Champlan

2 500 hab. (Champlanais), 368 ha, commune de l’Essonne dans le canton de Villebon-sur-Yvette, juste au nord-est du chef-lieu. La commune est bordée au sud par le cours de l’Yvette et de son bras septentrional la Morte Eau ou Rivière Morte. Son territoire est traversé près de sa limite nord par l’A 10, qui y a deux échangeurs, l’un complexe au nord-ouest à la limite de Palaiseau et bordé par le parc de la Butte, l’autre plus lâche au nord-est avec la N 20, qui traverse la partie orientale de la commune.

Des zones industrielles, celle de la Vigne aux Loups surtout, flanquent la N 20 et s’étendent aussi le long de la voie ferrée qui traverse la commune du NO au SE — la gare du RER la plus proche est à Longjumeau à l’est. L’ancien village est vers l’ouest, sur la D 118 qui traverse aussi le territoire communal, et au pied d’une Butte Chaumont qui le sépare du grand échangeur autoroutier. Le Petit Champlan est un ancien hameau qui a proliféré à l’est entre les zones industrielles, au contact de Longjumeau.

La commune accueille les ateliers d’outillage à main Romus (70 sal.) et Progalva (50 sal.), les analyses et études ISHA (70 sal.), les installations électriques GTIE (65 sal.) et Graniou (60 sal.), le négoce de matériel électrique CAE Data (190 sal.), le nettoyage Cofraneth (260 sal.), les transports ACE (Antony Courses, 55 sal.) et la maçonnerie Sendin (70 sal.). La population, de 500 à 600 hab. avant 1875, a lentement augmenté ensuite, approchant du millier d’habitants en 1936, puis s’est élevée à 2 000 hab. vers 1970, 2 400 en 1975, avant de rester presque étale.