Saint-Jean-de-Luz

(14 560 Luziens, 1 905 ha dont 300 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Pyrénées-Atlantiques dans l’arrondissement de Bayonne, port et ville de la côte Basque à 16 km SO de Biarritz sur la rive droite de l’estuaire de la Nivelle, face à Ciboure; en basque, Donibane-Lohitzun ou Lohizune (Saint-Jean-des-Marais ou les Marais). Elle est dans la communauté du Pays Basque. La population de ville était de 4 000 hab. dans la seconde moitié du 19e siècle; elle augmente depuis: 8 000 dans les années 1930, 9 700 en 1954, 11 900 en 1975; elle s’est accrue de 930 hab. depuis 1999.

Le port de pêche, signalé dès le 11e s., était devenu anglais au 12e s. Spécialiste de la morue, il a armé pour Terre-Neuve dès 1520, puis ses marins ont pratiqué la course aux 17e-18e s. Il demeure actif: la criée traite 7 000 t de poisson par an. Les sports de glisse ont attiré le groupe étatsunien Quiksilver, avec la fabrique de vêtements Na Pali (630 sal.). Braun Medical (195 sal.), à un groupe allemand, fabrique du matériel chirurgical; Bioluz (50 sal.) des médicaments, Laffargue (25 sal.) de la maroquinerie. Les autres employeurs privés sont surtout dans les services et commerces: magasins Carrefour (170 et 50 sal.), négoces de fruits et légumes Pomona (30 sal.), de surgelés Bascogel (30 sal.), alimentaire Dubernet (20 sal.), de vêtements Emerald Coast (30 sal.), Méribel (25 sal.) et Bleach (20 sal.), hôtellerie (dont Hélianthal 110 sal., Grand Hôtel 60 sal., La Réserve 50 sal.), aide à la personne Conforavie (25 sal.). Dans le bâtiment et les transports, maçonneries Lapix (60 sal.), Mouhica (35 sal.) et BAM (20 sal.), nettoyage CBS (45 sal.), gardiennage CBS (40 sal.); transports Olano (160 sal.) et Transdev (70 sal.). La ville offre lycée professionnel et lycée général publics, lycée privé, deux collèges publics et deux privés, centre hospitalier public (50 lits), thalassothérapie, polyclinique (200 sal., 110 lits), clinique Beaulieu (30 sal.), maisons de retraite dont Urtaburu (65 sal.).

Il reste de la grande époque de belles maisons sur le port, dont celle dite de Louis XIV où fut consacré le mariage du roi en 1660, et la maison de l’Infante, de style italien, où l’attendit Marie-Thérèse; toutes deux avaient été financées par des armateurs locaux. La ville a aussi une vaste église à tribunes, un musée Grévin, un écomusée de la tradition basque Jean Vier, une académie Maurice Ravel; longue plage très fréquentée, base nautique, casino en bord de mer (50 sal.), fronton. Au sud sur la rive droite de la Nivelle, le golf et les villas de Chantaco voisinent avec collège et lycée. Sur la côte, la pointe de Sainte-Barbe fait face au fort de Socoa; à ses environs sont un site géologique, un jardin botanique, des arènes.

Le territoire communal s’étend largement vers le nord-est; une partie reste peu habitée sur les collines du bassin de l’Isaka; le long de la côte, au contraire, une bande de 1 500 m de large est très urbanisée; elle est parcourue par la voie ferrée, la N10 et l’autoroute, qui ont un gros échangeur à Urthaburu et sont flanquées à l’ouest par la zone d’activités de Laiatz où sont trois établissements de santé et une maison de retraite, et au-delà de l’autoroute par la zone industrielle de Jalday et un centre commercial. Trois plages se succèdent du SO au NE, Erromardie, Lafitenia et Maiarko, accompagnées de nombreux campings, de villas et du groupe d’immeubles d’appartements de Kokotia, et d’un écomusée du tissage.

La commune est bureau distributeur du nouveau canton de Saint-Jena-de-Luz, qui groupe 4 communes avec Bidart, Ciboure et Guéthary (28 300 hab.)

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