Forges-les-Bains

3 700 hab., 1 458 ha dont 231 de bois, commune de l’Essonne dans le canton de Limours, 3 km au sud-est du chef-lieu. Le finage est en partie dans la petite plaine de Limours, que draine la Prédecelle vers la Rémarde au sud, et en partie sur le plateau de Hurepoix, boisé, à l’ouest du bourg.

L’habitat, de structure assez lâche autour du centre, qui s’agrémente d’un parc du château de Forges et d’une forêt communale sur une butte, se complète au sud des hameaux et bois de Bajolet et de Bois d’Ardeau, à l’ouest des hameaux du Chardonnet et de Malassis. Près du Chardonnet, le lieu-dit le Petit Muce est une interprétation erronée (ou une euphémisation maladroite) d’un «la Pute-y-musse» (y a refuge, s’y cache) qui se retrouve dans bien d’autres communes du Bassin Parisien (et la rue du Petit-Musc à Paris...). Le château Pivot (17e-18e s.) et le hameau d’Ardillières sont au nord et au nord-est de la commune dans la dépression, sur la rive gauche de la Prédecelle. A 10 et LGV écornent le finage au sud-ouest près du Bajolet, laissant au sud les carrières et la cité de l’Alouetterie, proches d’Angervilliers.

La ville accueille un laboratoire photographique Neyrac (Centrimage, 60 sal.), la fabrique de capsules Janson (30 sal.), la serrurerie PBI (30 sal.), un site des transports Mory (40 sal.). Elle a eu un établissement thermal au 19e s. et a de ce fait ajouté «les Bains» à son nom en 1861; le terrain de golf de Limours déborde un peu sur le finage au nord-ouest. Le nombre des habitants était de l’ordre du millier entre 1886 et 1965 puis a augmenté assez régulièrement, passant par 2 000 en 1982.