Gers (le)

cours d’eau central de la Gascogne gersoise et du département qui a pris son nom. Il naît à Lannemezan sur le plateau, et coule d’abord vers l’ENE à l’est de la ville; il s’y enfonce rapidement dans une vallée bientôt dissymétrique, dominée par le village perché de Castelnau-Magnoac, où il reçoit à droite le Cier. Il prend peu à peu une direction sud-nord, passe à Panassac, Masseube et Seissan, reçoit à Pavie, rive gauche, le Sousson, et traverse Auch. Il atteint ensuite Fleurance puis Lectoure, entre dans la région Aquitaine par Astaffort et rejoint la rive gauche de la Garonne en aval de Layrac. Il ne reçoit que de très maigres ruisseaux sur la plus grande partie de son parcours de 176 km; mais sa vallée, assez large et bien cultivée, est suivie par l’une des principales routes de Gascogne gersoise et même, d’Auch au confluent, par une voie ferrée. Localement au moins, on prononce l’s final.

Le nom de la rivière a inspiré celui de la communauté de communes Val de Gers, groupement intercommunal du Gers réunissant 34 communes et 8 700 hab. sur 42 512 ha, surtout des cantons de Seissan et Masseube et dont le siège est à Pavie. C’est plutôt celui du département qui est associé à la communauté de communes des Bastides et Vallons du Gers, qui réunit 25 communes et 6 000 hab. (21 990 ha) des cantons de Plaisance et Marciac et dont le siège est à Marciac.

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