Carrières-sur-Seine

15 600 hab. (Carrillons), 502 ha, commune des Yvelines dans le canton de Houilles, au sud-ouest du chef-lieu. La commune est en bordure droite de la Seine, face à Nanterre; elle inclut la plus grande partie de la longue île Fleurie, qui héberge un terrain de golf. Elle est traversée du SE au NO par l’A 14, qui y emprunte une succession de brefs tunnels et dispose d’une gare de péage mais ne procure aucun accès local, et de l’ENE à l’OSO par la D 311.

Le Vieux Carrières, qui conserve la mairie dans un ancien parc du 17e s., est au sud-ouest et vient d’un hameau du 12e s qui dépendait de l’abbaye de Saint-Denis; la commune se nommait d’ailleurs Carrières-Saint-Denis jusqu’en 1905 et conserve une partie de l’ancienne grange aux Dîmes. De nombreuses carrières de pierre furent exploitées jusqu’au 19e s. Un centre secondaire d’habitat est aux Cent Arpents, au nord de la D 311, près d’un gros établissement de la Marine nationale sur 26 ha, site de la compagnie parisienne de la Gendarmerie maritime. Tout à l’est, la zone industrielle du Château d’Eau est traversée par la voie ferrée de Paris à Rouen, mais Carrières n’a pas de gare.

Elle a un collège et un lycée publics, un centre d’aide par le travail et un institut médico-éducatif, une maison de retraite. Les principales entreprises sont les sièges et la distribution de matériel photo du groupe Konica-Minolta (240 sal.) et d’électroménager JVC (120 sal.), une fabrique de systèmes de filtration Le Bozec (80 sal.); installations électriques Delcommune (75 sal.), peinture SEEF (Fleischmann, 60 sal.), nettoyage urbain Tais (80 sal.).

La commune est sans pont hors du viaduc autoroutier qui lui est étranger, et dépend donc des ponts de Chatou ou de Bezons; il en résulte qu’elle n’est pas entièrement urbanisée et comprend des espaces vides. La ville avait atteint 2 000 hab. en 1906, puis est passée à 6 000 en 1954, 11 700 en 1968; sa population a stagné jusque vers 1995, puis connaît une nouvelle croissance (12 100 hab. en 1999).