Givors

(20 800 Givordins, 1 734 ha dont 345 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département du Rhône dans l’arrondissement de Lyon, 20 km au SSO de Lyon sur la rive droite du Rhône au débouché du Sillon du Gier et sur la rive droite de cette rivière. Elle est membre de la Métropole de Lyon, à laquelle elle est rattachée au prix d’une acrobatie territoriale par l’intermédiaire de sa voisine Grigny: afin d’assurer formellement une indispensable et artificielle «continuité territoriale» de la Métropole, Grigny et Givors ont été reliées à Vernaison par une étroite bande de terrain le long du Rhône, enlevée à la commune de Millery qui refusait d’adhérer à la Métropole.

Givors est depuis longtemps un centre d’industrie, qui avait bénéficié d’une verrerie royale en 1756 et d’un canal vers Rive-de-Gier. Le centre-ville a été rénové, et le quartier du Canal aménagé par des élèves de Le Corbusier; nombreuses sculptures urbaines, théâtre et conservatoire; musée de la Résistance et de la déportation, maison du Rhône comme musée-exposition, halte fluviale; grande foire à la paperasse en novembre. La ville avait déjà dépassé les 5 000 hab. en 1835, les 10 000 en 1875; elle est montée à 14 000 hab. en 1921, est restée à ce niveau jusqu’en 1954 puis a connu une nouvelle croissance jusqu’en 1982 (20 500 hab.), avant de perdre 2 000 hab. Elle a augmenté de 2 240 hab. après 1999.

Elle est surtout aujourd’hui un lieu d’habitat, et d’activités tertiaires: hypermarché Carrefour (370 sal.) et magasin Castorama (120 sal.), logistique de la Stef (entrepôts frigorifiques SLF, 180 sal.), Grand Frais Gestion (100 sal.), ingénierie Fives Solios (125 sal.); traitement de déchets Suez SITA (50 sal.), stockage d’hydrocarbures Total (120 sal.). Elle abrite deux collèges et deux lycées publics dont un professionnel, un collège et un lycée privés, un centre hospitalier (127 lits médicaux, 200 en tout); La Poste (60 sal.).

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