Perthes

2 100 hab. (Perthois), 1 224 ha dont 207 de bois, chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Melun, 12 km au sud-ouest de la préfecture sur la N 373. La commune a une église inscrite, le château et parc de Mémorand au sud-est. Les hameaux de la Planche et de Montceau sont à l’ouest près de l’autoroute du Soleil (A 6) et de sa bifurcation vers la N 7, qui passe juste au sud du finage. Perthes a un collège public, la gestion d’autoroute Saprr (90 sal.). La population était de 700 hab. en 1900, 940 en 1954 comme en 1968, puis la croissance s’est affirmée.

Le canton a 50 500 hab., 14 communes, 13 212 ha; il est limitrophe de l’Essonne et la plupart de ses communes, sauf les plus urbanisées, font partie du parc régional du Gâtinais Français. Au nord en bord de Seine, se succèdent Dammarie-les-Lys, Boissise-le-Roi, Pringy et Saint-Fargeau-Ponthierry; Chailly-en-Bière est à l’est du chef-lieu. Villiers-en-Bière (220 Villiers-en-Bièrois, 1 076 ha) est à 4 km au NE du chef-lieu sur la route de Melun, et n’avait que 60 hab. en 1975; la N 7 et la vieille route de Bourgogne l’encadrent au sud-ouest et au nord-est. La partie nord-ouest de la commune est occupée par les châteaux du Bréau et de Froiseau et leurs parcs, et par un énorme centre commercial Carrefour (780 sal.); la partie nord-est mord sur la forêt de Fontainebleau.

Le village de Saint-Sauveur-sur-École (1 100 Saint-Salvatoriens, 732 ha) est à 2 km au nord de Perthes, doublé par le hameau d’Étrelles sur la rive droite de l’École; de l’autre côté au nord-ouest apparaît le hameau de Brinvillé. Le site de berge de la Rivière est considéré comme espace naturel sensible sur 7 ha. L’A 6 passe tout à l’ouest, et a deux aires de repos dans la commune. Celle-ci n’avait guère que 300 hab. dans les années 1960 et croît depuis. Saint-Germain-sur-École (360 Saint-Germanois, 253 ha) est à 4 km à l’ouest du chef-lieu, sur la rive gauche de la rivière à la limite même du département; son minuscule finage est traversé par l’A 6, dont se détache une bifurcation vers l’est (N 37) qui rejoint la N 7 à Barbizon; la commune n’avait que 120 hab. en 1954.

Cély (1 100 Célysiens, 619 ha dont 200 de bois) est à 3 km au sud-ouest de Perthes au bord du ruisseau de Rebais, affluent de droite de l’École; gardiennage Brinks (50 sal.). Le château de Cély (19e s.) est en aval, accompagné d’un golf (Albatros, 30 sal.); l’ancien moulin de Choiseau (16e s.) est en amont à la limite de Fleury. L’A 6 traverse la commune et y croise la route de Melun à Milly par un petit échangeur. Cély a un musée du Père Noël et le siège de la communauté de communes du pays de Bière, groupement intercommunal de la Seine-et-Marne associant 10 communes et 10 900 hab. La commune avait 430 hab. de 1930 à 1960 et croît depuis.

Fleury-en-Bière (620 Fleurysiens, 1 387 ha dont 380 de bois) est juste à l’est de Cély, 4 km au sud de Perthes, également au bord du Rebais; elle a une église inscrite, un château des 12e, 16e et 18e s. avec parc. Le finage, plus étendu que les précédents, est orienté du NE au SO et traversé par l’A 6, dotée d’un poste de péage à la limite sud de la commune. Au sud-ouest, s’élèvent la petite butte de la Motte (118 m) qui domine le hameau de Chalmont, et plus à l’ouest la grande butte du bois des Turelles, partagée avec Courances et traversée par la limite départementale. Fleury avait 330 hab. en 1975 et sa population croît. Le village de Saint-Martin-en-Bière (850 San-Martinois, 781 ha) est 2 km au sud-est de Fleury, doublé à l’est par le hameau de Macherin à l’orée de la forêt de Fontainebleau, ancienne paroisse réunie sous la Révolution, et complété du côté de Fleury par le hameau de Forges. La commune n’affichait que 330 hab. en 1968, 480 en 1982 et progresse depuis.

Arbonne-la-Forêt (980 Arbonnais, 1 308 ha dont 600 de bois) occupe la pointe méridionale du canton. Le village est à 8 km au sud du chef-lieu et le finage entre largement dans la forêt du massif des Trois-Pignons; église inscrite, maison de retraite. Le hameau de la Corne-Biche est au sud; le finage est accidenté par les barres de grès du rocher de la Reine et du rocher de Milly, séparés par la plaine de Chanfroy. Celle-ci a une réserve biologique de 23 ha. L’A 6 traverse les bois et offre une aire de repos. Le nom de la commune a été allongé en 1974. Arbonne n’avait que 270 hab. en 1954 et en 1962.

Barbizon (1 600 Barbizonnais, 527 ha) est à 7 km au sud-est du chef-lieu, à l’orée de la forêt de Fontainebleau. Ce célèbre «village de charme», point de départ de nombreuses promenades en forêt de Fontainebleau, est connu comme ancien village d’élection de peintres, au point qu’il a été possible d’évoquer une «école de Barbizon» dite pré-impressionniste. Un train y menait à partir de 1899, depuis Melun; il a été supprimé en 1938. On y visite l’atelier de Jean-François Millet et l’auberge Ganne, qui fut un lieu de rencontre des peintres dès 1830 et qui est devenue un musée départemental, avec pour annexe la maison-musée de Théodore Rousseau; Barbizon est a de nombreux restaurants et hôtels, dont l’hôtellerie du Bas-Bréau (40 sal.), créée en 1867. Au nord-est, échangeur de la N 7 avec la N 37. Cependant la commune n’a été créée qu’en 1903, à partir de Chailly-en-Bière et avec 480 hab.; sa population n’a pas cessé d’augmenter depuis sa création.