Fontenay-aux-Roses

24 200 hab. (Fontenaysiens) dont 240 à part, 250 ha, chef-lieu de canton des Hauts-de-Seine dans l’arrondissement d’Antony, 5 km au nord de celle-ci entre Bagneux et Clamart. La ville s’étend sur le rebord oriental du plateau de Châtillon, principalement sur l’assise des grès de Fontainebleau, vers 110-120 m. Le relief descend à l’est par les têtes du vallon des Blagis qui va vers la vallée de la Bièvre, jusqu’à 60 m à peine près de la curieuse église des Blagis, flanquée d’un haut clocher, édifiée en 1936 et restaurée en 2008.

À l’ouest, s’élève jusqu’à 155 m la butte couronnée par la meulière de Montmorency (g3a) qui portait l’ancien fort de Châtillon, et qui est devenue l’un des premiers grands sites du Commissariat à l’Énergie atomique (CEA), où avait été installée la pile Zoé. Le Centre d’études nucléaires qui y a succédé au CEA y a installé sa direction des sciences du vivant, et spécialement l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, 1 700 sal. dont plus de 1 000 sur le site). Le site contient également un musée de l’Atome.

Le territoire est traversé du nord au sud en souterrain par la ligne du TGV Atlantique, recouverte par la Coulée Verte qui se prolonge vers Sceaux. Au sud, court la ligne sinueuse de la branche du RER B qui va de Bourg-la-Reine au terminus de Robinson, et offre la station de Fontenay-aux-Roses au sud-est du centre-ville. Tout près de cette gare avait été ouverte en 1881 l’École normale supérieure de jeunes filles, qui a été associée à l’ENS de Saint-Cloud en 1985 et transférée à Lyon en 2002; ses locaux abritent l’IUFM et le pôle des arts et de la culture de l’université Paris-1 (arts plastiques) et doit recevoir des enseignements sur la santé et l’environnement de l’université Paris-Sud (Paris-11).

Le centre-ville est au milieu du territoire communal et comprend à proximité de la mairie le parc Sainte-Barbe, le théâtre, le château la Boissière, édifié au 17e s. et qui a appartenu à la société Citroën avant d’être acquis par la commune, qui y a aménagé le centre culturel et la bibliothèque municipale; le cimetière est un peu au nord. Fontenay est divisée en cinq quartiers: Parc-Centre Ville au centre-nord, flanqué à l’est de Scarron-Sorrières et à l’ouest de Pervenches-Val Content; Ormeaux-Renards au sud-ouest, Blagis-Care au sud-est.

La ville a un collège public et un lycée professionnel privé, de nombreux équipements culturels, une clinique et deux maisons de retraite les Pervenches (50-100 sal.) et Repotel (50-100 sal.). Essentiellement résidentielle, elle accueille près de l’IRSN le Laboratoire central des industries électriques (LCIE, 200-500 sal.), qui est une filiale du Bureau Veritas; informatique Ipanema (50-100 sal.) et Oneaccess (50-100 sal.), conseil de gestion Acamaya (50-100 sal.).

Le canton, créé en 1984, correspond à la commune. Celle-ci avait 1 200 hab. vers 1850, 3 400 en 1901, 7 200 en 1936; sa population a fortement progressé peu après la dernière guerre, montant à 20 200 hab. dès 1962 et culminant à 25 600 en 1975. À droite jusqu’en 1994, la municipalité est alors passée à gauche et reste dirigée par Pascal Buchet, socialiste, médecin, également conseiller général, et premier secrétaire de la fédération des Hauts-de-Seine du Parti socialiste. La ville est le siège de la communauté d’agglomération Sud de Seine, groupement intercommunal des Hauts-de-Seine associant 4 communes et 144 000 hab.