Livry-Gargan

41 700 hab. (Livryens), 738 ha, chef-lieu de canton de la Seine-Saint-Denis dans l’arrondissement du Raincy, au nord de celle-ci. Son territoire s’allonge du SO au NE dans la plaine, de part et d’autre de la N 3 qui est son artère principale. Au nord-est, le finage mord sur le talus et le revers du plateau d’Aulnoye, où elle dispose des parcs Vincent-Auriol, A.M. Vincent (parc des sports) et Bellevue, et du parc Georges-Pompidou qui, partagé avec Coubron, prolonge vers le nord la forêt de Bondy. Deux autres parcs sont en centre-ville autour du château de la Forêt (bâti en 1864 en style Louis XIII) qui abrite un musée d’histoire locale et un musée de la marquise de Sévigné, et de la Mairie, bordés d’immeubles en barre côté nord.

La commune touche au nord au parc forestier de Sevran. La pointe sud-ouest du finage s’insinue entre les territoires des Pavillons-sous-Bois et du Raincy; la pointe occidentale touche au canal de l’Ourcq. La plus grande partie de l’urbanisation est en lotissements de pavillons. Au sud, l’avenue rectiligne de la D 116 aboutit au lac de Sévigné, seul reste visible de l’abbaye de Livry, qui fut assorti d’une station thermale au 19e s.; elle atteint ensuite le centre-ville; elle recoupe l’axe de la N 403 qui va vers l’ESE, à Clichy-sous-Bois et Montfermeil. La N 370 est un autre axe NO-SE, qui va d’Aulnay-sous-Bois à Noisy-le-Grand en passant aux abords du centre-ville. La voie ferrée de ceinture (ligne des Coquetiers), flanquée de boulevards, traverse la partie occidentale et apporte la gare de Gargan au sud, celle de l’Abbaye au nord, toutes deux près de la limite occidentale de la commune.

L’habitat pavillonnaire occupe la plus grande partie du territoire, fournissant 44% des logements; seulement 12% du parc immobilier est composé de logements sociaux. La commune, très fleurie (quatre fleurs) et dotée d’un club de natation renommé, a trois collèges et deux lycées publics, un institut médico-éducatif, la clinique Vauban (70 lits, 50-100 sal.) et l’hôpital public Livry-Sully (40 lits, 50-100 sal.) et trois maisons de retraite dont l’ehpad (établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes) Émile Gérard de 240 places. Les principales entreprises sont Géraud Gestion (250-400 sal.), un hypermarché Cora (250-400 sal.) et un magasin Leroy-Merlin (200-500 sal.), les nettoyages Perfect (50-100 sal.), SPN (50-100 sal.) et MNS (50-100 sal.), les travaux publics Jean Lefebvre (50-100 sal.).

Le nom était Livry seulement jusqu’en 1912; il est lié à un ancien domaine gallo-romain (Livriacum), au château et à l’abbaye de Livry. Gargan est le nom d’un industriel qui avait créé un wagon-citerne pour l’approvisionnement en eau potable du chantier du percement du canal de Suez et installé son usine au sud-ouest de la commune; Gargan a été également à l’origine de la ligne ferroviaire des Coquetiers. La commune a cédé en 1869 des terrains lors de la formation du Raincy, passant alors de 2 900 à 1 800 hab.; elle avait 5 200 hab. en 1901 et déjà 21 400 en 1931; elle a atteint 32100 hab. en 1968 et poursuit sa croissance. La municipalité est de tradition socialiste depuis la première guerre mondiale; le maire est Alain Calmat, médecin, ancien ministre des Sports et ancien député, ancien champion de patinage. Le canton correspond à la commune; le conseiller est Pascal Popelin, socialiste, adjoint au maire et lui-même ancien champion de fleuret.