Alfortville

43 000 hab. (Alfortvillais) dont 250 à part, 367 ha, chef-lieu de canton du Val-de-Marne dans l’arrondissement de Créteil. La ville est au confluent de la Seine et de la Marne et son territoire sur 4 500 m s’étire le long de la rive droite de la Seine, face à Vitry et Ivry, auxquelles la relient deux ponts, celui du Port à l’Anglais en amont, associé à un barrage à écluses, et celui d’Ivry tout près du confluent. À la pointe de celui-ci s’est installé le centre commercial Chinagora, complexe touristique de 1992 et point de départ de navettes et de croisières, construit en architecture chinoise à l’initiative d’un groupe d’investisseurs cantonnais et offrant 44 000 m2 de planchers, dont un hôtel de 180 chambres; il est géré depuis 2003 par le groupe d’origine chinoise Nouveau Monde, mais a été plusieurs fois fermé en tout ou partie, faute d’une fréquentation suffisante. Au sud, Alfortville touche à Créteil. La limite orientale de la commune est suivie par la voie ferrée Paris-Lyon-Marseille, qui y a une gare de marchandises et deux gares du RER D, Maisons-Alfort-Alfortville au centre-nord et Le Vert-de-Maisons au sud.

Alfortville a deux centres d’activité et de services, l’un au centre-nord avec la mairie, l’autre au sud où les rues portent des noms de villes. Les quartiers Sud forment un «grand ensemble» en deux parties, classé en «zone urbaine sensible» et «zone de rénovation urbaine», peuplé de 8 800 hab. sur 41 ha. La ville a un centre culturel, trois collèges et un lycée publics, un collège privé, un centre de formation d’apprentis, une polyclinique (80 lits, 50 à 100 sal.), sept maisons de retraite, deux centres d’aide par le travail et une maison d’accueil spécialisée.

L’éventail d’entreprises est plutôt large mais sans grands établissements: fabriques de matériel électrique ICE (50 à 100 sal.) et de serrures Prudhomme (50 à 100 sal.), constructions de pièces pour automobiles CBA Flexball (50 à 100 sal.), peinture Rigolot (100 à 200 sal.); installations de réseaux Valentin (200 à 500 sal.) et Gecop (50 à 100 sal.), de chauffage Gaz Hop (50 à 100 sal.) et d’équipements aérauliques Europ Air (50 à 100 sal.); analyses et contrôles Socotec (50 à 100 sal.); gestion immobilière OPH (100 à 200 sal.); négoces de pharmacie Henri Schein (50 à 100 sal.), de matériaux Point P (50 à 100 sal.), de fournitures de plomberie AVA Therm (50 à 100 sal.), de métaux Thyssenkrupp (50 à 100 sal.); soutien au bureau et routage Demaille (50 à 100 sal.), nettoyages GSF (100 à 200 sal.) et Europe Propre (50 à 100 sal.), location Initial BTB (50 à 100 sal.), centre d’appels Phone City (200 à 500 sal.), PMU (50 à 100 sal.), transports par autocars Flexcity (50 à 100 sal.), transports Chronopost (50 à 100 sal.).

Alfortville a été créée en 1885 à partir de Maisons-Alfort, dont elle représentait le côté Seine et d’outre-rail, nanti d’usines. Elle avait 6 600 hab. en 1886, 18 300 en 1911, 30 100 en 1936; elle a atteint un premier maximum à 38 100 hab. en 1975, est descendue ensuite à 36 000 et aurait gagné 6 500 hab. de 1999 à 2006 si l’on en croit les estimations officielles. Elle a une communauté arménienne étoffée, avec son église et son centre culturel. Communiste entre les deux guerres, la municipalité a une majorité socialiste depuis la guerre. Le maire depuis 1988 est René Rouquet, également député, électromécanicien, ancien sénateur. La commune est divisée en 2 cantons, dont les deux conseillers généraux sont également socialistes.