Draveil

29 000 hab. (Draveillois) dont 300 à part, 1 575 ha dont 555 de bois, chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement d’Évry, 8 km NNO de la préfecture, sur la rive droite de la Seine. Le nom originel, Dravernum, évoque les aulnes (vernes). La commune borde la Seine sur quelque 7 km, mais la plaine alluviale est souvent boisée et encombrée d’étangs issus de sablières et de gravières. Au nord, celui des Mousseaux est entouré d’un grand parc, accompagné en amont par la base de plein air et loisirs du Port aux Cerises, sur 163 ha autour de l’étang Laveyssière (35 ha); un petit port de plaisance y a été aménagé. L’urbanisation de la Villa est juste en amont, au-delà du pont vers Juvisy (pont de l’Armée Française). Suit le domaine aquatique de l’Orme des Mazières, qui abrite un centre de sports.

La moitié sud de la commune est dans la forêt de Sénart, qui parvient jusqu’à la Seine au bois Chardon. Le quartier de Champrosay forme une annexe résidentielle au sud-ouest, dotée d’un pont sur la Seine face à Ris-Orangis, avec l’hôpital Joffre, une maison de santé, un institut médico-pédagogique, l’Ifocap (institut de formation du monde agricole, fondé en 1959) et la maison d’Alphonse Daudet.

Le centre-ville rassemble auprès du château de Villiers (16e et 18e s.) et de son parc la plupart des administrations et institutions. Au nord-est, le château des Saules a conservé un parc, tandis que les châteaux des Bergeries et de la Folie Saint-Sauveur, tous du 19e s., voisinent avec de petits ensembles de collectifs; le château des Bergeries abrite une école nationale de police. Toutefois, l’habitat pavillonnaire domine dans cette commune principalement résidentielle. Elle est dépourvue de gare, mais celle de Ris-Orangis est proche de Champrosay, celles de Juvisy sont proches de la Villa.

Draveil a deux collèges et un lycée professionnel publics, un collège et lycée privé; les hôpitaux Dupuytren (en ville) et Joffre (au sud-est en forêt de Sénart) disposent de 40 lits médicaux, plus 600 lits en moyen et long séjour; le groupe hospitalier Les Cheminots offre 100 places de moyen séjour; Draveil a aussi une petite clinique, un foyer pour handicapés, deux instituts médico-éducatifs et sept maisons de retraite. Les autres principaux employeurs sont des fabriques de câbles Nexans (150 sal.) et de sièges SIF (60 sal.), une menuiserie métallique FIC (65 sal.); un Intermarché (70 sal.) et un supermarché Dragone (50 sal.); autocars Garrel et Navarre (groupe Keolis, 100 sal.).

La commune avait 1 500 hab. au milieu du 19e s., 3 000 vers 1910, 10 300 en 1936. Sa population a dépassé 25 000 hab. en 1968 puis le taux de croissance a diminué. Les quartiers officiels sont ceux du centre-ville, de la Plaine des Sables et de Paris Jardins au nord, de la Villa et Mazières à l’ouest, du domaine de Villiers et Danton au centre-ouest, de Mainville à l’est, flanqué des Bergères, de l’Orée de Sénart et de Brossolette, de Champrosay et de la Forêt de Sénart au sud. Les grands ensembles d’habitations de l’Orme des Mazières et Danton sont classés en «zone urbaine sensible». Celui des Bergeries, partagé avec Vigneux-sur-Seine, est «zone urbaine sensible» et «zone de rénovation urbaine». Le maire est depuis 1995 Georges Tron, UMP, député, devenu ministre en 2010. Draveil est le siège de la communauté d’agglomération Sénart-Val de Seine (78 200 hab.), qui l’associe à Montgeron et Vigneux-sur-Seine. Le canton, créé en 1975, correspond à la commune.