Penne-d’Agenais

(2 410 Pennois, 4 671 ha dont 715 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Lot-et-Garonne, 9 km à l’est de Villeneuve-sur-Lot, sur la rive gauche du Lot, dans la communauté Fumel-Vallée du Lot. C’est et dans l’agglomération d’Agen sans doute le site le plus pittoresque du département. La mention de l’Agenais dans le nom a été introduite en 1919. On y visite le château fort et le vieux village perché en nid d’aigle à l’extrémité d’une serre (le nom penne signale une hauteur accusée), avec portes, remparts, musée d’archéologie, de nombreuses maisons anciennes et quelques ateliers d’artistes, un théâtre de nature. Ce site originel et original, qui figure dans les listes des «villages de charme» et des «stations vertes de vacances», est doublé en bas par le Port-de-Penne rive gauche, et par Saint-Sylvestre-sur-Lot qui lui fait face dans la plaine; un hôpital local public (10 lits), un collège public, clinique Delestraint (45 sal.). Au sud-ouest, la vallée de la Tanconne débouche sur le Lot et accueille la voie ferrée d’Agen à Fumel; elle est rejointe sous Penne par le Boudouyssou qui vient de l’est; camping au confluent. Au sud, le finage contient des buttes et reliefs de serres, dont le Pech de Sainte-Foy dominant le hameau de ce nom; château de Noaillac (13e au 16e) à l’est sur la serre de Penne. Au SE, ancien village de Saint-Léger et lac collinaire de 16 ha, partagé avec Valeilles. Penne a absorbé plusieurs communes avant 1806, dont Saint-Léger, cédé Trentels 1839, et Saint-Sylvestre en 1852. Penne est bureau distributeur du nouveau canton du Pays de Serres (23 communes).

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