Bruyères-sur-Oise

3 300 hab. (Briolins), 891 ha, commune du Val-d’Oise dans le canton de Beaumont-sur-Oise, 5 km ENE du chef-lieu. Le centre est à côté de la gare, un peu à l’écart de l’Oise, dont la rive est bordée par une grande zone d’industrie. Au nord s’étend l’aérodrome dit de Persan-Beaumont, qui fut très bombardé durant la dernière guerre et dont l’emprise déborde sur la commune voisine de Bernes-sur-Oise.

L’aérodrome (LFPA-XYP) occupe 141 ha et dispose de quatre pistes, une bitumée de 830 m, deux gazonnées de 880 et 975 m, une pour ULM de 150 m, et il est servi par 17 hangars. Il a d’abord servi aux avions militaires, puis à l’armée allemande, ce qui lui a valu des bombardements massifs de 1943 à 1944; il accueillit ensuite des bombardiers alliés, puis devint le site de la base aérienne 218, fermée en 1967. Géré par les Aéroports de Paris, il enregistre environ 60 000 mouvements par an et sert surtout aux ULM et au parachutisme; quatre aéroclubs l’utilisent.

La ville a un clocher classé en partie du 12e s., restauré après la dernière guerre, et quelques établissements notables: découpage Arcelor Mittal (110 sal.), produits sidérurgiques IMS (120 sal.), centre d’achats des groupements Leclerc (220 sal.), transports Dentressangle (95 sal.) et UPS (50 sal.). Le nom de la commune a été complété en 1890. Elle avait alors environ 300 hab., et sa population a commencé à augmenter au cours des années 1920; mais elle n’atteignait pas encore 500 hab. en 1954. Elle a sauté à 1 600 hab. en 1975, puis à 3 200 en 1990.