Gournay-en-Bray

(6 310 Gournaisiens, 1 040 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime dans l’arrondissement de Dieppe, 50 km à l’est de Rouen, dans la communauté des Quatre Rivières. La ville est dans la dépression élargie du Bray, sur la rive droite de l’Epte, au passage de la N31 et à la limite de la région. Son finage s’étire vers le sud-est le long de l’Epte. On y voit les restes d’une porte, des maisons anciennes, une collégiale du 12e siècle, une ancienne halle au beurre. Elle a un collège public, un collège et un lycée professionnel privés, un hôpital local (36 lits), une maison de retraite (45 sal.). Le nom de la commune était simplement Gournay jusqu’en 1962; elle a eu 4 000 hab. en 1896, 4 400 en 1954, puis est montée à 5 000 en 1962, 6 000 en 1971 mais a atteint son plafond dès 1975 et a encore diminué de 70 hab. depuis 1999.

Gournay s’est équipée d’un hôtel d’entreprises et atelier-relais, d’une zone industrielle de l’Europe et d’une zone artisanale. L’emploi est dominé par une grosse usine et le siège français du groupe ex-suédois Autoliv (successeur de Klippan, systèmes de sécurité pour automobiles, 720 sal.), dont la majorité appartient à l’estonien Norma; d’autres fabriques de poids sont celles des mastics Sika (210 sal., groupe suisse) et de la métallerie Akwel ex-MGI-Coutier (arrêts de portes d’automobiles, 130 sal.). Avec moins d’emplois: emballages en papier Polycote (45 sal.), meunerie P. Dupuis (40 sal.), détecteurs photoélectriques Dinel (25 sal., passé au groupe Schneider), filtres à air Unifiltr (35 sal.), mécanique AMG (Ateliers mécaniques de Gournay, 30 sal., découpe au laser de clichés), plastiques Tramico (30 sal.); couverture HRC (25 sal.). Dans le tertiaire, Intermarché (80 sal.), transports Grisel (25 sal.), discothèque Dyco (30 sal.)

Le nouveau canton de Gournay-en-Bray a 67 communes, 36 400 hab.

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