Montfort-l’Amaury

(2 950 Montfortois, 571 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Rambouillet, 20 km au nord de celle-ci dans la CC Cœur d’Yvelines. La commune est en lisière nord de la forêt de Rambouillet. Le vieux «village de charme» est accroché sur le rebord du plateau supérieur, d’où il domine le bas plateau drainé vers le nord par la Guyonne, affluent de la Mauldre. Ses maisons couvrent le talus exposé à l’est et il offre une maison-musée de Maurice Ravel (le Belvédère), une église classée (15e-16e s.) et son cimetière avec porte et galeries en forme de cloître (16e-17e s.), les restes d’un château fort du 11e s. et 15e s. dont la tour octogonale dite d’Anne de Bretagne, des restes de remparts et de belles maisons anciennes. Plus bas, des étangs, le château de Groussay (19e-20e s.) et ses jardins agrémentent le vallon du ruisseau des Gaudigny, qui descend vers la Guyonne.

Des habitations se dispersent sur le bas plateau, vers le hameau de l’Aulnaie à l’est et surtout au nord où l’habitat se confond avec celui de Méré. Le territoire communal comprend en outre au sud-ouest une large portion du haut plateau, très plate et pour cela nommée la Plaine, à 180 m d’altitude. Outre une allée arborée menant à la forêt de Rambouillet, on y voit le château Bluche et les lotissements des Tuileries, de Château Gaillard et du Camp d’Henri IV, bordés par l’étang de la Plaine et l’étang de la Ville.

La commune accueille un collège public et un privé, un hôpital local (200 lits de long séjour et hébergement) et l’établissement de soins du Parc de Montfort (35 sal.), plus quatre maisons de retraite. La commune avait 2 000 hab. au début du 19e s., 1 500 vers 1890 et 1 600 en 1936, puis sa population a lentement augmenté depuis la dernière guerre, atteignant les 2 000 hab. en 1968 et les 3 000 vers 1997.

Retour