Mahina

13 600 hab. dont 300 à part, 5 160 ha, commune de Polynésie française dans la subdivision des Îles-du-Vent, sur la côte nord de Tahiti Nui à 10 km à l’est de Papeete. Elle occupe 6 km de côte de part et d’autre de la pointe Vénus, centre de l’agglomération, ainsi nommée en raison de la mission d’observation de la planète Vénus confiée en 1770 à Cook, qui fit installer la lunette sur ce promontoire. La pointe Vénus offre un phare de 1867 et une belle vue sur Papeete. Une plage de sable noir des plus fréquentées sur la baie de Matavai se déploie à l’ouest de la pointe, qui fut le premier mouillage des navires européens dans l’île. Le territoire communal s’étire sur 14 km vers le sud jusqu’au mont Orohena, couplant sur 4 km de large les longs bassins de la Taauru et de l’Ahonu. L’urbanisation, et un sentier dit des Mille sources, suivent la longue croupe qui les sépare. Mahina a un collège et un lycée professionnel publics, un dispensaire et un centre dentaire, une gendarmerie, et elle est complètement intégrée à l’agglomération de Papeete; négoce alimentaire Sipac (70 sal.), usine de plastiques Rotopol (15 sal.). À l’est de la commune sur la côte, le village d’Orofara abrite une léproserie. Le maire est Joël Buillard, qui a succédé en février 2009 à Émile Vernaudon, devenu momentanément inéligible et qui espère retrouver son siège l’année suivante.