Montigny-le-Bretonneux

34 600 hab. (Ignymontains) dont 620 à part, 1 165 ha, chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Versailles, 10 km au SO de celle-ci sur le haut plateau. Presque entièrement urbanisée, la commune est le centre même de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines. Au nord s’organise un gros ensemble complexe de zones d’activité (le Pas du Lac) et de circulations combinant A 12, N 12 et N 10 autour du grand échangeur dit du Bois d’Arcy.

Depuis 1983 la commune a reçu toute la partie orientale de l’étang de Saint-Quentin et les bois environnants, avec la base de loisirs de Saint-Quentin, et l’Institut Franco-Japonais et le nouveau siège des Archives départementales (2005). Cette cession lui a également apporté, outre la totalité de l’échangeur du Bois-d’Arcy, l’ensemble du fort de Saint-Cyr (Séré de Rivières 1875, classé), qui abrite le centre de calcul du ministère de la Culture et les archives photographiques. Cette partie septentrionale comprend également les espaces d’habitations du Pas du Lac, du Parc, de Saint-Quentin et de Troux, ainsi que la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines et le théâtre-médiathèque.

La partie centrale et méridionale est plus homogène et résidentielle, organisée par le croisement de l’avenue de Paris, sud-nord, avec l’avenue du général Leclerc au nord et l’onduleuse avenue de Kierspe au sud. Elle se divise en quartier des Prés au nord («zone urbaine sensible»), Plan de Troux à l’est, le Village à l’ouest, la Sourderie au sud-est, le Plan de l’Église au sud. Le parc du château de Montigny (ou de la Coudre) est à l’ouest, le grand bassin de la Sourderie (16 ha) à l’est, partagé avec Voisins-le-Bretonneux. Le bois du Manet et son étang ourlent la limite sud-ouest de la commune; le quartier du Manet comprend un vaste ensemble d’immeubles, un centre de loisirs, une ancienne ferme accueillant réunions et réceptions. Un grand complexe de sports est au nord-ouest de l’avenue Leclerc.

Bretonneux viendrait non des Bretons, mais d’un terme gaulois désignant un espace marécageux. Outre le théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, la commune accueille un multiplexe UGC (16 salles), le musée de Saint-Quentin-en-Yvelines et les collections des Archives départementales; il s’y tient un festival Polar (spectacles, courts-métrages, etc.). Elle a trois collèges publics et deux collèges privés, deux lycées publics et deux privés, une clinique (170 lits), une maison de retraite.

La commune accueille de nombreuses sociétés, mais surtout pour des bureaux, même dans le domaine industriel: roulements SKF (200 sal.), machines Durr (220 sal.) et Gea (150 sal.), robinetterie Tyco Fire (Malher & Platt, 140 sal.), équipements électriques pour automobiles Leoni Wiring (140 sal.), matériels électriques Labinal (80 sal.), médicaments Leo Pharma (80 sal.), instrumentation nucléaire Canberra (55 sal.); sociétés d’Ingénierie SGN (groupe Areva, 350 sal.), Atermes (200 sal.), Bertin (140 sal.), Sedoc (110 sal.), Emitec (75 sal.), Poyry (Beture, 55 sal.), Bureau Veritas (90 sal.), contrôles Socotec (200 sal.); éditions multimedia et logiciels Auralog (120 sal.), informatique CIS (190 sal.), Dendrite (110 sal.) et Wincor Nixdorf (50 sal.); réseaux électriques ETDE (380 sal.); siège social des forages et réseaux d’hydrocarbures Saipem (groupe italien ENI, 1 100 sal.).

Dans le tertiaire apparaissent la banque BPVF (Banque populaire, 530 sal.) et le centre d’informatique des Banques Populaires (140 sal.), la Caisse d’Épargne (290 sal.), la Société Générale (180 sal.), la BNP (85 sal.); France-Télécom (direction Île-de-France-Ouest, 500 sal.) et TDF (Télédiffusion de France, 200 sal.); un centre d’appels Phone House (490 sal.), les services aux entreprises Phone-Regie (AZ, 65 sal.); négoces de matériel photo Fujifilm (270 sal.), de matériel dentaire Dentsply (150 sal.), de matériel médical Boston Scientific (130 sal.), Guidant (80 sal.) et Fujinon (65 sal.), de matériel d’optique Rodenstock (80 sal.), de fournitures Checkpoint (100 sal.), de quincaillerie Metabo (50 sal.); restauration collective Sodexho (400 sal.), garages BMW (240 sal.) et Peugeot (100 sal.); hypermarché Carrefour (540 sal.); nettoyages SFP (160 sal.) et DAG (75 sal.), gardiennage Securitas (250 sal.); transports TN International (200 sal.).

La commune n’avait pas 300 hab. en 1911, et à peine plus de 500 en 1962. Puis sa population est passée à 1 600 en 1975, 14 100 en 1982, 31 700 en 1990. Elle a encore augmenté ensuite, mais bien plus modérément, et aurait perdu des habitants entre 1999 et 2006. Le maire est Michel Laugier, journaliste, du Modem, à la tête d’une majorité de droite. La ville est le siège de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, qui associe sept communes des Yvelines, soit 146 000 hab. sur 6 742 ha. Le canton a 63 200 hab., 2 communes, 2 465 ha. L’autre commune est Guyancourt.