Jouars-Pontchartrain

5 100 hab. (Chartripontains), 965 ha, commune des Yvelines dans le canton de Montfort-l’Amaury, 6 km ENE du chef-lieu. La commune est bordée à l’ouest par la Mauldre et traversée par le ru de Blancourt, qui y conflue avec la Mauldre. Son territoire s’étend pour l’essentiel dans une échancrure du haut plateau, au fond de laquelle est aussi Élancourt. Jouars est au centre, Pontchartrain au nord au passage de l’ancienne N 12. La commune englobe en outre les hameaux des Mousseaux, la Butte Rouge et la Dauberie à la pointe sud, proches de la Mauldre et qui s’appuient sur le talus du plateau de Maurepas; de Chennevières, la Richarderie, Ergal et le Moulin Neuf à l’est. Mais, avec les lotissements, l’urbanisation dessine en fait trois ensembles: l’un au nord en bordure de la forêt de Sainte-Appolline (Plaisir) qui va de Pontchartrain au Moulin Neuf; un au sud le long de la Mauldre; un autour d’Ergal à l’est.

Jouars, dont le nom vient d’une cité gallo-romaine (Diodorum) qui a laissé quelques traces archéologiques, n’est qu’un hameau menu et isolé, tandis que Pontchartrain s’est beaucoup développé et concentre les services publics, dont la gendarmerie, un collège public et un hôpital local (230 lits dont 90 médicaux), une maison de retraite. La commune est traversée par la N 12 à quatre voies, qui est à l’origine du développement de Pontchartrain; un gros château du 17e s., très remanié aux 18e et 19e s., sur le ru d’Élancourt au confluent de la Mauldre, s’orne d’un parc, d’étangs et de plusieurs jardins aménagés, en partie sur le territoire du Tremblay-sur-Mauldre. La commune accueille l’ingénierie Asitec (30 sal.), une boulangerie Panavi (25 sal.), la maçonnerie Cojan (25 sal.). Elle avait 1 300 hab. de 1900 à 1940, puis sa population a augmenté, passant à 2 500 hab. en 1975 et 4 300 en 1990.