Ciboure

(6 480 Cibouriens ou Ziburutar; 744 ha) est une commune des Pyrénées-Atlantiques, juste au SO de Saint-Jean-de-Luz sur la baie et la rive gauche de l’estuaire de la Nivelle (Pays Basque). Nommé Ziburre en basque, ce qui équivaut à «tête de pont», c’est un ancien faubourg populaire de Saint-Jean-de-Luz, sorti de la commune d’Urrugne en 1603, où se groupaient pêcheurs, chasseurs et corsaires que rejetait la ville bourgeoise. C’est aujourd’hui surtout un port de pêche, avec conserveries, qui figure dans la liste des «villages de charme» en dépit de sa taille et de sa diversité.

Le port, commun avec Saint-Jean-de-Luz, compte une cinquantaine de bateaux et 180 marins inscrits, pour des prises d’environ 4 500 t/an, où domine le thon (germon), devant les anchois. Mais la conserverie Saupiquet a fermé en 2002, laissant place à un complexe immobilier; négoce de poissons Méricq (25 sal.), stages de football JM Larqué (35 sal.), constructions Immobat (35 sal.). La commune est traversée par l’autoroute, la N10 et la voie ferrée vers Irun. Au nord, le fort de Socoa, des environs de 1630 mais repris par Vauban, surveillait l’entrée ouest de la baie; au pied est aménagé un port avec un service estival de traversée de la baie de Saint-Jean-de-Luz, école de plongée et école de voile, plaisance.

L’estuaire et le cours de l’Untxin fixent ensuit la limite occidentale de la commune; sur la rive droite est le lycée maritime. Entre l’Untxin et l’estuaire de la Nivelle, la forte colline de Ciboure monte à 84 m et porte la tour Bordagain, et de nombreux lotissements de villas. Le centre-ville est sur le port face à Saint-Jean-de-Luz; on visite la maison natale de Maurice Ravel sur le port, un cimetière marin au-dessus; collège privé. Au sud-est, une plaine triangulaire porte un ensemble de lotissements et la zone d’activités de Marinela. Toute la partie méridionale de la commune, bordée à l’est par la Nivelle, est dans des collines boisées, que traverse l’autoroute et au flanc desquelles monte l’urbanisation; golf de la Nivelle, institution catholique de Béthanie avec centre de vacances et résidence hôtelière. La population de la ville a augmenté des années 1890 (2 200 hab.) à 1968 (6 400 hab.) et a plafonné ensuite.

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