Cormeilles-en-Parisis

21 700 hab. (Cormeillais) dont 200 à part, 848 ha, chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement d’Argenteuil, 4 km au nord-ouest de celle-ci, dont elle est limitrophe; elle a une église classée des 12e-13e s. Son territoire est traversé par la voie ferrée, qui y offre une gare du Transilien, et par la N 192 (devenue D 392). Toute la partie nord-est de la commune appartient à l’alignement des buttes du Parisis. Au nord, le bois de Montigny entoure le grand fort de Cormeilles de 1877, aménagé en caserne; le bois de Cormeilles le relaie vers l’est, repoussant l’A 15 en limite de commune au nord des bois.

Dans la partie orientale de la commune près d’Argenteuil subsiste une grande plâtrière, à l’origine de la firme Lambert; elle exploite une butte de gypse dont les mérites étaient connus des Romains, mais dont l’exploitation industrielle fut engagée au 19e s., en même temps que disparaissaient les vignes qui avaient fait auparavant la réputation du terroir. L’ensemble des carrières, qui déborde sur Argenteuil, est censé être transformé en espace vert quand l’exploitation s’arrêtera. Au sud, Cormeilles a encore des espaces libres; mais son finage ne touche qu’à peine à la rive droite de la Seine entre Sartrouville et La Frette, aux Trembleaux.

La ville est fleurie (trois fleurs), a deux collèges et un lycée professionnel publics, un collège privé, un centre d’aide par le travail et un foyer pour handicapés, la clinique du Parisis (200 sal., 100 lits) et cinq maisons de retraite. Elle accueille les ciments Lafarge (50 sal.), un magasin Castorama (220 sal.), le nettoyage L’Efficace (65 sal.). La commune a eu 2 000 hab. en 1870, 3 200 en 1911, 8 500 en 1936, 10 600 en 1954 et 14 100 en 1975; sa croissance se poursuit: elle aurait gagné près de 2 000 hab. de 1999 à 2006. La municipalité est traditionnellement de droite; le maire est Yannick Boedec (divers droite). Le canton a 40 800 hab., 2 communes avec Montigny-lès-Cormeilles, et 1 255 ha.