Pierrefitte-sur-Seine

27 700 hab. (Pierrefittois), 341 ha, chef-lieu de canton de la Seine-Saint-Denis dans l’arrondissement de Bobigny, 9 km au nord-ouest de la préfecture, juste au nord de Saint-Denis. Le territoire s’étire du sud au nord entre les communes de Villetaneuse à l’ouest et Stains à l’est. Il n’a rien à voir avec la Seine, en dépit du supplément de nom qui lui a été accordé en 1920. Il a pour axe la N 1, qui porte successivement et éclectiquement les noms d’Élisée-Reclus, Lénine et Jean-Mermoz. Il est traversé en diagonale du SO au NE par la voie ferrée du Nord, et d’ouest en est par la voie ferrée de Grande Ceinture. Une gare du RER D est au nord-est (Pierrefitte-Stains); au sud, la station de métro Saint-Denis-Université de la ligne 13 est proche de Pierrefitte. La ligne 5 du tramway sur pneus devrait desservir la commune.

Le territoire est plat mais s’accidente un peu au nord-ouest sur les flancs de la butte Pinson de Montmagny. Le cimetière intercommunal des Joncherolles est au sud-ouest de la commune. Le quartier des Tartres, au sud-est, doit être restructuré et accueillir le Centre des archives nationales (85 000 m2, 320 km de linéaires de stockage, 400 personnes). Tout au nord, le quartier des Poètes est un grand ensemble classé en «zone urbaine sensible» (3 000 hab. sur 9 ha).

Pierrefitte a deux collèges publics, une clinique de soins de suite gériatriques sur l’emplacement de l’ancien hôpital psychiatrique Victor Hugo (Clinalliance 2), une maison de retraite. La ville accueille les constructions aéronautiques Delage (50-100 sal.), un service de réparation du groupe Darty (100-200 sal.), le traitement de déchets CDIF (50-100 sal.). La commune avait 800 hab. vers 1850, 2 900 en 1901, 12 600 en 1936; elle est passée à 20 800 en 1975 et poursuit sa progression. Elle a été dirigée par le Parti communiste jusqu’en 2008, mais gagnée alors par Michel Fourcade, socialiste, également conseiller général. Le canton a 39 700 hab., 2 communes avec Villetaneuse, et 572 ha.