Peille

(2 390 Peillasques ou Peillois, 4 316 ha dont 1 850 de bois) est une commune des Alpes-Maritimes dans le Pays des Paillons. Le village est à 25 km au NE de Nice, à 630 m sur une butte dans le vallon du Faquin, à 7 km de route en lacets depuis le fond de la vallée du Paillon, 9 km depuis La Turbie au sud. C’est un «village pittoresque des Alpes-Maritimes», l’un des plus connus de la montagne niçoise, à placettes, escaliers et passages voûtés, fontaine du 14e s., dôme de l’hôtel de ville, restes de remparts avec tour, porte; moulin à huile, musée du terroir. La commune a eu près de 1 900 hab. autour de 1890, puis moins de 1 000 en 1926 après la sécession de Blausasc, la population augmente depuis les années 1950; elle s’est accrue de 330 hab. après 1999.

Peille a un vaste finage très accidenté qui culmine à 1 264 m à la Cime de Baudon juste à l’est du village; via ferrata, gorges près du village, nombreux vestiges d’anciens sites fortifiés (castellaras). Au nord, le finage est presque désert dans le bassin du torrent de l’Erbossièra, sauf quelques maisons autour d’Ongrand. Au sud, l’urbanisation par villas profite au petit village de Saint-Martin-de-Peille et gagne le long de la route de La Turbie.

Vers l’ouest, le versant gauche du Paillon est très habité à la Grave de Peille, au-dessus de la cimenterie de Blausasc, et bénéficie d’un arrêt ferroviaire et d’une mairie annexe. Au sud-est, le haut plateau du mont Agel (1 148 m) dessine une table bien isolée et porte un circuit routier utilisé pour les courses de côte; une base militaire de surveillance de la Méditerranée y est installée sur 55 ha (Centre de détection et de contrôle constituant la base aérienne 943), forte d’une soixantaine de personnes, plus autant pour l’escadron de protection; petit musée de la base. Un golf et le hameau de Fonbonne se tiennent sur un replat au pied du mont Agel, au-dessus de Monte-Carlo et du tunnel autoroutier de l’Arme: la limite de la commune vient ici à 1 200 m de la mer.

Retour