Argonnelles

nom parfois ou naguère donné à un petit pays volontiers rattaché à l’Argonne, entre le plateau forestier et l’Ornain, et divisé entre les départements de la Marne et de la Meuse. Le relief est moins élevé que dans l’Argonne proprement dite, mais modelé en vallons et basses collines dans la gaize fragmentée, souvent recouverte d’alluvions anciennes, et qui domine des fonds humides dans les argiles du gault. L’ensemble est drainé imparfaitement par la haute vallée de l’Aisne, qui y serpente à travers bois et prés. La vallée de l’Ante en marque la limite occidentale. Le taux de boisement est élevé. Il y reste d’assez nombreux étangs, tous artificiels, et dont les poissons ont longtemps servi de compléments de ressources; la grande culture et les prairies y ont progressé, et plus d’un étang a été asséché. Dans le département de la Marne, la forêt et l’étang de Belval en sont les éléments les plus remarquables. Givry-en-Argonne est le village-centre de cette contrée assez dépeuplée, qui cherche à séduire comme «espace vert» de découverte, et que traverse la ligne de TGV Paris-Est.

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