Ormesson-sur-Marne

9 900 hab. (Ormessonnais), 341 ha, chef-lieu de canton du Val-de-Marne dans l’arrondissement de Nogent-sur-Marne, 5 km au sud-est de celle-ci. L’habitat occupe le plateau de Brie entre la vallée de la Marne et le vallon encaissé du Morbras, dont le talweg fixe la limite communale au sud. Celui-ci accueille en aval le parc départemental du Morbras, en amont le parc du château d’Ormesson (en partie dans la commune voisine de Noiseau) et le golf. La plupart des rues se branchent plus ou moins obliquement sur cet axe, la plus longue et la plus perpendiculaire étant l’avenue du Général-de-Gaulle, qui fait face au château, est bordée d’arbres et aboutit à la Place du 8 Mai 1945, à une extrémité nord du territoire communal.

Le finage descend sur le coteau de la Marne dans le quartier des Châtelets à l’extrême ouest, devant Saint-Maur-des-Fossés, mais sans atteindre la rive. L’habitat est entièrement pavillonnaire. La commune a un collège public et une maison d’accueil spécialisée; étalonnage d’instruments de mesure E2M (50 à 100 sal.), traitement des eaux du Curage Industriel de Gonesse (50 à 100 sal.). Le château, de taille modérée, en brique et pierre, commencé en 1598, se nommait château d’Amboile comme le village. Il a été acquis en 1630 par un d’Ormesson qui fit changer le nom du village en même temps que celui du château. Le golf a été créé en 1925 à la demande de Wladimir d’Ormesson sur 55 ha, dans la partie orientale du parc du château, et refait en 1965.

La ville a pour axe principal la D 185, qui y porte successivement les noms d’Olivier et Wladimir d’Ormesson, puis de Pince-Vent; Wladimir d’Ormesson (1888-1973) a été ambassadeur, académicien et a dirigé l’ORTF sous de Gaulle; Olivier son fils (né en 1918) fut député de droite et député européen, maire de la ville de 1947 à 1998, au Front National puis au centre des indépendants et à l’Action française. La mention «sur Marne» a été ajoutée en 1927; la commune n’avait qu’une centaine d’habitants dans les années 1870, 250 en 1900; sa population a crû entre les deux guerres, montant à 3 800 hab. en 1936; elle a atteint 6 700 hab. en 1962, 10 000 en 1990. Le maire est Guy Le Dœuff, UMP, également conseiller général. Le canton a 25 800 hab., 3 communes, 1 706 ha. Les deux autres communes sont Noiseau et La Queue-en-Brie.