles par de petites routes. Le site de Caspiu est protégé et accueille des activités nautiques. Au nord, le finage atteint la limite départementale à 1 009 m, près du capu Manganellu (1 023 m) et s’orne d’anciennes bergeries. Le village a deux épiceries et trois restaurants. Il partage la réserve naturelle du Conservatoire du littoral de Caspiu (91 ha) avec Osani.

Serriera (Sarrera) (120 hab., 3 700 ha dont 2 529 de bois), 41 km NO de Vico, a été créée en 1864 à partir d’Ota et Evisa, comme ses deux voisines de l’ouest. Son territoire ne touche à la mer que sur 500 m au fond du golfe de Porto à Aghia Campana (plage de Bussaghia), mais s’étale en montagne jusqu’au capu a a Ghiallichiccia (1 619 m). Le village, par exception, est au bas du versant droit du ravin de Santa Maria, à 81 m à peine: en aval, petit hameau de Traghino sur la D84.

Evisa (220 Avisiens, 6 728 ha dont 3 919 de bois), 20 km au nord de Vico, perche son village à 850 m sur une crête que suit la D81. La commune, qui fut chef-lieu de canton de 1790 à 1973, atteint la limite départementale et la grande crête de Corse, dont le point culminant est ici la punta di Cricche à 2 053 m; la route D84 franchit la crête au col de Vergio (Vergiu), à 1 484 m, désenclavant ainsi le Niolo. Evisa est un lieu de villégiature et de visite recherché, en raison de son environnement. Elle s’entoure de châtaigniers et propose un «sentier d’interprétation de la châtaigneraie».

La rivière de Porto, ici nommée Tavulella, est profondément encaissée et limite au sud le finage. Elle s’enfonce en aval dans les gorges de Spelunca, dont l’entrée s’orne du pont génois de Zaglia au confluent de l’Aïtone. En amont, l’Aïtone, suivi par le GR Tra Mare e Monte Nord, dévale en cascades depuis le col de Vergio, au ras de la forêt d’Aïtone, dont le nom viendrait du sapin (latin abies) et qui s’étend sur 2 000 ha entre 800 et 1 700 m. C’est l’une des plus belles forêts de Corse, riche en pins laricio, hêtres et sapins. Elle a fourni des bois de marine aux Génois qui, au 18e s. avaient aménagé pour leur exportation une route jusqu’à Sagone; un village de vacances y a été installé en 1974 à 1 130 m à 6 km NE d’Evisa sur la D84, sous le nom de Paesolu d’Aïtone, où 60 bungalows sont gérés par le Parc. La partie septentrionale de la commune, très accidentée, porte les forêts de Lindinosa et de la Lonca, et offre une série de sentiers balisés par les cols de Saltu (1 391 m) et de Cuccavera (1 475 m), d’où les vues sont très étendues; refuge de Puscaghia à 1 106 m.

Marignana (120 Marignanais, 5 509 ha dont 2 974 de bois), 19 km au nord de Vico, a son village tout au NE de son finage, à 770 m sur l’ombrée du ravin de Tavulella, accompagné un peu l’ouest par le hameau de Chidazzu. Très allongé vers le SO avec un étranglement, le finage avance sur 17 km jusqu’au sud de Piana, parcouru par le GR Monti a Mare Nord, avec le petit hameau perché de Revida à l’ouest; il monte au NO à 1 331 m à la Tête de Veau (capo di u Vitellu) et se trouve à moitié dans le Parc régional.

Cristinacce (67 Cristinaccais, 2 045 ha dont 832 de bois), 14 km NNE de Vico; a son village sur la D70 à 810 m, sur le versant droit de la Tavulella, dont les bas versants sont boisés. Le finage atteint 1 790 m à l’est (u Tritore), à la limite départementale; au SO, la D 70 franchit la crête au col de Sevi (1 101 m) en direction de Vico.

Renno (Rennu) (65 hab., 1 262 ha dont 639 de bois), 7 km NNE de Vico, a un village en plusieurs hameaux entre 820 et 922 m. Elle est traversée par la route D70 qui va de Vico à Evisa et au col de Vergio, sa limite nord passant par le col de Sevi (1 101 m); le point culminant est à 1 510 m à l’Incinosa. La commune est connue pour ses pommes reinettes et favorise le tourisme vert; foire de février (A Tumbera, c’est-à-dire pour la mise à mort du cochon).

Letia (130 hab., 3 644 ha dont 1 284 de bois), 8 km NE de Vico, a un village étagé sur le versant droit du Liamone en soulane, au milieu des lacets de la petite D156, de 530 à 800 m (mairie à 594 m). Le finage monte jusqu’à la haute crête, à la Cimatella (2 098 m) et offer plusieurs cascades (dont la Piscia a l’Onda) et rochers promontoires (l’Arca di a Catena); le Liamone fixe la limite méridionale de la commune.

Soccia (150 Socciais, 2 827 ha dont 902 de bois), 17 km ENE de Vico, a son village à 730 m au flanc du vallon de Zoicu, affluent du Liamone. Le finage atteint 2 098 m à la Cimatella, sur la grande crête corse. Le village, qui fut chef-lieu d’un canton correspondant à l’ancienne piève du Sorru in Su (Haut-Sorro), est très apprécié et quelque peu modifié par le tourisme; il offre des hébergements, y compris pour les curistes des thermes de Guagno, tout proches; grande fête du 15 août.

Orto (Ortu) (54 hab., 1 621 ha dont 952 de bois), 18 km ENE de Vico, a son village à 780 m sur le versant droit du Liamone, en soulane, au terminus de la petite D223. Son territoire est accidenté par les rochers du Monte San Eliseo (sites d’escalades), suivis au nord par le lac de Creno (1 322 m), attirant par son paysage et ses nénuphars; il monte jusqu’à la Punta Alle Porte (2 313 m) sur la crête principale de la Corse et offre le refuge di Manganu (1 597 m) sur le GR20.

Poggiolo (Poghjolu) (110 Poggiolais, 1 215 ha dont 1 179 de bois), 14 km ENE de Vico, a son village à 588 m sur le versant droit du Liamone en soulane. Son finage s’étend largement en face sur l’ombrée, montant à 1 622 m au Monte Cervellu dans la forêt territoriale de Libio. Au bord du Liamone rive gauche, les bains dits de Guagno sont alimentés par deux sources, l’une peu minéralisée à 37 °C, l’autre sulfatée sodique à 52 °C; l’établissement thermal, qui datait de 1908, a été refait à neuf et un hameau s’est développé sur place.

Guagno (Guagnu) (170 Guagnais, 4 272 ha dont 3 194 de bois), 19 km à l’est de Vico, a son village au sud du Liamone sur une échine à 750 m, au passage de la D23. Le finage, limité au nord par le Liamone, ne comprend pas les Bains de Guagno, qui sont à Poggiolo. Il s’étend loin vers l’est, montant à 2 342 m à la Punta Muzzella et même 2 425 m sur le flanc de la Maniccia, et contenant le bassin de tête du Liamone, ici nommé Fiume Grosso.

Sept communes se partagent le bassin du Cruzini, affluent de gauche du Liamone, les quatre d’amont s’étendant chacune sur les deux versants, avec l’habitat principal en soulane.

Pastricciola (100 Pastricciolais, 4 632 ha dont 2 358 de bois), 37 km ESE de Vico, est la plus haute et en détient les sources. Elle atteint 2 254 m à la pointe Migliarellu, le G520 suivant sa crête orientale. Un sentier Mare et Mare Nord suit le torrent et atteint le GR20 à la Bocca d’Oreccia (1 421 m), passant par la grotte de Coracchia. L’habitat se disperse sur le versant droit de soulane du Cruzini vers 600 m, au terminus de la petite D104, esquissant trois hameaux: Chiusa en amont, Pastricciola au milieu (mairie), Gugliazza un peu à l’ouest.

Rezza (59 hab., 1 346 ha dont 1 000 de bois), 30 km ESE de Vico, a également des maisons éparses sur la soulane du Cruzini, parmi lesquelles une Maison de la Vallée. Les crêtes atteignent 1 306 m au nord, 1 185 au sud. La commune se nommait Scanafaghiaccia avant 1921.

Azzana (54 Azzanais, 1 200 ha dont 1 093 de bois), 27 km ESE de Vico, se partage en trois habitats: Azzana (mairie) sur le versant de soulane du Cruzini et la D4 à 481 m, Vignamajo sur l’ombrée, dont les quelques maisons empiètent à l’est sur Rezza, Pont d’Azzana sur le Cruzini entre les deux. Au nord, le relief monte à 1 509 m au Mont Trettorre.

Salice (Salge) (90 hab., 2 189 ha dont 1 676 de bois), 24 km SE de Vico, a son village à 660 m en soulane sur la D4, éloignée du Cruzini; petits hameaux de Vitricu en fond de vallée, de Pruniccia en amont sur l’ombrée. Le finage monte au nord à 1 622 m au Monte Cervellu.

Rosazia (Rusazia) (52 Rosasiens, 1 972 ha dont 1 286 de bois), 19 km SE de Vico, a son petit village à 650 m sur la D4, dominé au NE par le mont Cervellu (1 622 m),. Le finage est limité au sud par le Cruzini, qui à la limite occidentale de la commune conflue avec le Liamone.

Lopigna (110 Lopignais, 1 953 ha dont 1 891 de bois), 31 km SSE de Vico (8 km à vol d’oiseau) fait face à Rosazia sur l’ombrée du Cruzini; le finage se limite au sud de la rivière et atteint au NO son confluent avec le Liamone, au bord duquel est un camping. Le village est vers 360 m, en deux parties. Au SE, le relief dépasse 1 000 m (1 039 m à la punta Peccuraghja).

Murzo (100 hab., 2 144 ha dont 1 565 de bois), 4 km SE de Vico, a son village à 328 m, tout près du Liamone qui borne le finage au nord et à l’ouest. L’habitat est complété au SE par le hameau de Muna sur le versant droit du Calcatoghiu, qui fixe la limite sud du finage et rejoint le Liamone juste à l’aval. Le finage monte à 1 231 m au centre, à Punta di Curiccia. Murzo a une Maison du Miel, une foire au miel (et autres produits du terroir) se tient en septembre au village.

Les autres communes sont au sud de Vico.

Arbori (Arburi) (55 Arborais, 2 003 ha dont 1 723 de bois), 7 km au sud de Vico, associe deux villages d’un même vallon affluent du Liamone, Parapoghiu au SO et Mercolaccia en soulane (365 m, mairie). Le Liamone limite le finage au sud et à l’est.

Arro (Arru), (80 hab., 880 ha dont 728 de bois), 25 km SSE de Vico, a son village à 430 m, au SE d’un finage limité au nord par le Liamone et qui monte à 867 m au sud.

Ambiegna (71 hab., 612 ha dont 423 de bois), 24 km SSE de Vico, a son village tout à l’est d’un territoire limité à l’ouest par le Liamone et modelé en collines; le village est à 369 m.

Sari-d’Orcino (Sari d’Orcinu) (340 hab., 2 208 ha dont 1 526 de bois), 32 km SSE de Vico, a été le chef-lieu de l’ancien canton de Cruzini-Cinarca, 41 km au NE d’Ajaccio, à 400 m. Il sert de village-centre à la Cinarca et offre une belle vue sur le golfe de Sagone, dont la côte est à 7 km en droite ligne; le finage monte à l’est à 1 243 m (punta Sant’Eliseo, avec table d’orientation); écomusée historique de la Cinarca, ancienne chapelle San Giovanni tout à l’ouest, dans la plaine; 47 ha de vignes, +80 hab. depuis 1999.

Cannelle (69 Cannelais, 341 ha dont 194 de bois, 35 km SSE de Vico, est juste au sud de Sari-d’Orcino et en face sur le versant d’ombrée de la Liscia, à 370 m. La commune n’avait que 32 hab. en 1999.

Sant’Andrea-d’Orcino (Sant’Andria d’Orcinu) (110 hab., 875 ha dont 319 de bois), 37 km au sud de Vico, est sur le même versant que Cannelle un peu à l’ouest et un peu plus bas (270 m). Mais son finage s’étire vers l’ouest au-delà de la Liscia et atteint même la mer entre ceux de Calcatoggio et de Casaglione. Un début d’urbanisation balnéaire y forme le quartier de Lombarda. Au SE, le relief s’élève dans les bois, atteignant 827 m. La commune n’avait que 70 hab. en 1999.

Calcatoggio (Calcatoghju) (520 Calcatoggiais, 2 265 ha), 30 km SSO de Vico, a son village à 320 m en ombrée. Le finage est limité au nord par la Liscia, mais la dépasse au NO en englobant le quartier de Masurchia au-delà de son embouchure. Juste au sud de celle-ci se déploie la plage de Stagnone, assortie d’urbanisations balnéaires et de trois campings. Vers l’ouest s’avance la côte rocheuse du cap d’Ancone, dotée d’une vieille tour et de nombreuses villas, qui se termine par la pointe et les petites îles de Palmentoju; site nautique et de plongée à Orcino juste à l’est. Le commune possède tout le rivage méridional, escarpé, du golfe de Sagone, dont la marine et le hameau de Pévani et le mont Sant’Agnelu (347 m), le finage allant jusqu’à la Marina Salvatica à la limite d’Appietto et donc de la communauté d’agglomération du Pays Ajaccien (Ajaccien (Pays)). La commune a gagné 150 hab. depuis 1999 (+41 %).

Casaglione (Casaglio) (400 hab., 1 473 ha,), 27 km au sud de Vico, a son vieux village sur une petite butte à 250 m à 7 km de la mer (4 km à vol d’oiseau). Mais le principal est à présent Tiuccia sur la côte, sur une anse du golfe di Liscia, où s’est transportée la mairie. À l’ouest s’élève la butte qui forme le cap de Capigliolo et porte la tour de ce nom à 101 m. Juste au nord, le Liamone a étalé une plaine bordée par une belle plage. Au SE, ruines du castellu de Capraja, qui fut le repaire des comtes de Cinarca; plusieurs grottes dans les collines; campings. La population a augmenté de 110 hab. depuis 1999 (+40 %).

Coggia (Coghja) (710 hab., 3 133 ha, 12 km SO de Vico, est une commune étendue, entre les vallées du Liamone et de la rivière de Sagone. Le village ancien se décompose en cinq ou six petits hameaux distincts, avec la mairie et l’école à 535 m. La côte s’est peuplée de villas entre Sagone et la pointe San Giuseppe: Sampiero au nord, Esigna au centre, Penisola au sud (mairie annexe), Sant’Erasmo à l’intérieur. Au sud, la plaine du Liamone est vide mais débouche au nord sur la plage de San Giuseppe; supermarché U (45 sal.).