Garges-lès-Gonesse

40 000 hab. (Gargeois) dont 290 à part, 547 ha, chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Sarcelles, 3 km au sud-est de celle-ci. Le territoire est limitrophe de Sarcelles au nord-ouest et de Stains au sud. La D 125, qui unit ici les noms du général de Gaulle et de l’ancien ministre communiste Ambroise Croizat, et la D 84 sous le nom d’avenue de Stalingrad, s’y croisent au lycée Simone de Beauvoir. Le Vieux Pays, dans la vallée humide de la Crould, à l’est du territoire communal, conserve des maisons anciennes et a reçu une cité de logements avant la guerre; il est flanqué de deux quartiers de pavillons, Carnot au nord et la Croix Buard au sud.

Le grand ensemble de collectifs de la Dame Blanche et son voisin Barbusse sont au nord-ouest vers Sarcelles, proches du parc des loisirs du Fort, sur la butte d’un ancien fort de 1875 démoli depuis. Les zones d’activités des Doucettes et de l’Argentière sont au sud-ouest à la limite de Stains. Le centre commercial du Pont de Pierre est au nord-est près d’Arnouville-lès-Gonesse, prolongé à l’ouest par le parc d’activités et les immeubles collectifs de la Muette. La principale voie ferrée issue de la gare du Nord longe la limite communale de Garges et Sarcelles au nord-ouest et offre une gare du RER (D) Garges-Sarcelles.

La commune a quatre collèges et deux lycées publics, un institut médico-éducatif et une maison de retraite. Les principaux établissements sont une imprimerie Déjà-GLMC (110 sal.), un hypermarché Cora (310 sal.) flanqué de magasins Brico-Dépôt (130 sal.), Conforama (85 sal.) et des vaisselles P. Le Goff (50 sal.); en outre, la commune accueille un négoce d’habillement Promo Collectivités (50 sal.), la location de matériel de travaux publics STLTP (60 sal.), les installations thermiques Idex (280 sal.) et Celium (50 sal.), le gardiennage ACSP (200 sal.), les messageries Opale (90 sal.).

Les quartiers d’immeubles collectifs des Doucettes et des Basses-Bauves, au sud-ouest, sont classés en «zone urbaine sensible» et «zone de rénovation urbaine» sur 45 ha (11 200 hab.). Ceux de la Doucette et de la Muette au nord-ouest sont également en «zone urbaine sensible» et «zone de rénovation urbaine» sur 139 ha pour 18 000 hab. et, en outre, forment avec les Lochères de Sarcelles une «zone franche urbaine» de 395 ha et 67 000 hab.

La commune n’avait encore que 680 hab. en 1911; elle a commencé à se peupler dans l’entre-deux-guerres (3 300 hab. en 1936) et surtout après 1955: 10 500 hab. en 1962, 30 000 en 1970, 40 200 en 1982; elle est à peu près stable depuis. La municipalité, à direction communiste de 1944 à 1995, est passée à droite depuis; le maire est Maurice Lefèvre, UMP, ancien mécanicien.

Le canton de Garges-lès-Gonesse, créé en 1967, a été divisé en deux en 1985. Le canton de Garges-lès-Gonesse-Ouest comprend une partie de la commune (18 000 hab.); celui de Garges-lès-Gonesse-Est (22 600 hab.) associe l’autre partie à la commune de Bonneuil-en-France; au total, 1 018 ha.

Bonneuil-en-France (740 Bonneuillois, 471 ha) est juste à l’est de Garges. Plus des trois quarts de son territoire sont occupés par l’aérodrome du Bourget. Le centre villageois, très réduit et entouré d’ateliers, est tout au nord-ouest de la commune, à laquelle l’aérodrome ne laisse au sud-est qu’un appendice industriel le long de la N 17, à Pont Yblon en bordure du Blanc-Mesnil. La commune contient une usine aéronautique Dassault-Falcon (590 sal.), le centre d’entraînement et l’école de pilotage Falcon (70 sal.); les ateliers de maintenance aéronautique Embraer (100 sal., brésilien) et Cessna (75 sal., états-unien), les transports aériens Aero Services Executive (85 sal., aviation d’affaires, au groupe états-unien Omni Air), les transports routiers Calberson (270 sal., à la Sncf); restauration collective Jet Chef (110 sal., groupe Servair filiale d’Air France). La population communale semble augmenter un peu depuis les 530 hab. de 1982.