Plessis-Trévise (Le)

17 900 hab. (Plesséens), 432 ha, commune du Val-de-Marne dans le canton de Villiers-sur-Marne, au sud-est du chef-lieu sur le plateau de Brie. Son territoire s’étire du nord-ouest au sud-est, où il touche à Pontault-Combault et La Queue-en-Brie. Du NO au SE il contient les quartiers du Val Roger, le Parc de la Lande, les Plans Cassins où est la mairie, un centre de services et la Cité de la Joie. La Cité de la Joie est un ancien lotissement d’urgence de 1954 créé sur l’impulsion de l’abbé Pierre. Il est traversé tout au long par la D 33E (avenue Maurice-Berteaux). La limite nord-orientale suit l’orée du bois Saint-Martin, tandis qu’au sud-est la commune englobe la plus grande partie de la forêt régionale du Plessis-Saint-Antoine, et conserve la grosse ferme du même nom. Au centre-ouest sont le parc des sports et la zone d’activités Ponroy.

La commune a un collège public et une maison de retraite. Elle accueille les fabriques de transmissions hydrauliques Industria (50 à 100 sal.) et de pièces plastiques PFI (50 à 100 sal.), les installations pour eau et gaz Dallavalle (50 à 100 sal.), le négoce de quincaillerie du Comptoir général pour la Fermeture (50 à 100 sal.). La commune a été formée à partir de deux domaines du prince de Conti, le Plessis-Saint-Antoine et le Plessis-la Lande, alors partagés entre Villiers, Chennevières et La Queue-en-Brie. Elle est devenue indépendante en 1899, le nom italien de Trévise étant celui d’un duché dont Napoléon avait doté le maréchal Mortier, qui avait acquis le château de la Lande en 1812. La commune avait 920 hab. en 1901, puis s’est peuplée de lotissements de pavillons, passant à 1 600 hab. en 1936, 5 200 en 1962, 13 000 en 1975 et poursuivant encore sa croissance. La majorité municipale est à droite; le maire est Jean-Jacques Jégou, chef d’entreprise et sénateur, ancien député, devenu trésorier du MoDem.