artères du 14e arrondissement de Paris nommées en 1879 en hommage au général Pierre-Philippe Denfert-Rochereau (1823-1878), qui s’était illustré dans la défense de Belfort lors de la guerre de 1870-1871, ce qui valut d’ailleurs à la ville et à son territoire de rester en France. La place a pris son nom en 1879. Elle est au croisement du boulevard Raspail et de l’ancienne enceinte des Fermiers généraux, marquée par le boulevard Saint-Jacques et la rue Froidevaux, et reçoit aussi le boulevard Arago, l’avenue Denfert-Rochereau et l’avenue du Général-Leclerc qui mène à la porte d’Orléans. Elle fut jadis la place d’Enfer, et c’est donc sur un jeu de mots que le nom du général, qui était sans rapport particulier avec le lieu, a été attribué à la place, qui dans le langage courant est restée place… Denfert. La sculpture qui trône sur la place est une réplique en bronze de la statue animalière monumentale en pierre réalisée par Bartholdi à Belfort en 1879; elle rend hommage au «lion de Belfort», surnom que l’énergie du général lui avait acquis. Outre une station de métro Denfert-Rochereau d’interconnexion des lignes 4 et 6, la place est desservie par la gare Denfert-Rochereau du RER B, qui est en surface à l’est de la place. La place donne également accès à la visite des Catacombes de Paris. L’avenue Denfert-Rochereau (490 m), au nord de la place, a été nommée en 1946; elle rejoint l’avenue de l’Observatoire et, ainsi, la ligne des Grands Boulevards; elle est bordée à l’ouest par l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul. |