(3 310 Flixecourtois, 1 184 ha) est une commune de la Somme dans la CC Nièvre et Somme, à mi-chemin d’Amiens et d’Abbeville. La ville est dans la vallée de la Nièvre, non loin de son confluent avec la Somme, au passage de la N1 (D1001). L’A16 la contourne au nord-est, munie d’un échangeur à péage (n°21) avec la N1, qui a fixé une zone d’activités au nord — mais l’échangeur et une partie de la zone sont sur le territoire de la commune voisine de Ville-le-Marclet, étroitement soudée à Flixecourt. Elle fut, avec toute la basse vallée de la Nièvre, le fief des industriels du textile Saint Frères (SF), qui y firent construire quatre usines au 19^e s., ainsi que trois châteaux, et de nombreux logements ouvriers, s’assurant pour longtemps une autorité entière sur la contrée et ses habitants.

Ce patrimoine a été divisé, après être passé par Boussac et par les déconfitures de l’industrie textile picarde. Il en reste une certaine spécialisation dans les bâches de toile forte, mais qui n’est plus dominante. La principale usine de Flixecourt est celle du groupe Bigard (310 sal., viandes, précédemment au groupe coopératif Alliance). Spatiotempo (125 sal.) fait et loue des abris mobiles et bâtiments métalliques démontables. Seule rappelle la spécialité du passé la fabrique de toile de bâche du groupe belge Sioen (85 sal.), qui a conservé le nom Saint Frères dans son intitulé.

La ville accueille également les transports Leleu (100 sal.), l’entreposage Immo Ouest (85 sal.), les travaux publics Eiffage (70 sal.); un Intermarché (40 sal.), un Super-U (45 sal.), un négoce de combustibles (Flandre, 30 sal.). Elle est dotée d’un écomusée du textile, d’un collège public et un autre privé, d’une maison familiale rurale. La population communale a culminé en 1975 (3 500 hab.); elle a toutefois augmenté à nouveau de 150 hab. après 1999.

Le nouveau canton de Flixecourt a 20 700 hab., 24 communes.

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