Choisy-le-Roi

36 500 hab. (Choisyens) dont 320 à part, 543 ha, chef-lieu de canton du Val-de-Marne dans l’arrondissement de Créteil, juste au sud-ouest de la préfecture. Son territoire s’étend des deux côtés de la Seine, au sud de Vitry et d’Alfortville. Le centre-ville est sur la rive gauche, près du carrefour de la N 305, qui court parallèlement à la Seine, et de la N 186, qui la traverse au pont de Choisy. Il hérite des aménagements faits autour du château royal au 18e s. en créant un nouveau village, ce qui explique son plan orthogonal et les éléments de parc qui subsistent; mais il ne reste à peu près rien du château. La «zone urbaine sensible» des Dalles (10 ha, 2 900 hab.) est en plein centre devant le pont. Le RER C longe cette rive gauche et offre près du pont et du centre la station de Choisy-le-Roi. Au sud, entre les voies et la Seine, s’intercale la très grande usine des eaux, qui isole au sud le quartier d’habitation de la Prairie.

Le territoire est limité au nord par l’A 86, qui traverse aussi la Seine. Au sud, il atteint une voie ferrée de ceinture et partage avec Orly la «zone urbaine sensible» et «zone de rénovation urbaine» dite du Grand Ensemble des Navigateurs (105 ha, 13 600 hab.), construit dans l’ancien Domaine Gazier en 1966. Sur la rive droite s’étendent un large quartier de pavillons au plan assez régulier (les Gondoles) et le grand parc interdépartemental des sports Paris-Val-de-Marne, que Choisy partage avec Créteil, Valenton et Villeneuve-Saint-Georges. D’une superficie de 160 ha, il entoure un plan d’eau de 30 ha hérité d’un ancien bras de la Seine. Tout à l’est, la commune dessine une pointe en travers du triage de Villeneuve-Saint-Georges.

Des projets de rénovation portent sur le centre-ville, le quartier du Port et les quartiers sud (Briand-Pelloutier et les Hautes-Bornes), ainsi que des nouveaux quartiers de la Seine et du Parc sur la rive droite tout au sud, de Chantereine sur la rive droite mais au nord. La ville a un théâtre, des espaces culturels, plusieurs festivals, une ferme animalière enfantine au parc des Gondoles (4 ha); elle est dotée de trois collèges publics et un privé, deux lycées publics professionnels et un lycée privé, une clinique de soins de suite (50 à 100 sal.), quatre maisons de retraite.

Les principaux employeurs sont une usine Renault (250 à 500 sal.) qui produit des moteurs et boîtes de vitesse en échange standard et petites séries, l’Imprimerie Nationale (50 à 100 sal.), une fabrique alimentaire Hauky (50 à 100 sal., traiteur), l’ingénierie Coteba (50 à 100 sal.), les installations électriques Cegelec (200 à 500 sal.); dans le commerce, le négoce de produits laitiers Lactalis (50 à 100 sal.) et la vente par automates Selecta (50 à 100 sal.); nettoyage APR Will’Net (50 à 100 sal.), PEP7 (50 à 100 sal.) et ENS (50 à 100 sal.); transports Graveleau (50 à 100 sal.).

Le nom de la commune fut Choisy-sur-Seine en 1793. Sa population est passée de 1 300 hab. en 1821 à plus de 3 000 dès 1831, 5 100 en 1872, 10 000 en 1896; elle atteint 28 500 hab. en 1936 et a culminé à 41 500 hab. en 1962, est descendue jusqu’à 34 000 hab. en 1990 avant de reprendre. La majorité municipale est de long temps communiste. Le maire est Daniel Davisse, également conseiller général. Le canton correspond à la commune.